CINE TELE REVUE n°202248 - Page 7 - 202248 ©VincentKalut/PhotoNews LA PHOTO DE LA SEMAINE On savait que ce Mondial 2022 avait peu de chance pour les Diables Rouges d’être un remake de celui de 2018, où ils avaient été flamboyants. Mais tout de même ! On espérait que la victoire, non méritée, face à un Canada qui les avait menés en bateau, aurait servi de sonnette d’alarme. Et la première mi-temps face au Maroc a laissé entrevoir une once d’espoir… avant de voir les joueurs belges prendre l’eau. Dimanche, c’est au naufrage collectif de notre équipe nationale qu’on a assisté. Que ce soit De Bruyne, Witsel, Meunier ou même Courtois, aucun de nos cadors n’a été à la hauteur de sa réputation. Sans parler des choix douteux de Martinez, qui fait sortir Hazard et Onana, les deux meilleurs Diables à ce moment-là sur le terrain. Ce n’est plus la génération dorée, mais la génération usée. Désormais, les Diables n’ont plus le choix. Ils doivent battre ce jeudi après-midi la Croatie s’ils veulent aller en huitième de finale. Sans quoi, ce sera déjà le retour à la maison, la tête basse. Ils ont désormais leur sort entre leurs mains. Et qu’ils tirent cette fois en direction du but au lieu de se tirer dans les pattes par interviews interposées (les passes d’armes entre De Bruyne et Vertonghen dans la presse en disent long sur l’ambiance dans le vestiaire). On attend maintenant un sursaut d’orgueil de ces joueurs qui nous ont tant fait rêver. Soyez dignes des couleurs belges ! (F.Ser.) Ressaisissez-vous, que diable ! 4 Les Diables soutenus par leurs familles Elles ne s’attendaient certainement pas à assister à une telle déroute, les familles des Diables Rouges invitées au Qatar pour regarder leur affrontement face au Maroc, avant une journée de repos à partager en couple ou avec leurs enfants. Néanmoins, leur présence aura été bien nécessaire pour remonter le moral des joueurs. On l’a bien vu, dès la fin du match, quand Natacha Van Honacker, l’épouse d’Eden, et leurs quatre enfants, de 11 à 3 ans, Yanis, Léo, Samy et Santi, sont venus lui faire la fête. Eden a même donné un maillot de l’équipe marocaine à un de ses fils. Un petit moment de bonheur dans la tourmente. « Rien n’est plus important », avait écrit Kevin De Bruyne, très critiqué, en partageant des photos avec les siens au début du tournoi. C’est tellement vrai ! Puisse cela suffire à leur faire relever la tête. Elles ne s’attendaient certainement pas à assister à une telle déroute, les familles des Diables Rouges invitées au Qatar pour regarder leur affrontement face au Maroc, avant une journée de repos à partager en couple ou avec leurs enfants. Néanmoins, leur présence aura été bien nécessaire pour remonter le moral des joueurs. On l’a bien vu, dès la fin du match, quand Natacha Van Honacker, l’épouse d’Eden, et leurs quatre enfants, de 11 à 3 ans, Yanis, Léo, Samy et Santi, sont venus lui faire la fête. Eden a même donné un maillot de l’équipe marocaine à un de ses fils. Un petit moment de bonheur dans la tourmente. « Rien n’est plus important », avait écrit Kevin De Bruyne, très critiqué, en partageant des photosaveclessiensaudébutdutournoi.C’esttellement vrai ! Puisse cela suffire à leur faire relever la tête. Les DIABLES soutenus par leurs familles ©Belga ACTU STARS Eden Hazard, heureux parmi les siens. Thomas Meunier réconforté par un de ses trois enfants, Landrys. Beth Thompson, l’épouse du coach Roberto Martinez, et leurs filles Luella et Safianna, premières supportrices des Diables! Kevin De Bruyne souriant… quand il est avec ses enfants. Rafaella Szabo, maman de trois enfants avec Axel Witsel, tout sourire au début du match. Mishel Gerzig au milieu de la famille de son fiancé, Thibaut Courtois. Dries et Kat avec leur petit Ciro Romeo, né au printemps. ©Belga ©Belga ©Belga©Belga ©Instagram/KevinDeBruyne ©Belga ©Belga ©Belga 6 Le dernier pas de danse d’Irene Cara « Je me moque de paraître prétentieuse. Je n’ai jamais douté que je connaîtrais la gloire. » La modestie n’étouffait pas Irene Cara, en 1985. Elle surfait alors sur la vague du succès de « Fame », le film musical où elle jouait une sorte de Rocky de la danse, et surtout de « Flashdance… What a feeling », la chanson du film avec Jennifer Beals, qu’elle avait coécrite et qui lui valut deux Emmy Awards, un Golden Globe et un Oscar. Mais le destin sera moins souriant pour la suite de la carrière de l’artiste, résumée à une lente descente vers l’anonymat, avant qu’elle ne soit retrouvée sans vie, chez elle, ce 25 novembre, à Largo, en Floride. Elle avait 63 ans. Les causes de sa mort étaient encore à déterminer. Portrait de famille En bien, en mal, l’important est qu’on parle de vous. L’adage est bien connu, et est appliqué à la lettre depuis des décennies par Madonna. Entre deux apparitions effrayantes sur Instagram et des saillies qui enflamment la Toile, la chanteuse a réussi à réunir ses six enfants pour une sage photo de famille, tous sur leur trente et un lors de Thanksgiving. Rocco, 22 ans, David, 17 ans, Mercy, 16 ans, Stella et Esther, les jumelles de 10 ans et, bien sûr, Lourdes, 26 ans, ont bien grandi ! Surtout Lourdes, qui fait aussi parler d’elle : dans son nouveau clip, « Go », on la voit quasi nue sur un cheval… Favorisée, moi ? Lily-Rose Depp ne s’est pas fait que des amis en déclarant dans une interview n’avoir jamais profité de favoritisme dans sa carrière. La fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis a même sérieusement agacé sa collègue chez Chanel Vittoria Ceretti : « Tu peux me raconter ta triste petite histoire, mais que dirais-tu de ne pouvoir payer ton vol retour pour retrouver ta famille ? » a taclé le top, se demandant combien de ces « nepo babies » – contraction de népotisme et baby - auraient surmonté les difficultés de ses cinq premières années de boulot, elle qui ne vient pas d’un milieu aisé. Un avis qui serait largement partagé par les autres mannequins ! Kanye West président, again Après Trump, Kanye West est en campagne ! Le rappeur, rebaptisé Ye, déjà candidat en 2020 (avec à peine 70 000 votes pour lui !), a publié des vidéos sur Twitter avec le logo « Ye 24 », présageant d’une nouvelle tentative. Il y annonce avoir proposé à Trump d’être son vice-président. En attendant de le voir à la MaisonBlanche, Ye fait l’objet d’une enquête interne de son ex-sponsor Adidas, pour son comportement sexuel déplacé et des intimidations auprès des employés, à qui il adorait montrer des photos intimes de Kim Kardashian. God bless America. 8 Le nombre de sapins que Jessica Thivenin et Thibaut Garcia, les starlettes de l’émission de télé-réalité « Les Marseillais », ont achetés pour décorer leur maison à Noël, suscitant un tollé sur Internet. Lily-Rose Depp ne s’est pas fait que des amis en déclarant dans une interview n’avoir jamais profité de favoritisme dans sa carrière. La fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis a même sérieusement agacé sa collègue chez Chanel Vittoria Ceretti : « Tu peux me raconter ta triste petite histoire, mais que dirais-tu de ne pouvoir payer ton vol retour pour retrouver ta famille ? » a taclé le top, se demandant combien de ces « nepo babies » – contraction de népotisme et baby – auraient surmonté les difficultés de ses cinq premières années de boulot, elle qui ne vient pas d’un milieu aisé. Un avis qui serait largement partagé par les autres mannequins ! KANYE WEST président, again Après Trump, Kanye West est en campagne ! Lerappeur,rebaptiséYe,déjàcandidaten2020 (avec à peine 70 000 votes pour lui !), a publié des vidéos sur Twitter avec le logo « Ye 24 », présageant d’une nouvelle tentative. Il y annonce avoir proposé à Trump d’être son viceprésident. En attendant de le voir à la MaisonBlanche, Ye fait l’objet d’une enquête interne de son ex-sponsor Adidas, pour son comportement sexuel déplacé et des intimidations auprès des employés, à qui il adorait montrer des photos intimes de Kim Kardashian. God bless America. Favorisée, moi ? Portrait de famille En bien, en mal, l’important est qu’on parle de vous. L’adage est bien connu, et est appliqué à la lettre depuis des décennies par Madonna. Entre deux apparitions effrayantes sur Instagram et des saillies qui enflamment la Toile, la chanteusearéussiàréunirsessixenfantspour une sage photo de famille, tous sur leur trente et un lors de Thanksgiving. Rocco, 22 ans, David, 17 ans, Mercy, 16 ans, Stella et Esther, les jumelles de 10 ans et, bien sûr, Lourdes, 26 ans, ont bien grandi ! Surtout Lourdes, qui fait aussi parler d’elle : dans son nouveau clip, « Go », on la voit quasi nue sur un cheval… Le dernier pas de danse d’IRENE CARA « Je me moque de paraître prétentieuse. Je n’ai jamais douté que je connaîtrais la gloire. » La modestien’étouffaitpasIreneCara,en1985.Elle surfaitalorssurlavaguedusuccèsde« Fame », le film musical où elle jouait une sorte de Rocky de la danse, et surtout de « Flashdance… What a feeling », la chanson du film avec Jennifer Beals, qu’elle avait coécrite et qui lui valut deux Emmy Awards, un Golden Globe et un Oscar. Mais le destin sera moins souriant pour la suite de la carrière de l’artiste, résumée à une lente descente vers l’anonymat, avant qu’elle ne soit retrouvée sans vie, chez elle, ce 25 novembre, à Largo, en Floride. Elle avait 63 ans. Les causes de sa mort étaient encore à déterminer. Lily-Rose Depp ne s’est pas fait que des amis en déclarant dans une interview n’avoir jamais profité de favoritisme dans sa carrière. La fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis a même sérieusement agacé sa collègue chez Chanel Vittoria Ceretti : « Tu peux me raconter ta triste petite histoire, mais que dirais-tu de ne pouvoir payer ton vol retour pour retrouver ta famille ? » a taclé le top, se demandant combien de ces « nepo babies » – contraction de népotisme et baby – auraient surmonté les difficultés de ses cinq premières années de boulot, elle qui ne vient pas d’un milieu aisé. Un avis qui serait largement partagé par les autres mannequins ! Après Trump, Kanye West est en campagne ! Lerappeur,rebaptiséYe,déjàcandidaten2020 (avec à peine 70 000 votes pour lui !), a publié des vidéos sur Twitter avec le logo « Ye 24 », présageant d’une nouvelle tentative. Il y annonce avoir proposé à Trump d’être son viceprésident. En attendant de le voir à la MaisonBlanche, Ye fait l’objet d’une enquête interne de son ex-sponsor Adidas, pour son comportement sexuel déplacé et des intimidations auprès des employés, à qui il adorait montrer des photos intimes de Kim Kardashian. God Favorisée, moi ? ACTU STARS ©Photonews ©Photonews ©Instagram/Madonna Le nombre de sapins que Jessica Thivenin et Thibaut Garcia, les starlettes de l’émission de télé-réalité « Les Marseillais », ont achetés pour décorer leur maison à Noël, suscitant un tollé sur Internet. 8 ©Isopix 7 Denise Richards, cible d’un tireur L’Amérique, hélas, ne compte plus les fusillades qui égrènent son quotidien. L’une des dernières aurait pu coûter la vie à Denise Richards et son mari, Aaron Phypers. Alors que le couple circulait en voiture à Los Angeles, un chauffard énervé qui le suivait l’a dépassé et a tiré sur son véhicule avant de s’enfuir. Partageant son histoire, l’ex-James Bond girl a remercié ses fans pour leur soutien, mais aussi fustigé le commentaire d’un hater regrettant que la balle n’ait pas transpercé son cou : « Ce que j’ai vécu avec mon mari, même si tu t’en moques, était la situation la plus terrifiante que j’ai jamais vécue. Désolé que le tir ne m’ait pas effleuré le cou… Connard. » Mylène Farmer sous « L’emprise » Alors qu’elle avoue avoir pensé arrêter, l’inspiration la fuyant, Mylène Farmer sort sur les plateformes « L’emprise », un bel album, en symbiose avec notre époque désenchantée, parlant de la fuite du temps et de l’angoissante fin de notre monde, ainsi que des pervers narcissiques. Dans une rare interview à « JDD », en France, l’artiste de 61 ans s’est dite émue par leurs victimes privilégiées, des « êtres ultrasensibles, habités de doutes », dont elle fait partie. Elle a aussi déclaré souhaiter être « assistée en fin de vie », un sujet délicat en France, où l’euthanasie est interdite. Elle sera au stade Roi Baudouin le 22 juillet. L’affaire des orteils La dernière saison de « The Crown » est un vivier d’anecdotes oubliées. Comme l’affaire des orteils, en 1992 ! Sarah Ferguson, aujourd’hui divorcée du prince Andrew, et son amant, John Bryan, avaient été surpris alors que celui-ci lui suçait les orteils. Dans le « Daily Mail », il soutient que le geste n’était pas sexuel, que c’était un jeu avec les princesses Eugenie et Beatrice : « Nous jouions à Cendrillon et j’ai dit : “Allons embrasser les pieds de maman.” » Et si Sarah était seins nus, c’est parce qu’ils étaient en été dans le sud de la France, pardi ! Bryan, qui souffre d’un cancer, a confié aussi avoir conseillé le prince Andrew, en 2019, dans le cadre de l’affaire Epstein, qui, pour lui, a voulu extorquer de l’argent à la reine en impliquant son fils dans ce scandale sexuel. Un vrai faux gentil Comme dans la minisérie « Squid Game », où il semblait un adorable petit vieux inoffensif, O Yeong-su cachait peutêtre bien son jeu. A 78 ans, l’acteur sudcoréen, le premier à remporter un Golden Globe, fait l’objet de poursuites par le parquet du district de Suwon, à Séoul, pour une agression sexuelle commise en 2017. Il aurait « touché de façon inappropriée le corps d’une femme ». Il a été laissé en liberté, mais cette accusation a déjà entraîné l’arrêt, par le ministre de la Culture sudcoréen, d’une campagne publicitaire dans laquelle il apparaissait. 13 Le nombre d’années de prison auxquelles est condamné Kris Wu, 32 ans, star en Chine du groupe sino-coréen Exo, pour viol et « réunion pour commettre un adultère ». L’acteur des « Amandiers » Sofiane Bennacer est accusé par trois ex-compagnes de « viols et violences ». Sa compagne actuelle, Valeria Bruni-Tedeschi, et sa sœur Carla Bruni plaident la présomption d’innocence. Noyé de l’intérieur Près de 50 ans après, des scientifiques affirment que Bruce Lee est mort d’hyponatrémie : il buvait trop d’eau pour que ses reins puissent tout évacuer. Sa consommation de marijuana, qui donne soif, n’aurait rien arrangé. Mamie Steph de Monac’ Louis Ducruet, le fils que Stéphanie de Monaco a eu avec Daniel Ducruet, et son épouse, Marie Chevallier, tous deux 29 ans, attendent le premier enfant. Ce sera le premier petit-enfant de Stéphanie. Affaire reportée Attendus au tribunal correctionnel de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour des accusations de violences réciproques, la chanteuse Aya Nakamura et son ex Vladimir Boudnikoff ne se sont pas présentés. L’affaire des orteils La dernière saison de « The Crown » est un vivier d’anecdotes oubliées. Comme l’affaire des orteils, en 1992 ! Sarah Ferguson, aujourd’huidivorcéeduprinceAndrew,etsonamant, JohnBryan,avaientétésurprisalorsqueceluici lui suçait les orteils. Dans le « Daily Mail », il soutient que le geste n’était pas sexuel, que c’était un jeu avec les princesses Eugenie et Beatrice :« NousjouionsàCendrillonetj’aidit : “Allons embrasser les pieds de maman.” » Et siSarahétaitseinsnus,c’estparcequ’ilsétaient en été dans le sud de la France, pardi ! Bryan, qui souffre d’un cancer, a confié aussi avoir conseillé le prince Andrew, en 2019, dans le cadre de l’affaire Epstein, qui, pour lui, a voulu extorquer de l’argent à la reine en impliquant son fils dans ce scandale sexuel. MYLÈNE FARMER sous « L’emprise » Alors qu’elle avoue avoir pensé arrêter, l’inspiration la fuyant, Mylène Farmer sort sur les plateformes « L’emprise », un bel album, en symbiose avec notre époque désenchantée, parlantdelafuitedutempsetdel’angoissante fin de notre monde, ainsi que des pervers narcissiques. Dans une rare interview à « JDD »,enFrance,l’artistede61anss’estditeémueparleursvictimesprivilégiées, des « êtres ultrasensibles, habités de doutes », dont elle fait partie. Elle a aussi déclaré souhaiter être « assistée en fin de vie », un sujet délicat en France, où l’euthanasie est interdite. Elle sera au stade Roi Baudouin le 22 juillet. ACTU STARS Sale affaire L’acteur des « Amandiers » Sofiane Bennacer est accusé par trois ex-compagnes de « viols et violences ». Sa compagne actuelle, Valeria BruniTedeschi, et sa sœur Carla Bruni plaident la présomption d’innocence. Noyé de l’intérieur Près de 50 ans après, des scientifiques affirment que Bruce Lee est mort d’hyponatrémie : il buvait trop d’eau pour que ses reins puissent tout évacuer. Sa consommation de marijuana, qui donne soif, n’aurait rien arrangé. Mamie Steph de Monac Louis Ducruet, le fils que Stéphanie de Monaco a eu avec Daniel Ducruet, et son épouse, Marie Chevallier, tous deux 29 ans, attendent leur premier enfant. Ce sera le premier petitenfant de Stéphanie. En bref… ©Instagram/DeniseRichards ©Prod.StuffedMonkey ©Photonews Un vrai faux gentil Commedanslasérie« SquidGame »,oùilsemblaitunadorable petit vieux inoffensif, O Yeong-su cachait peut-être bien son jeu. A 78 ans, l’acteur sud-coréen, le premier à remporter un GoldenGlobe,faitl’objetdepoursuitesparleparquetdudistrict de Suwon, à Séoul, pour une agression sexuelle commise en 2017. Il aurait « touché de façon inappropriée le corps d’une femme ». Il a été laissé en liberté, mais cette accusation a déjà entraîné l’arrêt, par le ministre de la Culture sud-coréen, d’une campagne publicitaire dans laquelle il apparaissait. PAR JEAN-JACQUES LECOCQ 13Le nombre d’années de prison auxquelles est condamné Kris Wu, 32 ans, star en Chine du groupe sino-coréen EXO, pour viol et « réunion pour commettre un adultère ». DENISE RICHARDS, cible d’un tireur L’Amérique, hélas, ne compte plus les fusillades qui égrènent son quotidien. L’une des dernières aurait pu coûter la vie à Denise Richards et son mari,AaronPhypers.Alorsquelecouplecirculait en voiture à Los Angeles, un chauffard énervé quilesuivaitl’adépasséetatirésursonvéhicule avant de s’enfuir. Partageant son histoire, l’exJames Bond girl a remercié ses fans pour leur soutien, mais aussi fustigé le commentaire d’un hater regrettant que la balle n’ait pas transpercé soncou :« Cequej’aivécuavecmonmari,même si tu t’en moques, était la situation la plus terrifiante que j’aie jamais vécue. » La balle a touché le flanc de l’auto de Denise Richards, pas loin du réservoir. ©Capturevidéo/TMZ Sarah Ferguson a quitté le prince Andrew en 1996. ©Netflix 8 je suis tombée amoureuse de la mauvaise personne, au mauvais moment, au mauvais endroit ! Quand on est quelqu’un de très passionné, on a une faculté d’analyse très amoindrie et une méconnaissance de soi. J’ai vécu ça jusqu’à ce que je rencontre, à 42 ans, mon mari, Gabriel. C’est l’homme de votre vie ? Je l’espère. Mais j’ai dit que je ne dirais plus jamais que c’est pour toujours. C’est un jour à la fois qu’on bâtit l’éternité. Mais c’est vrai qu’on est mariés depuis 10 ans. C’est une belle grande histoire. Dans le livre, vous évoquez les hommes avec qui vous avez vécu, mais vous ne les citez pas toujours nommément, notamment Patrick Fiori… Ce n’est pas le but, car ce qui est important, c’est ce que je suis devenue au travers de ce que j’ai vécu. Ce n’est jamais la faute de l’autre ce qui nous arrive. Ce dont je parle dans le livre, c’est ce que nous faisons de ce qui nous touche. Tout ça m’a construite. Je suis de ces personnes qui n’ont aucun regret. Je préfère les remords. Et c’est aussi dans le chagrin qu’on signe parfois les plus beaux textes. Votre séparation avec Rik Allison vous poussera à écrire « Tout » ! Oui, j’ai écrit ce texte, désespérée, sur le plancher de la salle de bains. C’est de ce genre de souffrance qu’on tire les plus beaux enseignements, qui deviennent l’espace d’une chanson une grande connexion avec le public, qui se reconnaît dans ce qu’on traverse. Car tout le monde a vécu ça. J’ai toujours utilisé la musique comme un exutoire. Votre période américaine sera synonyme de descente aux enfers, où vous sombrez dans l’anorexie et la boulimie… J’ai été atteinte d’un désordre alimentaire très vilain qui a duré sept ans. Il y a des semaines où je m’alimentais d’une pomme coupée en sept quartiers pour chaque jour. J’étais aux prises avec des douleurs cristallisées qui venaient d’un passé que je n’avais pas encore travaillé. Une soupape avait sauté après des années de silences, de non-dits. Certains dans ce cas se droguent, d’autres deviennent alcooliques, moi, ça a été un désordre alimentaire. Jusqu’à ce que je finisse par m’asseoir avec une kyrielle de femmes extraordinaires qui m’ont sauvé la vie, en me permettant de comprendre ce Lara Fabian « Je suis très loin de l’époque où manger était une souffrance » L’interprète de « Je t’aime » se raconte dans un ouvrage, « Tout », qui est autant une autobiographie qu’un livre de cuisine des mets qui ont marqué son existence. Pour nous, elle passe à table ! Comment est née l’idée de faire une autobiographie culinaire ? Quand j’ai commencé à réfléchir à me raconter, il n’y avait pas une histoire qui n’était pas liée de près ou de loin à la table. Soit pour célébrer quelque chose, soit pour se consoler. J’avais tellement de recettes que je fais depuis tant d’années que me raconter en mélangeant la cuisine apportait de la légèreté à cette autobiographie. Vous évoquez beaucoup « la comfort food », ces plats qui consolent. Quel est votre plat préféré dans ce registre ? Les petites pâtes de bébé, avec un œuf, du beurre et du fromage. Et aussi les boulettes ! La comfort food doit se faire rapidement et se manger sans cérémonie. Ma maman avait vraiment le secret de ce type de plats. Vous nous proposez même la recette de la soupe aux petits pois verts que vous mangiez durant vos années de galère au Québec ! Je me revois dans ce petit appartement avec Rik (Allison, son compagnon de l’époque et coauteur de ses premiers succès). On n’avait vraiment rien. C’était soit payer le loyer, soit manger. Donc, on devait être très créatifs et la soupe aux petits pois, ça coûtait 25 centimes. Je fais toujours cette soupe aujourd’hui, mais avec des petits pois frais et de la poitrine de lard salé. Dès votre naissance, vous êtes une survivante : votre mère est victime d’une éclampsie et vous êtes née prématurée à 7 mois et demi ! Oui, ça commençait fort. Est-ce ça qui a fait que j’ai toujours eu une nature résiliente et qu’au travers des difficultés, j’ai toujours essayé de survivre ? Ça m’a probablement donné ce caractère de battante. Vous faites l’Eurovision en 1988, l’année où Céline Dion gagne. Vous terminez quatrième. Et vous en revenez en larmes, pas à cause du résultat, mais en raison d’une grosse peine de cœur ! Oui, c’est un peu l’histoire de ma vie, qu’il y avait derrière cette abstinence. Et aujourd’hui, vous êtes en paix avec votre image ? Oui. J’ai travaillé dessus. Bien sûr, je vieillis comme tout le monde, mais je trouve que je vieillis plutôt avec grâce. Je n’ai en tout cas plus du tout le même rapport à l’image. Là où avant, j’étais dans la suranalyse, je suis désormais dans la saveur de la vie. Je suis très loin de cette époque où manger était une souffrance. Je suis revenue à un amour de la nourriture et de la table, et je sors une biographie gourmande. Sur le plan professionnel, vous avez vécu un immense succès en Russie et dans les pays de l’Est. On imagine que ce qui se passe aujourd’hui vous fait mal au cœur. Oui, d’autant que le producteur qui m’a lancée en Russie est ukrainien. C’est fou. Mais je fais une immense distinction entre le contexte politique et humain. J’ai autant d’amis ukrainiens que de proches russes, et tous sont aussi catastrophés. Cette guerre est complètement absurde. Comment a réagi votre fille, Lou, en lisant le livre ? Elle m’a dit qu’elle n’imaginait pas que j’avais traversé tout ça. Mais ça l’a beaucoup fait rire aussi, car je raconte tout ça avec une touche d’humour. Elle a désormais 15 ans. C’est une ado très rock’n’roll, j’adore ! Elle est très naturelle, introspective. Elle adore aussi la table, le partage. C’est une petite nana incroyable. Elle fait très bien des pâtisseries. Elle n’est pas attirée par la chanson, mais elle joue de la guitare très, très bien. Lorsque vous êtes passée la semaine dernière dans la « Star Ac’ », les élèves ont hurlé de joie. Ça vous fait quoi de toucher ainsi la jeune génération ? Je me dis qu’après 30 ans, je suis toujours là. J’ai réussi à durer dans le temps. Ils étaient super-impressionnés. C’est extrêmement touchant. Et ce que j’ai apprécié avec cette masterclass, c’est à quel point j’ai pu être utile. J’ai été directrice de la « Star Académie » deux ans au Québec, j’ai fait « The Voice » aussi. Ça fait 5 ans que je suis dans la transmission. C’est ça que je veux faire. Frédéric Seront Dans une scène lesbienne au cinéma S’il faudra attendre fin 2023 pour « A une époque, manger était une souffrance » L’interprète de « Je t’aime » se raconte dans un ouvrage, « Tout », qui est autant une autobiographie qu’un livre de cuisine des mets qui ont marqué son existence. Pour nous, elle passe à table ! Commentestnéel’idéedefaireuneautobiographie culinaire ? Quandj’aicommencéàréfléchiràmeraconter,iln’yavaitpasunehistoirequin’étaitpasliée de près ou de loin à la table. Soit pour célébrer quelque chose, soit pour se consoler. J’avais tellementderecettesquejefaisdepuistantd’années que me raconter en mélangeant la cuisine apportait de la légèreté à cette autobiographie. Vous évoquez beaucoup « la comfort food », ces plats qui consolent. Quel est votre plat préféré dans ce registre ? Les petites pâtes de bébé, avec un œuf, du beurre et du fromage. Et aussi les boulettes! La comfort food doit se faire rapidement et se manger sans cérémonie. Ma maman avait vraiment le secret de ce type de plats. Vous nous proposez même la recette de la soupe aux petits pois verts que vous mangiez durant vos années de galère au Québec ! Je me revois dans ce petit appartement avec Rick (Allison, son compagnon de l’époque et coauteur de ses premiers succès). On n’avait vraiment rien. C’était soit payer le loyer, soit manger. Donc, on devait être très créatifs et la soupe aux petits pois, ça coûtait 25 centimes. Je fais toujours cette soupe aujourd’hui, mais avec des petits pois frais et de la poitrine de lard salé. Dès votre naissance, vous êtes une survivante : votre mère est victime d’une éclampsie et vous êtes née prématurée à 7 mois et demi ! ©GenevièveCharbonneau Lara, bébé. Lara Fabian: 10 découvrir un nouvel album de Lara Fabian, la chanteuse a entre-temps déployé ses talents d’actrice dans un film québécois, « Arlette », où elle joue une ministre française qui rend visite à sa collègue québécoise, avec qui ça se termine au lit lors d’une scène lesbienne dénudée ! « La comédienne principale, Maripier Morin, qui est une superstar au Canada, voulait que ce soit moi qui joue la ministre française », nous confie Lara. « J’ai accepté. C’est une scène très jolie. On est nues au lit, mais c’est très bien filmé, la lumière est très belle. » Par contre, les règles covid en vigueur lors du tournage ont quelque peu tout compliqué. « On avait un masque, avec la police covid de plateau qui hurlait, nous demandant de nous séparer. On ne pouvait se toucher que 15 secondes et après, il fallait qu’on se lave au gel hydroalcoolique. » Comment a réagi votre fille, Lou, en lisant le livre ? Elle m’a dit qu’elle n’imaginait pas que j’avais traversé tout ça. Mais ça l’a beaucoup fait rire aussi, car je raconte tout ça avec une touched’humour.Elleadésormais15ans.C’est une ado très rock’n’roll, j’adore! Elle est très naturelle,introspective.Elleadoreaussilatable, lepartage.C’estunepetitenanaincroyable.Elle faittrèsbienlespâtisseries.Ellen’estpasattirée par la chanson, mais elle joue de la guitare très, très bien. Lorsque vous êtes passée la semaine dernière dans la « Star Ac’ », les élèves ont hurlé de joie. Ça vous fait quoi de toucher ainsi la jeune génération ? Je me dis qu’après 30 ans, je suis toujours là. J’ai réussi à durer dans le temps. Ils étaient super-impressionnés. C’est extrêmement touchant. Et ce que j’ai apprécié avec cette masterclass, c’est à quel point j’ai pu être utile. J’ai été directrice de la « Star Académie » deux ans au Québec, j’ai fait « The Voice » aussi. Ça fait 5 ans que je suis dans la transmission. C’est ça que je veux faire. ■ FRÉDÉRIC SERONT Oui, ça commençait fort. Est-ce ça qui a fait quej’aitoujourseuunenaturerésilienteetqu’au travers des difficultés, j’ai toujours essayé de survivre?Çam’aprobablementdonnécecaractère de battante. Vous faites l’Eurovision en 1988, l’année où Céline Dion gagne. Vous terminez quatrième.Etvousenrevenezenlarmes, pas à cause du résultat, mais en raison d’une grosse peine de cœur ! Oui, c’est un peu l’histoire de ma vie, je suis tombée amoureuse de la mauvaise personne, au mauvaismoment,aumauvaisendroit!Quandon est quelqu’un de très passionné, on a une faculté d’analyse très amoindrie et une méconnaissance de soi. J’ai vécu ça jusqu’à ce que je rencontre, à 42 ans, mon mari, Gabriel. C’est l’homme de votre vie ? Je l’espère. Mais j’ai dit que je ne dirais plus jamais que c’est pour toujours. C’est un jour à la foisqu’onbâtitl’éternité.Mais c’est vrai qu’on est mariés depuisdixans.C’estunebelle grande histoire. Dans le livre, vous évoquez les hommes avec qui vous avez vécu, mais vous ne les nommez pas toujours, notamment Patrick Fiori… Ce n’est pas le but, car ce qui est important, c’est ce que je suis devenue à travers ce que j’ai vécu. Ce n’est jamais la faute de l’autre ce qui nous arrive. Ce dont je parle dans le livre, c’est ce que nous faisons de ce qui nous touche. Tout ça m’a construite. Je suis de ces personnes qui n’ont aucun regret. Je préfère les remords. Etc’estaussidanslechagrinqu’onsigne parfoislesplusbeauxtextes.Votreséparation de Rick Allison vous poussera à écrire la chanson « Tout » ! Oui, j’ai écrit ce texte, désespérée, sur le plancher de la salle de bains. C’est de ce genre desouffrancequ’ontirelesplusbeauxenseignements, qui deviennent l’espace d’une chanson ©LibreExpression DANS UNE SCÈNE LESBIENNE AU CINÉMA S’il faudra attendre fin 2023 pour découvrir un nouvel album de Lara Fabian, la chanteuse a entre-temps déployésestalentsd’actricedansun film québécois, « Arlette », où elle joue une ministre française qui rend visiteàsacollèguequébécoise,avec qui ça se termine au lit lors d’une scène lesbienne dénudée ! « La comédienneprincipale,MaripierMorin, qui est une superstar au Canada, voulait que ce soit moi qui joue la ministre française », nous confie Lara. « J’ai accepté. C’est une scène trèsjolie.Onestnuesaulit,maisc’est très bien filmé, la lumière est très belle. » Par contre, les règles covid en vigueur lors du tournage ont quelque peu tout compliqué. « On avaitunmasque,aveclapolicecovid de plateau qui hurlait, nous demandant de nous séparer. On ne pouvait setoucherque15secondesetaprès, il fallait qu’on se lave au gel hydroalcoolique. » ©LibreExpression une grande connexion avec le public, qui se reconnaîtdanscequ’ontraverse.Cartoutlemonde avécuça.J’aitoujoursutilisélamusiquecomme un exutoire. Votrepériodeaméricaineserasynonyme dedescenteauxenfers,oùvoussombrez dans l’anorexie et la boulimie… J’aiétéatteinted’undésordrealimentairetrès vilain qui a duré sept ans. Il y a des semaines où je m’alimentais d’une pomme coupée en sept quartierspourchaquejour.J’étaisauxprisesavec desdouleurscristalliséesquivenaientd’unpassé que je n’avais pas encore travaillé. Une soupape avait sauté après des années de silences, de nondits. Certains dans ce cas se droguent, d’autres deviennentalcooliques,moi,çaaétéundésordre alimentaire. Jusqu’à ce que je finisse par m’asseoir avec une kyrielle de femmes extraordinaires qui m’ont sauvé la vie, en me permettant de comprendre ce qu’il y avait derrière cette abstinence. Et aujourd’hui, vous êtes en paix avec votre image ? Oui. J’ai travaillé dessus. Bien sûr, je vieillis comme tout le monde, mais je trouve que je vieillis plutôt avec grâce. Je n’ai en tout cas plus du tout le même rapport àl’image.Làoùavant,j’étaisdanslasuranalyse, jesuisdésormaisdanslasaveurdelavie.Jesuis très loin de cette époque où manger était une souffrance. Je suis revenue à un amour de la nourritureetdelatable,etjesorsunebiographie gourmande. Surleplanprofessionnel,vousavezvécu un immense succès en Russie et dans les pays de l’Est. On imagine que ce qui se passeaujourd’huivousfaitmalaucœur… Oui, d’autant que le producteur qui m’a lancée en Russie est ukrainien. C’est fou. Mais je fais une immense distinction entre le contexte politiqueethumain.J’aiautantd’amisukrainiens quedeprochesrusses,ettoussontaussicatastrophés. Cette guerre est complètement absurde. “Je n’ai aucun regret” En première année primaire. Avec sa fille, Lou. «C’est une ado très rock’n’roll.» ©GenevièveCharbonneau ©Collectionprivée ©Collectionprivée 11 UNE HOTTE MAGIQUE DE +DE 11.000€ À GAGNER! 1 SÉJOURauChâteaudeCourban Bienvenue au Château de Courban & Spa Nuxe. La famille Vandendriessche vous propose un moment d’exception dans leurdemeuresituéeenBourgogne,auxportesdelaChampagne. Table étoilée, chambres 4*, spa nuxe, l’établissement est un havre de paix, rythmé par le jardin, le potager et la piscine. L’accueil chaleureux et attentionné procure un rare moment de bonheur. *Valable pour 2 personnes. Infos et conditions sur le bon à valoir. Ce séjour inclut: • 2 nuits en chambre Prestige de charme avec petits déjeuners • 2 menus émotions, deux coupes de champagne, une bouteille de vin, eau et café pour un dîner • 2 menus plats d’enfance boissons comprises pour l’autre dîner • 60 minutes d’accès privatif au spa, 2 séances d’hydrojet et 2 modelages du dos valeur 2.008€ 2 SÉJOURS AVEC SOINS àThermaeGrimbergen Thermae Grimbergen est une oasis de quiétude dans la périphérievertedeBruxelles.Complétezvotrejournéedebien-être par un bienfaisant massage ou un soin du visage, ou séjournez dans leur hôtel wellness. www.thermae.com/fr/thermae-grimbergen *Valable pour 2 personnes. Infos et conditions sur le bon à valoir. Ce séjour inclut: • 2 x 1 nuitée dans une chambre Deluxe • 2 jours d’accès aux thermes publics (partie avec maillot et partie sans maillot avec saunas, jacuzzis, piscine, hammam ...). L’emploi de sortie de bain, serviettes et sandalettes pendant 2 jours •Soinsparpersonne Jour1 -Gommagecorporel(25min.) -Enveloppementhydratantavecsoin ducorpsrelaxant(50min.) -Massageauxcompressesd’herbes (50min.) Jour2 -FullBodyMassagerelaxant(80min.) -Soinvisageréparateuraumasque collagène(50min.) valeur 2.001€ valeur 500€ valeur 4.000€ CONCOURS € À€ À G0€ À *Infosetconditionssurlebonàvaloir. DES TICKETS DE 10€ Win For Life 2 SÉJOURS dans un des Clubs Belambra DES CARTES CADEAUX ICI Paris XL valeur 500€ *Tentezdegagner5000€/moisàvie. UN SAPIN DE QUALITÉ PREMIUM* Les équipes de SAPINS.BE livrent à domicile et à la date de votre choix les plus beaux sapins de Noël issus de nos forêts wallonnes et leurs plus belles décorations. Et pour chaque sapin acheté, c’est un arbre replanté grâce au programme Reforest’Action. 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Infos et conditions sur cinejackpot.be BONNE CHANCE! 6009 1€/ Sms E/R constate que la télé reste fort regardée par les Belges. Je crois qu’il y aura toujours un journal télévisé, mais il devra s’adapter. Donc, vous resignez pour vingt ans ? Ces 25 ans, je ne les ai pas vus passer. Je ne suis pas un nostalgique, quelqu’un qui regarde en arrière ou qui pense que c’était mieux avant. Cela ne veut pas dire que je suis un voyageur sans bagage. Je vais toujours de l’avant et franchement, après autant d’années, cela peut s’arrêter demain, ce ne sera ni un malheur pour les téléspectateurs, ni un malheur pour moi. La prochaine étape, c’est une carrière politique comme Hadja Lahbib ? Certainement pas ! Parce que je préfère poser les questions que d’y répondre ! Je crois qu’il y aurait une forme de traîtrise à passer dans le monde politique, que j’admire beaucoup par ailleurs. Les politiques prennent souvent sur la tronche alors que ce sont des grands travailleurs. Mais prendre la carte d’un parti ne serait pas une preuve de fidélité par rapport à mon métier. Ceux qui le font, tant mieux pour eux. J’espère qu’Hadja est heureuse dans la fonction. Quelle séquence voudriez-vous qu’on ressorte des archives pour cet anniversaire ? Un moment avec Adamo. A 20 minutes du JT, il m’annonçait qu’il allait interpréter une chanson sur le plateau… Rien n’était prévu ! J’ai foncé en régie, les techniciens nous ont fait une préparation de studio express. Dans votre rétro, au top 1, vous mettez toujours « Bye Bye Belgium » ? C’est une émission qui reste dans l’histoire, qu’on ne pourrait plus faire aujourd’hui. Cela a correspondu à une époque, à un moment politique institutionnel compliqué, à une télévision qui ose. C’était risqué, mais je ne regrette rien. Mais ça, c’est mon côté « je fonce, et puis je réfléchis après ». Depuis 1997, l’actualité n’a pas manqué de catastrophes à commenter. Laquelle vous a le plus marqué ? Le plus violent pour moi a été : les attentats de Bruxelles, il y avait des gens qu’on connaissait qui ont été touchés, marqués. C’est mourir face à une injustice flagrante. Et elle continue, l’injustice, quand on voit que dans une capitale comme la Belgique, il y a des enfants qui dorment dehors. C’est efFrançois De Brigode : « Je n’ai pas vu le temps passer » Ce 1er décembre, il fête ses 25 ans à la présentation du JT. Anecdotes, rencontres, souvenirs touchants…, le journaliste jette avec nous un coup d’œil dans le rétro. Nous nous sommes laissé dire que votre vocation première était de devenir agriculteur… C’est vrai ? Tout à fait ! A 12 ans ! Et mon père m’a envoyé travailler pendant les grandes vacances dans deux fermes. J’ai tout fait et je suis sorti de là complètement épuisé. C’était tellement à la dure que quand je suis rentré, l’envie m’en était passée. C’est sans regret parce que je n’aurais pas été fait pour ça, et puis très jeune, je m’intéressais déjà au monde de l’information. Et cela a donné 25 ans au JT. Une performance, non ? Je ne les ai pas vus passer, j’ai l’impression que j’ai commencé hier ! J’ai toujours dit que le jour où je viendrai en traînant les pieds, ce sera le signe que je dois arrêter. Mais ce qui est excitant dans ce métier, c’est qu’on construit quelque chose de différent tous les jours. Cela participe à la dynamique. Les années passent, vous restez le présentateur préféré de l’info. Vous le vivez comment ? En gardant les pieds sur terre, et le fait qu’on n’ait pas des salaires mirobolants, cela permet de les garder ! Et puis, mon entourage familial, amical, ma base relationnelle, me permet de ne pas attraper la grosse tête. La recette, c’est de ne pas se croire indispensable. Et surtout, d’avoir d’autres centres d’intérêt. Le fait que votre épouse était de la maison (elle était scripte à la RTBF) vous a aidé ? Oui, elle connaît l’envers du décor et elle peut être un élément modérateur et à la fois accélérateur de projets. Elle me conseille, me donne son avis. Dans ce monde de plus en plus numérique, vous pensez que le JT survivra ? Ce qui est à la fois un moteur et une grande difficulté est que la concurrence est exacerbée, pas tellement en termes de guerre de médias, mais parce que le flux d’informations est quasi permanent. Ce qui est important le matin en réunion de rédaction ne l’est plus nécessairement à 19 h 30, on doit s’adapter heure par heure. Mais je frayant ! La précarité est au coin de la rue. Ce sont des images violentes tous les jours pour moi. Vous vous êtes blindé en 25 ans de métier ? Oui, par une forme d’humour ravageur hors caméra. Il faut se blinder parce que si on ne se fixe pas de barrières face à l’horreur, on n’en sort pas. Il paraît que quand vous avez un coup de blues, le meilleur antidépresseur pour vous est de faire le tour du ring de Charleroi, c’est vrai ? (Rires.) Oh oui, j’ai un véritable plaisir physique à retourner à Charleroi, voir mes amis, j’y vais au minimum une fois par mois. Mon meilleur antidépresseur est de respirer un peu d’insouciance. Certains de vos passages télé ont fini dans les bêtisiers… Oh des fous rires, il y en a quasi quotidiennement… C’est le reflet de ma philosophie : il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. C’est aussi le secret d’un bon fonctionnement dans une équipe. Il y a des gens qui font des choses plus importantes dans la vie que présentateur de journal, comme les chirurgiens ou les médecins urgentistes. J’ai le plus grand respect pour eux Oh ! Encore une vocation ratée ? J’aurais aimé être médecin urgentiste, oui, mais j’ai tellement peur des seringues et j’étais peu doué en sciences… Revenons au JT, une anecdote que vous n’avez jamais racontée ? Un jour, je remonte au bureau et l’assistante me dit qu’une dame me demande au téléphone. Je prends l’appel et elle me dit : « Cela ne va pas très bien dans ma vie, mais je tiens à vous remercier de dire tous les soirs « à demain ». » J’ai trouvé cela merveilleux, je n’ai pas pensé à prendre ses coordonnées, alors si elle lit le « Ciné-Télé-Revue », elle peut me retéléphoner ! Le plateau du JT accueille beaucoup d’invités. Quel est votre souvenir le plus inattendu ? J’ai reçu Sylvia Kristel quand elle était venue présenter son livre. Elle s’est livrée avec une émotion contenue et on la voyait à la fois au bout du rouleau et avec une faculté à rebondir. C’était très touchant comme moment. La palme de l’invité le plus détestable, vous la remettez à… Cela s’est très mal passé avec Engardantlespiedssurterre,etlefaitqu’on n’ait pas des salaires mirobolants, cela permet de les garder! Et puis, mon entourage familial, amical, ma base relationnelle, me permet de ne pasattraperlagrossetête.Larecette,c’estdene pas se croire indispensable. Et surtout, d’avoir d’autres centres d’intérêt. Lefaitquevotreépouseétaitdelamaison (elle était scripte à la RTBF) vous a aidé ? Oui,elleconnaîtl’enversdudécoretellepeut êtreunélémentmodérateuretàlafoisaccélérateur de projets. Elle me conseille, me donne son avis. Dans ce monde de plus en plus numérique, vous pensez que le JT survivra ? Ce qui est à la fois un moteur et une grande difficultéestquelaconcurrenceestexacerbée,pas tellement en termes de guerre de médias, mais parce que le flux d’informations est quasi permanent. Ce qui est important le matin en réunion de rédaction ne l’est plus nécessairement à 19h30, ondoits’adapterheureparheure.Maisjeconstate que la télé reste fort regardée par les Belges. Je croisqu’ilyauratoujoursunjournaltélévisé,mais il devra s’adapter. Donc, vous resignez pour vingt ans ? Ces 25 ans, je ne les ai pas vus passer. Je ne suis pas un nostalgique, quelqu’un qui regarde en arrière ou qui pense que c’était mieux avant. Celaneveutpasdirequejesuisunvoyageursans bagage. Je vais toujours de l’avant et franchement, après autant d’années, cela peut s’arrêter demain, ce ne sera ni un malheur pour les téléspectateurs, ni un malheur pour moi. François de Brigode : « Je n’ai pas vu le temps passer » Ce 1er décembre, il fête ses 25 ans à la présentation du JT. Anecdotes, rencontres, souvenirs touchants…, le journaliste jette avec nous un coup d’œil dans le rétro. Nousnoussommeslaissédirequevotre vocation première était de devenir agriculteur… C’est vrai ? Tout à fait! A 12 ans! Et mon père m’a envoyétravaillerpendantlesgrandesvacances dans deux fermes. J’ai tout fait et je suis sorti de là complètement épuisé. C’était tellement àladurequequandjesuisrentré,l’enviem’en était passée. C’est sans regret parce que je n’aurais pas été fait pour ça, et puis, très jeune, jem’intéressaisdéjàaumondedel’information. Et cela a donné 25 ans au JT. Uneperformance,non ? Je ne les ai pas vus passer, j’ai l’impression que j’ai commencé hier! J’ai toujours dit que le jour où je viendrai en traînant les pieds, ce seralesignequejedois arrêter.Maiscequiest excitant dans ce métier,c’estqu’onconstruit quelque chose de différent tous les jours.Celaparticipe à la dynamique. Les années passent, vous restez le présentateur préféré de l’information. Comment le vivez-vous ? Premier JT en 1997. C’était hier… ©Instagram/@francoisdebrigode En 2006, « Bye Bye Belgium » créait l’événement. ©CaptureécranRTBF souvenirs touchants…, le journaliste jette avec nous un coup d’œil dans le rétro. Nousnoussommeslaissédirequevotre vocation première était de devenir agriculteur… C’est vrai ? Tout à fait! A 12 ans! Et mon père m’a envoyétravaillerpendantlesgrandesvacances dans deux fermes. J’ai tout fait et je suis sorti de là complètement épuisé. C’était tellement àladurequequandjesuisrentré,l’enviem’en était passée. C’est sans regret parce que je n’aurais pas été fait pour ça, et puis, très jeune, jem’intéressaisdéjàaumondedel’information. Et cela a donné 25 ans au JT. Uneperformance,non ? Je ne les ai pas vus passer, j’ai l’impression que j’ai commencé hier! J’ai toujours dit que le jour où je viendrai en traînant les pieds, ce seralesignequejedois arrêter.Maiscequiest excitant dans ce métier,c’estqu’onconstruit quelque chose de différent tous les jours.Celaparticipe à la dynamique. Les années passent, vous restez le présentateur préféré de l’information. Comment le vivez-vous ? ©RTBF/FredGuerdin 14 Charles Aznavour, qui était venu au moment où l’extrême droite avait gagné les élections en Autriche. Avant l’antenne, je l’ai prévenu que j’allais lui poser une question sur le sujet. Il s’est braqué en disant qu’il ne se mêlait pas de politique, je lui ai quand même posé la question. Son attitude était déplaisante, il était cassant, il s’est montré très prétentieux. Dommage parce que j’aimais l’artiste. Quelle est la personne que vous voudriez interviewer ? Le couple Obama. Je demanderais à Michelle Obama pourquoi elle ne se lance pas en politique dans une Amérique qui en a besoin. Vu votre admiration pour les Rolling Stones, on se serait attendu à ce que vous disiez Mick Jagger ! Ah non, Mick est rangé des voitures, c’est plus ça. Plutôt Keith Richards : il est plus proche de ce que j’aime, les gens borderline. Parce que les gens dans la norme, qui n’ont pas de grain de folie, sont un peu ennuyeux. Quand vous quitterez le JT, où risque-t-on de vous retrouver ? On a un projet radio dans les tiroirs avec Laurent Mathieu, mais je n’en dirai pas plus. Quand je ne serai plus à la RTBF, j’ai toujours rêvé de tenir un petit bistrot jazz rock ouvert le vendredi et le samedi, en Belgique ou ailleurs. Antonella Soro Le journaliste sous un autre jour La qualité que vous voudriez plus voir dans le monde : La sincérité. Votre principal défaut : Le plus stupide qui soit : la rancune. La qualité que vous vous reconnaissez : Etre festif. Votre idée du bonheur : Une petite maison face à la mer (que je n’ai pas encore). Votre idée du malheur : Souffrir en vieillissant. Celui que vous auriez aimé être : Un des fondateurs de Médecins sans Frontières. Votre héros de fiction préféré : Arsène Lupin, du côté des voleurs, pour redistribuer aux plus pauvres. Votre héros dans la vie réelle : Simone Veil, qui s’est battue pour ses idées avec vigueur, une force tranquille, une grande dame. Votre devise : Quand tout va bien : profite de l’instant présent ; Quand tout va mal : demain est un autre jour. La prochaine étape, c’est une carrière politique comme Hadja Lahbib ? Certainement pas! Parce que je préfère poserlesquestionsqued’yrépondre!Jecrois qu’il y aurait une forme de traîtrise à passer dans le monde politique, que j’admire beaucoup par ailleurs. Les politiques prennent souvent sur la tronche alors que ce sont des grandstravailleurs.Maisprendrelacarted’un parti ne serait pas une preuve de fidélité par rapport à mon métier. Ceux qui le font, tant mieux pour eux. J’espère qu’Hadja est heureuse dans la fonction. Dans votre rétro, vous mettez toujours « Bye ByeBelgium »entop 1 ? C’est une émission qui reste dans l’histoire, qu’on ne pourrait plus faire aujourd’hui. Cela a correspondu à une époque, à un moment politique institutionnel compliqué, à une télévision qui ose. C’était risqué, mais je ne regrette rien. Mais ça, c’est mon côté « je fonce, et puis, je réfléchis ». Depuis 1997, l’actualité n’a pas manqué de catastrophes à commenter. Laquelle vous a le plus marqué ? Le plus violent pour moi a été les attentats deBruxelles,ilyavaitdesgensqu’onconnaissaitquiontététouchés,marqués.C’estmourir face à une injustice flagrante. Et elle continue, l’injustice,quandonvoitquedansunecapitale comme celle de la Belgique, il y a des enfants qui dorment dehors. C’est effrayant! La précarité est au coin de la rue. Ce sont des images violentes tous les jours pour moi. Vous vous êtes blindé en 25 ans de métier ? Oui, par une forme d’humour ravageur hors caméra. Il faut se blinder parce que si on ne se fixe pas de barrières face à l’horreur, on n’en sort pas. Il paraît que quand vous avez un coup deblues,lemeilleurantidépresseurpour vous est de faire le tour du ring de Charleroi, c’est vrai ? (Rires.) Oh oui, j’ai un véritable plaisir physique à retourner à Charleroi, voir mes amis, j’y vais au minimum une fois par mois. Mon meilleur antidépresseur est de respirer un peu d’insouciance. Certains de vos passages télé ont fini dans les bêtisiers… Oh, des fous rires, il y en a quasi quotidiennement… C’est le reflet de ma philosophie:ilfautfaireleschosessérieusementsans se prendre au sérieux. C’est aussi le secret d’un bon fonctionnement dans une équipe. Il y a des gens qui font des choses plus importantes dans la vie que présentateur de journal, commeleschirurgiensoulesmédecinsurgentistes. J’ai le plus grand respect pour eux Oh ! Encore une vocation ratée ? J’auraisaiméêtremédecinurgentiste,oui, maisj’aitellementpeurdesseringuesetj’étais peu doué en sciences… Revenons au JT, une anecdote que vous n’avez jamais racontée ? Unjour,jeremonteau bureau et l’assistante me dit qu’une dame me demande au téléphone. Je prends l’appel et elle me dit: « Cela ne va pas très bien dans ma vie, mais je tiens à vous remercier de dire tous les soirs “à demain”. » J’ai trouvé cela merveilleux, je n’ai pas pensé à prendre ses coordonnées, alors, si elle lit le « Ciné-Télé-Revue », elle peut me retéléphoner! Le plateau du JT accueille beaucoup d’invités. Quel est votre souvenir le plus inattendu ? Pendant la pandémie, incitant au port du masque. ✔ La qualité que vous voudriez plus voir dans le monde : La sincérité. ✔ Votre principal défaut : Le plus stupide qui soit : la rancune. ✔ La qualité que vous vous reconnaissez : Etre festif. ✔ Votre idée du bonheur : Une petite maison face à la mer (que je n’ai pas encore). ✔ Votre idée du malheur : Souffrir en vieillissant. ✔ Celui que vous auriez aimé être : Un des fondateurs de Médecins sans frontières. ✔ Votre héros de fiction préféré : Arsène Lupin, du côté des voleurs, pour redistribuer aux plus pauvres. ✔Votrehérosdanslavieréelle :Simone Veil, qui s’est battue pour ses idées avec vigueur, une force tranquille, une grande dame. ✔ Votre devise : Quand tout va bien : profite de l’instant présent. Quand tout va mal : demain est un autre jour. LE JOURNALISTE SOUS UN AUTRE JOUR ©CaptureécranRTBF J’ai reçu Sylvia Kristel quand elle était venue présenter son livre. Elle s’est livrée avec une émotion contenue et on la voyait à la fois au bout du rouleau et avec une faculté à rebondir. C’était très touchant comme moment. La palme de l’invité le plus détestable, vous la remettez à… Cela s’est très mal passé avec CharlesAznavour, qui était venu au moment où l’extrême droiteavaitgagnélesélectionsenAutriche.Avant l’antenne, je l’ai prévenu que j’allais lui poser unequestionsurlesujet.Ils’estbraquéendisant qu’ilnesemêlaitpasdepolitique,jeluiaiquand même posé la question. Son attitude était déplaisante, il était cassant, il s’est montré très prétentieux. Dommage parce que j’aimais l’artiste. Quelleestlapersonnequevousvoudriez interviewer ? LecoupleObama.JedemanderaisàMichelle Obamapourquoielleneselancepasenpolitique dans uneAmérique qui en a besoin. Vu votre admiration pour les Rolling Stones, on se serait attendu à ce que vous disiez Mick Jagger ! Ah non, Mick est rangé des voitures, c’est plus ça. Plutôt Keith Richards, il est plus proche de ce que j’aime, les gens borderlines. Parce que les gens dans la norme, qui n’ont pas de grain de folie, sont un peu ennuyeux. Quand vous quitterez le JT, où risque-ton de vous retrouver ? On a un projet radio dans les tiroirs avec Laurent Mathieu, mais je n’en dirai pas plus. QuandjeneseraiplusàlaRTBF,j’aitoujours rêvé de tenir un petit bistrot jazz-rock ouvert le vendredi et le samedi, en Belgique ou ailleurs. ■ ANTONELLA SORO “Je rêve d’ouvrir un bistrot” 15
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