RÉPONSES PHOTO n°376 - Page 2 - 376 Photo : Anne Eeckeman, réalisée avec le Fujifilm X-T50 Équipé du capteur X-Trans CMOS 5 HR de 40,2 mégapixels riche en détails, le X-T50 est un appareil compact et léger parfait pour les voyages, la famille et un usage quotidien, mais pas que ! C’est aussi le premier boîtier de la Série X à proposer une molette de simulation de film dédiée, permettant à l’utilisateur de revivre le plaisir de la photographie argentique en sélectionnant rapidement l’une des 20 simulations de film iconiques de Fujifilm, y compris le mode REALA ACE. C’est l’appareil idéal pour tout créatif passionné en quête d’une aventure photographique sur mesure. www.fujifilm-x.com n°376 janvier-février 2025•Réponses PHOTO 3 EDITO À la source J e vous avoue ne pas très bien savoir par quel sens prendre cet édito tant ce sujet qui me taraude ces derniers mois est large. L’actualité ne vous aura pas échappé : élection de Donald Trump, chantre de la post-vérité, Elon Musk qui qualifie son réseau X de “nouveau média”, Google qui se dit prêt à invisibiliser les contenus des médias avec qui il a un différend sur les droits voisins, l’État qui étudie des baisses de financements de l’audiovisuel public ou qui souhaite se séparer du magazine 60Millionsdeconsommateurs… L’information traditionnelle est aujourd’hui assaillie de tous bords. On la présente comme anxiogène, moutonnière, “au service de”… entre autres chefs d’accusation. Pire, 51 % des Français disent connaître une fatigue informationnelle dans le dernier baromètre de La Croix, et 27 % affirment ne plus faire confiance aux médias. On en est là. Désormais, la presse est prise dans un cercle vicieux, entre crise de confiance et baisse des ressources pour apporter une information de qualité. Les habitudes de consommation changent, et on est moins disposé à payer pour s’informer, alors qu’ailleurs sur le Web pullulent des contenus gratuits. Pourquoi payer, me direz-vous? Parce que cela donne le temps à des journalistes de vérifier l’information, de creuser, de croiser les sources et de choisir des sujets sans être soumis à la pression des chiffres d’audience ou à celle des revenus publicitaires. Nous tenons notre part de responsabilité, et ne sommes pas forcément enclins à expliquer nos métiers. Les arguments ne manquent pourtant pas, comme le fait pour nous de produire nos tests d’appareils en laboratoire, forme de garantie d’indépendance pour nos analyses. Aujourd’hui, même les sites Internet d’information généraliste sont dépassés. On ingère de l’influence sans savoir si elle est indépendante ni comment elle est financée, et on remet en question les voix des experts et des scientifiques. Ne vous méprenez pas sur mon propos : le doute est un comportement sain, à condition qu’il soit éclairé. Il est même nécessaire, car vous et moi sommes constamment visés par de fausses informations, et nous devons, au quotidien, faire la part des choses. Il n’y a qu’à ouvrir Facebook pour constater le phénomène des “boomer traps”, ces pièges qui pullulent sur les réseaux sociaux, comprenant une image générée par intelligence artificielle et un discours bien rodé pour vous faire interagir. Nous avons fait l’expérience il y a quelque temps. Il nous a fallu moins d’une dizaine de minutes pour obtenir à la fois une image “convaincante” et un texte que nous pouvions publier sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, nous menons une course en retard contre la désinformation. Combien de temps nous faut-il pour vérifier une information quand quelques minutes à peine ont suffi pour créer un mensonge? Pourquoi établir des certifications pour garantir qu’une image a bien été générée par un appareil photo, et non par une intelligence artificielle? C’est prendre le problème à l’envers. Mais sommes-nous prêts à nous emparer à bras-le-corps de ces questions? L’heure semble plutôt à la fatigue (informationnelle) et au laisser-aller. La porte de la post-vérité est ouverte. ÉDITEUR REWORLD MEDIA MAGAZINES (SAS) 40, rue Aristide-Briand, 92220 Bagneux Directeur de la publication : Gautier Normand Actionnaire : Reworld Media France (RCS Nanterre 477 494 371) Téléphone accueil : 0141335000 www.reponsesphoto.fr RÉDACTION Rédacteur en chef : Thibaut Godet Chef de rubrique : Julien Bolle Assistante de rédaction : Françoise Bensaid Premier maquettiste : Jean-Claude Massardo Secrétariat de rédaction : Vediteam Ont collaboré à ce numéro : Philippe Bachelier, Pascale Brites, Christine Bréchemier, Patrick Lévêque, David Tatin, Ericka Weidmann et tous les photographes dont nous reproduisons les images. Pour joindre la rédaction : 0141861712 (Initiale)prénomnom@reworldmedia.com DIRECTION ÉDITION Éditeur : Germain Périnet Éditrice adjointe : Charlotte Mignerey PUBLICITÉ Directrice exécutive régie : Élodie Bretaudeau Fonteilles Directeur commercial : Thierry Roussin Directrice de clientèle : Olivia Moreno (06 69 95 28 77) Assistante : Christine Aubry (0141335199) MARKETING Giliane Douls ABONNEMENTS ET DIFFUSION Directrice marketing direct : Catherine Grimaud Cheffe de groupe mkt client : Davina Champaigne Cheffe de produit marketing : Laure Letellier Responsable diffusion marché : Siham Daassa Responsable diffusion : Sylvie Vendruscolo FABRICATION Direction opérations industrielles : Bruno Matillat Chef de fabrication :Ludovic Charlet (ComposJuliot) Photogravure/prépresse : Sylvain Boularand Imprimeur : Imaye, ZI des Touches, bd Henri-Becquerel, 53022 Laval Cedex 9 Dépôt légal à parution Prix de vente : 8,50 € Date de parution : 12 décembre 2024 No ISSN : 1167-864X Commission paritaire : 1125 K 85746 SERVICE ABONNEMENT RÉPONSES PHOTO 59898 Lille Cedex 9 0146484763 Du lundi au vendredi de 9 h à 19 h et le samedi jusqu’à 18 h (prix d’un appel local) Pour toute réclamation ou modification concernant votre abonnement, formulaire sur www.serviceabomag.fr Retrouvez toutes nos offres sur www.kiosquemag.com Abonnement mensuel : 6,90 € Abonnement trimestriel : 17,90 € PHOTO RÉPONSES Une course en retard contre la désinformation 4 Réponses PHOTO•n°376 janvier-février 2025 n°376 - janvier-février 2025 SOMMAIRE © TOMAS VAN HOUTRYVE EN COUVERTURE Une image prise en Nouvelle-Zélande par l’Américain Jeffrey Conley, à retrouver dans notre dossier sur le noir et blanc et sur jeffreyconley.com. ● ÉVÉNEMENT La vie galopante d’E. Muybridge 6 De l’apartheid aux USA 8 ● L’ESSENTIEL IMAGES 10 ● L’ESSENTIEL MATÉRIELS 16 ● DOSSIER Avons-nous le droit de tout photographier? 38 ● PORTFOLIO Flor Garduño 46 Tomas van Houtryve 54 ● DÉCOUVERTE Romain Coudrier 60 ● CONCOURS PERMANENT 64 ● LES ANALYSES CRITIQUES 70 ● LECTURE DE PORTFOLIO Sylvain Courros 74 Céline Mothais 76 July Bretenet 78 ● ANNONCE CONCOURS “Photo de nuit” 80 ● PRATIQUE Une photo expliquée 82 10 choses à savoir pour agrandir une image numérique 86 ● REPORTAGE Une vente d’exception 90 ● TESTS Leica Q3 43 96 Fujifilm X-M5 100 Nikkor Z 50 mm f/1,4 104 Tamron 90 mm f/2,8 Di III Macro VXD 106 Tamron 28-300 mm f/4-7,1 Di III VC VXD 108 Tamron 50-300 mm f/4,5-6,3 Di III VC VXD 109 TTArtisan AF 75 mm f/2 110 Kingston XS1000 111 Lexar SL 500 111 AOC Graphic Pro U27U3CV 112 Vanguard VEO 3T+ 264CB 113 Harman Phoenix 200 113 ● RENDEZ-VOUS N. Chapuis et P. Séclier 114 ● EXPOSITIONS 116 ● LIVRES 120 ● INTERVIEW FLASH Jane Evelyn Atwood 128 Votre bulletin d’abonnement se trouve p. 13. Pour commander d’anciens numéros, rendez-vous sur www.kiosquemag.com, site sur lequel vous pouvez aussi vous abonner. ● GRAND FORMAT 20 TRAITER LE NOIR ET BLANC ● 12 points essentiels pour traiter le N&B numérique 22 ● Un classique analysé 28 ● Phil Sharp 30 ● Jeffrey Conley 34 ● Martin Bogren 36 ● Letizia Le Fur 37 30 54 Phil Sharp Tomas van Houtryve À L’AFFICHE DE CE NUMÉRO FLOR GARDUÑO Dans son nouvel ouvrage, la photographe mexicaine publie des images inédites éclairant d’une nouvelle lumière une œuvre à la grande puissance poétique. Portfolio. TOMAS VANHOUTRYVE Auteur d’un ambitieux projet sur Notre-Dame de Paris, ce membre de l’agence VII nous fait redécouvrir le monument alors qu’il ouvre à nouveau au public. JEFFREYCONLEY Ce photographe américain disciple d’Ansel Adams perpétue une longue tradition du paysage en noir et blanc, mariant le numérique à des procédés de tirage du xixe siècle. JANEEVELYN ATWOOD Cette Américaine ayant adopté Paris est devenue l’une des grandes photographes de notre temps. Elle se confie à RP à la faveur d’un livre et d’une exposition. © SYLVAIN GIRARD, 2021 FE 16-35mm f/2.8 GM II RÉPONSES ÉVÉNEMENT 6 Réponses PHOTO•n°376 janvier-février 2025 Bande dessinée et photographie vont bien souvent de pair en ce moment. Serait-ce parce que les grands photographes ont une vie romanesque? C’est le cas d’Eadweard Muybridge, dont la vie vient d’être relatée dans un épais volume signé Guy Delisle. Inventeur d’un système photographique innovant, précurseur du cinéma, mais aussi meurtrier… Il fallait bien 208 pages pour condenser une existence galopante, dont on ne retiendra que quelques fractions de seconde photographiées. ThibautGodet La vie galopante d’Eadweard Muybridge Bandedessinée L orsque l’on parle des inventeurs de la photographie, on se concentre souvent sur les tout premiers pionniers – Niépce, Daguerre, Talbot, Herschel –, oubliant certaines personnes au passage, ou reléguant d’autres au second plan, à l’image du pauvre Bayard. Dans les personnages moins connus du grand public, il y a aussi Eadweard Muybridge. Sans doute, à l’évocation de son nom, vous faites seulement le rapprochement avec les images en rafale de chevaux en mouvement, prises au xixe siècle. Le résumer ainsi serait passer à côté d’une vie trépidante, ancrée dans l’histoire de la photographie, du cinéma, mais aussi de la justice… Voilà probablement pourquoi Guy Delisle, auteur de bande dessinée québécois, s’est concentré sur la vie de l’inventeur, pour nous en révéler à la fois la richesse, le génie, mais également les pendants sombres. Et s’il porte le nom Pour une fraction de seconde, il vous en faudra un peu plus pour venir à bout de cet épais volume de 208 pages qui retrace, non sans une dose d’humour, l’histoire du photographe. Rien ne prédestinait cet Anglais né en 1830 à figurer au panthéon de la photographie. Immigré aux États-Unis en 1855, Eadweard Muybridge découvre comme tout le monde le daguerréotype, sans doute pensant à une mode. Il a d’abord commencé une activité de libraire avant de se tourner vers l’image. Photographe ensuite, il immortalise les grands parcs de Californie bien avant un certain Ansel Adams et ses photographies, cotées, se trouvent encore aujourd’hui dans des collections majeures, telles que la Library of Congress ou le Getty Museum. Bien qu’il soit résolument un artiste, c’est pourtant pour obtenir une preuve scientifique que Muybridge va être appelé par un certain Stanford, gouverneur de Californie, à qui l’on doit la célèbre université. Éleveur de chevaux de courses, celui-ci demande au photographe de démontrer que les chevaux, à un instant précis de leur trot, ont les quatre pattes détachées du sol. La chance de Muybridge : la technique photographique est en plein développement dans les années 1870, et les temps de pose se raccourcissent de plus en plus, grâce à de nouveaux procédés, comme cela est raconté dans son livre Animals in motion. À cette époque, le principal sujet de controverse était la possibilité pour un cheval au trot – même à l’apogée de sa vitesse – d’avoir les quatre sabots, à n’importe quel moment de sa foulée, simultanément libres de tout contact avec le sol. L’attention de l’auteur a été attirée par cette controverse, et il a immédiatement décidé de tenter de la résoudre. Le problème qui se posait à lui était d’obtenir une image suffisamment bien développée et contrastée sur une plaque de collodion humide, après une exposition d’une durée si brève que le pied d’un cheval, se déplaçant à une vitesse de plus de trente yards en une seconde, soit photographié avec ses contours pratiquement nets. Non seulement Muybridge va réussir à inventer un dispositif pour étudier le mouvement, mais il va en faire un véritable objet d’analyse, plus précis que les images picturales. Avec ses décompositions, il ringardise de nombreux peintres de l’époque dont le but était de rester le plus fidèle possible au réel dans la représentation du mouvement, notamment pour les chevaux. Muybridge ne s’arrête pas aux équidés, et immortalise assez mécaniquement d’autres animaux, mais aussi des êtres humains. Le photographe ne cesse ensuite de développer son invention, vivant de conférences où il présente et projette ses expériences. Il participe d’ailleurs, avec ses images décomposées, à l’histoire du cinéma, à l’époque où Thomas Edison et les frères Lumière tentent avec succès d’animer la photographie et de la rendre vivante pour le public. Le photographe meurt en 1904 et laisse derrière lui de nombreux livres, mais aussi une trace indélébile dans l’Histoire. L’ironie du sort est qu’après avoir fait des milliers de décompositions durant sa vie, c’est finalement sa vie qui est décomposée en des milliers de cases pour le compte de cette BD. Avec brio, il faut l’admettre! Muybridgeinvente undispositif pourreprésenter lemouvement n°376 janvier-février 2025•Réponses PHOTO 7 105 RÉPONSES ÉVÉNEMENT 8 Réponses PHOTO•n°376 janvier-février 2025 Un documentaire sur la vie d’Ernest Cole sort le 25 décembre au cinéma. Alors que le photographe connu pour sa couverture de l’apartheid en Afrique du Sud est décédé en 1990, c’est tout un pan de sa vie qui est remis en lumière. Et ce depuis que ses archives ont été retrouvées mystérieusement dans le coffre d’une banque suédoise. ThibautGodet De l’apartheid aux USA Cinéma Q uand on évoque apartheid et photographie, un nom vient immédiatement en tête : celui d’Ernest Cole, tant son livre House of Bondage a fait date, en 1967. Le photographe sudafricain a en effet marqué les esprits avec ce travail sans concession sur un régime ouvertement raciste. Il écrit d’ailleurs : “Trois cents ans de suprématie blanche en Afrique du Sud nous ont asservis, dépouillés denotredignité,privésdenotreamourpropre et entourés de haine.” Des photos et des mots qui forceront le photographe à l’exil aux États-Unis. Il avait 27 ans. C’est sur cette histoire que Raul Peck, réalisateur, s’est concentré dans son film Ernest Cole, photographe. Contacté par la famille de Cole, il l’a aidée à archiver les images du photographe, dans un premier temps.Auvudelarichessedesonœuvre, il se décide cependant à réaliser un documentaire. Depuis quelques années, on commence à reparler du photographe, notamment après que 60000 de ses photos ont été retrouvées étrangement dans un coffre en Suède, en 2017, soit près de vingt-sept ans après son décès! Parmi les clichés, on découvre ou redécouvre le travail qu’a réalisé Ernest Cole aux États-Unis, alors qu’il était membre de la célèbre agence Magnum Photos. Il était à des milliers de kilomètres de l’Afrique du Sud, et ne pensait sans doute pas se retrouver face à une Amérique raciste, notamment dans les États du Sud. “Ernest sort de l’apartheid, une vraie prison à ciel ouvert régulée de façon drastique par l’État. C’est une expérience qui nie l’humanité de chacun. Ensuite, il arrive à New York. Il pense qu’il va exploser en tant qu’artiste. Or on lui demande surtout de photographier des Noirs, dans la misère. Lui rêve d’être Cartier-Bresson. Un photographe, c’est un photographe, pas « un photographe noir ». Dans les papiers d’Ernest, on a retrouvé beaucoup de magazines de mode, de publicités. Ça l’intéressait. Mais comme on veut qu’il photographie des Noirs, on l’envoie dans le Sud des États-Unis. Là où un mauvais geste ou un regard de travers peut conduire au lynchage. C’est terrible. Il est doublement étranger, et noir”, relate Raul Peck. Le réalisateur a enquêté afin de se mettre dans la peau d’Ernest Cole pour ce film, raconté à la première personne. Il a interrogé en particulier de nombreux proches qui l’ont côtoyé. Mais de multiples mystères demeurent sur ce personnage, et notamment cette affaire de valise suédoise, vu qu’on ne sait toujours pas qui a financé le maintien des archives du photographe durant quarante ans à la banque. “Nous ne sommes qu’au début de la redécouverte de ce grand artiste qu’était Ernest Cole”, promet le réalisateur… En une heure et quarante-six minutes, Raul Peck a pourtant déjà accompli une importante partie du travail. De sa célébration à sa descente aux enfers, et malgré quelques mystères, c’est bien toute la vie du photographe que nous raconte le film. © ERNEST COLE/MAGNUM PHOTOS Téléchargez la documentation sur www.voyages-lecteurs.fr/rp OU Infos & réservations 01 41 33 56 56 en précisant RÉPONSES PHOTO du lundi au vendredi de 9h à 18h, le samedi de 9h à 12h et de 13h à 17h Nom* : ..................................................................................................................................... Prénom* : .................................................................................................................................... Adresse* : ......................................................................................................................................................................................................................................................................................... CP* : Ville* : ........................................................................................................................................................... Tél. : Email : .............................................................................................................................. (Utile pour recevoir nos bons plans Croisières et Voyages) Date de naissance : (pour fêter votre anniversaire) Avez-vous déjà effectué une croisière ou un voyage OUI NON Je ne souhaite pas recevoir les offres Réponses Photo et Voyages Lecteurs sur des produits et services similaires à ma commande par la Poste, e-mail ou téléphone. Dommage ! Je ne souhaite pas que mes coordonnées postales et mon téléphone soient communiqués à des partenaires pour recevoir leurs bons plans. Dommage ! OU Demandez votre brochure sans engagement à :Réponses Photo - Croisière Glacier Express - 59898 Lille Cedex 09 # M086 # L1598887 Code article : 703215 *A renseigner obligatoirement pour traiter votre demande.Les informations recueillies à partir de ce formulaire font l’objet d’un traitement informatique fondé sur votre consentement et destiné à Reworld Media France SAS en sa qualité de responsable de traitement. Les finalités poursuivies sont l’envoi de la brochure et les offres relatives aux voyages avec nos partenaires si vous y consentez. L’inscription au voyage implique l’acceptation des conditions générales et particulières de vente de Quartier libre au dos du bulletin de réservation joint à la brochure. 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Pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles, vos droits et nos partenaires, consultez notre politique de Confidentialité sur www. voyages-lecteurs.fr - Photographies : © Shutterstock.com, ©CroisiEurope Les points forts de votre croisière •Un itinéraire insolite de 5 jours à la période idéale, en Suisse et en Allemagne. •3 excursions incluses pour admirer les joyaux de la nature : dont une à bord du Glacier Express, train panoramique, le Musée National de l'automobile à Mulhouse ou encore Colmar, la capitale des vins d’Alsace... •Des navires 4 ancres (moins de 100 cabines). •Un tarif spécial lecteurs à partir de 1050€/pers. au départ de Strasbourg (pension complète, boissons à bord, excursions) DATES 2025 DISPONIBLES GLACIER EXPRESS Croisière En partenariat avec RÉPONSES L’ESSENTIEL 10 Réponses PHOTO•n°376 janvier-février 2025 Terres bretonnes Durant un an, Vincent Rannou s’est concentré sur la faune bretonne. Il en tire Argoat, un film qui sortira en mars au cinéma. © VINCENT RANNOU WILD EYE Ce nouveau magazine uniquement en anglais a une ambition claire selon ses fondateurs : “Au-delà des paysages, de la faune et de la flore et des voyages d’aventure, nous voulons proposer beaucoup de photographies sous-marines. Nous voulons raconter des histoires sur tout ce qui touche au monde de la nature.” Le premier numéro de 112 pages en ligne est gratuit et permet de découvrir certains des meilleurs photographes de leur catégorie. Enbref… LEICA M Pour célébrer les 70 ans du Leica M, la marque allemande a sorti un épais volume revenant tant sur l’aspect technique de cet appareil mythique que sur les photographes qui ont employé le M au travers des décennies. 272 pages, 20 × 26 cm, 49 €. Avez-vous déjà vu passer ces publications sur Facebook, où l’on retrouve une image générée par intelligence artificielle et un discours vous incitant à commenter ou partager le post? C’est ce qu’on appelle un “boomer trap”, un type de publication qui pullule en ce moment sur les réseaux sociaux. Vous pouvez ainsi découvrir des posts célébrant l’anniversaire de jumeaux centenaires, des pâtissiers en herbe ou des artistes avec des œuvres complètement bidon, ou des agriculteurs, comme avec cette publication d’un groupe politisé avec des fruits ou légumes un peu transgéniques… Le but de ces posts est à la fois de toucher énormément de monde, mais surtout de cibler des personnes qui commentent les publications, particulièrement crédules, et d’essayer de les arnaquer. RÉSEAUX SOCIAUX L orsque l’on pense à la Bretagne et à sa faune sauvage, c’est à son littoral qu’on l’identifie, à ses phoques et mammifères marins, mais aussi à ses populations de macareux moines. Vincent Rannou a, lui,portésonregardailleurs, sur l’Argoat, qui signifie la “Bretagne intérieure” pour les Bretons. Pendant un an, celui-ci s’est focalisé pour sondeuxièmelongmétrage sur les animaux plus communs qui habitent les forêts ou les zones humides, à l’instar des cervidés, sangliers, chouettes et autres oiseaux. Tout un peuple, semble-t-il commun, que le réalisateur vient ici magnifier dans ce film plutôt contemplatif, qui prend le temps de s’intéresseràchaqueapparition.Cetteannéede tournage se résume aussi à “beaucoup de temps d’attente”, témoigne le photographe de 32 ans dans une vidéo making of. “Globalement, on a passé trois quarts du temps à analyser ce qu’il se passait sur le terrain.” Dans ces attentes, il vit certains moments forts, comme lorsqu’il se retrouve à quelques mètres d’un sanglier alors qu’il était planqué, en attente, ou lorsqu’il observe le brame du cerf. “Dans ce projet, je n’aieupeurquedeshumains”, raconte-t-il alors qu’il a dû faire preuve de sang-froid lorsque, de nuit, des braconniers se sont rapprochés de sa tente. En tenue de camouflage, celui-ci est à l’affût sur la plupart des plans, gardant ses distances au maximum pour ne pas déranger la faune. Pour l’instant proposé en avant-première dans quelques salles de cinéma, le film d’une heure et dix-sept minutes sortira officiellement en salle le 19 mars 2025. n°376 janvier-février 2025•Réponses PHOTO 11 Le Festival photo du Guilvinec et celui du Goéland masqué de Penmarc’h (29) s’associent pour proposer conjointement un concours de photographie autour de leurs thématiques respectives mixées en une : “Le polar et la mer.” Les participants devront illustrer en photographie le titre d’un roman policier sélectionné parmi une liste de huit livres. Huit lauréats, un par titre, seront choisis par un jury constitué de six membres des deux associations. Les photographies des gagnants seront exposées lors du festival international du Goéland masqué du 7 au 9 juin 2025, puis au Festival du Guilvinec, de juin à septembre. Le concours est ouvert jusqu’au 5 janvier. 200 LIVRES PHOTOS sortiraientchaqueannéeenFranceselonleschiffres du journal Le Monde. Le quotidien a publié à l’occasion de Paris Photo un article sur les difficultés de ce secteur pourtant en pleine effervescence. Autre chiffre intéressant dans cet article : le coût moyen deproductiond’unouvrageaujourd’hui.Ilseraitde 20000€,“soitdixfoisplusqu’unlivredelittérature”. Magazine des communautés, Sphères propose en ce moment un focus sur les photographes au travers de son nouveau numéro sorti en novembre dernier. Au cours des 144 pages, les lecteurs pourront découvrir une interview de Martin Parr, une carte blanche à la photographe Nanna Heitmann, un portrait de Charlotte Abramow, un dossier sur la photographie post mortem ou encore un portfolio de Robin Friend. Son prix : 20 €. Sur Nintendo Switch, le nouveau jeu Super Mario Party Jamboree présente un mini‑jeu pour les adeptes de photographie de rue. Durant une partie, les participants doivent obtenir avec leur appareil photo une image la plus proche de celle qui leur est proposée. À vos manettes! Le ministère de la Culture commence à dévoiler quelques informations sur ce que seront les festivités du bicentenaire de la photographie prévu en 2026-2027. Une grande exposition devrait inaugurer cette commémoration au Grand Palais à Paris durant l’automne, ainsi qu’à Chalon-sur-Saône, ville d’où est originaire l’inventeur de la photographie Nicéphore Niépce. En outre, “un appel a été lancé en vue d’une grande commande nationale”, qui sera “pilotée par le Centre national des arts plastiques. Quinze photographes seront sélectionnés pour mener à bien leurs projets, lesquels questionneront le médium dans toutes ses dimensions, depuis ses temps primitifs jusqu’aux expérimentations les plus contemporaines”, précise le ministère. JEU EXPOSITION Concours Polaretmer Presse Lacommunautédes photographes
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