PLANTES ET SANTÉ n°248 - Page 3 - 248 SOMNIFOR, UN SOMMEIL SANS EFFORT100% NATUREL & SANS DÉPENDANCE Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière - www.mangerbouger.fr *La mélatonine aide à réduire le temps d’endormissement. Complément alimentaire. Dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain. Demandez conseil à votre pharmacien. DISPONIBLE EN PHARMACIES, PARAPHARMACIES ET MAGASINS BIO www.santarome.fr VEGAN E N PLANT ES FO RTSDOSAG ES Service abonnements : Plantes & Santé, 45, avenue du GénéralLeclerc, 60643 Chantilly cedex Tél. : 01 55 56 70 51 - E-mail : plantes-et-sante@groupe-gli.com Publicité : Société Kamaté Régie 6 ter, rue Rouget-de-Lisle, 92400 Courbevoie - Tél. : 01 47 68 59 43. Dominique Olivier, dolivier@kamateregie.com Tél. : 06 87 06 62 32. Véronique Andrei, vandrei@kamateregie.com - Tél. : 06 27 71 03 50. Jean-Pierre Laroussinie, jplaroussinie@kamateregie.com Tél. : 06 86 75 20 17. Rédaction : 101, rue de Patay, 75214 Paris cedex 13 Tél. : 01 40 46 00 46, fax : 01 40 46 05 93. E-mail : plantesetsante@ginkgomedia.fr Site : Plantes-et-sante.fr Édité par Santé Port-Royal SAS, également éditeur d’Alternative Santé. RCS Paris B 434 728 952. CPPAP n° 0328 K 80980. N° ISSN : 1157-7797. Dépôt légal : à parution. Représentant légal et Directeur de la publication : Benoit Pierre. Directrice des rédactions : Katherine Menguy. Rédactrice en chef print et web : Isabelle Saget. Rédaction : Nihel Amarni, Sabrina Debusquat, Caroline Pelé, Anne Peron. Ont collaboré à ce numéro : Émilie Brigand, Christine Cieur, Violaine Chatal, Sandrine Coucke-Haddad, François Couplan, Adeline Gadenne, Emmanuelle Guilbaudeau, Julie Lioré, Aude Maillard, Agnès Rogelet, Sophie Pensa, SOSCuisine.com, Hervé Staub. Pour joindre un membre de la rédaction, composez l’adresse mail sur le modèle : prénom.nom@ginkgomedia.fr Secrétaire de rédaction : Sophie Ceugniet. Conception et réalisation maquette : Thierry Laurent. Rédactrice graphiste : Véronique Marmont (dessins p. 10, 33, 55, 56). Photos : iStock, sauf mention contraire. Impression : La Galiote-Prenant, 70 à 82, rue Auber, 94400 Vitry-sur-Seine. Distribution : France Routage (Croissy‑Beaubourg, 77). Diffusion : MLP. Prix au numéro : 5,80 €. Abonnement 1 an (11 numéros) : 45,90 € (TVA 2,10 % incluse). Périodicité : mensuel sur 11 mois. 10-31-1291 édito Ce numéro comporte un encart Thés de la Pagode sur 37 000 abonnés, un agenda Plantes & Santé, un hors‑série, Digestion, immunité, articulations… Nos solutions 100 % huiles essentielles, Le guide des huiles essentielles, un hors‑série Croquez l’été ! 100 recettes végétales, un hors‑série Au fil des saisons ! 100 recettes végétales, un hors‑série Santé, beauté, bien‑être. Faire soi‑même ses remèdes naturels, un hors‑série Sauge, cassis, capucine… Faites pousser vos remèdes et le guide Les bonnes combinaisons alimentaires sur une partie des abonnés. Isabelle Saget Rédactrice en chef isabelle.saget@ ginkgomedia.fr Ànosabonnés Poursuivez votre lecture et accédez à tous nos articles en activant votre compte sur notre site Plantes-et-sante.fr/activation-compte Scannez ce QR code pour vous connecter, ou activez votre compte à l’aide de votre numéro d’abonné imprimé sur le conditionnement de votre magazine. en septembre prendra fin le programme conjoint européen One Health (« une seule santé »). Depuis cinq ans, 44 organisations et 22 pays planchent pour mettre en pratique ce concept ambitieux, qui postule que la santé de chaque être humain est interdépendante de celles des animaux et de l’environnement. L’idée n’est pas totalement nouvelle, c’est en effet le b. a.-ba de la biologie que de considérer que tout est interconnecté dans le vivant. Mais cette idée, qui a émergé dans les années 2000, répond désormais à une urgence : de plus en plus de maladies infectieuses, à l’instar du Covid-19, sont dues à des maladies infectieuses passées de l’animal à l’homme, les zoonoses. Comment éviter à l’avenir de subir de telles crises sanitaires qui déstabilisent profondément nos sociétés ? Le mot d’ordre de One Health est d’inciter à l’interdisciplinarité : puisque les trois santés sont indissociables, il faut que médecins, écologues, éthologues collaborent pour répondre aux défis sanitaires qui peuvent toucher aussi bien la santé animale, humaine que végétale… D’ailleurs, le programme conjoint européen a travaillé de façon pluridisciplinaire sur les liens entre zoonoses et sécurité alimentaire, mais aussi sur la résistance aux antibiotiques. En prônant une santé globale, l’approche One Health pousse aussi à une remise en cause de certaines pratiques.Ainsi, il est clair que l’élevage industriel, entre la pollution des nappes phréatiques et l’utilisation abusive d’antibiotiques, est fortement dommageable pour notre santé, celle des animaux et celle de la planète. D’ailleurs, le cadre One Health modifie notre vision des médicaments qui, de solutions aux problèmes sanitaires, deviennent également facteurs de risque. Pour le moment, One Health reste surtout un outil conceptuel. L’approche n’est pas simple à mettre en œuvre et va forcément susciter des tensions. Le décloisonnement des disciplines ne va pas de soi, sans parler du vertige qui peut nous saisir quand on réalise la complexité de ces risques globaux. Mais c’est aussi la force de cette dynamique, que chacun peut potentiellement s’approprier pour en devenir acteur. Elle a le mérite de remettre au centre de nos préoccupations une richesse que nous n’apprécions pas toujours à sa juste valeur : la santé. Et nous fait comprendre que prendre soin de ce bien précieux de façon englobante, a contrario de la démarche individualiste actuelle, est aussi une célébration de la vie dans toutes ses dimensions. Trois santés,une idée Solgardez votre beauté Le flacon d’or Solgar contient des acides aminés, des minéraux, de la vitamine C et du zinc pour la beauté de la peau, des ongles et des cheveux. 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En effet, de nombreux produits à base de plantes peuvent présenter un risque d’interaction médicamenteuse ou des contre-indications. L’information n’étant pas toujours accessible (pas de notice obligatoire comme pour les médicaments), l’Anses a créé un outil pour les professionnels de santé. Il s’agit d’un tableau en ligne listant précautions d’emploi, recommandations, contre-indications et interactions médicamenteuses potentielles relatives à 118 plantes médicinales présentes dans les compléments alimentaires. Par exemple, éviter la prise de feuilles d’Eucalyptus globulus en cas d’ulcère ou d’inflammation digestive, ou encore de feuilles et fleurs de sauge officinale chez les femmes enceintes et allaitantes. Médecins, pharmaciens et nutritionnistes pourront ainsi assurer un meilleur accompagnement de leurs patients. Le tableau est téléchargeable sur : Anses.fr/fr/content/complements-alimentaires-plantesmeilleure-information-des-consommateurs Postopératoire Des inhalations de citron contre les nausées Un essai clinique de haut niveau de preuve indique que l’inhalation de l’huile essentielle (HE) de citron est efficace pour agir sur la douleur, les nausées et les vomissements. Parmi 90 patients iraniens ayant subi une chirurgie des membres inférieurs, un groupe a bénéficié de l’aromathérapie en continu durant son hospitalisation et jusqu’à 16 heures après l’opération. Selon le protocole, des gouttes d’essence de citron étaient appliquées sur leur masque chirurgical, une boule de coton imbibée d’HE de citron était attachée aux vêtements du patient en salle d’opération, et de l’HE de citron était à nouveau versée sur un coton inséré dans le masque à oxygène en salle de réveil. Résultat : une différence significative a été observée entre les groupes en termes d’intensité de la douleur, des nausées et vomissements. L’usage de médicaments antinausée a également été réduit. Une preuve supplémentaire de ce que l’aromathérapie peut apporter en milieu hospitalier, aux patients comme aux soignants Dans BMC Complementary Medicine and Therapies, juin 2023. Déchets Du plastique compostable à base de spiruline De nombreux plastiques biosourcés ne sont pas conçus pour se dégrader dans le cadre du compostage domestique et doivent passer par le compostage industriel. Bonne nouvelle, une équipe dirigée par des chercheurs de l’université de Washington vient de développer de nouveaux bioplastiques qui se dégradent sur la même échelle de temps qu’une peau de banane dans un bac à compost de jardin. Entièrement fabriqués à partir de poudre de spiruline, ils sont aussi dix fois plus résistants et rigides que les bioplastiques à base de spiruline inventés précédemment. S’ils ne sont pas tout à fait prêts à être développés pour un usage industriel, ils ouvrent de nouveaux horizons pour l’industrie des emballages jetables ou des plastiques ménagers comme les bouteilles ou barquettes. De plus, les cellules de spiruline séquestrant le dioxyde de carbone au cours de leur croissance, cela fait de cette algue une matière première neutre en carbone. Dans Advanced Functional Materials, juin 2023. Stéatose hépatique La chicorée protectrice du foie Des scientifiques iraniens ont compilé les données de cinq études incluant 197 patients. Il s’est avéré que la chicorée (Cichorium intybus L.) diminuait de manière significative les taux de deux types de transaminases. Ces enzymes sont présentes dans les cellules du foie et des muscles et leur taux révèle le degré d’un trouble hépatique, en l’occurrence ici la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). Même si l’étude révèle également que l’utilisation de chicorée n’aurait pas d’effets sur les lipides dans le sang (cholestérol et triglycérides), cette méta-analyse est toutefois une bonne nouvelle puisqu’elle montre que la supplémentation en chicorée peut exercer des effets protecteurs sur le foie. Ce sont les racines de cette plante, riches en inuline, qui doivent être consommées pour leurs vertus hépatoprotectrices. En infusion ou décoction. Dans Clinical Nutrition ESPEN, juin 2023. n° 248 – septembre 2023 – Plantes & santé 7 agenda Cultivez-vous Le musée de Salagon organise son 21e séminaire annuel d’ethnobotanique autour du thème « Qu’est-ce qui fait pousser les plantes ? ». Ouvert à tous les intéressés, spécialistes ou non, c’est un beau moment de rencontres, d’échanges et de partage. 12 au 14 octobre, Mane (04), Musee-de-salagon.com Savoir druidique La rentrée ne doit pas nous éloigner de notre bien-être. Au cours d’une journée, venez vous initier au druidisme, et prendre soin de votre corps en compagnie d’une naturopathe et d’un cueilleur formés à la tradition celte. 23 septembre, Bouchemaine (49), Naturancestrale.fr Chimie végétale Avec Lola Fosse, paysanneherboriste, les principes actifs des plantes extraits par l’eau et l’alcool ainsi que leurs propriétés n’auront plus de secret pour vous. Apprenez également à les utiliser et créez votre propre macérat hydroalcoolique ! 30 septembre, SaintAignan-de-Cramesnil (14), Trappeusedesimples.com Mes huiles essentielles au quotidien Cette initiation de 4 heures à l’aromathérapie et à l’olfactothérapie vous fera découvrir une douzaine d’huiles essentielles ainsi que leurs usages pour lutter contre les maux quotidiens, mais aussi pour améliorer votre bien-être émotionnel. 23 septembre, Bordeaux (33), Herbeo.fr Du kéfir de toutes les couleurs Très bon pour notre microbiote et pour booster notre énergie, le kéfir est une véritable boisson santé. Grâce à cet atelier, apprenez à réaliser vousmême cette « limonade de nos grands-mères » ainsi que ses différentes recettes et déclinaisons. 6 octobre, Céré-la-Ronde (37), Herbandine.com Archéologie Néandertal aussi fabriquait de la poix de bouleau Homo sapiens – « l’homme moderne » qui est notre ancêtre – est considéré comme plus « intelligent » que son cousin l’homme de Néandertal car il était jusqu’à présent supposé avoir inventé la poix de bouleau, une sorte de glu noire et collante comme le goudron, qui était utilisée pour ses propriétés adhésives, hydrofuges et même antimicrobiennes. Or des chercheurs francoallemands viennent de conclure, en analysant des artefacts datant de 200 000 ans, que les Néandertaliens seraient en fait à l’origine du premier goudron de l’humanité, grâce au bouleau. De plus, ces chercheurs concluent qu’il n’est pas le « résultat fortuit de processus involontaires », mais procède d’une technique complexe consistant principalement à enterrer de l’écorce de bouleau roulée sous le feu d’un four souterrain, le tout soigneusement planifié selon une recette très spécifique. Cette « colle », que l’on appelle également « brai de bouleau » fascine encore aujourd’hui. Il est même possible de participer à des ateliers qui vous proposeront de le fabriquer selon les techniques préhistoriques ! Dans Archaeological and Anthropological Sciences, juillet 2023. Cueillette sauvage L’arnica bientôt domestiquée ? Cette année encore, la cueillette d’arnica a été annulée dans les Hautes Vosges. En raison du réchauffement climatique et des pratiques agricoles, les fleurs ont poussé de façon clairsemée sur les pentes du Markstein, en Alsace, réputé comme le site de récolte le plus important d’Europe. La plante sauvage devenant rare, d’aucuns misent sur sa culture pour assurer leur approvisionnement. C’est le cas du laboratoire Phytodia à Illkirch-Graffenstaden (67), qui commercialise de l’huile d’arnica et a récemment annoncé être en mesure de domestiquer la plante. Après cinq ans d’études en collaboration avec un producteur local, le laboratoire a réussi à reproduire les conditions de vie de l’arnica à l’état sauvage (sol plutôt acide, pauvre en végétaux, avec beaucoup d’eau). Sur cette zone restreinte, les fleurs d’arnica s’épanouissent et présentent une teneur en principes phytoactifs satisfaisante. Phytodia envisage à présent de transmettre ces méthodes de culture à d’autres producteurs vosgiens. 8 Plantes & santé – n° 248 – septembre 2023 Psychotropes Feu vert pour la psilocybine en Australie Depuis le mois de juillet, l’utilisation des champignons hallucinogènes et de la MDMA est autorisée en Australie. Les plantes psychotropes sont en effet un sujet d’exploration en matière de santé mentale (lire notre dossier dans P&S n° 235) et la psilocybine, une molécule hallucinogène extraite de certains champignons, stimule fortement la production de sérotonine et semble agir favorablement sur des troubles psychiques comme la dépression, sans générer d’addiction. Elle est aussi autorisée pour le traitement du stress post-traumatique. Sécheresse Le maïs en déclin, le sorgho et le tournesol en hausse Selon le service statistique du ministère de l’Agriculture, les surfaces de maïs grain sont au plus bas depuis 30 ans. Elles représentent un total de 1,3 Mha, soit environ 100 000 ha de moins qu’en 2022. « [Cette estimation] reflète les arbitrages réalisés par les agriculteurs au détriment de cultures exigeantes en eau durant l’été », précisent les services du ministère. Parallèlement, la sole de sorgho grain, plus résistant au manque d’eau, est en hausse (+ 6,5 % sur un an). Même le nouveau président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a témoigné avoir choisi le sorgho ainsi que le tournesol dans sa ferme pour leur résistance à la sécheresse. Effectivement, les surfaces de tournesol sont au plus haut depuis 25 ans. Avec, pour la nouvelle campagne 2023, des semis de tournesol en hausse de 24 % par rapport à la moyenne des années 2018-2020. Nutrition Du carotène pour vos artères Les carotènes sont potentiellement capables de contrôler l’athérosclérose, c’est-à-dire l’accumulation de graisse sur les parois internes des vaisseaux sanguins pouvant entraîner infarctus et AVC.Toutefois, certaines études portant sur l’administration de compléments alimentaires de carotène n’ont pas été concluantes, indiquant même un effet préjudiciable. Ce n’est pas la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs espagnols qui ont testé 200 personnes de 50 à 70 ans. En analysant la concentration de carotènes dans leur sang puis, par imagerie ultrasonore, la présence de plaques d’athérosclérose dans l’artère carotide, il a été observé que plus la concentration de carotènes dans le sang est élevée, moins l’athérosclérose est présente, en particulier chez les femmes. Selon les scientifiques, cela confirme qu’une alimentation riche en fruits et légumes diminue le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires. En ce mois de septembre, la patate douce, le melon, la laitue, sont les végétaux de saison les plus riches. Dans Clinical Nutrition, juillet 2023. Surpoids Le thé confirme son effet De plus en plus de thérapeutes proposent des compléments alimentaires à base de thé vert pour aider à lutter contre l’obésité. Mais jusqu’alors, les études donnaient des résultats assez contradictoires en raison de la variété des dosages et des types de thé vert utilisés. Un passage en revue de la littérature scientifique publié en 2023 confirme l’effet de ce produit sur les personnes obèses. Ce rapport indique qu’une dose de 1 000 mg de thé vert par jour durant au minimum 2 mois aide à perdre 1,4 kilo en moyenne. De telles doses étant considérées comme élevées, cette prise est à réaliser sur avis médical. Dans Critical Reviews in Food Science and Nutrition, juin 2023. Consommation Un label sur la sellette Le label « Haute valeur environnementale » (HVE), créé par le ministère de l’Agriculture pour garantir des pratiques agricoles plus vertueuses pour l’environnement, suscite de nouvelles critiques. Un collectif composé d’associations de consommateurs, de défense de l’environnement et de la santé et d’acteurs du bio a saisi le Conseil d’État pour dénoncer « le caractère trompeur de la mention HVE pour le consommateur ». Ils pointent notamment l’utilisation toujours autorisée d’intrants chimiques néfastes pour la santé et l’environnement. n° 248 – septembre 2023 – Plantes & santé 9 agenda Dégustation sauvage Lors de cette sortie, partez en quête des trésors de la nature locale. Vous découvrirez les plantes sauvages comestibles de saison, leurs usages millénaires ainsi que des recettes associées. 12 septembre,Mareil-Marly(78), Letempsdessavoirfaire.com Remèdes aromatiques Quels sont les avantages et inconvénients des huiles essentielles, comment les utiliser ? L’association Univers Nature répond à toutes ces questions et vous aide à fabriquer vos propres remèdes. 17 septembre, Val-Suran (39), Unisversnature-stagesplantes-sauvages.com Les arbres médicinaux Lors de cette sortie avec l’ethnobotaniste et herboriste Laurence Chaber, apprenez à identifier les arbres et à repérer les parties à utiliser pour des tisanes, élixirs, macérats… 30 septembre au 1er octobre, Saint-Étienne-les-Orgues (04), Herbesdevie.com Végétal et médiéval Au cloître des Récollets, venez écouter les histoires des plantes médicinales, de leurs huiles essentielles et les secrets des plantes toxiques, présentées dans la salle des drogues et poisons… 8 septembre, Metz (57), Metz. fr/agenda/fiche-33028.php Les vertus de la forêt L’École bretonne d’herboristerie vous invite, le temps d’un week-end, à partir à la rencontre d’arbres exotiques et locaux. Vous aurez aussi droit à un shinrinyoku, un bain de forêt comme le pratiquent les Japonais. 23-24 septembre, PlounéourMenez (29), Capsante.net Au cœur du bien-être Venez rencontrer des praticiens de la naturopathie, de l’aromathérapie, du massage, du magnétisme… Nombreux ateliers gratuits. 23-24 septembre, salle des fêtes de Vermenton (89). Mémoire Chaud cacao ! Déjà connus pour leur capacité à protéger le cœur, les flavanols viennent d’être mis à l’honneur par une étude à grande échelle menée par des chercheurs des universités de Columbia et d’Harvard. Ces derniers ont montré qu’une alimentation pauvre en flavanols favoriserait la perte de mémoire liée à l’âge. Durant trois ans, les scientifiques ont observé via des tests les capacités mémorielles de 3 500 personnes âgées en bonne santé, dont la moitié ont reçu un placebo et l’autre un complément alimentaire quotidien contenant 500 mg de flavanols extraits de cacao, dont 80 mg d’épicatéchines – soit les apports nutritionnels quotidiens recommandés. Dès la fin de la première année de prise, les adultes de plus de 60 ans légèrement carencés en flavanols ont vu leurs scores de mémoire augmenter en moyenne de 10,5 % par rapport au placebo et de 16 % par rapport à leur mémoire initiale. En revanche, la supplémentation en flavanols n’a pas montré d’effet sur les personnes qui ne sont pas carencées. Dans PNAS, juin 2023. Biodiversité Au secours des haies Ombre pour le bétail, rempart brise-vent, puits de carbone, les haies offrent de nombreux avantages ; et pourtant, leur destruction s’accélère en France. Elles ont disparu à 70 % des bocages depuis les années 50 et plus de 23 000 km de haies sont arrachés en moyenne chaque année depuis 2017, selon un rapport officiel. Des chiffres suffisamment alarmants pour que le ministre de l’Agriculture lance enfin une concertation sur un « pacte en faveur de la haie », en vue de créer des filières de plantation et de gestion durable. Afin de ne pas laisser retomber le soufflé, les sénateurs écologistes Joël Labbé et Daniel Salmon ont déposé une proposition de loi en juillet pour entériner la plantation de 100 000 km de haies supplémentaires d’ici à 2030. Ces initiatives politiques rejoignent l’appel de l’Association française des arbres champêtres Agroforesteries (Afac-Agroforesteries) à un grand plan de sauvegarde des haies, qu’elle chiffre à 1,7 milliard d’euros. 10 Plantes & santé – n° 248 – septembre 2023 ZÉRO DÉCHET Le geste du mois Préparer ses graines de tomates Certains de vos plants de tomates vous ont donné de très belles récoltes ? Mettez de côté un ou plusieurs fruits pour en récupérer les graines. Récolterses graines, le bon plan au potager Les graines sont des cadeaux de la nature : récoltez‑les pour les semer l’année suivante ! Ce geste économique et écologique demande cependant quelques connaissances sur la biologie des plantes, au risque de se retrouver avec des semences inadaptées. ccertaines variétés du commerce ne sont pas « reproductibles », c’est-àdire que la seconde génération sera bien moins vigoureuse que la pre‑ mière. Il s’agit des hybrides F1, désignées par la mention « HF1 » sur les sachets. Ces variétés sont à éviter dans une recherche d’autonomie au jardin. Choisissez plutôt des semences paysannes, qui en plus pro‑ posent des variétés anciennes. Par ailleurs, certaines espèces végétales s’hybrident naturellement car elles sont « allogames », c’est-à-dire que la fleur d’une variété peut être fécondée par le pollen d’une autre variété. C’est le cas des cucur‑ bitacées (courge, courgette…), des brassi‑ cacées (chou, radis…) ou des alliacées (ail, oignon…) : avec les graines de ces plantes, vous n’avez pas la garantie de conserver les caractères de la variété initiale,à moins que votre potager soit assez isolé dans un rayon d’environ 1 km. L’hybridation est aussi facile entre la carotte cultivée et la carotte sauvage : si elle a lieu, les graines récoltées donneront de petites carottes amères. Au contraire, les solanacées (tomate, poivron, aubergine…), les fabacées (hari‑ cot, pois, fève…) et les astéracées (laitue, chicorée…) sont « autogames » : les fleurs d’un même plant se fécondent elles-mêmes. Elles sont donc moins susceptibles de s’hy‑ brider.Si vous repérez des plants qualitatifs en termes de goût, d’adaptation au climat, de productivité, etc., faites-les monter en graines afin de récupérer ces dernières. Place à la récolte ! Dans le cas des légumes-fruits, ramassez-les bien mûrs, récupérez les graines à la cuillère et faites-les sécher avant stockage. Pour les autres espèces potagères, coupez les tiges porteuses de graines. Celles-ci ne doivent pas être tout à fait sèches. Mettez les tiges à sécher dans un endroit abrité et ventilé puis battez-les de manière à faire tomber les graines. Pour les pois, fèves, haricots, laitue, chicorée, un passage au congéla‑ teur est parfois nécessaire pour éliminer les indésirables. Adeline Gadenne À essayer Consoude, épilobe (photo), coquelicot, cardère, origan, tanaisie… ces plantes des bords de chemin peuvent être invitées au jardin. Pour cela, ne vous obstinez pas à les semer. Cueillez des tiges portant les graines, rassemblezles en bouquets, et suspendez-les, tête en bas, sur un treillage ou une branche d’arbre. Vous serez étonné de les voir germer le printemps suivant. Graines d’espoir au jardin 1.Coupez une tomate bien mûre. 2.Pressez-la dans un chinois, puis déposez les graines dans un verre d’eau. Remuez. 3.Placez le verre à l’ombre 2 jours, remuez 1 ou 2 fois par jour : les bonnes graines vont tomber au fond tandis qu’un dépôt se forme à la surface. 4.Au bout de 2 jours, après avoir enlevé le dépôt, récupérez les graines à l’exception de celles flottant à la surface. 5.Rajoutez de l’eau, remuez une dernière fois, puis filtrez les graines et étalez-les sur un torchon. Laissez sécher 24 heures. 6.Mettez les graines dans une enveloppe avec les informations les concernant. Elles se conservent 4 à 10 ans. Produits Haute Nature Distribution : Pur Aliment S.A.R.L. Téléphone : 0388 098 098 · E-Mail : info@puraliment.com p-jentschura.fr Scannez le code QR et découvrez les délicieuses recettes avec AlcaMatin Le petit-déjeuner léger pour partir du bon pied énergieénergie••dynamismedynamisme••vitalitévitalité En vente dans votre magasin bio
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