NOUS DEUX n°3933 - Page 5 - 3933 AVEC Après avoir connu l’enfer, les orphelins de Grey Manor conquièrent le monde… et les femmes ! En vente le 22 novembre 2€* ,75EN + DE NOUS DEUX REJOIGNEZ NOUS DEUX SUR FACEBOOK.COM/NOUSDEUXMAG Votre romance de la collection * Ce prix est valable uniquement dans le cadre de l’offre promotionnelle proposée chez votre marchand de journaux : le magazine Nous Deux 2,20€ + le livre 2,75€ = 4,95€. Le magazine Nous Deux seul est disponible au prix de 2,20€. Offre valable du 25/10/2022 au 14/11/2022 dans la limite des stocks disponibles. by GRANDS ROMANS-PHOTOS FLORETTE OLIVIERMARTINO-FTV-TELFRANCE Annie Viaud Rédactrice en chef DR PHOTOS COUVERTURE: OLIVIER MARTINO - TELFRANCE - FTV - SHUTTERSTOCK - VIVRE VERT - FLORETTE Ce numéro comporte un encart multititres Noël ADD posé en C4 sur une partie des abonnés France. Rejoignez Nous Deux sur NousDeuxMag 4 ACTUS DE LA SEMAINE 6 ACTUS EN COUVERTURE Spécial Plus belle la vie Rebecca Hampton «Je n’ai qu’un mot à dire aux téléspectateurs: merci!» 8 ACTUS EN COUVERTURE Spécial Plus belle la vie Les plus belles histoires d’amour 10 ON EN PARLE ELLE A TROUVÉ SON BONHEUR DANS UNE MAISON DE 12 M2 Sylvie: «J’ai décidé de vivre dans une tiny house» 12 ÉCRIVEZ-NOUS NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS AIDER 17 BEAUTÉ Banc d’essai: 5 huiles démaquillantes 18 MODE Le grand bleu 24 PSYCHO FAMILLE Comment maintenir le lien avec vos petits-enfants ados 26 CONSO ACTUS La fin des dates limites de consommation? 33 SANTÉ 5 applis pour faire jouer votre mémoire 34 CONSO Objets connectés: sont-ils un danger pour notre vie privée? 50 JEUX 56 JARDIN Des bordures en noir et or 58 DÉCOUVERTE La tapisserie d’Aubusson 60 CUISINE Soupes et veloutés: place au réconfort! 63 FICHES CUISINE Mon menu scandinave 77 BOÎTE À IDÉES Je fabrique mes produits ménagers 81 SOLUTIONS DES JEUX 82 HOROSCOPE 83 BD NOUS 3 LES AVENTURES DE NAT ET NICOLE En quête d’amour Une baby-sitter en or Abonnez-vous en p.81 et sur Kiosquemag.com Clap de fin V endredi18novembre,lerideautombera sur un monument de la télévision. Plus belle la vie, c’est fini! Rembobinons… Le 30 août 2004, France 3 lançait un feuilleton quotidien où l’on allaitsuivrelespéripétiesdeshabitantsduMistral, un quartier imaginaire de Marseille. Qui aurait cru, à l’époque, qu’il nous passionnerait au point de totaliser plus de 4700 épisodes? Le succès de la série tient non seulement au talent des scénaristes et des acteurs, mais aussi au fait qu’elle a su traiter avec pertinence de sujets de société brûlants. Au point de faire évoluer nos mentalités. Pour prolonger un peu lamagie,plongeons-nousunedernièrefoisdans PBLV (comme disent les fans) en compagnie de Rebecca Hampton (p. 6), et (re)découvrons les couples de la série qui, pour certains, le sont devenus aussi dans la vie (p. 8). Bonne lecture et très belle semaine. DU 15 AU 21 NOVEMBRE SOMMAIRE 5 NOUVELLES Dramatique20 L’héritage de Julius Romantique14 Courage et dévouement Fantastique 28 Le jardin des délices Historique52 Une vraie famille Suspense78 Dernière volonté 35 65 6 60 10 COLL.PERS. 58 CC-NICOLASFRESSENGEA S/JEAN-PIERREDALBÉRA/WIKIMEDIA COM MONS CC-ROBERTVALETTEWIKIMEDIACOMMONS 44 ACTUS DU 15 AU 21 NOVEMBRE SHUTTERSTOCK @SNEAKERFREAKERMAG/INSTAGRAM C’estdansl’airdutemps Le dessin de la semaineÇa fait le C’EST, ENTONNES, LE POIDS DE VÊTEMENTS INVENDUS qui jonchent le sol du désert d’Atacama au Chili, véritable cimetière à ciel ouvert de la fast fashion, autrement dit la mode jetable. Une catastrophe écologique et une menace pour la santé des populations locales de cette région pauvre d’Amérique latine. Un amour géant Lorsque Jesika a rencontré Hunter, en 2020, elle a tiqué sur leur différence de taille. Elle mesure 1,70 m, soit 15 centimètres de plus que lui. Cela ne l’a pas empêchée de tomber follement amoureuse de Hunter. Le couple, qui s’est marié en février dernier, doit faire face aux remarques incessantes sur leur différence. Mais qu’importe : Jesika répond avec humour que sa taille lui permet d’attraper des objets sur l’étagère pour son petit mari chéri. Tutu pour ma chérie Pour faire sourire sa femme qui souffrait du cancer, Bob a décidé de prendre la pose, vêtu seulement d’un tutu, dans des environnements insolites : en plein désert, face au blizzard, au milieu des vaches… Son « Tutu project » a fini par donner naissance à un livre de photos, Ballerina, dont les bénéfices de ventes vont aux malades du cancer. Qué calor ! Un couple de septuagénaires a été pris en flagrant délit de « rapprochement » dans un parc, en plein jour, dans la ville de Zamora en Espagne. Des passants les ont surpris assis sur un banc, en pleins ébats. La police est intervenue et a verbalisé ce duo brûlant qui a écopé d’une amende de 600 €. Vie de couple Horse Kicks,une marque américaine, vient de lancer sa gamme de baskets pour… chevaux. Il faut débourser 2 450 € pour équiper un animal.Ces hipposandales ont interloqué plus de 7 000 abonnés du compte Instagram du site spécialisé Sneaker Freaker. Chaussons pour canassons D’ici trois ans, des plantes devraient pousser sur notre satellite, la Lune. C’est en tout cas ce que prévoit une mission de l’organisation Lunaria One, qui fait collaborer des scientifiques australiens et israéliens. Les graines de plantes seront sélectionnées pour leur capacité à résister à des conditions météorologiques extrêmes et à germer rapidement. Cette mission a deux objectifs : prouver que l’on peut cultiver des plantes pour se nourrir, soigner et produire de l’oxygène, en vue de vivre un jour sur la Lune, mais aussi servir de laboratoire pour résoudre les problèmes causés ici-bas par le réchauffement climatique. « Si l’on peut faire pousser des plantes sur la Lune, alors on peut créer un système pour faire pousser des aliments dans certains des environnements les plus difficiles sur Terre », a déclaré Caitlin Byrt, professeure à l’université nationale australienne. Un défi astronomique ! Un grand pas pour l’Humanité ? 40 000 55 CH.LARTIGE/FTV MARIE-CAMILLEORLANDO BRIDGEMANIMAGES Par Isabelle Ivorra Ça s’est passé un… 17 NOVEMBRE En ce jour de l’année 1975, Romain Gary devient l’unique écrivain à remporter deux fois le prix Goncourt, un exploit interdit par le règlement. Le premier lui avait été décerné en 1956 pour Les Racines du ciel. Ecrit sous le pseudonyme d’Emile Ajar, La Vie devant soi lui a valu une seconde couronne, qu’il a refusée. Ce n’est que six mois après son décès, en 1981, que son neveu, qui se faisait passer pour Emile Ajar jusque-là, révéla l'identité de l’auteur. Depuis septembre dernier, l’Américaine Darlene Flynn détient le record de la plus grande collection de chaussures, commencée en 2000. Avec ses 15665 modèles, elle bat à plates coutures Céline Dion, propriétaire de 3000 paires! Cette passion a un nom: la calcéologie. Ce terme mêle le latin («calceo» signifiant «je chausse», «calceus» «soulier»), et le grec («logos», la science). Çavavousplaire A lire A écouter Au cinéma Le mot de la semaine CALCÉOLOGIE L’amour à la française Pour son premier long métrage,Thibault Segouin,fan de comédies anglaises,transformeAlex Lutz en Hugh Grant à la française. Le comédien, césarisé pour Guy en 2019, campe César,artiste montmartrois et éternel ado,qui revient dans la vie de Salomé (lumineuse Golshifteh Farahani) après cinq ans d’absence.Il découvre alors être papa d’une petite fille.Cette fois,il va tout faire pour être à la hauteur.«L’histoire ne peut être plaisante que si le Roméo trimballe des casseroles et il se trouve que César en traîne quelques-unes,ce qui le rend touchant»,commenteAlex Lutz.Une «rom com» made in France aboutie! uUne comédie romantique, deThibault Segouin,en salle le 16 novembre. Plus belle sa vie! Aquelques semaines des fêtes de Noël, Sheila gâte ses fans avec ce livre riche en illustrations et édité à 3000 exemplaires, qui retrace ses soixante ans de carrière. Portant le nom de l’une de ses toutes premières chansons, La vie est belle revient sur les moments heureux, plus difficiles et parfois tragiques de la vie d’Annie Chancel. Un parcours unique, auquel l’icône des yéyés n’a pas mis de point final. «C’est du bonus et j’en profite», dit-elle avec l’énergie d’une jeune première. On est conquis. uLa vie est belle!,de Sheila,éd.Culture Factory,29 €. Retour aux sources La Marfée,c’est le nom d’un massif des Ardennes,le coin de France qui a vu naître Yannick Noah et qui évoque une «mare aux fées».Peut-être celles qui se sont penchées sur le berceau de l’ex-champion de tennis charismatique devenu chanteur, puis chef du village d’Etoudi au Cameroun,il y a cinq ans, à la mort de son père. Un retour aux sources qui lui a inspiré ce douzième album aux sonorités africaines où il parle de fraternité,de solidarité et de transmission.Son premier single,La vie c’est maintenant, est une injonction à profiter du moment présent.Envoûtant. uLa Marfée, Yannick Noah, PlayTwo, 15,99 €. Sous le signe du rire Une dizaine de stars du rire donnent vie à leurs sketchs dans une minifiction spécialement créée pour le nouveau rendez-vous humoristique de France 2. Des valeurs sûres comme Muriel Robin, Anne Roumanoff ou encore Roland Magdane, mais aussi la nouvelle génération de comiques emmenée par Elodie Poux se prêteront au jeu de la transposition de leurs personnages dans des décors réels. On redécouvrira ainsi les Chevaliers du Fiel fusils en main, en pleine forêt, pour la mise en image de Chasse passion et accident. Aux manettes de l’émission, Laurence Boccolini recevra ensuite quelques-uns des invités qui interpréteront d’autres sketchs de leur répertoire en plateau et en public. Une bonne soirée en perspective! A la télé Sketch Story, vendredi 18 novembre à 21h10 sur France 2 CH.LARTIGE/FTV Laurence Boccolini. MARIE-CAMILLEORLANDO Alex Lutz et Golshifteh Farahani. Romain Gary. 6 OLIVIERMARTINO-TELFRANCE-FTV Comment vous sentez-vous à l’aube de tourner la page de dix-huit ans de votre carrière dans Plus Belle la vie? C’est comme un deuil collectif, maisc’estundeuil.J’aidesbouffées d’émotion à des moments où je ne les attends pas du tout. Je suis un peu en phase dépressive. Mais j’ai aussipleindeprojetsprofessionnels qui sont chouettes, je suis contente de rentrer à Paris. Ça faisait un moment que je voulais y remonter, parce que ma fille veut présenter l’école de l’Opéra et que mon homme y habite, tout comme ma famille. Ça simplifie beaucoup les choses. J’étais un peu seule dans le Sud. Dans cette période un peu Encouverture Le 8 septembre dernier, Rebecca Hampton vivait son avant-dernière journée de tournage dans la peau de Céline Frémont, son personnage depuis dix-huit ans dans Plus Belle la vie. Nous l’avons rencontrée sur les plateaux, à Marseille, l’occasion d’évoquer la fin de la série, le 18 novembre sur France 3*. Par Claire Barrois “Je aux Re SPÉCIAL 7 compliquée, je suis très bien épaulée. C’est un nouveau virage, mais tout s’aligne. Quelle était l’ambiance sur les plateaux pour le tournage des derniers épisodes ? Chacuns’estditqu’ilfallaitconserver une certaine bonne humeur et aessayédetravaillercommed’habitude. J’ai gardé en tête que nous allions jusqu’au bout pour les téléspectateurs, pour qu’ils ressentent toujours la même chose en nous voyant. Il y a tout de même parfois eu des débordements d’émotion, parce que c’était un peu rude. Les dernièressemaines,c’étaittoujours le dernier jour de quelqu’un. Le déménagement éloigne votre fille Eléa [9 ans] de son papa [le journaliste et animateur radio David Bérard], qui vit dans le Sud. Est-ce compliqué pour elle ? Ça n’est pas quelque chose qui la perturbe outre mesure, parce que même quand il habitait à quelques kilomètres de nous, à Avignon, il ne venait pas la voir quand nous étions à Marseille. Ma fille a été élevée sans son père. Avant qu’on parte à Paris, j’ai organisé quelque chose pour qu’ils se voient. Et j’ose espérer qu’il le fera quand il travaillera à Paris. Votre amoureux est-il également acteur ? Il est auteur et acteur. C’est un très bon auteur et un super acteur, et c’est un merveilleux amoureux. C’est un super « moche-père », comme ma fille l’appelle pour rire. Il a pas mal changé ma vie. Ça fait environ un an qu’on est ensemble. On a pas mal hésité avant, parce quenil’unnil’autren’avionsenvie d’une histoire. Peut-on savoir qui c’est ? Je préfère garder ça pour moi. Quels sont vos projets professionnels ? J’ai tourné dans un épisode spécial de Camping Paradis à la Réunion, c’était plutôt chouette. Et je commence les répétitions d’une pièce de Guillaume Mélanie et Jean Franco. J’avais déjà joué une pièce d’eux, Panique au ministère, et là onfaitunecréation,Pourlemeilleur et pour le pire, avec Booder et moi en têtes d’affiche. Ça va être une grosse comédie, très bien écrite et très drôle. Après, c’est une petite pression parce qu’il y a beaucoup de texte et ça va très vite. Mais a priori, on a beaucoup de dates et on devrait jouer la pièce sur deux saisons. Je vais aussi jouer en juin quelques dates pour La Voie des femmes, qui a été mis en place par Séverine Ferrer. J’ai de beaux projets, mais il y a aussi l’Opéra pour ma fille, les pièces pour mon homme… L’intérêt de ce métier, c’est aussi qu’on ne sait jamais, on a peur tout le temps. Qu’est-ce qui va vous manquer de Marseille ? Tout ! La lumière, la mer, les Marseillais, la Bonne Mère… C’est cliché, mais l’ambiance de la ville est particulière. Je connais des personnes que j’aime énormément et qui vivent à Marseille, comme mes anciens voisins. Je ne suis pas vraiment partie. Comment votre fille s’adapte-t-elle à Paris ? Très bien, même si ça a été très difficile. Elle a été très costaude, car onaapprisl’arrêtdelasériele5 mai et je lui ai annoncé le 6 mai au soir qu’elle avait deux mois pour dire aurevoiràtoussescopainsd’école. J’ai vendu mon appartement en quatre jours et, après, j’ai galéré pour trouver un appartement et une écoleàParis.Maisonafaitunefête de départ pour elle avec tous ses copains. Tout ce que je n’ai pas pu faire pour moi, je l’ai fait pour elle. Vous approchez des 50 ans, quel est votre rapport à votre image ? Çanemeposepasdeproblèmeparticulier. Le seul souci, c’est que j’ai été maman tard. J’ai eu ma fille à 40ans,doncjemedisqu’ilfautque je profite au maximum de ce que mafillevit,parcequejen’auraipas beaucoupdetemps.Sielleestaussi lente que moi, je ne verrai pas ses enfants. Ça m’embête un peu. En tant que comédienne, je crois que, sionaunproblèmeavecsonimage de femme vieillissante, c’est très compliqué,parcequedetoutefaçon onsemontre.Jecroisquelquechose qui est peut-être idiot, mais si on vieillit, c’est qu’on est encore là et, si on est encore là, c’est quand même vachement bien. Je trouve que vieillir apporte aussi une super liberté, plus de légèreté. Vous avez eu recours à un peu de chirurgie esthétique. L’envisagez-vous à nouveau pour lutter contre le vieillissement ? J’ai simplement fait refaire mes seins. Ça a été un gros souci pour moi. J’ai perdu 22 kg à la naissance de ma fille, j’ai perdu ma poitrine et j’ai tenu bon pendant trois, quatre ans, en me disant « Non, c’est bon. » Finalement, j’ai fait l’opération non pas pour moi, mais pour le travail, pour que les vêtements tombent bien sur moi. Mais il n’y a pas une journée où je ne me dis pas que j’ai des faux seins. Je ne l’ai pas du tout intégré. Donc, je me dis que la chirurgie, oui, mais mollo parce que, si je mets cinq ans à intégrer les choses, c’est compliqué (rires). Désormais, si je fais quelque chose, ce sera pour moi. C’est le conseil que j’ai envie de donner à tout le monde : il faut faire de la chirurgie si on en ressent le besoin et si on en a les moyens, mais pour soi. Est-ce que vous avez un mot pour vos fans ? Depuis l’annonce de l’arrêt de la série,mapremièrepenséeaétépour les téléspectateurs. La situation est très violente pour eux aussi. S’ils n’étaient pas là, ma première réaction aurait été d’arrêter. Pour eux, j’ai tenu à aller au bout des choses. J’ai plein de choses à leur dire, et surtout« Merci » !S’ilsn’avaientpas été là, s’ils ne nous avaient pas suivis, on n’aurait pas continué aussi longtemps. Je sais que, si on arrête, cen’estpasparcequ’ilsnesontplus là. C’est ça qui est un peu injuste, maisjelesremercieetilstrouveront d’autres rendez-vous sur d’autres chaînes.Ilsreverrontlescomédiens de Plus belle la vie après. * Le dernier épisode, Sept mariages pour un enterrement, diffusé le vendredi18 novembreà21 h 10,serasuivi du documentaire La GrandeAventure de Plus Belle la vie. ▼ ▼ ▼ n’ai qu’un mot à dire téléspectateurs : merci !” becca Hampton becca Hampton 8 Les plus belles hisDans Plus Belle la vie, les personnages ont alterné entre aventures rocambolesques et histoires sentimentales passionnées. De quoi inspirer les comédiens, nombreux à avoir connu l’amour sur les plateaux marseillais. Par Claire Barrois @EMANUELGIOGI1/INSTAGRAM OLIVIERMARTINO-TELFRANCE-FTV Encouverture Ce n’est pas une, mais deux femmes importantes que Stéphane Henon (Jean-Paul Boher) a rencontrées durant son passage sur les plateaux de la Belle de Mai, à Marseille, où était tourné Plus Belle la vie. Il est d’abord tombé amoureux d’Isabelle Regourd, une responsable de la communication qui travaillait avec la production. Ensemble, ils ont eu deux garçons, Milo, 10 ans, et Marceau, 6 ans. Après leur divorce, en 2021, l’acteur a annoncé avoir retrouvé l’amour avec Sacha Tarantovich (Irina Kovaleff), dont il se serait séparé depuis. Il va désormais lui falloir chercher l’amour ailleurs… Stéphane Henon & Rebecca Hampton Au début de la série, en 2004, Serge Dupire (Vincent Chaumette) et Rebecca Hampton (Céline Frémont) font partie des acteurs les plus en vue. A l’écran, ils sont comme chiens et chats, tantôt ensemble, tantôt séparés. Et à force de se côtoyer, ils se fréquentent également à la ville. Au bout de deux ans, leurs chemins amoureux se séparent, mais ils restent amis par la suite, et c’est encore le cas aujourd’hui. Un couple star qui a su créer une amitié solide Deux histoires grâce au feuilleton Des «bébés PBLV» Si Cécile Mazéas a joué par deux fois des rôles secondaires dans le feuilleton, elle a eu un rôle de premier plan dans la vie privée de son mari, Emanuele Giorgi: «J’ai rencontré ma femme, Cécile, il y a sept ans, grâce à Plus Belle la vie, se souvient celui qui incarne Francesco Ibaldi depuis 2014. Elle tenait le premier rôle dans la comédie musicale Dirty Dancing, elle a fait une parenthèse ici et nous avons eu un coup de foudre pendant le tournage. Il en existe d’ailleurs des images.Nousnoussommesapprivoisésendehorsdesplateaux.Nous avons deux enfants, Valentino, 3 ans, et Gabriele, 7 mois. Ils existent grâce à Plus Belle la vie, alors je dis merci à la série!» SPÉCIAL Avec Sacha Tarantovich. @ELODIEVARLETOFFICIEL/INSTAGRAM Serge Dupire & Cécile Mazéas Emanuele Giorgi toires d’amour & Cécilia Hornus CÉDRICPERRIN/BESTIMAGE OLIVIERMARTINO-TELFRANCE-FTV JUNIOR/BESTIM AGE Thierry Ragueneau Elodie, qui joue Estelle, est elle aussi tombée amoureuse grâce à Plus Belle la vie. «Nous nous sommes rencontrés grâce au tournage, mais nous n’avons jamais tourné ensemble, nous précise l’actrice. Il jouait Romain Blanchard, le tueur du juge Estève, interprété par Franck Borde. Franck était quelqu’un de fédérateur qui adorait s’amuser. Donc la semaine de la mort de son personnage, nous sommes sortis tous les soirs pour faire la fête jusqu’à 6 heures du matin. J’ai connu Jérémie à ce moment-là et nous avons conclu après son départ de la série. Aujourd’hui, nous avons deux enfants et ça fait douze ans que nous sommes ensemble.» Une famille née en dehors des plateaux Une évidence qui a pris du temps Présents dès le tout premier épisode de PBLV,CéciliaHornusetThierryRagueneau interprétaient Blanche et François Marci, les parents de Lucas et Johanna (Geoffrey Sauveaux et Dounia Coesens). «Ça s’est fait à la ville parce que ça marchaitbienàl’écran,plaisanteThierryRagueneau. Nous nous sommes très bien entendus dèslecasting.Nousavonsbeaucouptravaillé avec nos enfants de fiction pour rendre la famille crédible.» Mais la réalité a mis du tempsàrejoindrelafiction.«C’étaittrèscompliqué, nous étions tous les deux en couple, avecdesenfants,sesouvientl’acteur.J’aiquitté la série en 2006, avant les prémices de notre couple. Nous nous sommes mariés en 2017 près de chez moi, en Bretagne. Pour la fin de la série, nous sommes très contents de nous retrouvertouslesdeuxici,àjouerensemble.» Une belle manière de boucler la boucle pour CéciliaHornusquiremarque,émue:«J’aijoué ma première scène avec Thierry, Geoffrey et Dounia,etjejoueladernièreavecThierry…» Une romance tout en discrétion Paradis –, et lui toujours au Mistral. On ne sait pas grand-chose de plus de l’histoire de ces discrets qui protègent jalousement leur vie privée. Jean-Charles Chagachbanian & Juliette Chêne L’interprète de Franck Ruiz, arrivé en 2007 dans la série, et celle qui a incarné Juliette Frémont jusqu’en 2008 sont également tombés amoureux sur leur lieu de travail, avant de poursuivre leur carrière, elle dans d’autres séries – dont Camping & ElodieVarlet Jérémie Poppe 10 ELLE A TROUVÉ SON BONHEUR DANS UNE MAISON DE 12 M2 Onenparle C ’estunpetitparadisquiluia ouvert des horizons insoupçonnés. «La pièce principale consiste en une salle à manger-cuisine-bureau, décrit Sylvie en souriant. Il y a une petite salle d’eau. J’ai12 m2 ausol,maisaussiunemezzanineavec un lit et un toit ouvrant sur les étoiles. J’ai également une grande terrasse avec un hamac et une vue sur la vallée.» Contre toute attente, elle ne se sent pas à l’étroit ici. Bien au contraire… Après une bâtisse de 200 m2 Bienvenue chez Sylvie Pérenne. A bientôt 40 ans, elle vit dans une tiny house. Traduisez: une «micromaison». Le concept est né aux Etats-Unis au début des années 2000, mais le mouvement a gagné en popularité après la crise financière de 2007. Ces petites maisons, transportables, sont d’abord utilisées comme hébergements d’urgence. Avec la crise climatique et de nouvelles préoccupations environnementales, elles séduisent aussi un autre public en quête de dépouillement et de simplicité. «Je ne savais même pas que cela existait avant de tomber sur un livre sur le sujet en 2018», se souvient Sylvie. Sans le savoir, elle est justement dans la «cible». Après une séparation, cette ostéopathe a quitté une immense maison de 200 m2 qu’elle peinait à remplir. «Je cherchais une idée pour ne pas m’écrouler et me reconstruire. Je me suis interrogée sur ma capacité à être heureuse et j’ai vite compris que cela passerait par plus de sobriété.» Pendant quelques mois, elle vit dans un van et dort dans un hamac, mais l’aventure s’arrête quand il commence à faire froid. «Il me manquait un bout de terre à moi. Cependant je ne voulais pas revenir à une doivent peser moins de 3,5 tonnes au total pour être transportable. Et puis, il faut aussi savoir où la poser… «Je n’avais pas les moyens d’acheter un terrain constructible. Je me suis donc promenée dans la vallée de Munster, en Alsace, où j’avais envie d’habiter. Dès que je trouvais des parcelles qui semblaient libres, je me rendais en mairie. J’ai fini par trouver un endroit en pente qui n’intéressait personne. Les propriétaires ont été formidables. Ils ont accepté de me le vendre si j’obtenais un permis pour y établir ma tiny.» Sylvie va alors déplacer sa maison dans la vallée avec sa voiture. «Comme le terrain est très en pente, c’est une grue qui l’a installée.Au moins, on ne me la volera pas!» La micromaison se habitation “normale”. L’idée d’une tiny house correspondait exactement à mes aspirations.» Une maison transportée en voiture Certaines micromaisons peuvent s’acheter clés en main. Sylvie préfère cependant concevoir la sienne elle-même. «J’ai passé des mois à la construire dans ma tête. Il a fallu du temps pour que je renonce à certaines choses dans 12 m2. Pas de place pour un four, par exemple. Il faut revenir à l’essentiel. Après ce premier processus de dépouillement, je suis allée voir un ami d’enfance, charpentier-menuisier. Il travaille le bois et m’a proposé des croquis formidables.» Parmi les contraintes, la maison et sa remorque «Je n’ai pas l’impression que c’est petit quand je vois ce qu’il y a à l’extérieur» Sylvie: J’ai décidé de Après une rupture, Sylvie Pérenne a souhaité changer radicalement de mode de vie. Elle découvre les «tiny houses», ces micromaisons où l’on cultive l’essentiel dans un minimum d’espace. Alors, heureuse? COLL.PERS L’espace est cosy et le toit ouvrant permet de dormir à la belle étoile. La pièce unique donne sur une vaste terrasse. Par Céline Jury dans une tiny hous 11 COLL.PERS prolonge d’une immense terrasse. «Je n’ai pas l’impression que c’est petit quand je vois ce qu’il y a à l’extérieur», s’émerveille encore la jeune femme. Côté confort, l’essentiel est là. La maison est raccordée à l’eau, l’électricité est produite par des panneaux solaires et le logement est chauffé au gaz et par un petit poêle. Pas de place pour la déprime! Evidemment, il y a des surprises, bonnes et mauvaises. «La première fois, quand on n’a plus d’eau chaude en plein hiver parce qu’il faut changer la bouteille de gaz, ça réveille!» Mais l’expérience ne rivalise pas avec sa première panne d’électricité à cause de la neige et d’une panne de batterie. «Ce jour-là, il était 22 heures passées et j’étais assise sur ma banquette quand, soudain, j’ai entendu un long “biiiiiip”. Au même moment, ma tiny a été plongée dans le noir.» Quatre jours plus tard, tout était résolu. «J’ai commencé à surveiller ma consommation. Mais à l’époque, on ne parlait pas encore de restrictions énergétiques.» On demande aussi à Sylvie si elle ne déprime pas quand même, parfois, à cause du manque de place. «De toute façon, je n’ai pas assez de place pour me pendre», plaisante-t-elle. Plus sérieusement, elle s’évade dans les livres. Elle écrit aussi beaucoup et a publié un joli récit sur son aventure. «Il ne faut pas se lancer à la légère, car ce n’est pas un mode de vie pour tout le monde.» De même cela ne l’empêche pas d’avoir une vie sociale. «Je vois du monde à mon cabinet, je sors.» Elle ne reçoit pas chez elle, mais cela ne lui manque pas. Seule inconnue: que se passera-t-il le jour où elle rencontrera à nouveau quelqu’un? Elle ne l’exclut pas, sans pour autant imaginer faire des infidélités à son petit chez-soi. «Je suis tellement amoureuse de cette tiny que je ne m’imagine pas la quitter. Je me dis que, si quelqu’un m’aime pour ce que je suis, il comprendra cet attachement.» Sylvie remarque au passage qu’il y aurait de la place sur son terrain pour y établir une seconde tiny. «Pourquoi pas imaginer d’en construire un jour une deuxième et de les relier par une tyrolienne?» Sylvie n’a pas fini de rêver… vivre PHOTOVAL La vie en minimaison, c’est tendance! Aurélie: Cet habitat permet aussi de protéger la planète Comment vous êtes-vous intéressée à ce genre d’habitat? L’environnement est une priorité pour moi. J’ai découvert ces maisons alternatives sur Internet. Elles sont très bien conçues et équipées. De plus, quand elles sont sur roues, elles ne nécessitent pas de permis de construire. Ce type d’habitat permet de protéger la planète, en luttant notamment contre l’artificialisation des sols et en limitant les dépenses d’énergie, tout en répondant à la crise du logement. Quand vous êtes-vous lancée? En 2017. J’ai effectué une partie de mon cursus d’école d’ingénieur à Sydney, en Australie, et j’ai commencé à dessiner les plans de ma micromaison idéale. Mon projet s’est concrétisé à mon retour en France. J’avais la chance de pouvoir profiter d’un terrain familial en Bretagne pour la «poser». J’ai confié la fabrication à L’Atelier des branchés, des artisans de la région. Ils ont travaillé avec des matériaux naturels et locaux. L’ossature, le bardage et le lambris sont en bois. L’isolation est un mélange de lin, chanvre et coton, sourcés localement au maximum. Comme elle est toute petite et bien isolée, elle est très facile à chauffer et consomme peu d’énergie. Quel a été le résultat? Cette maison mesure 14 m2 au sol, avec 6 m2 de mezzanine. Pour vivre en tiny house, il faut avoir un penchant pour le minimalisme! Cependant, ces espaces sont extrêmement bien conçus. On dispose d’un canapé d’environ 2,10 m de largeur qui se tire pour faire un lit double d’appoint. Des rangements se transforment en tabourets autour de la table. Dans la cuisine, une tablette rabattable permet de s’installer autour du bar. Il y a une petite salle de bains avec des toilettes sèches, une douche et un lavabo. Des tiroirs sont intégrés aux marches qui montent à la mezzanine et il y a également une penderie. Un microhabitat oblige à se demander de quoi on a vraiment besoin pour vivre. Vous avez créé le premier village de tiny houses en France… Après ma micromaison, j’ai pensé que mon terrain pourrait en accueillir d’autres. Il n’y avait alors aucun projet de ce type en France et j’étais sûre qu’il y avait un modèle à trouver. J’ai lancé la construction de quatre autres micromaisons assez vite, avec les mêmes artisans. Nous en avons ensuite accueilli qui étaient déjà construites et acheté d’autres d’occasion. J’avais de la place, nous avons loué une partie du terrain à cinq propriétaires venus avec leur habitation. A ce jour, le village compte 19 maisons et 2 emplacements encore disponibles. Quel est le coût d’une tiny house? La plupart de nos maisons sont louées 460 € par mois, charges comprises. Les locataires ont des profils variés: jeunes actifs, étudiants, retraités, seuls ou en couple. Les services sont mutualisés: compost, wi-fi, local à vélos, parking. Pour acheter un modèle clé en main, fabriqué par des artisans français, il faut compter 60000 €. Certains font construire l’enveloppe pour moins cher et poursuivent l’aménagement eux-mêmes. La difficulté est de trouver un terrain. J’espère que le village écologique que j’ai construit donnera des idées à d’autres. *tyvillage.fr e Après avoir conçu sa micromaison de 14 m2, Aurélie Moy a lancé le Ty Village*, le premier village de tiny houses, en Bretagne. A lire Mes nuits sauvages, de Sylvie Pérenne, éd. Jouvence, 17,90 €.
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