CINE TELE REVUE n°202515 - Page 7 - 202515 L’autre Amérique en colère Après l’annonce de Donald Trump d’une hausse notable et généralisée des droits de douane sur les importations, la vague de contestation contre son administration et ses décisions grandit. Alors que le président semble vouloir mettre au pas l’économie mondiale selon son bon vouloir, générant une guerre commerciale, le cri de la contestation s’amplifie. Ce 5 avril, un grand mou vement antiTrump a traversé les 50 Etats et des villes importantes comme ici San Francisco. 1200 rassemblements et un hashtag de ralliement : « Hands off Democracy » (ce qui se traduit en français par « bas les pattes »). Parmi les dizaines de milliers de manifestants (dont 20 000 à Wa shington), il n’y avait pas que des militants des droits des minorités ou des défenseurs de l’envi ronnement. Les opposants aux mesures de Trump sont socialement plus bigarrés et dénoncent un kidnapping de la démocratie. Se joignent mainte nant à la cohorte de la colère ceux qui voient la Grande Amérique promise par ce nouveau messie s’éloigner d’eux. Aux laisséspourcompte du sys tème, aux rejetés des aides coupées, aux licenciés s’additionnent les pensionnés qui ont vu leurs éco nomies fondre comme neige au soleil après que la Bourse a dévissé. Car les tonitruantes mesures de Trump ont eu pour effet de faire chuter Wall Street et, par effet de domino, les places financières. Les économistes US pronostiquent déjà une récession. Pendant ce temps, Mister President jouait au golf… (A.S.) LA PHOTO DE LA SEMAINE © Photonews/Stephen Lam 4 L’autre Amérique en colère Après l’annonce de Donald Trump d’une hausse notable et généralisée des droits de douane sur les importations, la vague de contestation contre son administration et ses décisions grandit. Alors que le président semble vouloir mettre au pas l’économie mondiale selon son bon vouloir, générant une guerre commerciale, le cri de la contestation s’amplifie. Ce 5 avril, un grand mouvement anti-Trump a traversé les 50 Etats et des villes importantes comme ici San Francisco. 1200 rassemblements et un hashtag de ralliement: « Hands off Democracy » (ce qui se traduit en français par « bas les pattes »). Parmi les dizaines de milliers de manifestants (dont 20000 à Washington), il n’y avait pas que des militants des droits des minorités ou des défenseurs de l’environnement. Les opposants aux mesures de Trump sont socialement plus bigarrés et dénoncent un kidnapping de la démocratie. Se joignent maintenant à la cohorte de la colère ceux qui voient la grande Amérique promise par ce nouveau messie s’éloigner d’eux. Aux laissés-pour-compte du système, aux rejetés des aides coupées, aux licenciés s’additionnent les pensionnés qui ont vu leurs économies fondre comme neige au soleil après que la Bourse a dévissé. Car les tonitruantes mesures de Trump ont eu pour effet de faire chuter Wall Street et, par effet domino, les places financières. Les économistes US pronostiquent déjà une récession. Pendant ce temps, Mister President jouait au golf… (A.S.) 5 La Reine des tenues diplomatiques La semaine dernière, le couple royal belge a effectué une visite de trois jours d’Etat au Viet nam, et une fois de plus, la reine Mathilde a brillamment utilisé sa garderobe comme outil di plomatique. Car rien n’est laissé au hasard à ce ni veaulà ! En arborant des tenues aux couleurs du drapeau vietnamien – rouge à son arrivée, jaune pour sa rencontre avec le président et à son départ – elle a témoigné de son respect envers le pays hôte. Elle a aussi porté une écharpe offerte par la première dame du Vietnam et ses choix floraux, comme l’imprimé lotus, emblème vietnamien, ont renforcé le message symbolique qu’elle a tenu à faire passer tout au long du séjour. Et ce n’est pas tout ! Fidèle à sa réputation de reine du recyclage, Mathilde a arboré essentiellement des tenues qu’elle avait déjà portées, à l’exception de deux vêtements traditionnels taillés sur mesure. Un sansfaute ! ACTU STARS La Reine des tenues diplomatiques La semaine dernière, le couple royal belge a effectué une visite d’Etat de trois jours au Vietnam, et une fois de plus, la reine Mathilde a brillamment utilisé sa garde-robe comme outil diplomatique. Car rien n’est laissé au hasard à ce niveau-là! En arborant des tenues aux couleurs du drapeau vietnamien – rouge à son arrivée, jaune pour sa rencontre avec le président et à son départ – elle a témoigné de son respect envers le pays hôte. Elle a aussiportéuneécharpeofferteparlapremièredame du Vietnam et ses choix floraux, comme l’imprimé lotus,emblèmevietnamien,ontrenforcélemessage symboliquequ’elleatenuàfairepassertoutaulong du séjour. Et ce n’est pas tout! Fidèle à sa réputation de reine du recyclage, Mathilde a arboré essentiellement des tenues qu’elle avait déjà portées,àl’exceptiondedeuxvêtementstraditionnels taillés sur mesure. Un sans-faute! des tenues diplomatiques La semaine dernière, le couple royal belge a effectué une visite d’Etat de trois jours au Vietnam, et une fois de plus, la reine Mathilde a brillamment utilisé sa garde-robe comme outil diplomatique. Car rien n’est laissé au hasard à ce niveau-là! En arborant des tenues aux couleurs du drapeau vietnamien – rouge à son arrivée, jaune pour sa rencontre avec le président et à son départ – elle a sa rencontre avec le président et à son départ – elle a témoigné de son respect envers le pays hôte. Elle a aussiportéuneécharpeofferteparlapremièredame du Vietnam et ses choix floraux, comme l’imprimé lotus,emblèmevietnamien,ontrenforcélemessage symboliquequ’elleatenuàfairepassertoutaulong du séjour. Et ce n’est pas tout! Fidèle à sa réputation de reine du recyclage, Mathilde a arboré essentiellement des tenues qu’elle avait déjà portées,àl’exceptiondedeuxvêtementstraditionnels Un tailleur jaune (évoquant le drapeau vietnamien) et un foulard offert par la première dame du Vietnam. © Photonews Mathilde a une nouvelle fois été l’atout n°1 du roi Philippe durant cette visite. © Photonews Tout en rose pour un périple en téléphérique. © Photonews Une reine au pays du dragon. © Photonews Petite dégustation d’un café à l’œuf typiquement vietnamien. © Photonews Au diable le protocole: Mathilde main dans la main avec l’épouse du président vietnamien! © Photonews Une robe fleurie lors du banquet d’Etat. © Photonews 6 Face à son idole d’enfance Grand moment d’émotion pour Julien Doré samedi, à l’Accor Arena de Paris, lors de son concert, durant lequel il a notamment repris des tubes qui ont bercé sa jeunesse. Le chanteur a créé la surprise en invitant Dorothée à le rejoindre sur scène pour interpréter ensemble « Allo, allo, mon sieur l’ordinateur », un des plus gros succès de l’exanimatrice de TF 1. « Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression d’être un gamin, là », a lan cé Julien Doré en se retrouvant aux côtés de l’idole de son enfance. Zaz future maman C’est l’année des bonnes nouvelles pour Zaz. Alors que sortira bientôt son nouvel album, déjà précédé par deux singles, « Je pardonne » et « Sains et saufs », la chanteuse, mariée depuis 2021 à Joe, un coach sportif, est, selon « Closer », enceinte de son premier enfant, à 44 ans ! Lors de la crise du covid, la jurée de « The Voice » avait décidé d’« arrêter de boire, de fumer, de manger des animaux » et s’y est depuis tenue, grâce à son compagnon, déjà papa d’une fille, Jayna. Le retour des Beatles Oui, ils vont revenir… du moins au cinéma ! Sam Mendes, le réalisateur de « Skyfall », a révélé les noms des acteurs qui camperont, en avril 2028, les quatre garçons dans le vent pour son ambitieux projet de quatre biopics interconnectés. Paul Mes cal, héros de « Gladiator 2 », sera Paul McCart ney, Joseph Quinn, vedette de « Stranger Things », jouera George Harrison, Harris Dickin son (« Sans filtre », « Babygirl »), prêtera ses trains à John Lennon. Enfin, Barry Keoghan (dé couvert dans « Dunkerque » et nouveau Joker dans « The Batman ») tapera de la batterie comme Ringo Star. JCVD en mauvaise posture Condamné en Belgique pour un accident de la route à une déchéance de deux mois du permis et à 1920 euros d’amende, JeanClaude Van Damme doit à présent faire face à une plus grave accusa tion. Son nom est cité dans une enquête sur un ré seau de trafic d’êtres humains. A Cannes, en 2015, l’acteur aurait entretenu, en toute connais sance, des relations sexuelles avec cinq jeunes femmes roumaines « offertes » par un « gourou », Morel Borea, patron d’une agence de casting et aujourd’hui poursuivi. Via son agent, JCVD a nié toute implication dans cette histoire. Zaz future maman C’est l’année des bonnes nouvelles pour Zaz. Alors que sortira bientôt son nouvel album, déjà précédé par deux singles, « Je pardonne » et « Sains et saufs », la chanteuse, mariée depuis 2021 à Joe, un coach sportif, est, selon « Closer », enceinte de son premier enfant, à 44 ans! Lors de la crise du covid, la jurée de «The Voice» avait décidé d’« arrêter de boire, de fumer, de manger des animaux » et s’y est depuis tenue, grâce à son compagnon, déjà papa d’une fille, Jayna. Le retour des Beatles Oui,ilsvontrevenir…dumoins au cinéma! Sam Mendes, le réalisateur de « Skyfall », a révélé les noms des acteurs qui camperont,enavril 2028,lesquatre garçons dans le vent pour son ambitieux projet de quatre biopics interconnectés. Paul Mescal, héros de « Gladiator 2 », sera Paul McCartney, Joseph Quinn, vedette de « Stranger Things », jouera George Harrison, Harris Dickinson («Sans filtre», «Babygirl»), prêtera ses trains à John Lennon. Enfin, Barry Keoghan (découvert dans«Dunkerque»etnouveauJokerdans«TheBatman») tapera de la batterie comme Ringo Starr. © Instagram/Sony Pictures JCVD en mauvaise posture Condamné en Belgique, pour un accident de la route, à une déchéance de deux mois du permis et à 1920euros d’amende, Jean-Claude Van Damme doit à présent faire face à une plus grave accusation. Son nom est cité dans une enquête sur un réseau de trafic d’êtres humains. A Cannes, en 2015, l’acteur aurait entretenu, en toute connaissance, des relations sexuelles avec cinq jeunes femmes roumaines« offertes »parun« gourou », Morel Borea, patron d’une agence de casting et aujourd’hui poursuivi. Via son agent, JCVD a nié touteimplicationdanscettehistoire. ACTU STARS ses trains à John Lennon. Enfin, Barry Keoghan (découvert dans«Dunkerque»etnouveauJokerdans«TheBatman») tapera de la batterie comme Ringo Starr. Zaz future C’est l’année des bonnes nouvelles pour Zaz. Alors que sortira bientôt son nouvel album, déjà précédé par deux singles, « Je pardonne » et « Sains et saufs », la chanteuse, mariée depuis 2021 à Joe, un coach sportif, est, selon « Closer », enceinte de son premier enfant, à 44 ans! Lors de la crise du covid, la jurée de «The Voice» avait décidé d’« arrêter de boire, de fumer, de manger des animaux » et s’y est depuis tenue, grâce à son compagnon, déjà papa d’une Face à son idole d’enfance Grand moment d’émotion pour Julien Doré samedi, à l’Accor Arena de Paris, lors de son concert, durant lequel il a notamment repris des tubes qui ont bercé sa jeunesse. Le chanteur a créé la surprise en invitant Dorothée à le rejoindre sur scène pour interpréter ensemble « Allo, allo, monsieur l’ordinateur », un des plus gros succès de l’exanimatrice de TF1. « Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impressiond’êtreungamin, là », a lancé Julien Doré en se retrouvant aux côtés de l’idole de son enfance. 10000euros L’amende dont a écopé José Garcia pour avoir promu un vin à son nom, le rosé Garcia, enfreignant la loi Evin encadrant la communication sur l’alcool en France. Harris Dickinson, Paul Mescal, Barry Keoghan et Joseph Quinn, quatre garçons dans le vent. © Instagram/Julien Doré © Instagram/Zaz/Sony Music © Photonews © Content Curation 7 blicités de la marque, est décédé à 84 ans. Coup de vieux A 52 ans, le rappeur Eminem est désormais… grandpère. Sa fille est devenue maman d’un petit garçon. En Allemagne, c’est la fille de Michael Schumacher, dont on ignore l’état de santé, qui vient d’avoir une petite fille. 007 La production du prochain James Bond a été lancée… même si on ignore toujours le nom du comédien qui enfilera le smoking de l’agent se cret. Anouk Grinberg et la violence des hommes Défenseuse du mouvement MeToo, Anouk Grinberg, 62 ans, témoigne à son tour des vio lences qu’elle a subies, dans le livre « Respect ». Elle dénonce, dès ses 7 ans, un viol digital d’une heure par le beaupère d’une amie. Puis un inceste imposé par son frère, à 12 ans. Elle revient aussi sur les dix ans d’emprise et de violences conju gales vécues auprès de Bertrand Blier, père de son fils, Léonard : « Il était comme des millions d’hommes, à me violer autant qu’il voulait, comme il voulait, et je n’avais qu’à me soumettre à sa sexualité. » Elle confie que c’est d’avoir com battu « un cancer grave » qui l’a motivée à écrire. Dure, dure, la vie de nobles ! Tout ce qu’il ne faut pas faire pour son pays quand on est roi ou princesse ! Avant de s’envoler en visite d’Etat en Italie, le roi Charles III a… joué de la flûte avec une carotte au sein du London Ve getable Orchestra, dont les instruments sont créés à partir de légumes locaux. Chez nous, la prin cesse Claire, 51 ans, a participé au nom de la Fon dation Reine Fabiola à un entraînement de boxe et de basket en soutien à l’association Sport2BE, à Anderlecht. Tout cela alors que son mari, le prince Laurent, apprenait ce lundi de la justice qu’il n’au ra pas le droit de bénéficier de la sécurité sociale pour lui et sa famille. Finis les dimanches à Bamako Amadou Bagayoko, qui formait avec sa femme le légendaire duo de musiciens aveugles Amadou & Mariam, est décédé vendredi à Bama ko à l’âge de 70 ans des suites d’une maladie. Le couple s’était rencontré en 1976 à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako. Mais c’est en 2004 qu’arrive la consécration avec l’album « Un Di manche à Bamako », produit par Manu Chao. Ils étaient encore apparus sur le dernier album de Christophe Maé et s’étaient produits à la cérémo nie de clôture des Jeux paralympiques de Paris. Le papa de Diego prend la parole Un mois après le décès du fils de Lio, qui s’est immolé par le feu à 21 ans, c’est JeanPierre Bel lay, le papa du garçon, qui s’est exprimé dans une lettre à « Paris Match ». « Vanda et moi, nous nous sommes toujours occupés de notre fils ensemble, il est temps de cesser cette rumeur de père ab sent », atil d’abord tenu à rappeler, avant d’expli quer les circonstances de la mort : « Diego est tombé malade (bouffée psychotique délirante) en Thaïlande, très probablement suite à l’absorption de drogues, et je l’ai rapatrié à Bruxelles. Il n’a ja mais eu de problème psychiatrique avant cela. Il ne s’est pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner. Il n’a jamais eu de pulsion suicidaire. » Viols L’acteur Russel Brand a été inculpé de viol et d’agressions sexuelles sur quatre femmes. « J’ai été accro à la drogue et au sexe, mais je n’ai ja mais été un violeur », atil répondu sur X. C’est du propre Ou plutôt, ça ne l’est plus. Pierre Chevalier, qui avait prêté ses traits à Mr Propre pour les pu Le papa de Diego prend la parole Un mois après le décès du fils de Lio, qui s’est immolé par le feu à 21 ans, c’est JeanPierre Bellay, le papa du garçon, qui s’est exprimé dans une lettre à « Paris Match ». « Vandaetmoi,nousnoussommestoujours occupésdenotrefilsensemble,ilesttemps de cesser cette rumeur de père absent », a-t-ild’abordtenuàrappeler,avantd’expliquer les circonstances de la mort de son fils: « Diego est tombé malade (bouffée psychotique délirante) en Thaïlande, très probablement suite à l’absorption de drogues, et je l’ai rapatrié à Bruxelles. Il n’a jamais eu de problème psychiatrique avant cela. Il ne s’est pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner. Il n’a jamais eu de pulsion suicidaire. » Anouk Grinberg et la violence des hommes Défenseuse du mouvement MeToo, Anouk Grinberg, 62 ans, témoigne à son tour des violences qu’elle a subies, dans le livre « Respect ». Elle dénonce, dès ses 7 ans, un viol digital d’une heure par le beau-père d’une amie. Puis un inceste imposé par son frère, à 12 ans. Elle revient aussi sur les dix ans d’emprise et de violences conjugales vécues auprès de Bertrand Blier, père de son fils, Léonard: « Il était comme des millions d’hommes, à me violer autant qu’il voulait, comme il voulait, et je n’avais qu’à me soumettre à sa sexualité. » Elle confie que c’est d’avoir combattu « un cancer grave » qui l’a motivée à écrire. ACTU STARS Alcoolique BillyCrawford,invitédu«Jet», lanouvelleémissiondeJordan de Luxe, sur YouTube, a révélé avoir été trois ans en prison aux Philippines à cause de son alcoolisme. Il buvait jusqu’à deux bouteilles de whisky par jour. C’est du propre Ou plutôt, ça ne l’est plus. Pierre Chevalier, qui avait prêté ses traits à M. Propre pour les publicités de la marque, est décédé à 84 ans. Coup de vieux A52ans,lerappeurEminemest désormais… grand-père. Sa fille est devenue maman d’un petit garçon. En Allemagne, c’est la fille de Michael Schumacher, dont on ignore l’état de santé, qui vient d’avoir une petite fille. 007 La production du prochain James Bond a été lancée… même si on ignore toujours le nom du comédien qui enfilera le smoking de l’agent secret. En bref… Dure, dure, la vie de nobles! Tout ce qu’il ne faut pas faire pour son pays quand on est roi ou princesse! Avant de s’envoler en visite d’Etat en Italie, le roi Charles III a… joué de la flûte avec une carotte au sein du London Vegetable Orchestra, dont les instruments sont créés à partir de légumes locaux. Chez nous, la princesse Claire, 51ans, a participé au nom de la Fondation Reine Fabiola à un entraînement de boxe et de basket en soutienàl’associationSport2BE,àAnderlecht.Tout cela alors que son mari, le prince Laurent, apprenait celundidelajusticequ’iln’aurapasledroitdebénéficier de la sécurité sociale pour lui et sa famille. © Content Curation Finis les dimanches à Bamako Amadou Bagayoko, qui formait avec sa femme le légendaire duo de musiciens aveugles Amadou & Mariam, est décédé vendredi à Bamako à l’âge de 70 ans des suites d’une maladie. Le couple s’était rencontré en 1976 à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako. Mais c’est en 2004 qu’arrive la consécration avec l’album « Un Dimanche à Bamako », produit par Manu Chao. Ils étaient encore apparus sur le dernier album de Christophe Maé et s’étaient produits à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris. PAR FRÉDÉRIC SERONT ET JEAN-JACQUES LECOCQ Le roi Charles et la princesse Claire paient de leur personne. © Photonews © Photonews © Photonews © Belga/Nicolas Maeterlinck Lio avec Diego en 2010. 1heure Le temps qu’il aura à peine fallu pour que tous les produits As Ever de Meghan Markle soient vendus. De quoi la consoler du flop de son émission sur Netflix. 8 © Inter IKEA Systems B.V. 2025 Prix bas. Solutions infinies. Imaginez les possibilités SKOGSFRÄKEN Oreiller & Compagnon anti-stress 9,99 € On était très proches. Donc c’est quelque chose qui s’est fait naturellement avec Inès. Alors, je ne dis pas qu’on ne s’engueule jamais, ça arrive, mais c’est assez rare. On est toujours dans une écoute bienveillante. On n’est pas dans le jugement. Chacune sait qu’elle peut tout dire à l’autre… Inès : Oui. D’autant que ma maman me laisse beaucoup mon libre arbitre. Elle me permet de respirer. Je sais qu’elle est là si j’en ai besoin mais elle ne va pas me poser des questions toutes les cinq minutes. Donc je me sens beaucoup plus ou verte à venir lui parler. Y atil malgré tout des barrières ? Un jardin secret ? Sandrine : Non, il n’y a pas de tabou entre nous. On parle de tout. On a une relation de mère à fille, mais aussi comme si on était copines, avec des âges différents. Inès : Je pense aussi que ce qui nous aide, c’est de passer du temps ensemble. Aller à la danse, faire une journée shopping, ça nous permet d’être moins pudiques l’une avec l’autre. En voi ture, on écoute Ariana Grande et on chante à deux à tuetête ! Inès, qu’estce que ta maman t’a transmis ? Sa sensibilité, sa bienveillance. Elle m’a aussi appris à me détacher des situations qui sont éner givores, à couper avec certaines personnes. Je pense qu’elle m’a transmis aussi sa facilité à être à l’aise en public. Et de votre côté, Sandrine, qu’estce qu’Inès vous a appris ? Déjà, à être maman. Et elle m’a appris à lâ cher prise. Quand ton enfant part pour la première fois à l’étranger pendant six mois, comme quand elle est partie étudier au Canada, c’est comme si tu lâchais un oisillon dans la nature. Tu dois ap prendre à couper le cordon, à faire confiance, en te disant que tu as semé toutes les petites graines né cessaires pour qu’il puisse grandir sereinement. Inès, même si tu as un amoureux, tu vis tou jours chez tes parents ? Oui, j’adore être près de ma famille. Je ne me sens pas encore dans l’esprit d’avoir mon petit chezmoi. Et puis, ma mère est très chill, donc je me sens super bien. Et tu travailles déjà ? Oui, dans une boutique spécialisée dans les pierres et les cristaux. Je suis diplômée diaman taire. Un jour, Inès quittera le nid pour de bon. Est ce difficile à imaginer ? Sandrine : Je pense que j’ai déjà eu un test avec son départ au Canada. Je l’ai vécu comme une séparation un peu brutale au début, mais fina lement, c’est passé vite. Je sais que même si elle est à l’autre bout du monde, on restera en contact. Ce lienlà ne se coupera jamais. Et avec Naël, votre fils, c’est la même rela tion ? C’est une autre complicité. On rit beaucoup ensemble, on se charrie, on se soutient, c’est diffé rent. Mais il est très présent. Un mot, Sandrine, sur la longévité de votre couple… Je pense que le secret, c’est qu’on avait cha cun notre univers professionnel stable quand on s’est rencontrés. Il travaillait déjà dans les véhi cules anciens de luxe. Il avait sa reconnaissance dans son milieu. Il n’y a jamais eu de compétition entre nous. On a toujours respecté la passion de l’autre. On prend le temps de s’intéresser à l’autre, même si on se voit peu parfois à cause du travail. On est très différents, mais on se complète. Un peu comme le yin et le yang. Il est nerveux, moi je suis posée. Il a besoin de bouger, moi je peux res ter avec un livre pendant trois heures. Inès : Oui, ils respectent leurs différences. Par exemple, ma maman se couche super tôt car elle fait de la radio le matin et mon papa est du genre à aller dormir très tard. Et ça fonctionne. Ils ont leurs moments ensemble et chacun respecte les moments d’indépendance de l’autre. C’est très sain. Frédéric Seront Souvenirs d’une couverture bébé Si Inès est souvent apparue dans les pages de « CinéTéléRevue » avec sa maman, on peut dire que ça a commencé au berceau, puisque tout bébé, elle faisait déjà la couverture de notre magazine dans les bras de Sandrine ! « Il y a d’ailleurs une anecdote amusante à ce sujet », nous confie l’ani matrice. « Inès était en tenue d’Eve, je la tenais dans ma main. Michel Gronemberger, qui prenait les photos, m’a tout à coup dit qu’Inès faisait une drôle de tête. En fait, elle était en train de faire royalement caca dans ma main. (Rires.) » Sandrine Dans et sa fille, Inès « Il n’y a pas de tabou entre nous » L’animatrice de « Ma mère, ton père », l’émission de dating où la complicité entre parents et enfants joue un rôle primordial, évoque avec sa fille les liens fusionnels qui les unissent. S’il est une chose qui distingue « Ma mère, ton père » des autres émissions de dating, c’est le rôle que jouent les enfants dans la vie amoureuse de leurs parents durant le programme, en tirant les ficelles à distance et en influençant les rencontres. Quelque chose qui n’est possible que lorsqu’une connivence importante existe entre eux. Et cette complicité, on la retrouve aussi entre la présenta trice de l’émission, Sandrine Dans, et sa fille, Inès, qui fêtera ses 21 ans en mai. Bien sûr, Sandrine n’est pas célibataire (elle vit le grand amour de puis plus de 20 ans avec son mari, Mohamed), mais ça nous a quand même taraudés de savoir à quel point elle est complice avec sa fille. Et vous verrez, c’est l’entente parfaite ! Inès, on fait ici un peu de fiction, mais si ta maman se retrouvait célibataire, tu l’inscrirais à cette émission ? C’est dur de se mettre dans cette position. Mais j’ai pu voir l’émission, c’est un programme bienveillant. Donc, si je voyais qu’elle n’arrivait pas à trouver l’amour, je l’inscrirais sûrement. Mais la question ne se pose pas. Avec mon papa, ils forment un tellement beau couple. Tu connais suffisamment ta maman pour pou voir la guider comme les enfants le font dans l’émission ? Oui, je la connais vraiment très bien. Je pense que je verrais tout de suite qui pourrait l’attirer ou pas. Ou alors l’énerver. Et de votre côté, Sandrine, si Inès vous avait inscrite à l’émission, vous auriez accepté ? J’aurais sans doute eu des réserves avant de voir le programme. Mais durant le tournage, je me suis rendu compte à quel point c’était bienveillant, plein d’amour, de bonnes ondes. Ces jeunes et ces parents vivent une super aventure. Il y a une telle confiance entre eux. Justement, entre vous deux, la complicité saute immédiatement aux yeux. Mais estce que vous vous dites tout ? Y compris sur votre vie sen timentale ? Inès : Oui, franchement. Je suis en couple de puis un an, et ma maman est un peu ma théra peute. Je lui raconte tout de A à Z pour qu’elle puisse me guider. Je n’ai jamais été pudique avec elle. C’est vraiment ma Docteur Love. Je me confie à elle plus qu’à mes copines ! Comment arriveton à construire une relation aussi franche ? C’est rare… Inès : C’est la mise en confiance du parent. Je remarque que mes copines aimeraient parler à leur maman, mais que celleci est peutêtre moins ou verte, plus pudique ou ne sait pas comment s’y prendre. Parfois, certains sujets sont tabous. Avec ma maman, j’ai tout de suite vu qu’elle était hy perréceptive. Sandrine : C’est vrai. D’autant que moi, j’avais déjà aussi cette relation avec ma maman. «Il n’y a pas de tabou entre nous» L’animatrice de «Ma mère, ton père», l’émission de dating où la complicité entre parents et enfants joue un rôle primordial, évoque avec sa fille les liens fusionnels qui les unissent. Sandrine Dans et sa fille Inès bien. Je pense que je verrais tout de suitequipourraitl’attireroupas.Ou alors l’énerver. Et de votre côté, Sandrine, si Inès vous avait inscrite à l’émission, vous auriez accepté? J’aurais sans doute eu des réservesavantdevoirleprogramme. Mais durant le tournage, je me suis rendu compte à quel point c’était bienveillant, plein d’amour, de bonnes ondes. Ces jeunes et ces parents vivent une superaventure.Ilyaunetelle confiance entre eux… Justement, entre vous deux, la complicité saute immédiatement aux yeux. Mais est-ce que vous vous dites tout ? Y compris sur votre vie sentimentale? Inès : Oui, franchement. Je suis en couple depuisunan,etmamaman estunpeumathérapeute.Je lui raconte tout de A à Z pour qu’elle puisse me guider. Je n’ai jamais été pudique avec elle. C’est vraiment ma Docteur Love. Je me confie à elle plus qu’à mes copines! Commentarrive-t-on àconstruireunerelation aussi franche? C’est rare… Inès:C’estlamiseen confiance du parent. Je remarquequemescopines aimeraient parler à leur maman, mais que celle-ci est peut-être moins ouverte, S’ilestunechosequidistingue« Mamère, tonpère »desautresémissionsdedating,c’est lerôlequejouentlesenfantsdanslavieamoureusedeleursparentsdurantleprogramme,en tirant les ficelles à distance et en influençant les rencontres. Quelque chose qui n’est possiblequelorsqu’uneconnivenceimportante existe entre eux. Et cette complicité, on la retrouve aussi entre la présentatrice de l’émission, Sandrine Dans, et sa fille, Inès, qui fêtera ses 21ans en mai. Bien sûr,Sandrinen’estpascélibataire(elle vit le grand amour depuis plus de vingtansavecsonmari,Mohamed), maisçanousaquandmêmetaraudés de savoir à quel point elle est complice avec sa fille. Et vous verrez, c’est l’entente parfaite! Inès, on fait ici un peu de fiction, mais si ta maman se retrouvait célibataire, tul’inscriraisàcetteémission? C’est dur de se mettre dans cette position. Mais j’ai pu voir l’émission, c’est un programme bienveillant. Donc, si je voyais qu’elle n’arrivait pas à trouver l’amour,jel’inscrirais sûrement. Mais la question ne se pose pas. Avec mon papa, ils forment un tellement beau couple! Tu connais suffisamment ta maman pour pouvoir la guider comme les enfants le font dans l’émission? Oui, je la connais vraiment très «Il n’y a pas de tabou entre nous» L’animatrice de «Ma mère, ton père», l’émission de dating où la complicité entre parents et enfants joue un rôle primordial, évoque avec sa fille les liens fusionnels qui les unissent. bien. Je pense que je verrais tout de suitequipourraitl’attireroupas.Ou alors l’énerver. Et de votre côté, Sandrine, si Inès vous avait inscrite à l’émission, vous auriez accepté? J’aurais sans doute eu des réservesavantdevoirleprogramme. Mais durant le tournage, je me suis rendu compte à quel point c’était bienveillant, plein d’amour, de bonnes ondes. Ces jeunes et ces parents vivent une superaventure.Ilyaunetelle confiance entre eux… Justement, entre vous deux, la complicité saute immédiatement aux yeux. Mais est-ce que vous vous dites tout ? Y compris sur votre vie sentimentale? ment. Je suis en couple depuisunan,etmamaman estunpeumathérapeute.Je lui raconte tout de A à Z pour qu’elle puisse me guider. Je n’ai jamais été pudique avec elle. C’est vraiment ma Docteur Love. Je me confie à elle plus qu’à mes copines! Commentarrive-t-on àconstruireunerelation aussi franche? C’est rare… confiance du parent. Je remarquequemescopines aimeraient parler à leur maman, mais que celle-ci est peut-être moins ouverte, S’ilestunechosequidistingue« Mamère, tonpère »desautresémissionsdedating,c’est lerôlequejouentlesenfantsdanslavieamoureusedeleursparentsdurantleprogramme,en tirant les ficelles à distance et en influençant les rencontres. Quelque chose qui n’est possiblequelorsqu’uneconnivenceimportante existe entre eux. Et cette complicité, on la retrouve aussi entre la présentatrice de l’émission, Sandrine Dans, et sa fille, Inès, qui fêtera ses 21ans en mai. Bien sûr,Sandrinen’estpascélibataire(elle vit le grand amour depuis plus de vingtansavecsonmari,Mohamed), maisçanousaquandmêmetaraudés de savoir à quel point elle est complice avec sa fille. Et vous verrez, c’est l’entente parfaite! Inès, on fait ici un peu de fiction, mais si ta maman se retrouvait célibataire, tul’inscriraisàcetteémisC’est dur de se mettre dans cette position. Mais j’ai pu voir l’émission, c’est un programme bienveillant. Donc, si je voyais qu’elle n’arrivait pas à trouver l’amour,jel’inscrirais sûrement. Mais la question ne se pose pas. Avec mon papa, ils forment un tellement beau couple! Tu connais suffisamment ta maman pour pouvoir la guider comme les enfants le font dans l’émisOui, je la connais vrai© Jérôme Ralfagram 10 pluspudiqueounesaitpascomments’yprendre. Parfois, certains sujets sont tabous. Avec ma maman, j’ai tout de suite vu qu’elle était hyperréceptive. Sandrine: C’est vrai. D’autant que moi, j’avaisdéjàaussicetterelationavecmamaman. On était très proches. Donc, c’est quelque chose quis’estfaitnaturellementavecInès.Alors,jene dispasqu’onnes’engueulejamais,çaarrive,mais c’est assez rare. On est toujours dans une écoute bienveillante. On n’est pas dans le jugement. Chacune sait qu’elle peut tout dire à l’autre… Inès: Oui. D’autant que ma maman me laisse beaucoup mon libre arbitre. Elle me permet de respirer. Je sais qu’elle est là si j’en ai besoin maisellenevapasmeposer des questions toutes les cinqminutes.Doncjeme sens beaucoup plus ouverte à venir lui parler. Y a-t-il malgré tout desbarrières?Unjardin secret? Sandrine: Non, il n’y a pas de tabou entre nous. On parle de tout. On a une relation de mère à fille, mais aussi comme si on était copines, avec des âges différents. Inès: Je pense aussi que ce qui nous aide, c’est de passer du temps ensemble. Aller à la danse, faire une journée shopping, ça nous permetd’êtremoinspudiquesl’uneavecl’autre. En voiture, on écoute Ariana Grande et on chante à deux à tue-tête! Inès, qu’est-ce que ta maman t’a transmis? Sa sensibilité, sa bienveillance. Elle m’a aussi appris à me détacher des situations qui sont énergivores, à couper avec certaines personnes. Je pense qu’elle m’a transmis aussi sa facilité à être à l’aise en public. Etdevotrecôté,Sandrine,qu’est-ce qu’Inès vous a appris? Déjà, à être maman. Et elle m’a appris à lâcher prise. Quand ton enfant part pour la première fois à l’étranger pendant six mois, comme quand elle est partie étudier au Canada, c’est comme si tu lâchais un oisillon dans la nature. Tu dois apprendre à couperlecordon,àfaireconfiance,entedisant que tu as semé toutes les petites graines nécessaires pour qu’il puisse grandir sereinement. Inès,mêmesituasunamoureux,vistu toujours chez tes parents? Oui, j’adore être près de ma famille. Je ne me sens pas encore dans l’esprit d’avoir monpetitchez-moi.Etpuis, mamèreesttrèschill,donc je me sens super bien. Et tu travailles déjà? Oui, dans une boutique spécialiséedanslespierreset les cristaux. Je suis diplômée diamantaire. Un jour, Inès quittera le nid pour de bon. Est-ce difficile à imaginer? Sandrine: Je pense que j’ai déjà eu un test avecsondépartauCanada.Jel’aivécucomme une séparation un peu brutale au début, mais finalement, c’est passé vite. Je sais que même si elle est à l’autre bout du monde, on restera en contact. Ce lien-là ne se coupera jamais. Et avec Naël, votre fils, c’est la même relation? C’estuneautrecomplicité.Onritbeaucoup ensemble, on se charrie, on se soutient, c’est différent. Mais il est très présent. Un mot, Sandrine, sur la longévité de votre couple… Je pense que le secret, c’est qu’on avait chacun notre univers professionnel stable quand on s’est rencontrés. Il travaillait déjà dans les véhicules anciens de luxe. Il avait sa reconnaissancedanssonmilieu.Iln’yajamais eu de compétition entre nous. On a toujours respecté la passion de l’autre. On prend le temps de s’intéresser à l’autre, même si on se voit peu parfois à cause du travail. On est très différents,maisonsecomplète.Unpeucomme le yin et le yang. Il est nerveux, moi je suis posée.Ilabesoindebouger,moijepeuxrester avec un livre pendant trois heures. Inès: Oui, ils respectent leurs différences. Par exemple, ma maman se couche super tôt car elle fait de la radio le matin et mon papa est du genre à aller dormir très tard. Et ça fonctionne. Ils ont leurs moments ensemble et chacun respecte les moments d’indépendance de l’autre. C’est très sain. ■ FRÉDÉRIC SERONT SOUVENIRS D’UNE COUVERTURE BÉBÉ Si Inès est souvent apparue dans les pages de «Ciné-Télé-Revue» avec sa maman,onpeutdirequeçaacommencé auberceau,puisquetoutbébé,ellefaisait déjà la couverture de notre magazine dans les bras de Sandrine! « Il y a d’ailleurs une anecdote amusante à ce sujet », nous confie l’animatrice. « Inès était en tenue d’Eve, je la tenais dans ma main. Michel Gronemberger, qui prenait les photos, m’a tout à coup dit qu’Inès faisaitunedrôledetête.Enfait,elleétait en train de faire royalement caca dans ma main. (Rires.) » « MA MÈRE, TON PÈRE » Dimanche 13 avril, 20h50 Si Inès est souvent apparue dans les pages de «Ciné-Télé-Revue» avec sa maman,onpeutdirequeçaacommencé auberceau,puisquetoutbébé,ellefaisait déjà la couverture de notre magazine dans les bras de Sandrine! « Il y a d’ailleurs une anecdote amusante à ce sujet », nous confie l’animatrice. « Inès était en tenue d’Eve, je la tenais dans ma main. Michel Gronemberger, qui prenait les photos, m’a tout à coup dit qu’Inès faisaitunedrôledetête.Enfait,elleétait en train de faire royalement caca dans “Ma maman, c’est ma Docteur Love!” Inès Entre Inès et Sandrine, la complicité saute aux yeux. © Jérôme Ralfagram © Jérôme Ralfagram Toute la tendresse entre une mère et sa fille. © CTR 11 pestiféré. On ne le voit plus que dans des films in dépendants, ou dans des rôles secondaires propo sés par des cinéastes de ses débuts (« Déjà vu », de Tony Scott, « Alexandre », d’Oliver Stone). La fe nêtre s’est refermée. Elle ne s’ouvrira plus. JeanJacques Lecocq Ses enfants étaient tout pour lui A côté des déboires professionnels, Val Kil mer a eu aussi une vie frappée par des malheurs qui l’ont fragilisé. Il y a la mort, à 17 ans, de son frère Wesley, noyé dans un jacuzzi lors d’une crise d’épilepsie, et, en 1996, son divorce avec l’actrice Joanne Whalley, mère de leurs enfants, Mercedes et Jack. Le tombeur de Cher, Cindy Crawford, Angelina Jolie, Daryl Hannah ou encore Ellen Barkin ne s’en remettra pas. Ces dernières années, Mercedes et Jack étaient ce qui lui restait de plus cher au monde. Val Kilmer in the other side Sanctifié par son interprétation de Jim Morri son dans « The Doors », l’acteur, décédé à 65 ans, avait vu ensuite son étoile s’éteindre peu à peu à Hollywood. Quand, en 2022, il a repris brièvement le rôle d’Iceman, toute morgue disparue, émacié par sa lutte contre le cancer du larynx, dans « Top Gun : Maverick », tout le monde a senti que pour Val Kilmer, cette scène était un adieu. Sa voix pour cet échange avait été recréée numériquement, car de puis qu’il avait dû subir deux trachéotomies, la vraie était marquée par un bourdonnement métal lique trop artificiel. N’empêche, pour cet ultime faceàface avec son frère ennemi Maverick, que Tom Cruise avait tenu à intégrer au film, en guise d’hommage, Val Kilmer gardait fière allure. Il pouvait être fier, il avait assuré sa sortie. Ce sera son dernier film, bouclant en quelque sorte la boucle ouverte en 1986 par le succès de « Top Gun », de Tony Scott. Ce 1er avril, Val Kil mer est décédé des suites d’une pneumonie, à l’âge de 65 ans. Il avait gagné son combat contre le cancer entamé en 2014, mais en était sorti très affaibli. On peut cependant dire que l’acteur avait déjà une première fois fait ses adieux en 2021 avec le documentaire « Val », sorte d’autoportrait s’appuyant sur quarante vidéos filmées par Val luimême. Audelà du geste narcissique, ce document apporte un éclairage sincère et saisissant sur la vie d’une star, de son accession au firmament à son extinction. On y voit Kilmer, apollon californien, croquant la vie sur le plateau de « Top Gun », on le voit aussi se prenant le chou avec le réalisateur John Frankenheimer, dix ans plus tard, alors que sa réputation de comédien « difficile » est bien an crée et va lester la suite de sa carrière. Au milieu des années 80, Val Kilmer a l’arro gance des surdoués à qui tout réussit. Plus jeune aspirant comédien à l’illustre Juilliard School, avant de passer par Broadway, son ambition est dévorante. Il veut être le prochain Marlon Brando. Ses premiers films, des comédies parodiques comme « Top secret ! », en sont loin, mais il s’en vole bien vite grâce à « Top Gun » et confirme avec le succès populaire « Willow ». En 1991, « The Doors », d’Oliver Stone, le place où il se rê vait, au sommet. Sa prestation mimétique en Jim Morrison, chantant réellement, fait encore aujour d’hui de ce film l’un des plus marquants biopics de l’histoire. « Heat », où Val est adoubé par Ro bert De Niro et Al Pacino, puis « Batman Fore ver », doivent parachever son triomphe. C’est le contraire qui se passe. Le comédien a détesté jouer l’hommesouris, coincé dans un cos tume trop rigide, et ça se sent. Val, qui a le don de refuser des films majeurs (« Blue Velvet », « The Outsiders »), a aussi celui de se lancer dans des aventures hasardeuses. C’est le cas de « L’île du docteur Moreau », accepté pour jouer face à Mar lon Brando, et du « Saint ». La célébrité le déçoit en ne lui apportant pas les rôles inspirés auxquels il aspire, et à force de le faire payer sur les pla teaux de tournage, il aborde les années 2000 en Quand,en2022,ilareprisbrièvementlerôle d’Iceman, toute morgue disparue, émacié par sa lutte contre le cancer du larynx, dans « Top Gun: Maverick », tout le monde a senti que pour Val Kilmer, cette scène était un adieu. Sa voix pour cetéchangeavaitétérecrééenumériquement,car depuisqu’ilavaitdûsubirdeuxtrachéotomies,la vraieétaitmarquéeparunbourdonnementmétallique trop artificiel. N’empêche, pour cet ultime face-à-face avec son frère ennemi Maverick, que TomCruiseavaittenuàintégreraufilm,enguise d’hommage, Val Kilmer gardait fière allure. Il pouvait être satisfait, il avait assuré sa sortie. Ceserasondernierfilm,bouclantenquelque sorte la boucle ouverte en 1986 par le succès de « Top Gun », de Tony Scott. Ce 1er avril, Val Kilmer est décédé des suites d’une pneumonie, à l’âge de 65 ans. Il avait gagné son combat contre le cancer entamé en 2014, mais en était sorti très affaibli. On peut cependant dire que l’acteur avait déjà une première fois fait ses adieux en 2021 avec le documentaire «Val », sorte d’autoportrait s’appuyant sur quarante ans de vidéos filmées parVal lui-même. Au-delà du geste narcissique, ce document apporteunéclairagesincèreetsaisissantsurlavie d’une star, de son accession au firmament à son extinction.OnyvoitKilmer,apolloncalifornien, croquant la vie sur le plateau de « Top Gun », on inspirés auxquels il aspire, et à force de le faire payer sur les plateaux de tournage, il aborde les années 2000 en pestiféré. On ne le voit plus que dans des films indépendants, ou dans des rôles secondaires proposés par des cinéastes de ses débuts(«Déjàvu»,deTonyScott,«Alexandre», d’Oliver Stone). La fenêtre s’est refermée. Elle ne s’ouvrira plus. ■ JEAN-JACQUES LECOCQ SES ENFANTS ÉTAIENT TOUT POUR LUI A côté des déboires professionnels, Val Kilmer a eu aussi une vie frappée par des malheurs qui l’ont fragilisé. Il y a la mort, à 17ans, de son frère Wesley, noyé dans un jacuzzi lors d’une crise d’épilepsie, et, en 1996, sondivorcedel’actriceJoanneWhalley, mère de leurs enfants, Mercedes et Jack. Le tombeur de Cher, Cindy Crawford, Angelina Jolie, Daryl Hannah ou encore Ellen Barkin ne s’en remettra pas. Ces dernières années, Mercedes et Jack étaient ce qui lui restait de plus cher au monde. © Content Curation le voit aussi se prenant le chou avec le réalisateur John Frankenheimer, dix ans plus tard, alors que sa réputation de comédien « difficile » est bien ancrée et va lester la suite de sa carrière. Aumilieudesannées80,ValKilmeral’arrogance des surdoués à qui tout réussit. Plus jeune aspirant comédien à l’illustre Juilliard School, avant de passer par Broadway, son ambition est dévorante.IlveutêtreleprochainMarlonBrando. Ses premiers films, des comédies parodiques comme « Top secret! », en sont loin, mais il s’envolebienvitegrâceà« TopGun »etconfirme avec le succès populaire « Willow ». En 1991, « The Doors », d’Oliver Stone, le place où il se rêvait,ausommet.SaprestationmimétiqueenJim Morrison, chantant réellement, fait encore aujourd’hui de ce film l’un des plus marquants biopics de l’histoire. « Heat », oùVal est adoubé par Robert De Niro etAl Pacino, puis « Batman Forever », doivent parachever son triomphe. C’est le contraire qui se passe. Le comédien a détesté jouer l’homme chauve-souris, coincé dans un costume trop rigide, et ça se sent. Val, qui a le don de refuser des films majeurs («Blue Velvet», «The Outsiders»), a aussi celui de se lancer dans des aventures hasardeuses. C’est le cas de « L’île du docteur Moreau», accepté pour jouer face à Marlon Brando, et du «Saint». La célébritéledéçoitenneluiapportantpaslesrôles Mercedes et Jack étaient ce qui lui restait de plus cher au monde. © Content Curation lancer dans des aventures hasardeuses. C’est le cas de « L’île du docteur Moreau», accepté pour jouer face à Marlon Brando, et du «Saint». La célébritéledéçoitenneluiapportantpaslesrôles Jack et Mercedes présentant « Val » à Cannes. VAL KILMER to the other side Sanctifié par son interprétation de Jim Morrison dans « The Doors », l’acteur, décédé à 65 ans, avait vu ensuite son étoile s’éteindre peu à peu à Hollywood. © Tinseltown / Shutterstock.com © Content Curation © Photonews © A24 Face à Tom Cruise dans « Top Gun ». Dans « The Doors ». Diminué, dans « Val ». 12 Fournisseur de bonheurs 7 5 A N S ! 10€ L A CARTE DE FIDÉL I T É D E R E M I SE page 2 15€ JOURS MALINS D E R E M I SE page 2 spécialiste portique en bois du le Fais ta liste de jouets ici Le catalogue est disponible en magasin et sur broze.be À L’ACHAT DE 100€ 15€DE REMISE LE MARDI 15 AVRIL LES JOURS MALINS Conditions sur broze.be.
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