SO FOOT CLUB n°26 - Page 7 - DÉCOUVREZ L’UNIVERS DU PARIS SAINT-GERMAIN EN BD ! CALENDRIER 2016 - 2017 HEROES - 3 tomes parus - INFINITY - disponible le 26 octobre - NOTEBOOK COLORIAGE psG academy ©2016EDITIONSSOLEIL-©PARIS–SAINTGERMAIN2016 ACADEMY - 8 tomes parus - 2016 se termine dans un peu plus de deux mois, mais elle est d’ores et déjà une année historique pour l’équipe de France. Oui, évidemment, au premier abord, 2016 restera pour tous l’année où la France a perdu, à domicile, une finale d’Euro sur un but d’Eder. Un Eder qui, selon sa coach mental Susana Torres, était “programmé pour marquer un but en finale”. Ça, c’est ce qui restera dans les livres d’histoire. Mais il faut voir plus loin. Pour nos Bleus, 2016 ne restera pas seulement une année de regrets, loin de là. Déjà, elle marque un vrai tournant sur le plan du jeu: la bande à Deschamps a déjà inscrit 33 buts en 2016, avec encore trois matchs à jouer (édito écrit la veille de Pays-Bas–France, ndlr). Nul doute qu’elle va donc faire mieux qu’en 2014 (34 pions), ce qui sera donc son meilleur total depuis 2003 (42 buts) et l’époque de Zidane, Henry et Trezeguet. Mais le plus important est encore ailleurs. 2016 est en effet l’année où la France a chassé les deux fantômes qui la hantaient depuis des années et des années: l’Allemagne et la Bulgarie. Les premiers étaient associés à Séville 82, à Guadalajara 86, à Rio 2014: trois défaites traumatisantes balayées par un doublé d’Antoine Griezmann, un 7 juillet 2016 au Vélodrome. Les seconds, eux, symbolisaient le plus gros fiasco français du XXe siècle: ce but de Kostadinov à la dernière minute du France-Bulgarie 1993, qui prive les Français du Mondial américain. Le 7 octobre 2016, Gameiro, Payet et Griezmann se sont chargés d’effacer le spectre bulgare, avec un net succès 4-1 en éliminatoires du Mondial 2018. Ces deux victoires ne rapportent aucun trophée, certes, mais elles apporteront bien plus, à long terme. Car elles vont permettre à nos Bleus de se projeter vers 2018 en se délestant de leur pire ennemi: le passé. Or, c’est le B.A.BA de la psychologie: pour dévorer l’avenir, il faut avant tout laisser derrière soi ses peurs du passé. Et ce n’est pas Susana Torres qui vous dira le contraire. EM OURS SO FOOT CLUB, mensuel, édité par SO PRESS, SARL de presse au capital de 450 euros, RCS n°445391196 7-9 rue de la Croix-Faubin, 75011 Paris Tél. 01 43 22 86 97 (préférez l’e-mail) E-mail: prenom.nom@sofoot.com ADMINISTRATION RÉDACTION CONCEPTION Gérant, directeur de la publication Franck Annese Associés Sylvain Hervé & Guillaume Bonamy Directeurs de la rédaction Franck Annese, Stéphane Régy et Marc Beaugé Directeur du développement Brieux Férot Responsable administratif et financier Baptiste Lambert Assistante de direction Angie Duchesne Rédacteurs en chef So Foot Club Éric Maggiori & Simon Capelli-Welter Secrétaire de rédaction Julie Canterranne Rédacteurs en chef sofoot.com Éric Maggiori, Paul Bémer & Matthieu Pécot Webmaster Gilles François Webmaster adjoint Aina Randrianarijaona Direction artistique Laurent Burte Graphisme Camille Gressier Comité de rédaction Flavien Bories, Swann Borsellino, Maxime Brigand, Florian Cadu, Kevin Charnay, Ruben Curiel,Théo Denmat, Alexandre Doskov, Ali Farhat, Raphael Gaftarnik, Nicolas Jucha, Florian “La Légende” Lefèvre, Sergio Levinsky, Gaspard Manet, Antonio Moschella, Léo Ruiz, Sophie Serbini, Eddy Serres, GustavoYarroch Stagiaires Maeva Alliche, Adrien Candau, Julien Delmas, Romuald Gadegbeku, Steven Oliveira, Robin Richardot Photographe Nicolas Le Blanc PUBLICITÉ H3 MEDIA 7-9 rue de la Croix-Faubin, 75011 Paris Directeur général Guillaume Pontoire 01 43 35 82 59 guillaume.pontoire@sopress.net Directeur de la publicité Jean-Marie Blanc 01 43 35 82 65 jeanmarie.blanc@sopress.net COMMUNICATION / SYNDICATION Jeanne Lladeres jeanne.lladeres@sopress.net DIFFUSION Agence BO CONSEIL Analyse Média Étude Le Moulin 72160 Duneau Directeur Otto Borscha oborscha@boconseilame.fr Couverture – Reus, Neymar et Varane ©Panoramic ISSN: 2273-6492; Commission paritaire n°CPPAP0519 K 92294 Imprimé par Léonce Deprez; Distribution NMPP Copyright SO FOOT. Tous droits de reproduction réservés. L’envoi de tout texte, photo ou document implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans la revue. La rédaction ne peut pas être tenue responsable de la perte ou de la détérioration de textes ou photos qui lui sont adressés pour appréciation. ABONNEMENT Responsable abonnement Vincent Ruellan, avec Zoé Poulet-Hanning Contact abonnement@sofoot.com 7-9 rue de la Croix-Faubin 75011 Paris Tél. 01 43 22 86 96 PROCHAIN NUMÉRO: En kiosque le 17/11/2016 Rejoignez-nous sur la page Facebook So Foot Club www.facebook.com/sofootclub Edito So Foot Club Sommaire So Foot Club 6 18 La courbe du mois 22 Que savez-vous sur…Arsenal? 23 L’interview “Tu préfères” deVincent Sasso 26 Interview star Kalidou Koulibaly: Naples, Sénégal et Didier Deschamps Interview RaphaëlVarane Le défenseur des Bleus et du Real Madrid, ambassadeur FIFA17, nous parle de sa passion pour les jeux vidéo. Où l’on croise son frangin, Antoine Griezmann, Cristiano Ronaldo et Danilo. 58 Centre de formationAS Nancy-Lorraine Le centre qui a formé Michel Platini nous ouvre ses portes.Visite guidée. 68 L’épopée Sedan 1961: Quand le club des Ardennes parvenait à remporter la Coupe de France (featuringYannick Noah) 74 Les onze types… qui portent la poisse 44 Interview Paulo Dybala Le joueur de la Juventus parle de son ascension, entre ses premiers pas avec l’Argentine et son entente avec Higuaín au sein de la Juventus 48 Dossier Dortmund Chaque été, les stars du Borussia Dortmund s’envolent vers d’autres destinations. Pourtant, le club de la Ruhr parvient toujours à se réinventer, tout en restant fidèle à sa philosophie de jeu. 24Couverture Jeux vidéo:Tous accros! FIFA 17 vs PES 2017 Qui remporte la bataille des jeux de foot cette année?34 Portrait Kun Agüero L’attaquant de Manchester City entretient un rêve fou: retourner finir sa carrière dans son club formateur et de cœur, Independiente. 44 Les joueurs de foot sont des gamers aussi Au sein même des clubs, amateurs comme professionnels, les jeux vidéo de foot ont petit à petit remplacé les bons vieux jeux de carte. 36 2026: l’odyssée des jeux vidéo Mais à quoi ressembleront donc les jeux de foot dans dix ans?40 Dossier: Comment sont attribuées les notes dans FIFA? Chaque année, les joueurs de foot découvrent leur note de FIFA. Mais au fait, qui les attribue, et comment sont-elles distribuées? 31 LesYoutubeurs FIFA Qui sont ceux qui parlent des jeux vidéo de foot sur leur chaîneYouTube?33 Du microbe au fou rire, tout s’attrape Exposition > 18.10.16 > 27.08.17 Champs-Élysées Clemenceau Franklin Roosevelt #Cviral EN PARTENARIAT AVECUNE PRODUCTION AVEC Interview star Salut Kalidou. C’est déjà ta troisième saison au Napoli. Comment analysestu ton ascension depuis ton arrivée ici? Déjà, c’est incroyable à quel point ces deux années sont passées vite, je n’ai pas vu le temps passer! Je suis arrivé ici jeune, j’avais seulement vingt-deux ans. L’avantage, c’est qu’à vingt-deux ans, on est en pleine possession de ses moyens physiques, ce qui m’a permis de me concentrer surtout sur le travail tactique à accomplir. Ça tombe bien: Maurizio Sarri, le coach de Naples, est un dingue de tactique. Oui, c’est clair. Avec lui, j’ai beaucoup progressé grâce à ses méthodes de travail défensif. Il fait des sessions d’entraînement exclusivement pour les défenseurs, et cela nous permet de beaucoup nous améliorer. Franchement, cela n’a rien à voir avec la préparation qu’on faisait avec Benítez… Même si je ne regrette pas non plus d’avoir connu les méthodes de Rafa. À quel niveau as-tu progressé? D’abord au niveau mental. Je me sens beaucoup plus mature qu’il y a deux ans. Ensuite, au niveau tactique: en Italie, on joue un type de football particulier, dans lequel le rôle du défenseur est toujours le plus important. Et cette année, tu disputes pour la première fois la Ligue des champions. Encore une autre histoire, ça. Ah ça, c’est sûr. C’est un honneur de pouvoir jouer la Ligue des champions, c’est ce dont je rêvais quand j’étais gamin. De plus, on a un vrai coup à jouer, on est dans un groupe homogène (avec Benfica, le Dynamo Kiev et Beşiktaş, ndlr) où il n’y a clairement pas de favori. À nous de bien gérer nos forces pour aller chercher cette qualification en huitièmes de finale que le club attend depuis plus de quatre ans (huitième de finale perdu face à Chelsea en 2011-12, ndlr). Le premier match de C1 au San Paolo (victoire 4-2 contre Benfica, ndlr), ça fait quoi? (Il soupire.) Ça donne vraiment beaucoup de frissons! Notre public est très chaud et passionné, il reflète l’esprit de la ville et de ses habitants. Le San Paolo est un stade qui vit vraiment le foot, et pour une À vingt-cinq ans, Kalidou Koulibaly est désormais l’un des défenseurs les plus cotés du football mondial. Cette saison, il va disputer pour la première fois la Ligue des champions et la Coupe d’Afrique avec le Sénégal, son pays d’origine. Rencontre avec un mec humble, qui aime se promener sur le bord de mer napolitain, et déguster des pâtes aux palourdes. PARANTONIOMOSCHELLA.PHOTOS:PANORAMIC “Franchement, la préparation avec Sarri n’a rien à voir avec celle qu’on faisait avec Benítez.” KALIDOU KOULIBALY “JE N’AI PEUR DE PERSONNE!” So Foot Club compétition aussi noble que la Ligue des champions, les émotions sont décuplées. Cet été, on a énormément parlé du départ de Gonzalo Higuaín de Naples à la Juventus.Toi qui l’as vécu de l’intérieur, qu’en penses-tu? C’est son choix, chacun fait ce qu’il veut de sa carrière. Ce qui est étrange, c’est qu’il est parti sans rien nous dire. Moi, je peux juste dire qu’à sa place, je ne l’aurais pas fait. Quelle a été ta première impression de la ville de Naples? Au début, j’avais écouté les clichés classiques, du genre: “C’est la mafia là-bas, c’est sale, c’est le grand bordel, etc.” Mais Interview star So Foot Club La fiche KALIDOU KOULIBALY Né le 20 juin 1991 à Saint-Dié-des-Vosges Défenseur Parcours pro 2010-12 FC Metz 2012-14 KRC Genk (Belgique) Depuis 2014 Napoli (Italie) So Foot Club j’ai changé de point de vue depuis que je suis arrivé. La ville est magnifique, voire unique, je l’aime vraiment beaucoup. J’adore me promener sur le lungomare (bord de mer) avec ma femme et mon fils. Les Napolitains sont très disponibles, dotés d’une grande joie de vivre, et surtout, ils sont tous supporters du Napoli (rires). Après, même sur le plan sportif, j’ai été très bien accueilli par tout le monde. Personne ne te prend de haut ici. Il doit y avoir pas mal de monde qui essaie de t’accoster. Est-ce que tu mets une casquette pour te cacher un peu? (Rires) Ah non, ça ne sert à rien, ça. Les gens me reconnaissent autant, et moi, j’essaie d’être poli et je prends des photos avec eux. Après, c’est vrai qu’au bout d’un moment, ça fatigue, donc je parle aux gens et ils comprennent qu’il faut nous laisser tranquilles, car je veux aussi profiter de ma vie privée. Ça doit sacrément te changer des Vosges, où tu es né et a grandi… C’est tout à fait une autre ambiance, ça c’est sûr, que ce soit dans le stade ou dans les rues. Les Vosges, c’est plus calme (rires). C’est aussi dans les Vosges que tu as commencé le football, à Saint-Dié.Tu as toujours voulu être défenseur? “Le fait que les gens pensent que je suis juste un bourrin m’aide à surprendre en rentrant des gestes techniques comme la roulette.” Interview star Ce n’est pas une vocation, mais disons que j’ai remarqué très tôt qu’il n’y avait pas trop de grands défenseurs centraux africains, et je me suis dit: “Pourquoi ça ne serait pas moi?” Ça m’a donné beaucoup de motivation pour atteindre mes objectifs, d’abord à Saint-Dié, mais surtout lors de mes années à Metz. En tant que défenseur, tu penses à quoi quand tu dois marquer un grand attaquant? Franchement, je ne pense pas trop. J’y vais, et c’est tout. Je n’ai peur de personne. On dit souvent qu’il est difficile pour un défenseur d’être à la fois puissant et technique.Tu en penses quoi? Je ne sais pas si c’est un cliché ou non. Dans le football moderne, je trouve qu’il y a de moins en moins de joueurs “bourrins”, avec des pieds carrés (rires). Moi, je me suis toujours efforcé de bosser la technique, car j’ai été doté d’une puissance physique naturelle. Je suis conscient de cette puissance, et du coup, quand j’ai le ballon au pied, j’essaie de jouer proprement. C’est PÂTES ET FRUITS DE MER Il l’avoue lui-même: avant d’arriver à Naples, Kalidou Koulibaly n’était “pas trop fan du poisson et des fruits de mer”. Mais tout ceci a changé depuis qu’il a posé ses valises en Campanie. “Je me suis dit qu’il fallait essayer les spécialités locales, ajoute Kalidou. Aujourd’hui, je peux clairement affirmer que mon plat préféré, c’est la pasta e vongole (pâtes aux palourdes).” La bonne bouffe napolitaine a forcément eu quelques conséquences: “Au début, j’avais pris un peu de poids.” aussi une question de confiance en soi. La saison dernière, tu avais notamment gratifié le public du San Paolo d’une magnifique roulette à la Zizou contre la Roma. Ça a été un geste très instinctif, oui (rires). Tu vois, le foot n’est pas une science exacte, il y a des moments où tu ne peux pas trop penser, donc il faut être rapide. Cette roulette était juste le geste à faire à cet instant précis. Le fait que les gens pensent que je suis juste un bourrin m’aide à surprendre en rentrant des gestes comme celui-ci. Visiblement, ça a surpris aussi Didier Deschamps, qui avait affirmé qu’il songeait à te convoquer en équipe de France, alors que tu avais déjà disputé cinq matchs avec le Sénégal… Oui, j’étais à la maison avec des potes, et quand on a entendu ça, on a beaucoup rigolé. Ça a été juste une petite erreur de sa part, mais j’avais déjà choisi. Au vrai, ça m’a flatté, et ça m’a donné encore plus de motivation. Interview star So Foot Club Avant ça, Deschamps n’avait jamais essayé de t’appeler pour te convaincre de choisir la France? Non, pas du tout. Je n’ai jamais eu aucun contact avec l’équipe de France. Comment s’est fait ton choix, alors? Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, m’a appelé et m’a dit: “Kalidou, j’ai besoin de toi.” Après, il a surtout été patient, car je lui avais demandé de me donner du temps pour y penser du fait que c’était un choix important. Ça m’a pris quelques mois, mais finalement, maintenant, je porte le maillot du Sénégal avec beaucoup de fierté, et c’est surtout grâce à lui. Aliou Cissé faisait partie de cette équipe du Sénégal qui atteignait les quarts de finale de la Coupe du monde 2002. Quels souvenirs as-tu de cette épopée? Je n’avais que onze ans, mais je m’en rappellerai toujours. Déjà, à cette époque, je me sentais moitié français moitié sénégalais et donc j’ai eu le cœur divisé pendant le premier match. Je me souviens d’avoir suivi ce France-Sénégal à l’école d’ailleurs, ça a été un exploit qui a marqué tout le monde au Sénégal (victoire 1-0 du Sénégal contre l’équipe de France championne du monde en titre, ndlr). Le Sénégal n’a plus participé à une phase finale de Coupe du monde depuis. Oui, c’est vrai. Mais on a une vraie belle équipe cette année. On est prêts à commencer notre chemin pour participer au Mondial en Russie, et on vit ça avec beaucoup d’espoir et d’enthousiasme. Et puis, en janvier 2017, il y aura la Coupe d’Afrique des nations, une compétition que le Sénégal n’a jamais remportée. Tu allais souvent au Sénégal quand t’étais petit? Oui, j’y allais pendant deux mois pendant les vacances d’été, donc j’ai toujours vécu et respiré la culture sénégalaise. J’ai vraiment l’impression d’appartenir à deux nations: quand j’étais petit, je mangeais sénégalais, j’ai des amis français, arabes, africains. Le métissage culturel dans lequel j’ai grandi m’a permis de comprendre très tôt les vraies valeurs de la vie et du sport. Il parait d’ailleurs que tu entretiens de très bonnes relations avec la communauté sénégalaise de Naples? Oui, je vois beaucoup de Sénégalais et j’essaie de les aider dans ce qu’ils font. Parfois, je leur donne aussi des billets pour les matchs (rires). “Le métissage culturel dans lequel j’ai grandi m’a permis de comprendre très tôt les vraies valeurs de la vie et du sport.” BAL MASQUÉ La saison passée, Kalidou Koulibaly a été victime de chants racistes à l’occasion d’un match au stadio Olimpico de Rome. La semaine suivante, les supporters du Napoli se sont pointés au stade avec un masque de Koulibaly en guise de soutien envers leur joueur. Un geste que le défenseur a forcément apprécié. “Le soutien des supporters du Napoli a été très important. Le fait qu’ils aient agi de la sorte est une raison de plus qui me motive à tout donner pour cette équipe et pour cette ville. Parfois, il y a même des épisodes racistes contre les Napolitains, et ça me gêne, car mon fils aussi est napolitain…” Sous le maillot du FC Metz Premier but en Serie A pour Manuel Locatelli, 18 ans Découpelapage Découpelapage CristianoRonaldo
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