ELLE n°4149 - Page 1 - 4149 www.tasaki.fr PHOTOS MANU PRATS/STOCKSY. GILAD SASPORTA. ILLUSTRATION PALM ILLUSTRATIONS. 7 SOMMAIRE 66 P A G E 56 P A G E VOTRE GUIDE DE L’ÉTÉ SIGNE PAR SIGNE. DAKOTA JOHNSON PORTE UN HAUT DE MAILLOT DE BAIN, UN JEAN, UN FOULARD (DANS LES MAINS), DES BOUCLES D’OREILLES ET UNE CEINTURE, GUCCI. RÉALISATION HEATHERMARY JACKSON. PHOTOGRAPHE TOM SCHIRMACHER. COUVERTURE 92 P A G E 9 ÉDITO N’ayonspaspeurdesmaux. ParAlixGiroddel’Ain. 1O INFO Santémentale:laparolelibérée. 21 CULTURE Expos,cinéma,théâtre,séries, musique,documentaires… 32 LIVRES Lasélectiondelarédaction. 41 STYLE Modeetbeauté. 48 MAG Politique:lesjeuneshommes virentàdroite. LA RANDO EN SOLO ? DES VACANCES FUN. LA MODE EST DANS LE SAC. 66 MODE Lessacsdesbeauxjours. 86 BEAUTÉ Lesanalysesdesang,tableau debordducorps•Cheveux: lestendancesestivales. 92 ART DE VIE Rando:escapadeensolo. 99 ELLE S’ENGAGE 1O5 HOROSCOPES 1O7 FICHES-CUISINE Quandarrivel’été… Ce numéro comporte, insérées entre les pages 106 et 107, 12 pages spéciales numérotées de I à XII (édition Alsace-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Champagne-Ardenne); entre les pages 18 et 19, un encart broché Van Cleef & Arpels de 24 pages (édition France métropolitaine); un encart de la Box by ELLE n° 10 (édition abonnés), un encart jeté abonnement ELLE de 2 pages (kiosques de la France métropolitaine) et, posés contre la 4e de couverture, un booklet Nuit des chefs sur 9100 exemplaires (édition Île-de-france). Ce numéro comporte un encart abonnement Dynapresse sur les exemplaires kiosques Suisse et des envois de correspondance sur la France métropolitaine + Dom-Tom. ELLE 26 JUIN 2O25 9 PAR ALIX GIROD DE L‘AIN ÉDITORIALISTE D’APRÈS L’OMS, EN FRANCE, UNE PERSONNE SUR QUATRE sera concernée par un trouble psychique dans sa vie. C’est le chiffre édifiant qui conclut l’enquête de FlorenceTrédez(lirepage10)surlavague des témoignages de personnalités qui confessent leur fragilité, déjà surnommée #MeToosantémentale.Uneformuleunpeu fourre-tout, qui a le mérite de poser le sujet maisrecouvreunegrandedisparitédecas (être diagnostiqué schizophrène, ce n’est pas la même chose que de souffrir de Toc non invalidants, évidemment). Une chose est sûre : qu’elles proviennent de stars ou d’anonymes, ces prises de parole font un bienfou.Àceuxquiselibèrentdesnon-dits, voiredesmensonges,àceuxqui,malades eux aussi, voient dans ces témoignages un signe d’espoir – avoir une carrière, un amour,unevie,c’estdonccompatibleavec un traitement psychiatrique –, mais également à ceux, innombrables, qui vivent auprès de ces personnes à la santé mentale fragile. Car qui d’entre nous n’a pas unparent,uncollègue,unamiou–c’estmalheureusementdeplusenplusfréquent– unadoquivamal?Iln’estpassiloin,letempsdusilence.Onneparlaitpasdeces choses-là.Onvousdisait:«Tonpèreestendéplacementprofessionnel»pourcouvrirunséjourenhôpitalpsychiatrique.Ontentaitdevousrassurer:«Tagrandesœur est fatiguée, elle se repose», mais même il y a trente ans, avant que toutes les infos médicalessoientdisponiblesendeuxclics,quelenfant ne se doutait pas que non, ce n’est pas normal, une jeune femme qui ne quitte pas sa chambre pendant des semaines? Combien de dégâts ont subis les générationsprécédentes,aunomdelaprotectiondes plus «faibles», croyait-on, comme si être jeune était incompatible avec le fait de pouvoir entendre la vérité? L’idée qu’aujourd’hui la maladie mentale ne soit plus une honte est comme une immense bouffée d’airfrais.Maispourautant,ellenechangerien,hélas, àl’angoissedeceuxquiaimentetviventauprèsdeces personnes parfois difficiles à diagnostiquer et à soigner.Lesproches,euxaussi,ontbesoind’êtreécoutés etsoutenus.Àquandun#Aideznousàlesaider? Quid’entre nousn’apas unparent,un collègue,unami ou–c’esthélas deplusen plusfréquent– unadoqui vamal? N’ayons pas peurdesmaux ÉDITO SOPHIE STEINBERGER ELLE 26 JUIN 2O25 ELLE 26 JUIN 2O25 10 INF DE GAUCHE À DROITE, PHILIPPA MOTTE, NICOLAS DEMORAND, ADÈLE YON, CAMILLE LACOURT, SALLY ET SELENA GOMEZ. ELLE 26 JUIN 2O25 ASTRID DI CROLLALANZA ; CHARLOTTE KREBS/JULLIARD ; JÉRÔME DOMINÉ/ABACA ; JÉRÔME BONNET ; MARK VON HOLDEN/ ABACA ; SWAN GALLET/WWD/GETTY IMAGES. 11 LAFIN DELA HONTE Popstars,sportifs,écrivains, journalistes…n’hésitentplusàrévéler lestroublespsychiquesquilestraversent. Uneavalanchederécitsintimes etnécessairespourdéstigmatiser unproblèmedesantépublique. PAR FLORENCE TRÉDEZ ILLUSTRATIONS LÉA CHASSAGNE “ S A N T É M E N T A L E L A VOITURE FILE DANS LES RUES DÉSERTESendirection des urgences de l’hôpital psychiatrique pour me faire interner, sous contrainte si nécessaire. Je me sens comme une combattante qui a beaucoup lutté et que l’ennemiafiniparcapturer.Celafaitdesnuitsquejenedors plus»,racontelaconsultantePhilippaMottedans«Etc’est moi qu’on enferme » (éd. Stock), bouleversant récit de ses internements sous contrainte à l’âge de 20 ans, puis 31, alors qu’elle est devenue mère de deux enfants. Le calme olympiendecettequadraauteintbronzéetàlasilhouette longilignecontrasteaveclaviolencedecertainespagesde celivretrèsréussi.Uneplongéeintimedanslespenséeset la paranoïa aiguë d’une personne souffrant d’un trouble bipolairedetype1,enpleinecrisemaniaque. 12 ILLUSTRATION LÉA CHASSAGNE. PHOTOS EVER PROD/M6 ; PRESSE. ELLE 26 JUIN 2O25 risques d’autostigmatisation pour les personnes obligées de souffrir bouche cousue. « La société dans laquelle je vivaism’envoyaitunmessageclair:taistoi,poursuitl’autrice.Nedispasunmot, carsituparles,leregardsurtoivaimmédiatement changer. J’avais complètement intégré l’idée que c’était honteux et normal qu’on me rejette. Je n’avais aucune compassion pour la très jeune femme que j’étais, condamnée à affronter un problème de santé très difficile menantàtroislongueshospitalisationsquiauraientpume volermavie.Jen’avaisaucuneconsidérationpourtoutça, même si, par chance, j’ai réussi à valider des études, commenceràtravailler,memarieretavoirdesenfants.»Savie a réellement changé en 2011 grâce à l’association Clubhouse, pionnière aux États-Unis, comme l’est La Maison Perchée en France, pour redonner la parole aux personnes concernées par un trouble psychique. Philippa Mottedécouvrealorslaméthodedelapair-aidance(une “J’avais complètement intégré l’idéequec’était honteuxet normalqu’on merejette.” PHILIPPA MOTTE, AUTRICE Ledéliremystique,lestroispaquetsdecigarettespar jour,leslitresdebière,l’argentdilapidéenachatscompulsifs, l’errance dans Paris pieds nus, la transe créatrice, la terreur,autantdesymptômesliésàcettemaladiepsychiatrique qu’on appelait encore maniaco-dépression au débutdesannées2000etquifaitalternerchezl’individu deshautsetdesbasterrifiants.CommeNicolasDemorand ouFranckThilliez,PhilippaMotteétaitrécemmentl’invitée de « La Grande Librairie », sur France 5, consacrée à un phénomène en pleine expansion : le témoignage sur sa santémentaleoucelled’unproche,commeceluid’Adèle Yon, « Mon vrai nom est Élisabeth » (Éditions du sous-sol, GrandPrixdesLectricesELLE2025,catégorienon-fiction). AVEC UN PETIT LIVRE TOUT AUSSI PERCUTANT, Nicolas Demorand fait figure de chef de file de cette tendance littéraire. En écrivant « Intérieur nuit»(éd.LesArènes),annoncéàlaunedu«Point»avec ce titre choc « Je suis un malademental»,etdéjàécoulé à 150000 exemplaires, le journaliste de France Inter a secoué l’époque en évoquant publiquement,etpourlapremièrefois,sontrouble bipolaire. « L’une des premières paroles surlasantémentaleàavoirautantd’écho, preuvequelasociétéestenfinprêteàl’entendre,salueleDr Jean-VictorBlanc,psychiatre et cofondateur du festival Pop &Psy,dontlaquatrièmeéditionauralieu du 10 au 12 octobre à Paris. Il faut souligneràquelpointc’estunactecourageux et à quel point Nicolas Demorand écornelesstéréotypes.Carc’estunevoix très rassurante, celle de quelqu’un qui travaille, qui est soumis à des pressions très intenses et qui n’est pas considéré, à l’opposé de certaines stars, comme quelqu’undepeufiableoudeloufoque.» Révolutionnaire, cette libération de la parole?Ilyadixouquinzeans,enFrance,l’omertarégnait sur le sujet. « On pouvait parler de mal-être, de problème d’estime de soi, de dépression, mais évoquer un trouble bipolaire ou psychotique restait tabou et très honteux », rappellelepsychiatreetpsychanalysteSergeHefez.Faire cegenrederévélationsauprèsdesescollègueséquivalait àunsuicidesocialouprofessionnel.C’étaitmêmeun«nonsujet»,expliquePhilippaMotte,quis’estlongtempstueau travail, comme Nicolas Demorand, avant de se servir de son témoignage pour illustrer les formations en santé mentalequ’elleanimedésormaisdansdesentreprisescomme La Poste ou Total. Une loi du silence qui alimentait les DE HAUT EN BAS, POMME, LOUANE, FLORENT MANAUDOU ET YANNICK NOAH. 13 ELLE 26 JUIN 2O25 entraide entre personnes souffrant d’une même maladie) et les pratiques orientées vers la notion de rétablissement (principesaxéssurl’autodéterminationetl’autogestiondu malade).«Àcemoment-là,poursuit-elle, j’ai compris qu’accepter de considérer mon trouble, être accompagnée différemment et cheminer dans un parcours dereconstructionmepermettaitenfinde meprojeterdansuneviesatisfaisante.» A UJOURD’HUI, ON ASSISTE À UNE EXPLOSION DE MOTS et de récits,surlesréseauxsociaux, dans des podcasts, des films, des stand-up, des émissions de télé… Une conséquencedelapandémiedeCovid et du confinement, qui ont montré que les problématiques de santé mentale nousconcernaienttous.Àlasuitedecertaines stars américaines comme Carrie Fisher, Catherine Zeta-Jones, Bradley Cooper,MariahCarey,SelenaGomez ouLadyGaga,lescélébritésfrançaises commencent à se confier sur leurs diverses pathologies. L’addiction à l’alcool liée à la dépression est ainsi abordée sans détour par Noémie Lvovsky, Muriel Robin ou Fiona Gélin dans le documentaire « Alcool au féminin. Elles brisent le tabou », récemment diffusé sur France 5. Et dans « Santé mentale. Briser le tabou » (sur M6, 1,27milliondetéléspectateurs),desstars commeYannickNoah,CamilleLacourt, Éric Antoine, Michèle Bernier, Sally ou Pomme évoquent aussi leur dépression, leur anorexie ou leur trouble bipolaire (comme l’humoriste Constance, qui consacre tout un spectacle, « Inconstance », à sa bipolarité). L’actrice et réalisatrice Isabelle Carré adapte au cinéma son propre roman,«LesRêveurs»(ensalleennovembreprochain),récit de son internement en hôpital psychiatrique après une tentative de suicide à l’âge de 14 ans. La pop culture déplace depuis peu son regard sur Pamela Anderson, DemiMooreouBritneySpears,passéesdustatutdestars un peu raillées pour leur trouble à celui d’icônes. Dans la musique,Louane(quiarévélésouffrird’untroubledudéficit de l’attention), Yoa ou Solann abordent le sujet dans leurs chansonsouleursinterviews.Danslemondedusport,c’est Marie-JoséPérecquiévoquesesblessuresinvisiblesdans son autobiographie, « Ma vie olympique » (éd. Solar), ou Teddy Riner, nommé parrain de la santé mentale par un gouvernement qui a fait de ce sujet la grandecausenationale2025. C ’EST DONC UN TSUNAMI, et dans tous les domaines, au point qu’aujourd’hui certaines voix agacées s’élèvent, craignant un effet de mode. « Attention à ne pas transformercetteexplosionenvulgaire tendance ou en objet de récupération commerciale, alerte le Dr Jean-Victor Blanc. Car derrière ce phénomène il y a des personnes qui souffrent vraiment etdenombreuxproblèmesliésàlapsychiatrie. On aimerait même que cet intérêt se traduise par un boom des vocations de psychiatres, de psychologues, d’infirmiers ou d’aides-soignants dontonatantbesoindanscesecteur.» Pour Serge Hefez, cette déstigmatisation va néanmoins dans le bon sens. « Je ne crois pas que ce soit une mode, assure-t-il. Le cancer, il y a quelques années, était une maladie honteuse, il ne l’est plus aujourd’hui, et c’est la même chose pour les troubles psychiatriques.Parcequecelasesoignemieux, et peut-être parce que le témoignage est devenu plus banal. » La parole n’a pas fini de se libérer, et heureusement, carlasituationestpréoccupante.Selon l’Organisation mondiale de la santé, une personne sur quatre, en France, sera concernée par un trouble psychique dans sa vie, et un salarié sur quatre se déclare en mauvaise santé mentale.Chezlesjeunes,leconstatest encore plus alarmant : la moitié des 11-24 ans ont déjà souffertd’unépisodedépressif(sondageIfoppourl’Observatoire iAMStrong, novembre 2024). La facture du confinementn’apasfinid’êtresoldée. « INCONSTANCE », DE CONSTANCE, EN TOURNÉE À PARTIR D’OCTOBRE. À LIRE, À ÉCOUTER, À VOIR… « ET C’EST MOI QU’ON ENFERME », DE PHILIPPA MOTTE (ÉD. STOCK). « LA PERCHE », LE PODCAST DE LA MAISON PERCHÉE. 14 INFO ARMANDO GRILLO, MATTEO GEBBIA, DANIELE OBERRAUCH, DANIELE SCHIAVELLO/LAUNCHMETRICS/SPOTLIGHT ; GERMANLARKIN ; PRESSE. ELLE 26 JUIN 2O25 GWYNETH PALTROW. IL Y A TOUJOURS QUELQUE CHOSE DE DÉLICIEUX –ou plutôt de « delizioso » – dans les défilés Croisière Max Mara.Unlieubaignédelumièreetprochedelamer,une collection à l’élégance spontanée, et cette façon très italienne de faire du luxe une fête. En maître de cérémonie discret,IanGriffiths,directeurartistiquedelamaisondepuis près de quarante ans, orchestre le tout avec une bonne humeur contagieuse. Après Ischia, Lisbonne, Stockholm et Venise, nous voilà à Naples, au cœur de l’Italie du néoréalismeetdesesicônes.Car,aveclevêtement,lagrande passion du designer, c’est le cinéma. « J’adore les films d’après-guerre,surtoutceux de Vittorio De Sica, comme “L’Or de Naples” ou “Hier, aujourd’hui et demain” », nous confie-t-il lors d’un déjeunerinformel. Le 17 juin au soir, des Vénus vésuviennes, comme sorties du cliché « American Girl in Italy » pris en 1951 par la photographe Ruth Orkin, ont dévalé les escaliers en marbre du palais royal de Caserte, un chef-d’œuvre baroque surnommé le « Versailles italien ». Le regard dissimulé sous des Borsalino de dandys, ces divas modernes rejouent la beauté fière et sensuelle de Sophia Loren ou de Silvana Mangano.Lestaillesdeguêpeseglissentdansdesmicroshortsajustés.DesjupescorolleàlaMargeSherwoodse déploient. Gwyneth Paltrow, qui avait incarné l’héroïne élégante dans « Le Talentueux Mr Ripley », est d’ailleurs présentecesoir-làauxcôtésdeSharonStoneetdeLaetitia Casta.Deschemisesd’hommeauxcolsetpoignetsimpeccables revisitent l’art des « sarti napoletani » (les tailleurs napolitains). Des pyjamas de soie aux imprimés cravates célèbrent le talent de l’artisan E. Marinella. « C’est cette italianitéhistoriquequej’aisouhaitéinsufflerdanscedéfilé. J’aivoulureveniràcetteépoquequicoïncideaveclanaissancedeMaxMara»,préciseIanGriffiths.Aufond,pourquoi choisir entre passé et présent ? Enveloppée dans un manteau en teddy bear rose, la mannequin Deva Cassel en est le sublime trait d’union, icône douce d’une féminité affirmée. À Naples, où chaque jour se vit comme si c’était ledernier,onselaisseemporterpartantdebeauté. D É F I L É C R O I S I È R E GRANDE BELLEZZA Inspiréparlesactricesdu néoréalismeitalien,MaxMaraa misenscène,àNaples,une collectionàlasensualitéaffirmée. PAR ILARIA CASATI ENVOYÉE SPÉCIALE À NAPLES (ITALIE) néoréalismeitalien,MaxMaraa collectionàlasensualitéaffirmée LAETITIA CASTA. ELLE 26 JUIN 2O25 16 LE 17 JUIN, AU THÉÂTRE DE LA CONCORDE – VILLE DE PARIS, LE 56e GRAND PRIX DES LECTRICES dévoilaitunpalmarès éblouissant.JérômeChantreauareçuleprixduromanpour«L’AffairedelarueTransnonain»(éd.LaTribu),AdèleYon,celui delanon-fictionpour«MonvrainomestÉlisabeth»(Éditionsdusous-sol),etLizMoore,représentéeparsonéditrice,Maÿlis deLajugie,l’emportaitpoursonpolar«LeDieudesbois»(éd.BuchetChastel).Luz,lauréatdu4e GrandPrixdelaBDpour «Deuxfillesnues»(éd.AlbinMichel),enthousiasmaitleslectricesetdonnaitletondelasoirée:lajoiedeseretrouverautour d’histoirespuissantescapablesderéparer,unpeu,lemonde. G R A N D P R I X D E S L E C T R I C E S “ E L L E ” PAR OLIVIA DE LAMBERTERIE ILÉTAITUNEJOIE NOS JURÉES ET TROIS DES LAURÉATS 2025. VÉRONIQUE PHILIPPONNAT (ELLE) ET VALÉRIE SALOMON (CMI FRANCE). MONICA SABOLO, OLIVIER NORA (GRASSET) ET OLIVIA DE LAMBERTERIE (ELLE). JULIETTE JOSTE (L’ICONOCLASTE), COLOMBE SCHNECK ET HÉLOÏSE D’ORMESSON. OLIVIA CASTILLON ET MAYLÏS DE LAJUGIE (BUCHET CHASTEL). CLÉMENTINE GOLDSZAL (ELLE) ET DELPHINE LAPEYRÈRE (CMI FRANCE). DENIS OLIVENNES (CMI FRANCE) ET ADÈLE YON. CONSTANCE BECCARIA (L’ICONOCLASTE), CLÉMENTINE MALGRAS (COLLECTION PROCHE) ET JEAN-BAPTISTE ANDREA (LAURÉAT 2024). ANNE ET CLAIRE BEREST. CATHERINE ROBIN (ELLE) ET LA DESSINATRICE COCO. JÉRÉMIE MONZAIN (GALLIMARD) ET VIRGINIE GUIOT (CMI MEDIA). HÉLÈNE FRAPPAT ET JULIETTE ZAOUI (ACTES SUD). JEAN-PAUL HIRSCH (P.O.L) ET CATHERINE CUSSET. CATHERINE ROBIN ET OLIVIA DE LAMBERTERIE (ELLE), ADÈLE YON (LAURÉATE NON-FICTION), JÉRÔME CHANTREAU (LAURÉAT FICTION), LUZ (LAURÉAT BD) ET CLÉMENTINE GOLDSZAL (ELLE). FLORENCE CHATAIGNIER ET CHLOÉ GAGNEZ (CFOC). ANNE ASSOUS (FOLIO) ET ÉRIC REINHARDT. VÉRONIQUE CARDI (JEAN-CLAUDE LATTÈS) ET KAOUTHER ADIMI. ADRIEN BOSC (ÉDITIONS DU SOUS-SOL), ADÈLE YON ET GÉRALDINE GHISLAIN (ÉDITIONS DU SOUS-SOL). • LUZ. JULIA PAVLOWITCH (LA TRIBU), JÉRÔME CHANTREAU ET ARNAUD NOURRY (LES NOUVEAUX ÉDITEURS). INFO CAMILLE BURNIER ZINK (CMI MEDIA). JULIA HERVOUIN/SAY WHO, CHARLES MARTINON. MARIE-ANNICK GIRAUD (O CULTURE) ET STÉPHANIE VIDEAU APHATIE (CMI FRANCE). ELLE PARTENARIAT DE CHANCE ALHAMBRA, UNEHISTOIRE AvecAlhambra,VanCleef&Arpelssigne,depuissacréation, uneodeàlachance,àl’optimismeetàlabeauté intemporelle.Talismanschargésd’émotions,cesbijoux illustrentégalementunsavoir-faireexpertetune élégancequiserenouvelleaufildes époques. Lacréation En1968,VanCleef&Arpelsprésente le premier sautoir Alhambra, inspiré d’un emblème de chance cher à la Maison : le trèfle à quatre feuilles. Ce modèle facile à porter, caractérisé par ses délicates perles d’or et son motif aux lignes harmonieuses, incarne une nouvelle ère de sophisticationnaturelle. Beautéréinterprétée Depuisl’introductiondel’orguilloché,en2018, jusqu’au lancement de la montre pendentif à secret, en 2021, Alhambra n’a cessé de se renouveler. La collection a su séduire de nouvelles générations tout en restant fidèle aux archives de Van Cleef & Arpels. Les récentes créations,commelabagueréversible,présentée pour la première fois en 2023, traduisent cetteallianced’inventivitéetdeversatilité. En1968,VanCleef&Arpelsprésente le premier sautoir Alhambra, inspiré d’un emblème de chance cher à la Maison : le trèfle à quatre feuilles. Ce modèle facile à porter, caractérisé par ses délicates perles d’or et son motif aux lignes harmonieuses, Depuisl’introductiondel’orguilloché,en2018, jusqu’au lancement de la montre pendentif à secret, en 2021, Alhambra n’a cessé de se renouveler. La collection a su séduire de nouvelles générations tout en restant fidèle aux archives de Van Cleef & Arpels. Les récentes créations,commelabagueréversible,présentée pour la première fois en 2023, traduisent cetteallianced’inventivitéetdeversatilité. COLLIER VINTAGE ALHAMBRA 10 MOTIFS, OR JAUNE GUILLOCHÉ. © VANCLEEF&ARPELS BAGUE RÉVERSIBLE VINTAGE ALHAMBRA, OR ROSE GUILLOCHÉ, CORNALINE, DIAMANT. © VANCLEEF&ARPELS © CMI MEDIA
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