WEEK-END SPORTS n°134 - Page 1 - 134 150 rue du château 92100 Boulogne-Billancourt www.lesbonsconseilsdusport.com Redacteur en chef Mathieu Tabary Éditeur Jules Papy Rédacteurs Jules Papy Sebastien Vidal Pierre Rouillon Lucas Festor Charles Taudin Laurent Rochette Sébastien Heintz Thomas Rodriguez Baptiste Toute reproduction, même partielle, des articles et iconographies publiés dans WEEKEND SPORTS sans l'accord écrit de la société éditrice est interdite, conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. WEEKEND SPORTS SOMMAIRE FOOTBALL - TOUR D’EUROPE MONACO VS LILLE MIKAUTADZE LE ROI DÉCHU ? LIVERPOOL VS CHELSEA PARIS SG VS PSV NOS CLUBS FRANÇAIS EN LIGUE DES CHAMPIONS BARÇA VS BAYERN, UNE CICATRICE ENCORE VIVE NOS CLUBS FRANÇAIS EN EUROPA LEAGUE TENNIS - DJOKOVIC VS SINNER, LE CHOC HANDBALL - LNH FORMULE 1 - AUSTIN, COURSE DE COWBOY MMA - LE RETOUR DE TONTON FRANCIS CYCLISME - TADEJ ET LES AUTRES L’ACTU SPORT US PAR THE FREE AGENT N° 134 - Vendredi 18 octobre 2024 SCANNE CE QR CODE ET SUIS NOUS POUR NE LOUPER AUCUNE ACTUALITÉ ! 3 4 6 7 10 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 POUR TOUTE DEMANDE DE PARTENARIAT VEUILLEZ ADRESSER VOS DEMANDES À L'ADRESSE SUIVANTE : partenariat@lbcdbmedia.fr 06.59.37.87.15 18 6 22 26 32 FOOTBALL LIGUE 1 finances serrées, ne peuvent pas se permettre d’attendre éternellement. Ce qu’on demande, ce n’est pas grand-chose, juste du respect et de la transparence. BeIN Sports a signé un contrat, il faut qu’ils respectent leur engagement. Ce n’est pas seulement une question d’argent, c’est une question de confiance, de loyauté envers les clubs et les supporters. Le foot français mérite mieux. Nos clubs méritent mieux. On ne peut pas laisser cette situation perdurer. Il est temps que BeIN rende des comptes, pour le bien de tout le monde. Le spectacle, c’est sur le terrain qu’on veut le voir, pas dans des manœuvres en coulisses. Il est temps de sortir le chéquier Nasser. Sebastien Vidal LE MAUVAIS PAYEUR On parle beaucoup de DAZN en ce moment, mais le vrai problème, c’est peut être BeIN Sports. Le groupe qatari diffuse un match de Ligue 1 par semaine, mais devinez quoi ? Depuis le début de la saison, pas un seul euro n’a été versé aux clubs. Zéro. Et ça, c’est un coup dur pour nos équipes, qui comptent sur ces revenus pour survivre. 4 Derrière ce silence gênant, on retrouve Nasser al-Khelaïfi, l’homme aux multiples casquettes : patron du PSG, président de l’Association des clubs européens (ECA), et à la tête de BeIN. Avec toutes ces responsabilités, on pourrait s’attendre à ce qu’il prenne soin de notre championnat. Mais non. La situation traîne, et on se demande si tout ça n’est pas un calcul pour essayer de renégocier les droits à la baisse. C’est frustrant, pour ne pas dire décevant. Les clubs, eux, n’en peuvent plus. Lyon a décidé de passer à l’action en attaquant en justice, et Le Havre a carrément interdit l’accès de son stade à la chaîne. Ce sont des réactions fortes, mais quand on voit l’impact que ça a sur le quotidien des équipes, on comprend leur ras-lebol. Nos clubs, qui luttent déjà avec des STATISTIQUES ET CALENDRIER I CLASSEMENT UN BUTEUR CE WEEK-END ? DEMBÉLÉ 2.40 WAHI 2.40 FOOTBALL LIGUE 1 5 Lens win 1.60 MON IDÉE BET COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES PARIS SG PARIS SG STRASBOURG STRASBOURG COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES ST ÉTIENNE ST ÉTIENNE LENS LENS Le choc entre Saint-Étienne et Lens est de retour en Ligue 1, un classique du football français qui réveille les souvenirs des grandes années du championnat. Mais au-delà de l’aspect historique de cette rencontre, ce match oppose aujourd’hui deux équipes aux trajectoires bien différentes. D'un côté, Lens. Les Sang et Or, auteurs d’une saison solide, ne sont qu’à trois points du podium. Réguliers, ambitieux, ils jouent clairement les premiers rôles cette saison. Avec un jeu dynamique et une défense bien organisée, les hommes de Will Still ont les cartes en main pour viser encore plus haut. Mais s’il y a bien un point d'amélioration, c’est la capacité à transformer les matchs nuls en victoires. Lens reste sur une série de résultats partagés et doit passer à la vitesse supérieure pour se rapprocher encore des places européennes. De l’autre côté, Saint-Étienne. Le club vit une saison très compliquée et n’a que deux petits points d’avance sur la zone rouge. Chaque match devient crucial pour les Verts, qui jouent leur survie en Ligue 1. Les enjeux sont bien différents pour l’équipe de Olivier Dall’Oglio, qui doit puiser dans ses ressources pour s’accrocher. Sur le plan sportif, Lens est logiquement favori. Mais il ne faut pas sous-estimer l'effet d'une trêve internationale, qui peut parfois bouleverser les dynamiques. Reprendre après une pause n’est jamais simple, et des équipes en difficulté peuvent en profiter pour surprendre des adversaires mieux classés. Pour Lens, ça ressemble pour moi à l'occasion parfaite de repartir de l’avant et d’enfin convertir ses prestations pas tout à fait probantes en victoires. Pour Saint-Étienne, c’est une bataille de plus dans la lutte pour le maintien. Si l’écart au classement est grand, un match de cette envergure garde toujours un parfum d’antan, de l’enfance. Ce classique de Ligue 1 doit se consommer ainsi, entre une équipe qui cherche à confirmer ses ambitions et une autre qui se bat pour sa survie. Les deux équipes ne marquent pas 2.01 MON IDÉE BET Le PSG n’a plus le droit à l’erreur. Juste avant la trêve internationale, Paris a perdu la tête du championnat, juste avant de s’envoler en équipe nationale. C’est Monaco qui mène désormais la danse. Un faux pas au pire moment, qui met encore plus de pression pour ce match face à Strasbourg. Paris doit s’imposer, mais pas seulement. Une victoire simple, c’est bien, mais ce qu’il faut vraiment, c’est un succès retentissant. Un coup d’éclat pour rappeler à tout le monde, et surtout à Monaco, qui est le vrai patron et le champion en titre. Strasbourg, c’est une équipe solide, je vous en parle depuis des semaines. Ils sont cohérents, solides sur chaque ligne, capables de belles phases de jeu. Mais là, pour moi cette semaine le sujet, c’est Paris. Comment Luis Enrique peut-il trouver les clés pour que son équipe passe la vitesse supérieure ? D’abord, le cas Fabian Ruiz. Avec l’Espagne, il brille, encore étincelant pendant la trêve. Mais au PSG ? Il est méconnaissable. Pourquoi un joueur de ce talent ne s’impose pas dans cet effectif ? La question est ouverte, mais il est temps de trouver une réponse. Fabian Ruiz peut apporter beaucoup à cette équipe, à condition qu’on lui donne les moyens de le faire. À Enrique de trouver la bonne formule. Ensuite, l’éternel débat du numéro 9. Qui doit tenir ce rôle ? Le coach espagnol a tenté plusieurs options, mais pour performer à ce poste, il faut de la constance et du temps de jeu. Paris ne peut pas continuer à bricoler à ce niveau. Contre Strasbourg, c’est l’occasion parfaite pour stabiliser ce secteur, faire un choix clair, et redonner confiance à celui qui occupera ce rôle clé. Luis Enrique reste mystérieux, il ne dévoile pas grand-chose sur sa tactique avec nous autres journalistes. Espérons que ses joueurs, eux, aient tout compris. Parce que ce match ne doit pas seulement être une victoire. Ce doit être un message, un avertissement à tous : Paris est toujours là, et ils ne comptent pas laisser filer aussi facilement la place sur le trône. Sebastien Vidal Sebastien Vidal MEDINA MEDINA KHUSANOV KHUSANOV SARR SARR SAMBA SAMBA DIOUF DIOUF THOMASSON THOMASSON CHAVEZ CHAVEZ NZOLA NZOLA SAID SAID SOTOCA SOTOCA FRANKOWSKI FRANKOWSKI BATUBINSIKA BATUBINSIKA APPIAH APPIAH NADE NADE LARSONNEUR LARSONNEUR MOUEFFEK MOUEFFEK AMOUGOU AMOUGOU CAFARO CAFARO EKWAH EKWAH SISSOKO SISSOKO PETROT PETROT DAVITASHVILI DAVITASHVILI MOREIRA MOREIRA SYLLA SYLLA SOW SOW PETROVIC PETROVIC BAKWA BAKWA SANTOS SANTOS NANASI NANASI DOUE DOUE EMEGHA EMEGHA DOUKOURE DOUKOURE DIARRA DIARRA MARQUINHOS MARQUINHOS HAKIMI HAKIMI PACHO PACHO DONNARUMMA DONNARUMMA ZAIRE-EMERY ZAIRE-EMERY RUIZ RUIZ BARCOLA BARCOLA NEVES NEVES KOLO MUANI KOLO MUANI MENDES MENDES DEMBELE DEMBELE FOOTBALL LIGUE 1 Monégasques. Du talent, il y en aura sur toutes les lignes. On le sait, ces deux équipes sont pleines de joueurs capables de faire basculer un match à tout moment. Mais dans un duel aussi serré, la différence pourrait bien se faire grâce aux gardiens. LA RIGUEUR CONTRE LE GENIE Philipp Köhn, est une belle muraille. Même s'il a été un peu moins décisif sur les trois dernières journées, il reste l’un des gardiens les plus fiables du championnat. Rapide, intelligent, et capable de sortir loin de sa ligne pour anticiper, il ne présente aucun point faible évident. Sa capacité à rester calme sous pression et à intervenir au bon moment sera cruciale pour Monaco. De l’autre cage, Lucas Chevalier. C’est un phénomène. À 22 ans, il est déjà impérial, en Ligue 1 comme en Ligue des champions. Et si Didier Deschamps tarde à lui accorder une place en équipe de France, cela ne l’empêche pas d’enchaîner les performances de haut vol. Chevalier a cette capacité rare à sortir des arrêts incroyables, improbables même. Ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est sa concentration. Pendant 90 minutes, il reste dans son match, imperturbable. Aucun moment de relâchement, même quand il n’est pas sollicité pendant de longues phases de jeu. Monaco est un leader solide, personne n’en doute. Costaud, régulier, et surtout, très intéressant dans le jeu. Les hommes du Rocher n’occupent pas la première place du classement par hasard, ils l’ont méritée, semaine après semaine. Mais ce match contre Lille s’annonce comme un vrai test. 6 Un choc pour mesurer la solidité réelle de cette équipe qui impressionne. Car si Monaco a su se montrer dominant, il reste à voir s’ils sont capables de résister face à un adversaire comme Lille, une équipe qui a tout pour les faire déjouer. Le LOSC, c’est un profil qui peut poser énormément de problèmes à Monaco. Leur milieu de terrain est l’un des plus travailleurs et créatifs de Ligue 1. Benjamin André, guerrier infatigable, Angel Gomes avec sa vision du jeu, Edon Zhegrova qui peut percer n’importe quelle défense, ou encore Osame Sahraoui, l’une des révélations. C’est là que le match va se jouer : au cœur du terrain, là où Monaco, d’habitude, impose sa domination. Mais cette fois, ils auront affaire à une opposition de taille. Si Lille parvient à prendre le contrôle de ce secteur, ils peuvent sérieusement compliquer la tâche des Sebastien Vidal Les deux équipes marquent 1.54 MON IDÉE BET KEHRER KEHRER SINGO SINGO SALISU SALISU KOHN KOHN CAMARA CAMARA ZAKARIA ZAKARIA OUATTARA OUATTARA BEN SEGHIR BEN SEGHIR EMBOLO EMBOLO MINAMINO MINAMINO VANDERSON VANDERSON GUDMUNDSSON GUDMUNDSSON ALEXSANDRO ALEXSANDRO DIAKITE DIAKITE CHEVALIER CHEVALIER ZHEGROVA ZHEGROVA GOMES GOMES SAHRAOUI SAHRAOUI MEUNIER MEUNIER DAVID DAVID ANDRE ANDRE GOMES GOMES FOOTBALL LIGUE 1 LE ROI DÉCHU ? Lorsque George Mikautadze a débarqué à Lyon cet été, on a tous trouvé le transfert hyper intéréssant. En provenance de Metz, où il avait brillé de mille feux, l’idée d’un duo avec Alexandre Lacazette faisait rêver les supporters des Gones. On imaginait déjà un tandem dévastateur, capable de dynamiter les défenses de Ligue 1. Mais aujourd'hui, celui qu’on surnommait le « roi Georges » semble être redevenu un simple petit prince, bien loin de la couronne promise. Depuis son arrivée, Mikautadze ne parvient pas à trouver sa place dans le onze de départ lyonnais. Pierre Sage, qui tente de naviguer à travers une saison complexe pour l'OL, ne l’aligne pas aux côtés de Lacazette. Au lieu de cela, il doit se contenter de bribes de minutes, ici et là, sans jamais réussir à véritablement saisir sa chance. Le talent est pourtant là, personne ne l'a oublié, mais sur le terrain, il ne parvient pas à l’exprimer pleinement. La situation est d’autant plus difficile qu’Alexandre Lacazette lui-même n’est pas à la hauteur de ses performances habituelles cette saison. Avec un Lacazette en difficulté, les attentes autour de Mikautadze se sont accrues. Mais pour l’instant, le jeune géorgien peine à répondre présent. Alors que s’est-il passé entre Metz, où il était intenable, et Lyon, où il peine à se faire une place ? Comment expliquer ce début de saison si timide ? D'abord, il est important de rappeler que Mikautadze n'est pas devenu limité du jour au lendemain. À Metz, il était l'une des révélations de Ligue 1, capable de fulgurances géniales, d’une spontanéité rare et d’une technique qui en faisait un véritable poison pour les défenses adverses. Mais Lyon est un autre univers, bien plus exigeant, et Mikautadze semble éprouver des difficultés à s'adapter à la pression qui pèse sur ses épaules. La marche est plus haute et, comme cela avait déjà été le cas lors de son passage à l'Ajax, il semble avoir du mal à la franchir. Metz est un club familial, où il évoluait avec une certaine liberté, sans la pression des projecteurs. À Lyon, c'est différent. Il revient dans le club où il a été formé, un retour souvent difficile pour des jeunes joueurs qui ressentent le poids des attentes. Le fait de revenir dans cet environnement peut générer une forme de pression supplémentaire, qui semble peser sur ses épaules. On l’a vu dès la première journée, lorsqu’il a manqué un pénalty crucial contre Rennes, un raté qui aurait pu débloquer son compteur et changer la donne pour la suite de la saison. Ce petit échec semble l’avoir poursuivi, et la confiance, si importante pour un joueur de son profil, s’en est ressentie. Mikautadze est un joueur instinctif, un artiste du ballon. Ces joueurs-là ont besoin de temps de jeu pour exprimer leur créativité, pour retrouver leur rythme et leur confiance. Ils ne sont pas de ceux qui brillent en quelques minutes, en entrant en jeu sur des bouts de match. Ils ont besoin de sentir le ballon, de se fondre dans le collectif, et de se nourrir du jeu. Or, pour l'instant, Mikautadze doit se contenter de miettes. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir s’il aura le temps de retrouver ses sensations avant que les critiques ne deviennent trop lourdes à porter. À Lyon, où les attentes sont toujours très élevées, la patience est souvent de courte durée. Mais il ne faut pas non plus noircir le tableau. Mikautadze est encore jeune, et il doit digérer ce transfert médiatisé, s’habituer à cette nouvelle réalité. L’OL, en pleine reconstruction, traverse une saison délicate, et dans ce contexte, il n’est pas le seul à éprouver des difficultés. Le talent, lui, n’a pas disparu. Mikautadze a montré à Metz qu’il pouvait être décisif, qu’il avait ce petit quelque chose en plus. Il va devoir le retrouver, vite, et cela passera par du temps de jeu, par la confiance que l’entraîneur lui accordera. Mais pour un joueur de son profil, ce n’est pas négociable : les instinctifs, les créateurs, ceux qui sont capables de gestes de génie, ont besoin de jouer pour exister. Sinon, ils disparaissent. Et je trouve qu’il serait bien dommage que le "roi Georges" devienne un prince déchu à Lyon. 7 Sebastien Vidal I CLASSEMENT FOOTBALL PREMIER LEAGUE LA FACE CACHÉE Sebastien Vidal Pourquoi l’argent, la gloire, la reconnaissance ne suffisent-elles pas à rendre heureux ? La réponse est plus complexe qu’elle n’y paraît. L’argent et la célébrité offrent du confort, mais ils peuvent aussi isoler, créer des pressions insoutenables, et dans certains cas, entraîner vers des comportements destructeurs. Connolly n’est pas le premier à se retrouver dans cette situation, et malheureusement, il ne sera pas le dernier. Et pour Connolly, l’histoire n’est pas terminée. Il est sur le chemin de la reconstruction, et s’il y a bien une chose que le football nous a appris, c’est que chaque match, chaque étape de la vie, peut être l’occasion de se relever et de triompher à nouveau. C’est une belle leçon à méditer… L’histoire d’Aaron Connolly est touchante, car elle met en lumière une réalité souvent négligée dans le football : la santé mentale des joueurs. À seulement 19 ans, il avait explosé sous les projecteurs en marquant un triplé avec Brighton contre Tottenham lors de ses débuts en Premier League en 2019. 8 Ce jour-là, beaucoup ont cru qu’une nouvelle star venait de naître. Mais derrière ce coup d’éclat, se cachait un jeune homme submergé par les attentes, l’adrénaline de la célébrité, et les pièges qu’elle tend. A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, Connolly, aujourd’hui à Sunderland a eu le courage de révéler son combat contre l’alcool, un fléau qui a affecté sa carrière et sa vie personnelle. C’est une histoire malheureusement trop courante dans le sport, mais qui reste rarement partagée. On a tendance à oublier que les footballeurs sont des humains avant tout, et pas seulement des athlètes. Quand on voit un joueur comme Connolly triompher un jour, puis sombrer ensuite, on peut se demander : qu’est-ce qui ne va pas ? STATISTIQUES ET CALENDRIER UN BUTEUR CE WEEK-END ? HAALAND 1.50 MBEUMO 3.10 FOOTBALL PREMIER LEAGUE 9 Tottenham win 1.50 MON IDÉE BET COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES FOREST FOREST PALACE PALACE COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES TOTTENHAM TOTTENHAM WEST HAM WEST HAM Le match entre Tottenham et West Ham s’annonce comme un révélateur pour deux clubs en quête de points. Deux équipes aux ambitions différentes, mais qui partagent un début de saison en demi-teinte. Pourtant, quand on regarde de plus près, les Spurs semblent avoir trouvé un élan positif, tandis que West Ham reste à la recherche d’une véritable identité sur le terrain. A Tottenham, la dynamique est clairement du côté des hommes d'Ange Postecoglou. Arrivé en 2023, l'entraîneur australien, désormais célèbre bien au-delà des frontières de son pays, a rapidement su imposer sa vision un brin conservatrice. Il a non seulement transformé l'état d'esprit du groupe, mais également rendu ses idées de jeu visibles et efficaces. Après un début de saison timide, Tottenham commence à récolter les fruits de ce travail de fond. Leur jeu est plus abouti, plus fluide, et surtout, les résultats sont au rendez-vous. Ce Tottenham nouveau a retrouvé son mordant. Que ce soit par la qualité des combinaisons offensives ou la rigueur défensive, on sent que ce groupe a su se construire et se forger sous l'impulsion de Postecoglou. La rencontre contre West Ham sera un test pour confirmer cette dynamique. Je vais être bien moins dithyrambique concernant West Ham qui reste pour moi un mystère. Certes, ils ont signé un succès large (4-1) contre Ipswich lors de leur dernier match, mais il faut relativiser cette performance face à un adversaire bien inférieur en termes de qualité. Ce succès ne doit pas masquer les faiblesses qui subsistent dans le jeu des Hammers. Leur système actuel, avec une seule pointe basse au milieu (Rodriguez) laisse à désirer. C’est un premier rideau défensif bien trop léger, et même lors de cette victoire, j’ai ressenti une certaine fragilité. En alignant une pléiade de joueurs offensifs comme Bowen, Kudus, Antonio, et d'autres, West Ham multiplie les options devant, c’est indéniable. Mais à quel prix ? Le déséquilibre est évident. Ce schéma trop audacieux pourrait leur coûter cher face à un Tottenham en pleine forme, qui ne veut plus s’arrêter de gagner. Forest win remboursé si nul 1.54 MON IDÉE BET Match des extrêmes entre un Forest, qui vit un début de saison prometteur avec une place dans le top 10 et Palace, relégable, qui peine à sortir de la spirale négative. Parlons de ce Crystal Palace. On a souvent qualifié cette équipe de "bonne formation de milieu de tableau" en Premier League. Qui ne brille pas mais qui à l’inverse ne sombre jamais vraiment… Mais aujourd’hui, avec seulement trois petits points en sept matchs, le constat est alarmant. Le club est en difficulté, et le classement ne ment pas : ils sont relégables. Le souci ? Une équipe en manque de confiance, des joueurs qui peinent à répondre aux attentes, comme l’ex-Marseillais Ismaïla Sarr, arrivé cet été avec l’espoir de redynamiser l’attaque. Pourtant, les résultats ne suivent pas. La bonne nouvelle pour Palace, c’est le retour imminent de Chadi Riad après deux mois d'absence. Le défenseur pourrait apporter cette solidité dont ils ont cruellement besoin. Mais est-ce que cela suffira pour inverser la tendance ? Il va falloir bien plus qu’un retour individuel pour redresser la barre. Surtout qu’il ne devrait pas être sur la feuille de match ce week-end. Le collectif doit retrouver de l’allant, et ça commence par une réaction immédiate contre Forest. Ambiance de fête pour Nottingham Forest, où la situation est bien plus souriante. Après plusieurs saisons de galère, le club semble enfin retrouver des couleurs. Un nul vraiment bon contre Chelsea lors du dernier match, malgré une infériorité numérique pendant une partie de la rencontre, montre bien que cette équipe a du caractère. Attention quand même, ils devront se passer de leur maître à jouer, James Ward-Prowse, suspendu après son carton rouge. Mais attention, Palace reste dangereux. Si Forest part favori pour moi sur le papier, les matchs contre des équipes au bord du gouffre sont souvent piégeux. Une équipe acculée peut se transcender, et Palace, malgré ses doutes, a encore des arguments à faire valoir. La question sera de savoir si les hommes de Glasner pourront enfin réagir et trouver les ressorts nécessaires pour stopper leur chute. Sebastien Vidal Sebastien Vidal ROMERO ROMERO PORRO PORRO VAN DE VEN VAN DE VEN VICARIO VICARIO KULUSEVSKI KULUSEVSKI MADDISON MADDISON SON SON BENTANCUR BENTANCUR SOLANKE SOLANKE UDOGIE UDOGIE JOHNSON JOHNSON EMERSON EMERSON KILMAN KILMAN TODIBO TODIBO AREOLA AREOLA PAQUETA PAQUETA RODRIGUEZ RODRIGUEZ KUDUS KUDUS WANBISSAKA WANBISSAKA ANTONIO ANTONIO SOUCEK SOUCEK BOWEN BOWEN MILENKOVIC MILENKOVIC AINA AINA MURILLO MURILLO SELS SELS YATES YATES DOMINGUEZ DOMINGUEZ ANDERSON ANDERSON GIBBS-WHITE GIBBS-WHITE WOOD WOOD MORENO MORENO HUDSON-ODOI HUDSON-ODOI CHALOBAH CHALOBAH GUEHI GUEHI LACROIX LACROIX HENDERSON HENDERSON LERMA LERMA WHARTON WHARTON MITCHELL MITCHELL EZE EZE NKETIAH NKETIAH SARR SARR MUNOZ MUNOZ FOOTBALL PREMIER LEAGUE aux Blues de multiplier les options d'attaque, avec un collectif qui fait plaisir à voir. Mais en face, Liverpool reste Liverpool. Le club a beau se reconstruire, l’âme de cette équipe n’a pas changé. Mohamed Salah continue d’être le poison qu’il a toujours été pour les défenses adverses. Derrière lui, Gakpo, Jota ou Luis Díaz se montrent tout aussi redoutables. Avec le retour de Mac Allister, le milieu retrouve son dynamisme, et Anfield sera, comme toujours, un véritable chaudron. Les Reds ne veulent pas simplement gagner, ils veulent aussi afficher des certitudes pour s'asseoir à la table de City et des Gunners. Pour Chelsea, ce match est une opportunité de prouver qu’ils sont de retour au plus haut niveau. Une victoire à Anfield, contre un Liverpool en pleine forme, serait un message fort : Chelsea est à nouveau une équipe qui compte. Mais pour cela, il faudra être solide derrière et ne pas reproduire les erreurs du passé. Car si les Blues ont retrouvé de la consistance, Liverpool, dans un grand jour, peut faire exploser n’importe quelle défense. La Premier League nous réserve ce week-end un duel qui fait déjà saliver : Liverpool contre Chelsea. Deux équipes qui carburent, deux formations qui n’ont plus goûté à la défaite depuis un moment et surtout, des buts en pagaille. Il devrait y avoir du spectacle. 10 On s’attendait à des trajectoires bien différentes pour ces deux géants au début de la saison, mais aujourd’hui, elles sont plus proches que jamais. Liverpool, après l’ère Klopp, avait pour mission de se reconstruire, mais avec leur leadership actuel en championnat, il semble que cette phase de transition soit plutôt bien gérée. Chelsea sort d’une période compliquée. Après des saisons décevantes, on aurait applaudi un retour discret dans le top 7. Mais contre toute attente, les Blues sont quatrièmes, à une victoire seulement des deux cadors, Manchester City et Arsenal. Leurs indicateurs sont au vert, et il est clair que ce Chelsea-là a retrouvé de l’allant. Le décor est planté : deux équipes qui ont faim, des formations qui marquent, un choc où le vainqueur repartira avec bien plus que trois points. Liverpool, leader du championnat, va pouvoir compter sur le retour de leur milieu argentin, Alexis Mac Allister, complètement remis de sa blessure. Il est un rouage essentiel du jeu de Slot, et son retour est une excellente nouvelle pour les Reds. Chelsea, même privé de quelques cadres (James, Cucurella, Fofana), Sebastien Vidal Nul remboursé si Liverpool win 1.72 MON IDÉE BET pourra s'appuyer sur un groupe en pleine forme. Mis à part ces absences prévues, Enzo Maresca dispose d’un effectif quasiment complet, et avec ce qu’il a montré jusqu’ici, c’est un Chelsea solide qui se présentera à Anfield. LES YEUX DANS LES YEUX Quand on repense aux confrontations récentes, Liverpool a souvent pris le dessus. On se souvient encore de la débâcle de janvier dernier (4-1), une défaite sans contestation possible pour Chelsea. Pourtant, cette fois, les cartes sont redistribuées. Seulement trois ou quatre joueurs ayant participé à cette correction seront sur le terrain dimanche. Chelsea a changé, s’est renforcé et a su retrouver ses bases. Et ça se ressent dans leur jeu. Chelsea a retrouvé de l’équilibre. Sous Maresca, ils jouent avec plus de sérénité. Fini le temps de la panique à bord. Au milieu, la paire Caicedo - Palmer apporte de la stabilité et des transitions rapides vers l’avant. Offensivement, Jackson, qui restait un mystère en début de saison, semble enfin trouver ses repères. Cela permet CUCURELLA CUCURELLA COLWILL COLWILL FOFANA FOFANA SANCHEZ SANCHEZ MADUEKE MADUEKE FERNANDEZ FERNANDEZ SANCHO SANCHO GUSTO GUSTO JACKSON JACKSON CAICEDO CAICEDO PALMER PALMER KONATE KONATE ALEXANDERARNOLD ALEXANDERARNOLD VAN DIJK VAN DIJK ALISSON ALISSON GRAVENBERCH GRAVENBERCH MAC ALLISTER MAC ALLISTER GAKPO GAKPO SZOBOSZLAI SZOBOSZLAI JOTA JOTA ROBERTSON ROBERTSON SALAH SALAH I CLASSEMENT FOOTBALL LIGA avec les petites soirées boites de nuits à plusieurs milliers de kilomètres. Surtout après que les medias pro madrilènes aient expliqué que Mbappé se sentait « redevable » envers le club madrilène. Toute cette illusion a volé en éclat et le silence médiatique est peut-être encore plus significatif... VALVERDE PRÊT À COURIR POUR MBAPPÉ Dans le même temps, Federico Valverde, leader incontesté de l’équipe a donné une interview, dans laquelle il explique être prêt à se sacrifier pour les offensifs qui ne participent pas aux tâches défensives. « Il y a des joueurs qui n’ont pas besoin de défendre (...) Personnellement, cela ne me dérange pas de courir pour nos attaquants, afin qu’ils puissent en profiter. » Avant d’ajouter : « c’est bien qu’ils nous aident, de temps en temps, mais c’est comme avec les défenseurs : personne ne s’attend à ce qu’ils attaquent pendant les 90 minutes. » Et oui, même le grand Real Madrid ne fera pas courir Kylian Mbappé... SILENCE SIGNIFICATIF Jules Papy Alors que la petite virée suédoise de Kylian Mbappé, terminée en boîte de nuit, a provoqué une gronde générale des médias français, en Espagne, le silence est étonnant. 12 Habituellement, en Espagne, nous sommes habitués aux « télé novelas » sur le moindre sujet d’actualité, surtout quand ça concerne les joueurs du Real Madrid ou du FC Barcelone. Mais alors, quand on parle de Kylian Mbappé, ça atteint un stade rarement égalé. Depuis son arrivée au Real, les médias espagnols nous ont habitué à faire de sa simple présence à l’entraînement ou d’un une-deux avec Vinicius, un sujet d’actualité. Bizarrement, sa sortie en boîte de nuit, pendant ses jours off, a été suivie d’un silence médiatique plus qu’étonnant et inhabituel. Pourtant, en temps normal, El Chiringuito aurait tourné 24/24 sur le sujet Mbappé. On peut déjà imaginer : « tic tac, Mbappé le nouveau Hazard ? » ou « se moquet-il du Real ? » mais non, rien... Il ne serait pas étonnant que tonton Perez ait passé quelques coups de fils pour passer cette histoire sous silence. Parce que Mbappé qui explique sécher le regroupement de l’équipe de France pour récupérer physiquement et se préparer pour les échéances à venir, avec le ballon d’or en tête, forcément ça ne colle pas STATISTIQUES ET CALENDRIER UN BUTEUR CE WEEK-END ? VINICIUS 2.30 LEWANDOWSKI 1.75 13 Nul remboursé si Real Madrid win 1.71 MON IDÉE BET COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES BARCELONE SÉVILLE COMPOSITIONS PROBABLES COMPOSITIONS PROBABLES CELTA REAL MADRID Le Celta Vigo, qui réalise son meilleur début de saison depuis huit ans, n’est pas un adversaire à prendre à la légère pour le Real Madrid, qui peine à convaincre dans le jeu et qui se déplace assez mal sur ce début de saison. Bien que le Celta Vigo avait commencé cette saison sur les chapeaux de roues, occupant même la première place pendant un cours instant, il est petit à petit rentré dans le rang ces dernières semaines. Quatre victoires, un nul et quatre défaites, c’est néanmoins le meilleur départ pour le club depuis la saison 2016-2017. Ils ont avant tout pu compter sur de belles performances à la maison, avec 10 points pris sur 15 possibles. Seul l’Atletico Madrid a su s’imposer au Balaidos pour le moment, dans un scénario cruel pour les locaux, qui ont vu Julian Alvarez ouvrir le score à la 90e minute. LE REAL MADRID À LA PEINE HORS DE SES BASES C’est quelque chose d’assez inhabituel, que de voir le Real perdre autant de points sur ses déplacements depuis le début de saison. Avec six points pris sur douze possibles, la Casa Blanca ne nous avait pas habitué à trébucher face à des formations telles que Majorque ou Las Palmas, ou alors les Merengues savaient se rattraper, avec la manière, dans les chocs comme celui face à l’Atletico, ce qui n’a pas non plus été le cas. Dans la lignée de ces contreperformances, la défaite à Lille en Ligue des Champions vient peut-être confirmer le problème. Pour Federico Valverde c’est un problème d’approche pour lui et ses coéquipiers. “Parfois, nous entrons sur le terrain trop détendus” a-t-il expliqué, tout en affirmant faire partie de “la meilleure équipe du monde”. Peut-être un petit excès de confiance donc pour les Madrilènes, rien d’anormal tant cette équipe a dominé l’Espagne et l’Europe ces dernières saisons. Les hommes d’Ancelotti sont tout simplement confrontés à la chose la plus compliquée : garder l’exigence pour rester au top. Ce qui pour le milieu de terrain uruguayen, revient à “entretenir cette faim”. Surtout, on le sait, c’est une équipe qui a toujours eu tendance a commencer sa saison un peu plus doucement, pour monter en puissance et atteindre sa plénitude pour les moments qui comptent. Avant de disputer le Classico, à la maison, c’est une victoire impérative pour les Madrilènes, histoire de mettre la pression sur le Barça, qui jouera dimanche soir. Avec la possibilité de recoller au classement, ou de passer devant, dans une semaine... Lewandowski buteur 1.75 MON IDÉE BET La reception du FC Séville marque, pour le FC Barcelone, la première étape d’une période particulièrement chargée. Si le choc face au Bayern a une saveur particulière et symbolique pour les Catalans, il y a surtout un Classico le weekend prochain. L’objectif est clair pour Hansi Flick et ses hommes, il faut absolument gagner pour pouvoir aborder le Classico, à Madrid, avec au moins trois points d’avance. Et puis, le coach allemand le sait, si son travail est plébiscité depuis le début de saison, le Classico peut décupler sa côte de popularité comme il peut grandement la fragiliser. À PRIORI SANS LAMINE YAMAL Et ce qui devait arriver... arriva. Lamine Yamal a dû quitter le rassemblement de l’équipe nationale espagnole à cause d’une blessure. Si le FC Barcelone a affirmé qu’il n’avait rien de grave et qu’il ne s’agissait que d’une surcharge aux ischio-jambiers de la cuisse gauche, aucune date de retour précise n’a été communiqué. L’objectif est qu’il soit de nouveau à 100% face au Bayern mais surtout face au Real Madrid. C’est un sujet qu’on a abordé plus d’une fois déjà, mais il faut absolument protéger ce joyeux qu’est Lamine Yamal. Il ne peut pas constamment jouer tous les matchs, tous les trois jours, ou alors il va se cramer physiquement. C’est d’ailleurs en ce sens que son sélectionneur, Luis de la Fuente a pris la parole en conférence de presse lors du rassemblement. "Que Lamine ne se trompe pas en voulant marcher plus vite, cela pourrait tout gâcher". S’il a mis en avant ses qualités extraordinaires, surtout à son âge (17 ans), il a aussi rappelé avoir "aussi vu ces footballeurs qui sont tombés en chemin”. Alors qu’il a participé à tous les matchs du Barça cette saison (11 matchs) dont 10 en tant que titulaire, avec 80 minutes de jeu en moyenne par match, cette première blessure, due a une charge de travail excessive est le signe qu’il doit être ménagé. RETOUR CONTROLÉ POUR DANI OLMO C’est une excellente nouvelle pour les Blaugranas, Dani Olmo a reçu le feu vert médical pour rejouer, mais selon le Mundo Deportivo, ce retour sera très encadré. L’objectif est de ne pas précipiter son retour à la compétition, en contrôlant au maximum son temps de jeu. Face au FC Séville il pourrait ainsi disputer les 30 dernières minutes de la rencontre, avant de passer à 45 minutes face au Bayern, pour éventuellement être titularisé le week-end prochain lors du Classico. Jules Papy Jules Papy FOOTBALL LIGA MENDY MENDY RUDIGER RUDIGER TCHOUAMENI TCHOUAMENI LUNIN LUNIN RODRYGO RODRYGO CAMAVINGA CAMAVINGA VINICIUS VINICIUS VAZQUEZ VAZQUEZ MBAPPE MBAPPE VALVERDE VALVERDE BELLINGHAM BELLINGHAM STARFELT STARFELT MANQUILLO MANQUILLO ALONSO ALONSO GUAITA GUAITA BELTRAN BELTRAN CERVI CERVI ALVAREZ ALVAREZ SWEDBERG SWEDBERG DOUVIKAS DOUVIKAS IGLESIAS IGLESIAS MINGUEZA MINGUEZA CUBARSI CUBARSI KOUNDE KOUNDE MARTINEZ MARTINEZ PENA PENA CASADO CASADO PEDRI PEDRI TORRES TORRES RAPHINHA RAPHINHA LEWANDOWSKI LEWANDOWSKI BALDE BALDE YAMAL YAMAL PEDROSA PEDROSA MARCAO MARCAO BADE BADE NYLAND NYLAND PEQUE PEQUE GUDELJ GUDELJ EJUKE EJUKE CARMONA CARMONA ROMERO ROMERO AGOUME AGOUME LUKEBAKIO LUKEBAKIO
WEEK-END SPORTS n°134 - Page 1
WEEK-END SPORTS n°134 - Page 2
viapresse