GEEK MAGAZINE n°50 - Page 6 - 50 6 à 19 GALERIES / FOCUS ÉPIC FAIL S / ICÔNES GEEKS 120 GEEKING OUT Hoshi 122 CHRONOLOGEEK Le bout de la langue 124 PSYCHOLOGEEK Wade Watts « Perceval » 126 HORREUR De l’écran à la thérapie 128 CASUAL ADJUST L’IA : Entre coup de foudre et court-circuit ! 130 MON DONJON & MES DRAGONS Billet d’humeur de Fabien Grolleau Z-IN GEEKOSPHÈRE P4/GEEK MAGAZINE/SOMMAIRE WALK LIKE AN EGYPTIAN Entretien avec Denis Bajram FOREVER UNG Rencontre avec Christian Ung CYCLADES Célébrons les déités impitoyables, les créatures mythologiques & les dieux ROSE NOIRE Here Comes A New Challenger! LÉGENDES DU NOUVEAU SOLEIL Bienvenue dans la post-Histoire CRÉATEUR D’UNIVERS Olivier Ranisio SPLIT FICTION Au bout du conte AVOWED Un peu de fantasy dans ce monde de brutes HOBBY GENKI CODE PROMO Quand la passion devient métier MATCHBOX Les mini-bolides des cours de récré MICKEY 17 Un brillant mélange de SF et d’humour noir DAREDEVIL : BORN AGAIN On ne change pas une équipe qui gagne MYTHIC QUEST S04 La vie secrète des créateurs de jeux vidéo LA ROUE DU TEMPS S03 Nouveaux défis, nouveaux enjeux LES SENTINELLES Des super-héros steampunks made in France ANDOR S02 Des thèmes éternels 92 94 98 100 108 104 1 1 4 1 17 72 80 68 64 76 86 88 58 GEEK POWER PAGE 20 © EDITIONS GLENAT Pour célébrer notre cinquantième numéro, nous vous avons concocté un dossier détonnant, dédié au Geek Power et à tout ce qu’il a pu insuffler de positif dans l’histoire de l’humanité. En effet, l’imaginaire a souvent été plus fort que la « réalité » et il a permis de changer nos visions du monde et de l’autre, pour toujours mieux le connaître et le respecter. On peut être fiers et fières de notre geekitude ! Elric T05, le Nécromancien, de Julien Blondel, Jean-Luc Cano et Valentin Sécher, des éditions Glénat L E S H I S T O I R E S D E D E M A I N S E D E S S I N E N T A U J O U R D ’ H U I Croquis du cadre : un road-trip en fourgon aménagé dans le sud de la Fran Croquis du cadre : un road-trip en fourgon aménagé dans le sud de la Fran NEMU a vu le jour en 2024 et poursuit son aventure en 2025. Porté par l’enthousiasme et la confiance de près de 500 souscripteur·rice·s lors des deux dernières campagnes, vous avez rendu possible l’existence d’un magazine de création indépendant, où chaque numéro représente un nouveau défi : commander de nouvelles histoires, proposer un contenu toujours plus ambitieux et rémunérer les artistes à leur juste valeur. Commandez les anciens numéros ici Précommandez NEMU #03 ici ! NEMU #03 Spécial Voyage # 03 P6 / GEEK MAGAZINE / 50 NUMÉROS DE GEEK MAGAZINE 50 numéros déjà et autant de couvertures sublimes réalisées par notre Directeur Artistique Christian Ung (consacré également auteur de BD il y a peu) qui y a mis tout son cœur et tout son art au fil des 13 dernières années écoulées. Si vous avez suivi nos aventures passées, c’est aussi l’occasion d’une petite parenthèse « nostalgeek » sympathique. Eh oui, on a déjà parcouru tout ce chemin ensemble ! Et on prêts pour encore 50 numéros débordants de geekitude sous toutes ses formes ! BEL / LUX / DOM : 5.7 € - CH : 9.6 FS – CAN : 9.95 $ca – ESP / PORT CONT : 6 € - N CAL : 760 cfp – POL : 850 cfp CINÉ TV JEUX BD SCIENCE MUSIQUE VULCAIN S01E01 L 15812 - 1 - F: 4,90 - RD MAI JUIN 2009 | N°01 | 4,90 E www.gEEkLEMAg.CoM LES ZoMBIES DANS LES JEUX VIDÉO J.J.ABRAMS NÉO-PROPHÈTE LoST, FRINgE, STAR TREk : IL EST pARToUT LES ChEFS-D’œUVRE LES gEEkS ULTIMES oF ThE gEEk STAR TREk L’EntErprisE CoNNAÎT pAS LA CRISE LA REVANChE DES NERDS 2.0 THE BIG BANG THEORY TRANSFoRMERS 2 | SEXY gEEkETTES | ZACh BRAFF | INTEL. ARTIFICIELLE LoST oRIgINES | wII MADwoRLD | VIoLENCE AU JApoN | BUVEZ gEEk NoUVEAU ToUTE RESISTANCE EST FUTILE CoFFRETS DVD à gAgNER STAR TREk CINÉ TV JEUX BD SCIENCE MUSIQUE D’OOOOH ! S01E02 JUILLET AOUT 2009 | N°02 | 4,90 E WWW.GEEKLEMAG.COM PRÉHISTORIK LE CINÉMA À L’ÂGE DE PIERRE MOULOUD CANAL GEEK + JEUX VIDÉO METHOD MAN | FACEBOOK M’A TUER | PAUL RUDD | FRINGE GEEK VS GEEKETTE | 20E JAPAN EXPO | G.I. JOE | VATICAN SECRET DU CUL, DU CUL, DU CUL ANNIVERSAIRE LES SIMPSON OH PINAISE, 20 ANS ! NOUVEAU UN MAG À DÉCORNER LES ŒUFS ! CINÉ TV JEUX BD SCIENCE MUSIQUE GRAAL S01E03 www.GEEkLEMAG.CoM ThEBoSS@MozILLA | kATAMARI DAMACy | ANIMATRoNICS | SETh GREEN NoLIfE TV | SpINAL TAp | SUBBERS TEAMS | MUSIQUE 8BIT MEGAN foX CRoQUEUSE D’HOMMES alexandre ASTIER kAAMELoTT, LA FIN ? TV LA rENtréE SCI-fI VAMpyRES CrOSSOVEr FrANçAIS AUX DENTS LoNGUES CUISINE SCIENCE MoLÉCULAIRE Au rayon bD © Melody / Dargaud Benelux (2025) Les humains se prennent pour des dieux. Ils paieront leur ingratitude tot ou tard. . m e l o d y . Au travers de la steppe russe enneigée et hostile, la fuite d'un duo improbable : un anarchiste cosaque et la fille du dernier Tsar de Russie ! P8 / GEEK MAGAZINE / 50 NUMÉROS DE GEEK MAGAZINE Tech + Science + Lifestyle + Ciné + Séries + Jeux Vidéo + BD + Groot NOUVEAU NUMERO1 LE GUIDE DES FILMS DE L’ÉTÉ GODZILLA VS THE WORLD L 11835 - 1 - F: 4,95 € - RD GEEKLEMAG.COM VOL. 1 / NO. 1 LES COULISSES DE BOSTON DYNAMICS PAS DE BRAS, PAS DE PROBLÈME LES DERNIÈRES SOLUTIONS CYBERNÉTIQUES VOL.01 / NO.0 1 geek HELLO DAVE > GEEKLEMAG.COM BOBAK FERDOWSI ENTRETIENAVEC LEDIRECTEURDEVOL SUR CURIOSITY WILL WRIGHT ÀQUOIJOUELECRÉATEUR DES SIMS ROCKETRACOON, LENOUVEAULOLCATBADASS! JAMES GUNN S’AMUSE AVEC LES GARDIENS DE LA GALAXIE CHEZ MARVEL INTELLIGENCE ARTIFICIELLE LES A.I. : POURQUOI TANT DE HAINE ? © DR Tech + Science + Lifestyle + Ciné + Séries + Jeux Vidéo + BD + Algébrique VOL.01 / NO.0 2 geek NOUVEAU L 11835 - 2 - F: 4,95 € - RD GEEKLEMAG.COM VOL. 1 / NO. 2 PARODIES PORNO PLUS GEEK QUE LES GROSSES PRODUCTIONS ANIMATION JAPONAISE L’INÉVITABLE DÉCLIN DU MONSTRE SACRÉ ANDY SERKIS LE PROPHÈTE DE LA PERFORMANCE CAPTURE XPRIZE QUIVEUTGAGNER DESMILLIONS? ÀLARENCONTRE DESGARDIENSDUTEMPLE LA SCIENCE À HOLLYWOOD NORMANREEDUS:SURVIVREÀL’APOCALYPSEAVECSTYLE WalkingDead THE SURVIVRE AVEC STYLE > GEEKLEMAG.COM “ BIZARREMENT, ON NE TROUVE PAS DE COIFFEUR À LA FIN DU MONDE. ” 3 TOMES EN LIBRAIRIE «COUP DE CŒUR» Bulle - Le Mans «PÉPITE DE FANTASY EN VUE!» Bulle Imaginaire - Sartrouville «UN SANS-FAUTE» Hisler BD - Metz Seule dans sa fuite avec l’épée de flammes d’Aduren, Bianca réveille le fantôme guerrier d’un roi déchu : F. MILLER IN PARIS Quelque clichés lors du passage éclair de Frank Miller à Paris, pour l’avant-première de Frank Miller : American Genius au cinéma Max Linder. Il a pris le temps de présenter ses sérigraphies inédites en collaboration avec Mel Publisher, sa planche de skate-board Sin City éditée par les éditions Barbier et nous a accordé sa seule interview française. (page 36) Frank Miller : American Genius © Mathias Benguigui © Mathias Benguigui © Mathias Benguigui © Mathias Benguigui Entretien avec Frank Miller Page 36 p. Geek Power Gallerie 10 © Mathias Benguigui © Mathias Benguigui © Mathias Benguigui Gallerie de photos Page 10 DANS LA CITÉ DES ANGES DÉCHUS, UN SEUL ESPOIR : FRANK HARDING. LOS ANGELES - 1940. Dans la Cité des Anges, la criminalité se déchaîne. Franck Harding, détective privé spécialisé dans l'occulte, enquête sur de sordides mutilations qui le mènent très vite à un constat : il connaît toutes les victimes et semble être le prochain sur la liste... AU RAYON BANDE DESSINÉE PRÉSENTENT P12 / GEEK MAGAZINE / EPIC FAILS TEXTE DE PIERRE-ÉRIC SALARD EPIC FAILS JOHN CARTER ET LA DÉCEPTION MARTIENNE Quels ressorts se cachent derrière les plus gros bides de l’industrie du divertissement ? C’est ce que nous examinerons avec cette nouvelle rubrique, qui nous plonge dans l’envers du décor de films, jeux vidéo et autres histoires qui n’ont pas su trouver leur public lors de leur sortie – et ce, peu importe leurs qualités intrinsèques. Et nous inaugurons ce nouveau feuilleton sur l’une des déceptions les plus connues de la dernière décennie : John Carter. Qui va sur Mars, au cas où le titre ne vous dirait rien D e l a t h é o r i e à l a p r a t i q u e À sa sortie en 2012, John Carter disposait de toutes les cartes pour devenir l’un des rois du box-office. Un blockbuster produit par les studios Walt Disney Pictures, doté d’un budget de plus de 200 millions de dollars et bénéficiant de près de deux ans de post-production, dirigé par le réalisateur adoré du Monde de Nemo (2003) et de Wall-E (2008), tiré d’un célèbre ouvrage de science-fiction – un vrai classique littéraire – qui a inspiré les créateurs de certaines des plus grandes franchises du dernier siècle : excusez du peu ! Sans oublier les exotiques véhicules martiens dessinés par l’artiste conceptuel Ryan Church (Star Wars, Star Trek, Avatar). En théorie, John Carter aurait dû être l’un des grands succès de l’année. En pratique, ce film fut un échec en ne récoltant que 284 millions de dollars au box-office international – dont seulement 73 aux États-Unis ! Même si certains professionnels insistent sur le fait que ce film n’est pas le désastre annoncé, la réception critique reste tiède. Ainsi le film n’obtient que 52 % de critiques favorables (sur un panel de 236 papiers) sur Rotten Tomatoes. Décidément, John Carter fait figure d’accident industriel, qui aurait fait perdre près de 200 millions de dollars aux studios Disney. Mais comment expliquer cette déroute ? A u x o r i g i n e s d u m y t h e Cette tragédie hollywoodienne débute en 1912 avec la publication d’Une princesse de Mars sous forme de feuilleton dans un pulp magazine. Ce récit inaugure le Cycle de Mars imaginé par Edgar Rice Burroughs (qui a aussi créé Tarzan). Le narrateur y raconte les stupéfiantes aventures de son oncle, John Carter, sur… Mars, au XIXe siècle. Cette saga littéraire marque les jeunes lecteurs, dont certains revendiqueront l’influence lors de l’écriture de leurs propres œuvres. Parmi ceux-ci, Ray Bradbury, Arthur C. Clarke, Robert A. Heinlein, James Cameron, ou encore George Lucas. Flash Gordon, que le jeune cinéaste avait espéré adapter avant de créer sa propre galaxie lointaine, est aussi inspiré par le cycle de Burroughs. Au fil du temps, Hollywood tente maintes fois de produire une adaptation de ces aventures martiennes, mais tous les projets tombèrent dans l’eau des canaux martiens. Y compris une tentative dirigée par Jon Favreau au milieu des années 2000, bien avant les succès d’Iron Man, Le Roi lion, et The Mandalorian. C’est finalement Andrew Stanton qui s’y colle. Le cinéaste est vénéré, à juste titre, pour son travail sur des chefs-d’œuvre issus des studios Pixar. Or le réalisateur américain n’avait aucune expérience en matière de tournage en prises de vues réelles. Pour un projet aussi ambitieux qu’onéreux, ce fut un risque. Et si Stanton démontre parfois dans ce film à quel point il maîtrise l’art de la mise en scène, certains critiques remarqueront que ce travail n’est peut-être pas à la hauteur de ce qu’il avait fait sur Wall-E, parmi d’autres. Car si John Carter est une merveille visuelle, le rythme du film, les nombreuses scènes d’exposition, et la multiplication des ellipses et des intrigues secondaires lui ont sans doute fait perdre quelques spectateurs en cours de route. Mais cet accueil tiède du public ne suffit pas à expliquer la désertion des salles, en particulier aux ÉtatsUnis. Après tout, de nombreux films bien plus mauvais rencontrent le succès. © DR John Carter (Taylor Kitsch) Des effets spéciaux de top niveaux Sola (Samantha Morton), la princesse de Mars © DR © DR L a m a l é d i c t i o n d u t i t r e Un des reproches qui est souvent émis envers John Carter est sa ressemblance avec des œuvres populaires, dont Star Wars et Avatar (sorti trois ans plus tôt). Et pour cause : les auteurs de ces films ont euxmêmes été partiellement inspirés par ce Cycle de Mars. L’impression de redite a sans doute impacté le bouche-à-oreille, en particulier pour l’immense majorité du grand public, qui n’a aucune connaissance des liens de parenté entre ces œuvres de science-fiction. Mais encore faut-il attirer les spectateurs en salles grâce à une campagne de promotion digne de ce nom. Malheureusement, pour des raisons culturelles, de popularité ou de sexisme, Une Princesse de Mars ne semble pas être un titre suffisamment fort pour faire venir le public habituel des blockbusters (à savoir, majoritairement des hommes plutôt jeunes). Le titre du film est d’abord changé en John Carter de Mars. Finalement, Andrew Stanton décide de ne conserver que John Carter, comme il l’expliquait lors de la sortie du film : « J'avais déjà modifié le titre, de Princesse de Mars à John Carter de Mars. Je n’aime pas faire une fixation là-dessus, mais j’ai changé Princesse de Mars... parce que pas un seul garçon n’aurait voulu venir. Et puis l’autre vérité, c’est qu’aucune fille ne voulait aller voir John Carter de Mars. Ce n’est pas qu’une question de spectacle, c’est aussi une question d’investissement. Je me suis dit que j’avais travaillé dur pour faire de ce film une origin story. Il s’agit d’un homme qui devient John Carter de Mars ». John Carter est l’un des héros de jeunesse de Stanton, l’équivalent d’un Luke Skywalker ou Peter Parker. U n e p r o m o t i o n r a t é e Le véritable titre du film apparaît d’ailleurs lors du générique de fin. « Donc je ne déforme pas ce que ce film est : l’histoire de John Carter. Mars sera ajouté au titre des films suivants de la série [qui n’existera jamais à cause du bide vécu par ce premier film]. Mais d’ici là, il n’y aura pas de stigmates ». Ce qui n’est pas forcément une bonne idée quand le grand public n’a aucune idée de qui est John Carter, ou même de l’existence de l’œuvre de Burroughs. Au final, votre serviteur connaît des gens pour qui John Carter est avant tout un personnage de la série Urgences. Précisons également que Milo sur Mars, une autre production Disney, s’est planté en 2011. Sans oublier que Cowboys et Envahisseurs, toujours en 2011, a connu un destin similaire.Vraisemblablement, des responsables du marketing se sont mis à croire que « Mars » ou l’évocation du western suffisaient à faire fuir les spectateurs, et qu’il fallait donc éviter de mettre en avant ce qu’était réellement John Carter. À l’instar de la première bande-annonce qui stupéfia de nombreux professionnels par son atonie, la campagne publicitaire ne fut pas à la hauteur des enjeux. Serait-ce parce Bob Iger, PDG de Disney, était alors secrètement en négociations avec George Lucas pour racheter Lucasfilm et donc Star Wars, un space opéra autrement plus populaire ? Il n’y avait clairement plus de place pour le Cycle de Mars une fois que la guerre des étoiles revenait sur les écrans, entre les mains du même studio. Quoiqu’il en soit, la piètre campagne publicitaire ne séduit pas le public. John Carter n’est pas un mauvais film ; il est même divertissant et visuellement attrayant. Mais entre un titre inique, des intrigues déjà pillées par d’autres long-métrages bien connus, une campagne de communication aux orties, un réalisateur certes talentueux mais en roues libres sur le plan marketing, et l’ombre d’une autre saga en approche, ce blockbuster ne fut pas l’aube martienne d’une grande série à succès. Ne sous-estimons jamais l’impact d’une campagne promotionnelle. Sources : John Carter and the Gods of Hollywood, Vulture, El Pais, The Washington Post, Box Office Mojo Andrew stanton et Taylor Kitsch ont vu les scores du film DERRIÈRE L’OPULENCE, LA POURRITURE GUETTE… PAR LE SCÉNARISTE DE THE NICE HOUSE ON THE LAKE OSEREZ-VOUS LEVER LE VOILE? En librairie le 26 mars Spectregraph © 2025 James Tynion IV & Christian Ward. Tous droits réservés. © 2025 Éditions Delcourt
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