MOTEUR BOAT n°340 - Page 17 - 14 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE INFOS Découvrez notre JT spécial Miami, véritable compte rendu des innovations majeures présentées outre-Atlantique. Au sommaire de ce journal: les nouveaux V6 lancés par Mercury, l’essai d’un élégant bateau électrique canadien et une sélection des équipements les plus insolites. Également en vidéo, le test grandeur nature des nouveaux gilets développés par Plastimo. www.moteurboat.com www.facebook.com/moteurboat https://twitter.com/moteurboat www.dailymotion.com/moteur-boat CE MOIS-CI SUR LE WEB PLAISANCE PARTICIPATIVE Boat Me Out et BoatNyou Deux nouveaux acteurs arrivent sur le marché de la plaisance participative. Le premier, Boat Me Out, a pour but de mettre en relation des propriétaires de bateaux et des utilisateurs sur des distances prédéfinies – d’un point A à un point B – un « BlablaBoat », comme l’indique le communiqué de presse. Dans un premier temps, Boat Me Out sera uniquement destiné aux transports prédéfinis et non à la conavigation touristique. Cette plateforme de mise en relation entre particuliers utilisera la géolocalisation, qu’il s’agisse d’un usage maritime ou fluvial. Le site, opérationnel en mai, a été conçu afin de permettre aux utilisateurs de proposer un trajet en seulement quelques clics. Chaque propriétaire ou chef de bord fera donc participer les utilisateurs aux frais du navire pour chaque sortie programmée. De son côté, BoatNyou est une plateforme de mise en relation entre propriétaires et particuliers, en particulier ceux qui ne possèdent pas de bateau, mais souhaitent malgré tout profiter d’une activité nautique. Contrairement à Boat Me Out qui propose des trajets, BoatNyou vise un programme tourné vers le loisir, avec des balades, des sorties pêche, de la bouée et des sports nautiques, le tout à la journée, à la demi-journée, au week-end, voire plus (https:// boatmeout.com; www.boatnyou. com). OPEN HABITABLE Le Med 38 à Cannes en septembre prochain Après le Med 45 sorti en 2011 (qui a évolué en Med 48, puis Med 52), c’est au tour d’un 38 pieds (11,60 m) de voir le jour. Né lui aussi sous le coup de crayon de l’architecte marseillais Gilles Vaton, ce Med 38 affiche un air de famille indéniable avec son aîné, à commencer par sa carène à step, son étrave verticale, son haut franc-bord et son plan de pont typiquement méditerranéen. Les aménagements intérieurs se composent d’une cabine principale, d’une salle de bain, d’un dressing et d’un réfrigérateur de 200 litres. Une seconde cabine double est aménagée à l’arrière. À l’extérieur, le leaning-post intègre à la fois le T-top et une cuisine. Le carré arrière offre deux banquettes en vis-à-vis, avec une table au milieu transformable en bain de soleil. Annoncé pour le prochain Salon de Cannes (du 11 au 16 septembre), ce Med 38 pourra recevoir au choix une bimotorisation in-bord (2 x 435 ch Volvo IPS) ou hors-bord (2 x 400 ch). Le nouveau Med 38 s’inspire du Med 45, avec sa carène à step, son étrave verticale et son plan de pont ouvert. La version hors-bord du Rhéa 35 Open2 va bientôt voir le jour. Les moteurs reposeront sur un bracket qui permet, entre autres, de conserver la surface du bain de soleil arrière. De nouvelles plateformes de mise en relation débarquent sur le marché de la plaisance. ➙ EN BREF... ■ BOAT EN SEINE 2018 ANNULÉ En raison de la crue de la Seine, les conditions de navigation ne sont pas réunies pour organiser l’édition de 2018 de Boat en Seine en toute sécurité, qu’il s’agisse des bateaux, des pilotes et des visiteurs. Par conséquent, les éditions Larivière, organisateurs de cet événement, ont décidé d’annuler cette 3e édition. ■ MUSTO Le fabricant de vêtements techniques lance une nouvelle collection « lifestyle », appelée Black Yacht, qui compte en particulier des polos. Disponible du S au XXL et à partir de 89 €. ■ CAMPAGNE ZODIAC À l’occasion du dernier Miami Boat Show, Zodiac Nautic a dévoilé son nouveau slogan, « Keep Exploring » (« continuer à explorer »). La formule est à la fois un rappel de cet héritage plus que centenaire et une invitation à se tourner vers l’avenir, Zodiac ayant l’ambition de réinventer le nautisme, en termes de produits et de services. Une vidéo produite pour l’occasion rappelle les moments forts de l’histoire de la marque. ■ JOKER 650 ET JOKER 22 Une erreur s’est glissée dans notre précédent numéro: les semi-rigides Joker 650 Barracuda et Joker Clubman 22 sont respectivement homologués en catégorie B pour 16 personnes et B pour 15 personnes. ■ FORCE CASE Créées par la société Bigben Connected, les coques Force Case destinées aux smartphones sont déclinées en trois gammes de produits, correspondant à des niveaux de protection différents. Dotées de gel amortissant et de cavités d’air, ces coques absorbent les chocs, certaines étant même pourvues de Kevlar pour la gamme Ultimate (à partir de 39,99 €). L’élégant Rhéa 35 Open2, qui a subi une cure de jeunesse – d’où le chiffre « 2 » désormais accolé à son nom – et motorisé initialement en in-bord, va être proposé en version hors-bord dans le courant de l’année 2018. Rien ne changera au niveau du plan de pont, de la cabine ou de la carène, qui garde son étrave tulipée et son arrière frégaté, marque de fabrique du chantier. L’innovation principale se situe au niveau de l’installation d’un bracket rapporté sur le tableau arrière et qui recevra une paire de 250 chevaux en puissance conseillée ou 2 x 300 chevaux en motorisation maximale. Une bimotorisation de 350 chevaux est en cours d’homologation. Le choix du bracket présente l’avantage de conserver le volume de la cale moteur, mais aussi le bain de soleil arrière, tout simplement gigantesque sur la version in-bord. Il permet aussi de ne pas toucher à la structure du bateau, ni à son tableau arrière, pour garder le moule initial. En plus de certaines options, deux packs sont disponibles; l’un, Fishing, destiné comme son nom l’indique à la pêche, l’autre, Classic, qui fait la part belle au confort avec du teck à profusion, d’épais coussins de bain de soleil, une cuisine extérieure ou des bancs de cockpit rabattables. Côté prix, il sera proposé à 202800 € avec 2 x 250 chevaux Suzuki APX (prix de lancement, valable pour le premier modèle). TRIBORD OCÉAN 900 Un ensemble de quart hauturier Après l’ensemble de quart côtier Océan 500 (décliné à la fois pour femmes et hommes), c’est au tour du modèle hauturier de voir le jour. Il se caractérise par une couche extérieure en polyamide, associée au milieu à une membrane en polyuréthane assurant l’imperméabilité et permettant d’évacuer la vapeur d’eau dégagée par le corps. À l’intérieur, un composant synthétique assure la protection de la membrane tout en apportant du confort. Le produit a été longuement testé par le coureur au large Tanguy de Lamotte et par les navigateurs de la Mini-Transat, comme Nolwenn Cazé et Ian Lipinski. Ces tests en conditions réelles ont permis d’améliorer le système de serrage des bas de manches, par exemple. Parmi les innovations apportées à la veste ou à la vareuse, les points de réglage de la capuche sont passés de quatre à deux. La coupe est également plus ajustée et l’arrière du col a gagné cinq centimètres en hauteur, pour une meilleure protection. • Prix: 169,90 € (vareuse); 199,90 € (veste); 199,90 € (salopette). RHÉA 35 OPEN2 Une version hors-bord N° 340 avril 2018 • MOTEUR BOAT MAGAZINE - 15 16 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE INFOS ➙ BARRACUDA 9 Nouvelle génération en vue Poursuivant le renouvellement de sa gamme Barracuda et après le lancement du petit frère le Barracuda 6, Bénéteau a présenté officiellement le Barracuda 9 dans sa nouvelle version, à l’occasion du Salon de la pêche en mer de Nantes. Ce modèle sera également présent, ainsi que le reste de la gamme, au prochain Barracuda Tour, une compétition de pêche « no-kill » qui se tiendra au port du Crouesty, à Arzon (56) les 28 et 29 mai prochain. Parmi les spécificités de cette nouvelle unité se trouvent les francs-bords capitonnés pour se caler lors des actions de pêche, mais aussi une baie vitrée qui occupe toute la largeur à l’arrière de la timonerie. Barracuda Tour oblige, le chantier propose un pack Fishing comprenant six porte-cannes additionnels, un rouleau de bordé, un vivier à circulation d’eau, une pompe de lavage de pont et une planche à découper sur le tableau arrière. Côté œuvres vives, ce Barracuda 9 est doté de la dernière carène AirStep® et peut recevoir jusqu’à 500 chevaux en bimotorisation. Deux capacités de réservoirs sont proposées: 400 ou 600 litres. Il est homologué en catégorie C pour dix personnes ou B pour six. BANDE DESSINÉE Fortune de mer Brest, sous la pluie, un remorqueur amarré à quai… L’histoire signée Clément Belin et Costès, eux-mêmes marins professionnels, débute ainsi et rappelle les premières pages du captivant Remorques de Roger Vercel. Mais l’analogie s’arrête là. L’époque a changé et les bateaux également. C’est la Bourdon, comme ce remorqueur d’assistance et de haute mer surpuissant est appelé (volontairement au féminin), qui fait office de personnage central de ce docu-fiction. L’autre personnage est Jonathan, jeune lieutenant débarquant à Brest pour prendre son poste. Au moment de quitter le mouillage, des tractations commencent entre le commandant de la Bourdon et le capitaine d’un gazier à la dérive. On comprend, à travers ces pages qui sentent la rouille et l’huile chaude des cales moteur, que les auteurs sont familiers de ce milieu. • Fortune de mer, Clément Belin et Costès, éditions Futuropolis, 120 pages, 20 €. LES BOAT-CLUBS EN FRANCE Alliance entre Jeanneau et le Freedom Boat Club Jeanneau propose désormais à son réseau de concessionnaires de lancer des boat-clubs en association avec Freedom Boat Club (FBC), le plus ancien et le plus important boat-club d’Amérique du Nord. Rappelons le principe du boat-club: les adhérents, au prix d’une cotisation annuelle et d’un forfait mensuel, ont un accès quasi illimité à un parc de bateaux à moteur à travers tout le pays. Avec plus de 150 franchises dans plus de trente États des États-Unis et au Canada, le Freedom Boat Club est un acteur clef du marché. « Les boat-clubs sont une véritable tendance que nos concessionnaires ont à cœur de développer, précise Jean-Paul Chapeleau, PDG de Jeanneau. Pour les concessionnaires Jeanneau, c’est une occasion unique de bénéficier d’un partenaire expérimenté tout en proposant ce nouveau service à nos clients. Jeanneau et FBC viennent de signer un accord d’alliance dans lequel le constructeur développe conjointement les franchises Freedom Boat Club au sein de son réseau européen de concessionnaires. Selon le président et chef de la direction du FBC, John Giglio, le modèle de franchise FBC est maintenant proposé aux concessionnaires Jeanneau en Europe qui ont l’occasion de développer des franchises FBC sur leur marché local en utilisant des bateaux Jeanneau. « Nous sommes très heureux de travailler directement avec Jeanneau pour le lancement de notre franchise de boat-clubs à travers l’Europe, a déclaré John Giglio, Jeanneau et ses concessionnaires comprennent et apprécient les avantages de l’économie partagée, et plus particulièrement le modèle du boat-club. » Jeanneau et FBC pensent annoncer l’ouverture de plusieurs Freedom Boat Club en France et dans toute l’Europe au printemps. MISCELLANÉES NAUTIQUES C’est pas la mer à boire! Les éditions du Trésor, qui publient généralement des ouvrages tournés vers l’aventure, les récits de voyage, les chasses au trésor, voire des portraits de pirates et autres flibustiers, ajoute une nouvelle corde à son arc avec ce livre qui tient du couteau suisse littéraire. C’est à notre ami, le journaliste et navigateur Dominique Le Brun, qu’est revenue la mission de compiler sous forme de courtes chroniques cinquante « choses » indispensables, futiles ou tout simplement pratiques à propos de la mer et de son univers. Comment lutte-t-on contre le mal de mer? Que ressent-on la première fois que l’on se trouve hors de vue de la terre? Les dictons marins prédisent-ils réellement la météo? Les cuistots du bord saventils que les tomates ont plus de goût lorsqu’elles sont coupées en quartiers plutôt qu’en rondelles? Ces cinquante pastilles iodées emmèneront le lecteur à travers les océans du globe, de Marseille au cap Horn en passant par la Bretagne. • C’est pas la mer à boire!, Dominique Le Brun, éditions du Trésor, 224 pages, 17 €. Le renouvellement de la gamme se poursuit avec la sortie du Barracuda 9. Les dirigeants du Freedom Boat Club et du groupe Bénéteau célèbrent leur nouvelle alliance. 18 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE INFOS SAILSENSE Le bateau de demain, c’est pour aujourd’hui! On savait que les bateaux avaient une âme; grâce à Sailsense, ils ont désormais un cerveau! L’objectif affiché de cette nouvelle start-up est de simplifier la vie du plaisancier tout en rendant les bateaux plus intelligents. Concrètement, le système se base sur la surveillance, l’analyse ou le contrôle à distance des différents réseaux du bord (moteurs, électricité, air conditionné, groupe électrogène, instrumentation via NMEA 2000 ou 0183, etc.). Sailsense fonctionne grâce à un boîtier maître (le Hub) sur lequel se connectent un ou plusieurs boîtiers (appelés Pod), ces derniers étant fixés à proximité du réseau ou de l’appareil qu’ils surveillent. Le Hub et les Pod fonctionnent de manière décentralisée, sans fil. Les Pod doivent toutefois être connectés à l’appareil ou au réseau qu’ils doivent analyser. Quant au Hub, il est le seul à être branché sur une batterie, pour son fonctionnement propre. L’avantage est que le concept est compatible avec toutes les marques et toutes les interfaces disponibles dans le secteur de la plaisance. Sailsense flirte également avec l’intelligence artificielle, puisque les algorithmes (sans cesse évolutifs) sont capables de détecter les anomalies avant qu’elles ne surviennent. Par exemple, les données moteur sont livrées en permanence pour faire du prédictif. On comprend tout l’intérêt d’un tel système pour les loueurs, qui disposent désormais d’une solution universelle pour l’ensemble de leur flotte; jusqu’à présent, ils devaient composer avec autant de systèmes qu’il y avait de marques, voire de bateaux. Ils peuvent ainsi gagner du temps entre chaque location, puisque tout peut être analysé à distance, même lorsque le bateau est en mer. Le bateau a-t-il talonné durant sa location? Les batteries ont-elles subi des décharges trop profondes? Des alarmes avertissent le gestionnaire de flotte en temps réel ou sous forme de notifications dès qu’un problème est décelé. Sailsense communique également des informations en direct, comme la vitesse du bateau, son cap, la profondeur sous la quille, etc. Des assureurs peuvent aussi trouver leur compte, puisque les données, plus poussées que celles émises par un simple traceur GPS, surveillent l’unité à quai mais surtout en navigation. Les concessionnaires et chantiers verront d’un bon œil l’arrivée de cette start-up, les premiers pour appréhender plus facilement l’entretien des unités de leurs clients; les seconds pour comprendre sur le court ou moyen terme les corrections à apporter sur d’éventuels points faibles récurrents d’une série, d’un modèle, etc. Enfin, en septembre prochain, cette solution s’ouvrira aux particuliers, qui pourront avant d’appareiller vérifier via une application ou un ordinateur les différents niveaux des moteurs, le voltage de leurs batteries, s’assurer que le bateau n’a pas subi de choc en leur absence, etc. Cette solution est particulièrement intéressante si le propriétaire n’habite pas à proximité de son port d’attache ou s’il fait partie de ces plaisanciers adeptes du partage de bateaux. Toutes les données collectées sont hébergées sur des serveurs physiquement présents en Belgique et sont soumises au droit européen en matière de données personnelles. À ce jour, une cinquantaine de boîtiers sont installés et Sailsense vise trois cents bateaux pour 2018. Cette solution convient aux très gros bateaux, comme aux plus petites unités. Le volume d’un Pod étant très réduit, il pourra tenir sans difficulté dans la tête motrice d’un hors-bord de 100 chevaux. Partant du principe que 90 % des navigateurs croisent à proximité des côtes, la portée d’émission des boîtiers est de plus ou moins quinze kilomètres depuis le littoral. Lorsque le bateau est hors ligne, le système stocke jusqu’à soixante jours de données en continu, en sachant que ces dernières sont envoyées à raison d’une à dix fois par seconde en fonction de la situation (critique ou non) rencontrée par le bateau. Côté coûts, il faut compter 990 € pour le Hub, câblages compris, et 199 € par Pod. Un abonnement peut être ajouté, de 0 à 99 € par mois en fonction des besoins d’envois de données. Les mises à jour sont transparentes et sans que le client final ait besoin d’intervenir. Les loueurs seront très intéressés par Sailsense pour surveiller leur flotte en direct et à distance. Sailsense analyse tous les réseaux du bord, et ses algorithmes peuvent même diagnostiquer les pannes à venir. Un système qui flirte avec l’intelligence artificielle RIO YACHTS Opération restylage pour l’Espera 34 Rio Yachts et les membres français du réseau présenteront aux salons de printemps de La Ciotat (du 31 mars au 8 avril) et de Mandelieu (du 26 avril au 1er mai) la nouvelle mouture de l’Espera 34. Ce bateau a bénéficié d’un nouveau design imaginé par la société suisse CGC (Cocooning Global Concept), qui confirme ainsi son intention de se faire une place dans le secteur du nautisme. Rio Yachts en France est à l’origine de cette collaboration, notamment grâce à l’implication du concessionnaire fréjusien Bleu Plaisance. Le bateau a gagné en élégance et en finesse, avec un choix de matériaux soignés. Le chantier le proposera en plusieurs coloris. Quant au prix, il reste inchangé par rapport à l’ancienne version. 20 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE TRUCS ET ASTUCES Saviez-vous que la première cause de chutes à l’eau est l’annexe? C’est en effet au moment de passer du bateau à l’annexe et inversement que le risque de tomber à l’eau est le plus grand. Légère et sensible au vent et au courant, elle peut, quand la plateforme arrière est trop haute, se glisser dessous. Didier Maintenant, propriétaire d’un Swift Trawler 34, a trouvé une solution pour sécuriser les débarquements et les embarquements… TEXTE ET PHOTOS : DIDIER MAINTENANT. Histoire d’annexe… P remière règle, même si elle est loin de suffire, il ne faut jamais partir avec l’annexe sans avoir descendu au préalable l’échelle de bain. Si vous tombez à l’eau, ce sera alors plus facile de remonter à bord du bateau et permettra d’avoir un point d’appui au moment de revenir avec l’annexe. Deuxième règle, pour débarquer de l’annexe, assurez-vous de l’avoir bien fixée, puis coupez le moteur avant d’essayer de monter sur la plage de bain afin d’éviter que l’hélice ne blesse quelqu’un en cas de chute à l’eau. En ce qui me concerne, j’ai fixé sur la plateforme arrière une chaîne entre deux cadènes. Elle n’est pas très esthétique, j’en conviens, mais elle me permet d’attraper facilement un point fixe. Trois pare-battage et le tour est joué! J’ai ensuite ajusté trois bouts à la bonne taille, en fonction du côté par lequel je présente l’annexe. Je peux alors frapper les mousquetons attachés à ces bouts sur n’importe quel anneau de la chaîne. Une fois à bord, il m’est possible d’améliorer la fixation. Enfin, après avoir fait faire des devis sur des réalisations différentes pouvant empêcher l’annexe de passer sous la plage de bain, j’ai eu une idée beaucoup plus simple, en installant trois petites défenses, que je viens frapper sur cette chaîne. Quand l’annexe est remontée sur le fly, j’utilise alors ces défenses comme protection arrière. ■ Avec ce système, l’annexe est mieux maintenue et donc plus stable pour les débarquements. Installées dans le sens de la longueur, les défenses protègent alors la plage de bain. Les traces sur l’arrière des flotteurs sont indélébiles et causées par le frottement de l’annexe sous la plage de bain. La fixation d’une chaîne sur la plage de bain arrière offre des points fixes pour l’amarrage de l’annexe… … et pour celui des défenses qui l’empêchent de glisser sous la plage de bain. Conseils pour l’installation 22 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE TEST ÉQUIPEMENT Prisé au Japon, le principe du « kaizen » (amélioration continue) a trouvé un écho dans certaines entreprises françaises, comme Plastimo, qui propose une deuxième itération de sa défense de ponton. TEXTE ET PHOTOS : JEAN-YVES POIRIER. DÉFENSE DE PONTON Bumper de Plastimo O n l’a oublié au fil du temps, mais la fabrication des parebattage est l’une des productions historiques de la firme lorientaise qui a, de ce fait, accumulé une grande expérience sur ce type d’équipement, modeste mais indispensable pour une installation portuaire. Deux systèmes, un à l’étrave et un sur le côté, sécuriseront les manœuvres d’accostage et d’amarrage. Un nouveau modèle plus adaptable L’ancien modèle, qui reste au catalogue, est, tout comme le nouveau, rotomoulé en PVC résistant aux UV selon une section cylindrique, avec une feuillure permettant de le fixer dans l’angle du ponton et quatre perçages pour le visser ou le boulonner dans le profil. Certains ports n’autorisant pas ce type de montage, trois rainures sont moulées dans le corps de la défense pour recevoir des colliers en plastique autoserrants. Le trou de fixation de l’ancien modèle est fixe et il ne correspond pas toujours à l’emplacement de la gorge du profil utilisé dans l’installation. Sur le nouveau modèle, le perçage simple a cédé la place à une longue lumière de serrage, qui laisse une latitude de fixation de 40 à 120 mm, suffisamment importante pour répondre sans perçage à tous les cas de figure. Cinq rainures au lieu de quatre pourront servir à une fixation par collier. Le kit de fixation (en option) comprend quatre boulons en T, les rondelles et les boulons Nylstop correspondants. ■ Les boulons en T sont conçus pour s’insérer facilement dans la gorge, l’aile horizontale du T servant d’appui de serrage en se bloquant sous les ailes du profil. Quatre mains ne seront pas de trop pour mettre la défense et ses écrous en place et installer l’ensemble parfaitement dans l’angle du ponton. Commencer par serrer les écrous des extrémités, tout en tenant la tige du boulon pour maintenir le T bien en travers de la gorge. Il se positionne à peu près naturellement au serrage, mais il tend à s’échapper de la gorge au desserrage en raison de la friction induite par la bague Nylstop de l’écrou. Serrer en suite les boulons centraux pour parfaire la fixation et empêcher la défense de bouger. Inutile de forcer sur la clef de 17, car le PVC du Bumper va s’écraser et se déformer sous la pression. L’ancien modèle disposait d’un trou de fixation obligeant l’utilisateur à sortir la perceuse et à visser à travers l’aluminium. Sur le Bumper, nouveau modèle, le trou de fixation est remplacé par une lumière de serrage lui permettant de s’adapter aux différents pontons. Le raccord de valve optionnel – mais indispensable – permet de monter le volume de la défense à sa pression de travail, soit 0,1 bar, cet effet pneumatique augmentant sa capacité d’absorption des chocs. Compatible avec la plupart des gonfleurs standard, le raccord permet d’ouvrir et de fermer la valve de gonflage sans perte de pression. Il servira aussi de tournevis spécial pour remplacer la valve. Produit : Bumper Plastimo Dimensions : 900 x 307 x 250 mm Couleur : blanc, bleu ou gris Prix : 75 € (Bumper); 31 € (kit de fixation); 2,20 € (raccord pour valve) Véritable pare-chocs de ponton, le Bumper apportera une bonne dose de sérénité au moment de l’accostage. 24 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE REVUE DE PRESSE Cherbourg Saint-Malo Montpellier La Rochelle Perpignan Rennes Brest / Lorient Nice Le Havre Alors que les dégradations, squattages et autres vols sont légion à Marseille, Brestévacue 20000 tonnes de terres polluées, prélude aux travaux du terminal dédié aux énergies marines. TEXTE : OLIVIER VOITURIEZ. MERCREDI 7 FÉVRIER Cherche artisans Un permis de travail sur la banquise, ça vous tente? L’Institut polaire français Paul-Émile-Victor lance sa campagne annuelle de recrutement. L’objectif est de trouver des professionnels prêts à vivre une expérience d’un an, dans des conditions parfois extrêmes. Des scientifiques, mais aussi des boulangers, pâtissiers, plombiers, mécaniciens, une quarantaine de postes sont à pourvoir pour les six bases scientifiques situées dans JEUDI 22 FÉVRIER Qui en veut aux bateaux du Vieux-Port de Marseille? Squattages, dégradations, vols… série noire pour les bateaux amarrés sur le Vieux-Port de Marseille. Pour y remédier, la Sécurité publique a organisé dès 2016 des patrouilles sur plan d’eau. Les sociétés nautiques ont été invitées à s’équiper de caméras et à poster un vigile. Mais les dégradations se sont poursuivies, entraînant l’entrée en scène de la municipalité. Alertée par les clubs nautiques, elle a décidé d’étendre son réseau de caméras de vidéosurveillance sur le Vieux-Port et le Mucem. Au total, elles seront sept d’ici à l’été à filmer en temps réel et en plan fixe les 3200 bateaux du Vieux-Port « pour prévenir les actes de dégradations ou engager des poursuites en cas de plaintes », dixit l’adjointe à la sécurité Caroline Pozmentier – une politique « félicitée » par la Sécurité publique. Bernard Flory, président du Centre nautique et touristique du Lacydon (CNTL), est plus perplexe: « Les caméras sont une réponse. Pas la réponse. » « Patience, réplique Caroline Pozmentier. La saison estivale va arriver. Les caméras seront en place et on pourra, ensuite, en tirer les conséquences. » Elle ne sera pas la seule à guetter les résultats. Un brin refroidis par les désagréments vécus par des propriétaires de bateaux de luxe, certains plaisanciers hésiteraient à jeter l’ancre dans le Vieux-Port… JEUDI 8 FÉVRIER L’étonnante course transatlantique d’une balise canadienne Insolite dérive que celle de cette grande balise rouge. En octobre 2016, la garde côtière canadienne signale la disparition de cette balise ancrée dans le golfe du Saint-Laurent. Seize mois plus tard, le 2 février, le service des Phares et Balises missionne la SNSM pour « prendre en charge une bouée latérale bâbord signalée à la dérive ». Elle se trouve dans le pertuis d’Antioche, en vue des côtes de l’île de Ré. Au bout de quelques tentatives laborieuses, l’intervention de la SNSM, cinq heures durant, a permis de sécuriser l’entrée du pertuis d’Antioche et de retirer le danger pour la navigation que présentait cette balise. Un navire des Phares et Balises a ensuite récupéré ce gros « bouchon » rouge de 2,50 mètres de diamètre et d’une hauteur équivalente, qui s’est offert une traversée de l’Atlantique nord vraisemblablement après avoir rompu l’ancrage qui le maintenait à poste fixe. Sans que, étonnamment, aucun navire ne la signale sur cette route maritime pourtant très fréquentée. ©ChristopheFinot ©DR©CamilleFresser N° 340 avril 2018 • MOTEUR BOAT MAGAZINE - 25 ➙ EN BREF... ■ MERCREDI 14 FÉVRIER Nouvelle baisse en vue pour le marché français de la croisière, le quatrième d’Europe. Les résultats ne doivent être connus qu’en mars mais, déjà, il est possible d’anticiper une nouvelle baisse du marché français des croisières maritimes pour 2017. Après une décennie de croissance constante et soutenue, jusqu’en 2015, le nombre de passagers hexagonaux devrait décroître pour la seconde année consécutive, avec des chiffres qui pourraient bien renvoyer le secteur un peu au-dessus de son niveau de 2013, soit 522000 passagers. ■ MERCREDI 21 FÉVRIER Le Malin, patrouilleur de la marine nationale basé à La Réunion, a intercepté, la semaine dernière, un palangrier taïwanais Home Sheen en action de pêche non autorisée dans la zone économique exclusive de Juan de Nova, une des îles Éparses françaises de l’océan Indien. L’équipe de contrôle du patrouilleur, montée à bord du Home Sheen, un navire de 41,80 mètres de long, y a découvert 60 tonnes de poissons, majoritairement des thonidés. Il a été procédé à la saisie de la pêche et de tout le matériel de pêche à bord. ■ DIMANCHE 18 FÉVRIER Le prix Start-up tourisme nautique, organisé par la chambre de commerce du Morbihan, a mis à l’honneur quatre nouvelles entreprises novatrices, pour leurs projets audacieux alliant innovation, tourisme nautique et environnement. Le premier prix, accompagné d’un chèque de 5000 €, a été décerné à Swaves, qui a conçu un bracelet connecté sécurisant les sports nautiques, comme la planche à voile ou le kitesurf. Sportihome est seconde, avec sa plateforme collaborative qui propose des hébergements pour sportifs, près des bons spots. Le troisième prix a félicité le projet Badjo, qui développe des embarcations à rame avec couchages. Le Prix Coup de cœur a été remporté par EAO, avec son concept de location de planches de surf libre-service via des bornes sur les parkings des plages. pour travailler sur la banquise MERCREDI 14 FÉVRIER Un nouveau bateau pour les îles du Levant et Port-Cros Le bébé sort de son cocon après seize mois de gestation, avec des mensurations imposantes: 25,98 mètres de long, 7,20 mètres de large et un poids modeste de 58 tonnes. Il se nomme le Méditerranée XIV et aura coûté environ 3,2 millions d’euros. Ce nouveau navire sorti du chantier familial de Saint-Mandrier, conçu par Mer et Design et construit par Transmétal Industries, a poussé vers la sortie son grand frère, l’Amour des îles XIV, déclaré trop vieux après quarante ans de bons et loyaux services. Très respectueux de l’environnement, le petit dernier est équipé de panneaux photovoltaïques pour alimenter toute la partie électronique de navigation. Il est décliné sur une version mixte modulable, passagers et fret, et sera affecté aux lignes Port-Cros et le Levant. La mise à l’eau, étape préalable à la « remise des clefs », sera suivie d’essais moteurs, de tests de flottabilité et autres vérifications techniques, avant l’arrivée définitive du navire dans sa nouvelle famille. l’Arctique (Spitzberg), l’Antarctique (Dumontd’Urville et Concordia) et les îles subantarctiques (Amsterdam, Crozet et Kerguelen). Trente postes sont réservés à des volontaires de service civique, nourris, logés, et rémunérés 1024 € nets par mois. « On reçoit beaucoup de profils de biologistes, mais pas assez de mécaniciens ou d’outilleurs, car ces derniers ne nous connaissent pas », regrette Laurence André Le Marec, chargée du recrutement. La sélection est assez poussée en raison des conditions uniques d’une telle mission (durée, isolement géographique, vie en collectivité, conditions extrêmes, etc.), des précautions qui se justifient d’autant plus que le retour anticipé n’est pas en option. ©VirginiePelagalli 26 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 SILLAGE REVUE DE PRESSE Pas moins de sept navires en un mois... une noria imposante, inaugurée la semaine dernière, évacue 20000 tonnes de terres polluées provenant des travaux d’aménagement du polder de Brest, où doit être réalisé un nouveau terminal dédié aux énergies marines renouvelables. Sur les 30000 tonnes de matériaux pollués confinés sur le polder, 10000 ont été évacués par voie terrestre. Les 20000 tonnes restantes sont envoyées par bateau vers Schiedam, aux Pays-Bas où Boskalis, qui assure également le transport, va les soumettre à un traitement de lavage physicochimique. Selon la région Bretagne, « les terres sont principalement impactées par des huiles minérales (a priori, lubrifiants des parties mécaniques des machines et moteurs), HAP (hydrocarbures), métaux lourds (plomb, cuivre, mercure et zinc) et PCB ». La collectivité précise également que « plutôt que d’opter pour un enfouissement de ces déchets, la région Bretagne a privilégié une filière permettant de valoriser ces sols pollués, après lavage en circuit d’eau fermé, en matériaux de construction et matériaux de voirie ». Les évacuations par voie maritime vont s’étaler jusqu’au 3 mars à bord de navires de capacité de 2000 à 5000 tonnes. L’association Robin des Bois s’interroge sur le lien entre les huiles minérales des terres polluées et « la présence supposée de résidus plus ou moins chaulés de la marée noire liée au naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978 ». Les résidus de pollution de l’Amoco Cadiz ont été stockés à plusieurs endroits à la pointe Bretagne, y compris sur le port de Brest. MERCREDI 14 FÉVRIER Brest: 20000 tonnes de terres polluées évacuées par bateau MARDI 20 FÉVRIER La flotte de pêche d’Intermarché accélère sa diversification La fin programmée de la pêche dans les grands fonds en Écosse de l’ouest, au plus tard en 2025, impose à la filiale pêche d’Intermarché de diversifier ses métiers, ses prises et de renouveler ses bateaux. C’est dans ce sens que la Scapêche, située à Lorient, vient de racheter au Guilvinec un chalutier côtier de 15,90mètres, le Manathia. Au printemps, le bateau portera les couleurs rouge, bleu et blanc de la Scapêche et filera son chalut à l’eau pour capturer ses premières langoustines, une première à Keroman pour la flotte des Mousquetaires, mais pas une nouveauté à l’échelle du groupe, qui a entamé sa diversification depuis quelques années. Si les chalutiers, de 24 à 46mètres, constituent le gros de la flotte composée de vingt-trois bateaux, l’armement compte aussi quatre sardiniers, deux caseyeurs et maintenant un langoustinier. L’ensemble a un coût: 50 millions d’euros programmés sur dix ans. Mais il reste une inconnue, le Brexit… À quelles conditions les chalutiers d’Intermarché pourront-ils encore travailler dans les eaux britanniques, leur terrain de jeux favori? DIMANCHE 11 FÉVRIER Un monument coule à Paris Victime de la crue de la Seine, la péniche Louise-Catherine, classée monument historique et amarrée au port d’Austerlitz, à Paris, a coulé à la suite d’une avarie. Aménagée par Le Corbusier, la barge en ciment armé de 70 mètres de long et 8 mètres de large était en cours de réhabilitation « pour devenir un musée et un lieu culturel, a expliqué sa propriétaire, Alice Kertekian. Avec la décrue, nous nous étions aperçus que la partie avant de la péniche était posée sur le quai. Il y a eu une intervention pour la faire redescendre à l’eau. Mais quinze minutes après sa remise à l’eau, elle a coulé. Il y avait une avarie, elle a sombré en une vingtaine de minutes. » Il n’y a aucun blessé et aucun risque de pollution, a précisé la préfecture de police de Paris. Ce chaland (bateau à fond plat destiné au transport de marchandises) servait initialement à transporter du charbon de Rouen à Paris. Elle a été acquise en 1929 par l’Armée du salut, et son réaménagement a été confié à Le Corbusier qui était chargé d’en faire un asile flottant pour les sans-abri. Elle a été rachetée en 2006 et une association a été créée pour œuvrer à sa réhabilitation. « Le but est de la sauver, il existe des techniques pour la sortir de l’eau », a déclaré, confiante, Alice Kertekian. ©EmmanuelBerthier©Plisson-Scapêche © DR 28 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 340 avril 2018 Offshore ou côtière, cette Merry Fisher? SILLAGE COURRIER La réponse de la rédaction… La réponse de la rédaction… Renseignement pris auprès du chantier Jeanneau, la différence viendrait essentiellement d’une répartition différente des charges à bord, en particulier pour respecter les normes de stabilité exigées pour la navigation hauturière. Pour plus de précisions, la Merry Fisher 855 version offshore est ballastée dans les fonds; elle est aussi obligatoirement équipée de deux moteurs au lieu d’un seul. Au départ, ce bateau était pensé pour rester en catégorie C mais, suite à une demande importante de la clientèle, il a fallu procéder à ces petits ajustements pour qu’elle soit compatible avec la catégorie B et pouvoir, par exemple, naviguer jusqu’en Corse. Voilà qui explique le laps de temps qui s’est écoulé avant que ne sorte cette version dite « offshore ». Le passage en catégorie B s’est bien sûr accompagné d’une réduction de la capacité d’accueil, comme vous le soulignez, avec cinq personnes maximum contre dix personnes en catégorie C. Pour la plus récente Merry Fisher 895, le scénario est un peu différent. Ce modèle a dès le départ été pensé pour un programme hauturier. De ce fait, le chantier a d’emblée installé deux réservoirs de carburant de 200 litres chacun. La 895 est d’office proposée en bimotorisastion pour cette même raison; elle est donc homologuée en B pour six personnes. Pour être en catégorie B, la MF 855 doit recevoir deux moteurs hors-bord. Comparatif Bénéteau ST 34 contre ST 35 J’aimerais connaître les différences (structurelles ou non) entre la Jeanneau Merry Fisher 855 homologuée en catégorie C pour dix personnes et la version dite « offshore » en catégorie B pour cinq. Merci. M. Marquigny (par courriel) Merci pour toutes ces précisions. Effectivement, nous avons comparé le ST 35 avec la version initiale que nous avions essayée en 2009 (voir Moteur Boat n° 236). Dans le dernier numéro de février, un article « comparatif du mois » concernait les Bénéteau ST 35 contre ST 34. Je possède un trawler ST 34 de 2016, je navigue en zone atlantique à Quiberon et je fais partie du Club Trawler. Je constate que, dans votre article, votre comparaison ne tient pas compte des évolutions apportées par Bénéteau sur le ST 35 au cours des dernières années. Or, dans le cockpit, le ST 34 n’est pas dépourvu d’assises et dispose en option d’une longue banquette avec un coffre à trois couvercles. De même, l’échelle d’accès au fly est mobile et peut être rabattue contre la paroi vitrée, comme sur le nouveau ST 35. Enfin, en ce qui concerne les aménagements intérieurs, les portes des placards sont déjà à claire-voie. C. Duchamps (par courriel)
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