VTT MAGAZINE n°382 - Page 9 - 382 La magie des Jeux P our tout athlète, les JO représentent un événement à part. C’est valable quelle que soit la discipline, mais ça l’est peut-être un peu plus quand il est question d’activités de pleine nature comme le VTT. On en a pris toute la mesure à l’occasion du Test Event ; cette répétition générale de l’épreuve de VTT des Jeux de Paris 2024 qui s’est tenue en septembre sur la colline d’Élancourt. Déjà, le concept de la fausse course, avec de faux enjeux, mais avec de vrais coureurs et de vrais spectateurs, renforce ce caractère exceptionnel. En fonction des caractéristiques d’une activité sportive, son intégration dans le schéma olympique demande plus ou moins d’adaptation. On va forcément devoir dénaturer davantage une activité comme le VTT qui se pratique d’ordinaire dans des grands espaces à la campagne et à la montagne qu’une discipline qui se déroule dans un stade. Aux Jeux, l’épreuve de VTT phare est du coup assez éloignée de la pratique du VTTiste du dimanche. D’ailleurs, de cette adaptation est née une discipline à part entière et quand il est question de compétition internationale, on parle bien de Cross-Country « Olympique ». Une particularité au niveau de la dénomination que l’on ne retrouve dans aucun autre sport où l’épreuve olympique se veut finalement plus proche de la pratique de « M. tout le monde ». On pourrait d’ailleurs aller jusqu’à se demander si les obligations imposées par le Comité International Olympique (CIO) pour coller à cette organisation ne vont pas un peu à l’encontre de notre activité préférée. Qu’est-ce qui motive autant les athlètes à s’entraîner comme jamais pour tenter d’aller chercher une médaille dans ce contexte où l’on a cette impression que ce sont moins les préoccupations sportives que les enjeux politiques qui permettent d’établir les règles ? Comment un champion de vélo tout-terrain qui est forcément arrivé à la discipline parce qu’il aimait la nature peut foncièrement s’y retrouver en tournant en rond sur un circuit artificiel tracé en banlieue d’une capitale ? Sur un circuit d’ailleurs peut-être pas aussi exceptionnel que cette breloque en or tant convoitée dont le développé a été aussi dicté par le nombre de caméras nécessaires pour filmer la course. Mais en fait, lorsque l’on a dédié sa vie à son sport, que l’on se lève chaque matin pour devenir le ou la meilleur(e) dans sa discipline, on n’a juste pas d’autre choix que de courir après cette récompense ultime. Et en plus d’être inévitablement parmi les meilleurs de son sport, un champion Olympique doit surtout être capable de naviguer et de se préserver dans cet environnement assez hostile. C’est peut-être ce qui explique que les meilleur(e)s de leur génération comme Pauline Ferrand-Prévot ne concrétisent pas systématiquement sur cet évènement si particulier. La fameuse incertitude du sport exacerbée par ce contexte si particulier. C’est ça la « magie des Jeux » non ? Laurent Reviron Rédacteur en chef X Édito décembre 2023/janvier 2024 3 Un champion Olympique doit surtout être capable de naviguer dans cet environnement assez hostile.” Abonnez-vous p.25 3 Edito 6 Zoom action Cam’ Zink 8 Zoom vélo Leon Semita 10 Shopping 12 Super Bruni 14 Jeu-concours 16 Bike news 24 Opinion « Comment se portent les ventes de vélos musculaires ? » 26 Essais Cube Stereo ONE55 C:62 SLX 29 Giant Anthem Advanced 29 SE Specialized Epic World Cup Expert Mondraker F Podium RR Santa Cruz 5010 CC 68 Panorama VTT Les bonnes affaires du moment 80 Tests en stock 88 JO Paris 2024 Test de l’épreuve VTT 94 Interview Victor Koretzky 104 Découverte Lunel (34) 114 Ils font bouger le VTT Fred Glo Essais Panorama 88 94 68 26 Interview Paris 2024 X Sommaire décembre 2023/janvier 2024 VTT MAG - Espace Clichy, Immeuble Agena 12, rue Mozart - 92587 Clichy CEDEX Tél. 0141403232 / Fax 0147565402 E-mail: vttmag@editions-lariviere.com Président du Conseil de surveillance Patrick Casasnovas Présidente du Directoire Sophie Casasnovas Directeur général Frédéric de Watrigant Directrice du pôle vélo Sophie Casasnovas Éditeur Philippe Budillon (32 00) Pour joindre votre correspondant, composez le 01 41 40 suivi du numéro de poste qui figure à la suite de son nom RÉDACTION Directeur de la rédaction Bertrand Sanlaville (31 94) Rédacteur en chef Laurent Reviron (32 32) Secrétaire de rédaction Véronique Charlet Conception graphique Vincent Riveron Maquettiste Stéphane Prévost (34 03) Ont collaboré à ce numéro Yann Guédard, JM Pouget Bertrand Thiébault, Auguste Mannoury, Thomas Faivre Photogravure Responsable: Béatrice Ladurelle (31 57) PUBLICITÉ E-mail pub: pub.vttmag@editions-larivière.com Chef de publicité Nathan Veysset (0786649669) ABONNEMENTS/ VENTE PAR CORRESPONDANCE Service clients Tél.0344624379 E-mail abo/VPC.: abo.lariviere@ediis.fr Correspondance Éditions Larivière, Service clients: 45 avenue du Général Leclerc 60643 Chantilly CEDEX Promotion abonnements Carole Ridereau (33 48) Tarif France: 1 an, 6 numéros en version papier & numérique: 57,07 € Montant du prélèvement trimestriel: 8,50 € Autres pays et par avion: nous consulter. Service des ventes (réservé aux diffuseurs et dépositaires): Chef de produit Jennifer John Newton: 0141405695 VTT MAGAZINE est une publication bimestrielle des ÉDITIONS LARIVIÈRE, SAS au capital de 3200000 €. Dépôt légal: 4e trimestre 2023 Commission paritaire: 0224 K 83221 N° ISSN: 0299-4208 N° de TVA intercommunautaire: FR 96572 071 884, CCP 115 915 A Paris RCS Nanterre: B 572 071 884 12, rue Mozart, 92587 Clichy CEDEX Tél. 0141403232 / Fax 0141403250 Imprimé en France/printed in France Imprimerie de Compiègne ZAC des Mercières avenue Marcelin Berthelot 60200 Compiègne Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Papier issu de forêts gérées durablement. Origine du papier: Autriche Taux de fibres recyclées: 22 % Certification: PEFC / EU ECO LABEL Eutrophisation: 0,010 kg/tonne Diffusion: MLP Directeur de la publication et responsable de la rédaction Patrick Casasnovas LE MAGAZINE DU VAE TÉLÉCHARGEZ L’APPLICATION Retrouvez l'édition digitale de VTT Magazine sur votre smartphone ou votre tablette. 5 décembre 2023/janvier 2024 Pays de Lunel (34) 104 X Zoom 6 décembre 2023/janvier 2024 Ça tourne à 20 mètres Cameron Zink La dernière édition de la Red Bull Rampage a tenu toutes ses promesses… Au menu, de l’engagement extrême, des images surréalistes, des runs à couper le souffle, des chutes spectaculaires… Cet incroyable back-flip de Cam’ Zink depuis une falaise de 20 mètres a fait tourner la tête des juges. Treize ans après son premier succès, l’Américain de 37 ans signe ainsi sa deuxième victoire sur cette épreuve définitivement pas comme les autres! ■ Par Laurent Reviron - Photos Long Nguyen/Red Bull Content Pool 7 décembre 2023/janvier 2024 Léon Semita X Zoom vélo Env. 11000 € 10,32 kg décembre 2023/janvier 2024 8 Ce Léon Semita fut une des belles surprises du salon du Roc d’Azur. Un VTT marathon en titane intriguant avec sa suspension dite « softail » en 120 mm, sans point de pivot, jouant simplement sur la souplesse de ce noble alliage. Présenté sous forme de prototype, le Semita « v2 » devrait être commercialisé début 2024 en cadre sur mesure et montage à la carte. ■ Par Bertrand Thiébault - photos Laurent Reviron Cadre « Ce n’est ni un down-country ni un VTT fait pour gagner une coupe du monde XC! » précise David Robert, son concepteur. En faisant évoluer son Semita sorti il y a six ans, le boss des Cycles Léon dans les Vosges souhaite faire perdurer l’esprit de ce modèle: un vélo facile avec une géométrie moderne et un confort étudié pour affronter les longues distances, désormais proposé en 123 mm de débattement, mais aussi en version 95 mm. L’originalité réside toujours dans l’absence de point de pivot, ce qui le classe parmi les « softails ». C’est donc la souplesse du titane qui fait office d’articulation via des zones de déformation (platines) situées sur les bases, le tout guidé longitudinalement par cette autre platine déformable au-dessus de l’amortisseur. Un système qui va évoluer dans sa version définitive, un avec top-tube plus affiné intégrant ce guide. Le cadre nu, construit en titane 3Al-2,5V – à l’exception de la douille, boîtier de pédalier, coquilles arrière et platines, en titane 6-4 – ne pèse 1,9 kg. Freins Dans cette chasse au poids, le Semita s’équipe de freins Magura MT8 SL 2-pistons en matériau composite Carbotecture avec leviers « un doigt » HC Carbone, soit 195 g. Les disques Magura Strorm SL2 (118 g) sont en Ø 180 mm. 9 décembre 2023/janvier 2024 9 Roues Toujours dans une recherche d’exclusivité, de rendement et de gain de poids, on retrouve ici un montage original autour de moyeux allemands Pi Rope avec ses rayons textiles en fibre Dyneema reliés à des cercles carbone Duke en 24 mm, pour un poids de 940 grammes. Poste de pilotage Fidèle à FSA, Léon a choisi un ensemble composé d’un cintre plat K-Force carbone avec potence NS ACR alu à routage de câblerie intégré pour un ensemble très épuré. Les grips silicone (50 g) sont signés ESI et la tige de selle, une Magura Vyron en 100 mm, est pilotée électroniquement. L’amortisseur, bien sûr, dispose d’une commande de blocage au guidon. Suspensions L’amortisseur Fox Float DPS Factory est inséré dans un gousset en aluminium usiné et est guidé – sur ce prototype provisoire – par cette étrange platine déformable en titane. L’amortisseur reçoit une préparation spéciale qui permet de conserver 15 mm de débattement lorsqu’il est en position bloquée. Dans ce montage très élitiste, les Cycles Léon optent pour une originale fourche inversée Intend Samouraï en 120 mm, ultra-légère avec ses 1580 g. Transmission Avec ses coquilles compatibles UDH, le groupe de transmission Sram T-Type XX SL (fixation directe, sans patte de dérailleur) s’accorde à merveille au montage haut de gamme du Semita. Le plateau est en 34 dents, avec une cassette XX SL en 10-52 et dérailleur électronique AXS XX SL à commande sans fil. X Shopping 10 décembre 2023/janvier 2024 Mano Pour affronter les terrains accidentés, le Rock de Kenny possède une coque sur le dessus de la main, une fermeture par Velcro pour un serrage idéal, une paume en clarino aéré au niveau des doigts pour optimiser la ventilation et du silicone sur les extrémités pour le grip. 44 €. www.kenny-racing.com Seconde peau Comme un maillot mais qui protège contre la pluie et le vent comme une veste. Voilà la Klimatik Tornado 2.0. de Ale. Un tissu 3 couches avec membrane extensible et un traitement sur la surface pour un haut degré de respirabilité et une isolation thermique efficace. 6 coloris. 205 €. www.alecycling.com Œil La marque californienne 100% jouit d’un succès fou. Parmi les masques « non sold out », l’Hypercraft et son écran fumé. 13 coloris pour cette lunette ultra-légère et résistante et sa protection UV. Livré avec étui rigide, sac de nettoyage, lentille et protège-nez de rechange. 129 $. www.100percent.com Rail 12 vitesses pour le dérailleur Shimano Deore XT M8100 SGS qui dispose d’un tampon d’amortissement et de galets surdimensionnés de 13 dents pour plus de silence pour un changement de vitesses précis et rapide. 95 €. www.alltricks.fr Pédale La Mallet Trail de Crank Brothers en aluminium 6061-T6 est équipée d’un axe long (stabilité et vitesse), de deux tiges réglables par côté et d’un système eggbeater avec entrée à 4 côtés pour une meilleure élimination de la boue. Taille et surface de la plate-forme optimisées pour randonnées et gravier. 344 g. 235 €. www.tribesportgroup.com Shoes Voici la SPD Flow d’O’Neal 2024. Elle est compatible avec la plaque de pédale SPD. La semelle intérieure est amovible. On trouve une tige en PU durable et léger, des aérations sur les côtés et à l’avant, une fermeture auto-agrippante et un insert de semelle en nylon pour augmenter la résistance de la semelle extérieure. 100 €. www.oneal.eu 1 2 3 4 5 6 2 5 6 1 3 4 11 décembre 2023/janvier 2024 Bol La coque du Rocket de Kenny dispose d’une technologie SAS pour absorber les chocs avec 8 points de rotation, 12 aérations, des mousses faciles à ôter pour le nettoyage. Dispo en 3 couleurs. Très pratique, la fermeture du casque par le système fidlock (boucle magnétique). 370 g. 149,95 €. www.kenny-racing.com Grave belle L’industrie italienne brille de mille feux dans le vélo. Udog en est une nouvelle démonstration. Ce modèle Distanza s’adresse aux adeptes du gravel et aux crosseux de tout poil. Sa particularité, une semelle extérieure avec des crampons qui s’enroule de la pointe au talon. 180 €. www.semc.pro H2O Conçu pour le VTT, le sac d’hydratation Zefal Z Hydro XC emporte une poche de 2 litres, avec ouverture large pour un remplissage au sec! On trouve une grande poche principale, une seconde pour séparer matériel et nutrition par exemple et un filet extensible. 59,95 €. www.zefal.com ■ Par Bertrand Sanlaville 7 8 9 10 11 12 Manchons Conçues pour l’enduro, les genouillères Leatt pour GasGas protègent dans le confort avec leur coque souple à gel AirFlex et leur structure préformée pour une meilleure fonctionnalité. Les matériaux de protection perforés assurent une bonne ventilation. Env. 100 €. www.gasgas.com Image Élégante, la veste Granity de Picture présente aussi confort et protection… contre les éléments. Elle est dotée d’une membrane imperméable et respirante conçue de manière éco-responsable avec du polyester recyclé, du polyester circulaire et un traitement déperlant durable sans PFC. 123 €. www.picture-organic-clothing.com De l’air Dans la gamme ONOFF, on trouve plein de produits techniques. Parmi ceux-là, et pour vous éviter un mauvais coup de pompe, voici la mini-pompe Charger 01. Corps en alliage CNC, compatible avec les cartouches C02, capacité de 9 bars pour un poids mini (68 g). 39,95 €. www.onoffcomponents.com 7 12 8 9 G 10 11 L a saison est terminée. C’est le moment de profiter de cette page dans VTT Mag’ pour dresser un petit bilan. Je n’ai pas forcément réalisé ce que j’aurais aimé sur les deux dernières épreuves de Coupe du monde. À Snowshoe et au Mont Sainte-Anne, on va dire que j’ai tenu bon. Quand j’ai chuté à Snowshoe, les choses ont pris une tournure compliquée. Tout se passait pourtant bien, j’avais dominé la qualif et la demie… Je ne suis plus tout jeune mais j’ai pourtant fait une erreur de débutant en voulant mettre du gaz, alors que je n’étais pas forcément en adéquation avec la piste. J’ai fait une micro-erreur et j’ai touché le matelas de protection. À un centimètre près, j’ai failli tout foutre en l’air alors qu’on avait plutôt le contrôle de la situation. Je me suis fait un trou dans le dos, j’avais un œdème osseux sur la tête du sacro-iliaque. J’avais tout le dos gonflé, les vertèbres bloquées et je n’arrivais plus à bouger. J’avais mal partout. Je n’arrivais même pas à mettre mes chaussettes. Je ne voyais pas comment j’allais pouvoir me remettre de ça en quatre jours. Et je ne pensais pas franchement être capable de rouler au Mont Sainte-Anne. La désillusion! Mais on a tout fait pour que ça aille mieux. Je passais six heures par jour sur la table du kiné à faire le métier « de ouf! » pour ne rien regretter. Et quand j’ai vu à la reco à pied qu’avec un antidouleur ça n’allait pas si mal, j’ai repris le moral et j’ai commencé à croire que j’arriverais à me battre pour le général. Je n’étais pas à 100 %, mais pas abattu. Et puis, je me suis régalé le premier jour des entraînements. La piste était bijou! J’ai pris des antidouleurs tous les jours et ça l’a fait. J’ai limité la casse en terminant troisième et remporté ce classement général. La saison s’est bien finie et ça a fait oublier les moments difficiles. Je suis content d’avoir tenu mon rang face à tous ces jeunes qui montaient de catégorie et qui ont également répondu aux attentes. J’ai été là à Vallnord, Loudenvielle et aux Gets, les trois courses qui me tenaient à cœur. Et à part à Val Di Sole, il n’y a aucune course où j’ai été loin de la gagne. Je suis satisfait de tout ce que l’on a fait et de ma régularité. La discipline a pris un virage cette année, que ce soit en termes de format, de médiatisation, de niveau, de nouveaux visages… On a été poussé à faire plus et ça a été difficile physiquement. Je préfère vraiment l’ancien format qui a plus de sens. Il y avait moins ce rush constant dans la tête et c’était plus agréable en tant que pilote. Aujourd’hui, les journées de course sont trop remplies. Ce n’est pas forcément la solution à long terme et je pense qu’à moyen terme, on va revenir à l’ancien format. C’est la première fois que je me sens autant vidé après une saison. Depuis, je n’ai d’ailleurs pas fait grand-chose. Je suis resté une semaine au Canada tout seul. Je me suis baladé, j’ai roulé un peu à moto, j’en ai profité pour voir des gens que je ne voyais plus depuis pas mal de temps. Et depuis, je suis rentré en Andorre et j’ai passé mon permis moto. Je l’ai d’ailleurs raté la première fois. J’y suis allé en mode « ça va être facile » et ça m’a fait redescendre de trois étages. J’y suis allé un peu plus concentré la deuxième fois et je l’ai eu. J’ai aussi récupéré une Stark, (NDLR: une moto de cross électrique). Je me régale à rouler avec cette moto. Il n’y a pas de vitesses à passer et ça marche de fou. Dans les prochaines semaines, on va se poser pour établir le programme de l’hiver. Il va y avoir pas mal de trucs à tester avec Spe et Öhlins. Je vais me remettre à l’entraînement et je vais essayer de perdre un peu de poids. Je ne suis pas gros, mais je pense que je suis un peu trop lourd. Je l’ai ressenti sur les pistes sinueuses surtout quand tu as en face des mecs comme Jackson (Goldstone) qui sont à l’opposé. Quand c’est lent avec des virages serrés, ils sont plus véloces et je subis un peu. 85 kg, c’est trop, il faudrait que je retourne à 80, ça ne va pas être facile… J’adore bouffer! Même si un mois et demi après la fin de la saison, je n’ai pas retrouvé toute ma motivation, je commence à me projeter sur mes prochains objectifs. Les Mondiaux seront en Andorre et c’est ma deuxième maison. ✦ décembre 2023/janvier 2024 12 Speach Loïc en profite pour dresser un bilan de cette saison 2023 qui lui a permis de remporter le classement général des Coupes du monde de DH… La chronique de Loïc Bruni C’est la première fois que je me sens autant vidé après une saison.” Tout aurait pu basculer après sa chute à Snowshoe (en bas à gauche), mais heureusement, Loïc a réussi à décrocher la timbale au Mont Sainte-Anne (en bas à droite). Depuis, il prend du bon temps sur sa moto électrique.
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