MOTO JOURNAL n°2368 - Page 9 - 2368 Rouge vif I l y a bien sûr le rouge pétard, symbolique, reconnaissable à mille lieues. Le nom à consonnance chantante qui fleure bon le sud de l’Europe. Il y aussi le macaron en forme de médiator de guitare (depuis 2009), le parti pris autour de l’ADN sportif, le refus du compromis, l’Histoire chargée de souvenirs, la renommée des hommes qui l’ont écrite, les pilotes de légende qui l’ont façonnée. Sacrée épopée depuis la naissance en juillet 1926. Alors oui, il y a un peu de cheval cabré dans l’écurie Ducati. Comme le fleuron de l’automobile italienne, Ducati fait pourtant figure de petit face à ses principaux concurrents. C’est la loi des chiffres. Même si la marque a dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires pour la première fois de son histoire en 2022, la comparaison est difficile face aux 14,5 milliards réalisés par l’ogre Honda, pour ne citer que lui. Idem côté ventes : 61 562 motos italiennes vendues cette année-là sur la planète, c’est peanuts pour une grosse marque. À peine le double des 2-roues Honda vendus dans le seul Hexagone. Ducati fait certes partie du puissant groupe Audi, mais il est reconnu en tant que pépite d'or brillante plus que comme une machine à inonder le marché mondial. Ferrari, partiellement détenu par Fiat (à hauteur de 32%) , en fait du reste de même dans des strates encore plus élevées. Pourquoi cette mise en avant de Ducati dans Moto Journal ? C’est toute la spécificité de la marque de Bologne qui émerge à l’intérieur de ce numéro, comme si les planètes s‘alignaient au même moment. Ducati dans tous les sens, le titre de notre une, ce n’est seulement l’attitude acrobatique du gars qui tient le manche de la nouvelle 698 Hypermotard, mais aussi l’implication de la marque dans de nombreux domaines. On pense bien sûr au MotoGP, où Ducati, et pas seulement avec Bagnaia, a écrasé la concurrence, au Superbike avec la domination de Bautista, la technique – et c’est lié au sport – comme l’explique notre article sur l’exception culturelle qu’est la distribution desmodromique, à l’incursion dans le segment de l'adventure avec les différentes versions de Multistrada V4. Dans un tout autre domaine, la récente révélation de la nouvelle machine de motocross (et de l’organisation tout autour) ne fait que confirmer la marche en avant du constructeur de Borgo Panigale. Que diable va faire Ducati, à l’instar de Triumph, dans cette aventure ? La concurrence y est rude, les cadors bien identifiés et Ducati y aurait plus à perdre qu’à y gagner. Sauf qu’en termes de conquête, les “petits” Européens savent mettre tous les moyens en jeu pour parvenir à leurs fins. L’exemple de KTM en MotoGP, étranger aux circuits de vitesse il y a à peine sept ans et classé 2e des constructeurs en 2023, est là pour en témoigner. Ducati vise le moyen et long terme. Et là, les ambitions du groupe Pierer qui détient KTM agissent comme un aiguillon sur les dirigeants de Ducati. Lesquels veulent sans doute rappeler aux yeux du monde entier que sanguine, l’orange vire au rouge. Xavier de Montchenu, rédacteur en chef ÉDITO Moto Journal [4] www.moto-station.com motojournal@editions-lariviere.com Éditions Larivière, Espace Clichy, immeuble Agena, 12, rue Mozart, 92587 Clichy Cedex. Tél: 01.41.40.32.32. Président du conseil de surveillance : Patrick Casasnovas Présidente du directoire : Sophie Casasnovas Directeur général: Frédéric de Watrigant Éditeur: Philippe Budillon Les adresses e-mail personnelles prenom.nom@editions-lariviere.com RÉDACTION Rédacteur en chef: Xavier de Montchenu Rédacteur en chef adjoint: Aurélien Ranéa Chef de rubrique essais: Matthieu Cayrol Rédacteurs : Michael Tora Secrétaire de rédaction : Frédéric Poujouly Ont collaboré à ce numéro Loïc Faujour, Alexis Delisse, Damien Bullot, Olivier Mallardeau (maquette) MAQUETTE Chef de studio: Ludovic Terreil PUBLICITÉ Directeur de publicité : Emmanuel Nemar (01.41.40.31.11) Chef de publicité : Nicolas Lux (01.41.40.32.11) Assistante : Céline Dubost (01.41.40.32.16) DIFFUSION ET PROMOTION Anciens numéros et abonnements Service abonnement 45, avenue du Général-Leclerc, 60643 Chantilly Cedex Tél.: 03.44.62.43.79. abo.lariviere@ediis.fr 1 an (12 numéros) version papier + numérique : 62 € Tarif abonnement 2024 en prélèvement : 4,90 €/mois Abonnements pour la Belgique Edigroup Belgique Sprl. 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Sauf accord particulier, les manuscrits, photos et dessins adressés à Moto Journal, publiés ou non, ne sont ni rendus ni renvoyés. Moto Journal [6] 8 Zoom 12 Actus Un tour sur la planète moto 22 Humour Le dessin de Faujour 24 Nouveautés Harley-Davidson 26 Essai KTM 1390 Super Duke 34 Essai KTM 990 Duke 42 Essai Honda Africa Twin CRF 1100 DCT EERA 48 Essai Ducati 698 Hypermotard 54 Techno La distribution desmodromique 62 Essai Suzuki GSX-8R 70 Chic trip . Le Maroc en Ducati DesertX Rally 78 Shopping 80 On a testé pour vous IXS Tour Glove Season 82 Agenda géocalisé Du 23 février au 21 mars 90 Rencontre . Jean-Pierre Bonato, bon à tout… 98 Ce jour-là 2 janvier 1974 : la naisance de Dafy Moto Téléchargezl’applicationMotoJournal(MJ) Retrouvez l’édition digitale de MJ sur votre smartphone ou tablette ❯❯ Retrouvez Moto Journal sur Facebook et Twitter N° 2368 - MARS 2024 Planche logos top ventes SEPM JEAN-PIERRE BONATO LE TOUCHE-À-TOUT DUCATI DANS TOUS LES SENS ● Essai 698 Hypermotard, le retour du mono ● Du MotoGP au motocross ● L’exception du desmo ● Évasion en DesertX Rally L 11945 - 2368 H - F: 5,99 € - RD Bel/Lux/Espagne/Port.CONT/AND : 6.70€ - Dom/S : 6.99 € CH : 9.10 FS - CAN (A) : 11.99 - CADTUN : 19 DT MOTOGP Leguide2024 Honda Africa Twin Adventure Sport KTM 990 Duke KTM 1390 Super Duke R Suzuki GSX-8R NOUVEAUTÉS À L’ESSAI 4 4_MJ2368_Couv.indd 1 14/02/2024 11:22 Photos de couverture: Ducati, Suzuki Gold and Goose, Bruno Sellier Abonnez-vous en direct avec votre smartphone Etaussi enpage100 SOMMAIRE#2368 Prochain numéro vendredi 22 mars 2024 26 54 70 101 Essai KTM 1390 Super Duke Techno desmodromique Le Maroc en Ducati DesertX Rally Guide MotoGP 2024 101 MotoGP . Le guide de la saison 2024 102 Les dates et les circuits 104 Les pilotes MotoGP, Moto2, Moto3 110 Les motos officielles 116 Les motos satellites 120 MotoGP Les tests de Sepang 124 MotoGP . Les enjeux de la saison 128 Courrier . C’est vous qui le dites ! 130 Flash-back Retour en mars 2004 132 Contre-braquage Si à 50 ans on n'a pas de GS… 134 Bande dessinée . Les Brêles de la Rédac ZOOM Par Federico Puzzuli, photos Bonhams Ricordi delle anni cinquanta* Le 1er févier dernier, au Grand Palais éphèmère, pile en face la tour Eiffel, la prestigieuse maison Bonhams a vendu aux enchères quelques rares joyaux italiens de course des héroïques années 50 et 60. Dont cette magnifique Moto Morini 250 double arbre de 1958 totalement d’origine et dans son jus. Estimée entre 120 000 et 160 000 €, elle a été adjugée à 126 500 €. Moto Journal [8] *Souvenirs des années cinquante Moto Journal [9] De gauche à droite : •125 Mondial de 1953, à double arbre en tête entraîné par chaîne, restaurée jadis par Oreste Daddario, fondateur du Mondial Owner’s Club. Soupesée entre 50 000 et 70 000 €, vendue 44 850 €. •CM 250 de 1956 ayant brillé en championnat italien aux mains de Gianemilio Marchesani. Estimée entre 20 000 et 30 000 €, elle n’a pas atteint son prix de réserve. •Rarissime 500 du début des années 50 et de l’obscure marque Rota, qui n’aurait pas produit plus de quinze machines ! Évaluée entre 22 000 et 28 000 €, écoulée moyennant un p’tit chèque de 17 000 €. •Animatrice des compétitions de l’immédiat après-guerre, la marque Parilla a produit cette 250 double arbre en 1957. Expertisée entre 40 000 et 60 000 €, n’a pas trouvé d’enchérisseur suffisant. PLANÈTE MOTO Par la rédac Le 22 janvier dernier, Ducati organisait son séminaire de champions dans les Alpes, à Madonni di Campiglio. Un évènement festif pour fédérer toutes les forces armées du constructeur italien et présenter le fleuron de sa naissante armée de Terre. À savoir la toute nouvelle Desmo 450 MX de Motocross et sa paire de pilotes italiens : Alessandro Lupino et un certain Antonio Cairoli au palmarès assez riche. Neuf titres de champion du monde de motocross dont sept en catégorie reine et, notez-le bien, six fois sur KTM ! Ces deux pilotes débuteront l’offensive dès cette année en championnat Italien, mais Ducati envisage ouvertement d’entrer en championnat du monde dès 2025, déjà en 450 puis en catégorie 250, mais aussi plus tard, en 2026, en AMA Supercross. Annonce en l’air, voire fanfaronnade éhontée ? Pas franchement quand on sait que le nouveau bataillon sera mené par le généralissime Moto Journal [12] Guerre de tranchée pour Ducati Ducati et KTM se livrent une guerre toujours plus intense. Après les symboles (comme le V-twin et cadre treillis tubulaire), la compétition sur piste (à travers le MotoGP) et les ventes de motos de route (en roadsters comme en trails), les deux constructeurs s’opposeront cette année sur deux nouveaux fronts : celui des supermot’, presque anecdotique, et celui du motocross qui pourrait vite tourner à la guerre de tranchée. Par Michael Tora, photo Ducati, Triumph et Gold and Goose Ducati dévoile son équipe de motocross Paolo Ciabatti (au centre), nouveau directeur du Ducati Corse Off-Road, entouré de ses deux pilotes : Antonio Cairoli à gauche et Alessandro Lupino à droite. Une équipe 100 % italienne. Paolo Ciabatti (celui-là même qui a mené les avions de chasse du MotoGP à la victoire), avec ses nouveaux galons de directeur du Ducati Corse Off-Road. Vue de l’extérieur, la manœuvre reste très osée et on pourrait facilement taxer Ducati d’excès de confiance à vouloir ainsi mener la guerre sur tous les fronts. Déjà parce qu’ils pourraient très bien se contenter de tenir leurs positions, très solides, sur circuit (on le rappelle, Ducati a cumulé en 2023 les titres pilotes en MotoGP, WSBK et WSSP). Mais aussi parce qu’ils tentent ainsi une percée sur un terrain inconnu face à des rivaux bien établis qui maîtrisent parfaitement la discipline. Avec un peu de recul, on peut toutefois considérer la démarche de Ducati comme une sage stratégie militaire à long terme. Si les succès sourient pour le moment à l’armada rouge sur circuit, rien n’est jamais acquis pour les années à venir. Profiter d’une période faste pour se diversifier et conquérir d’autres territoires semble alors le seul choix raisonnable pour un constructeur ambitieux. Ducati n’est d’ailleurs pas le seul dans cette démarche. Au même moment, Triumph s’engage aussi dans le motocross en partant d’une feuille blanche. Et n’oublions pas qu’il y a 7 ans à peine, c’est KTM qui faisait le chemin inverse de façon tout aussi spectaculaire : en 2017, le constructeur très Et voici la nouvelle Desmo 450 MX. Tout est dans le nom. Une motocross de 450 cm3 avec une distribution à rappel desmodromique. À voir si Ducati parvient à se démarquer avec sa technologie fétiche comme ils l’ont fait en MotoGP. Moto Journal [13] La course de maxi-trails MJ SA Race prend forme ! Si, si… Dans notre dernier numéro, nous vous racontions la dernière idée tordue qui avait germé au sein de la rédaction : une course de maxi-trails, savamment baptisée Moto Journal Super Aventure Race. Faut croire que cette fulgurance n’était pas si débile que cela, puisque notre direction, aussi organisatrice du Bol d’Or, a adhéré au projet et nous a demandé de plancher dessus sérieusement (comme quoi, y’a des gens encore plus dingues que nous). Réunions, briefings, brainstormings et quelques apéros au bar plus tard, nous avons établi et validé le format de la course : 2 séances libres, 2 séances qualif’ puis une course de 11 tours qui devrait avoir lieu en ouverture du prochain Bol d’Or, le samedi, autour de midi. Même chose pour la rédaction du règlement technique, qui est d’ores et déjà dans les mains de la FFM. On est comme ça nous, efficaces ! Même si, pour le moment, la MJ SA Race reste au conditionnel, on fait tout pour que ce rêve incongru se concrétise. La suite de l’aventure dans notre prochain numéro et sur nos réseaux sociaux. Concessionnaires, particuliers, si vous vous voulez écrire l’histoire du sport moto en France (ah ben, oui hein !), affûtez vos outils et votre style... Ducati et KTM se bastonnent dans tous les secteurs. Après le MotoGP et les ventes de motos de route, 2024 ajoutera la bataille des supermot’ et celle du motocross. Ducati n’est pas le seul constructeur à se lancer dans le motocross. Triumph opère la même manœuvre au même moment et a d’ores et déjà dévoilé sa TF-250 X. Qui remportera le championnat du monde Superbike en 2024 ? Il m’est difficile de dire un nom… À ce stade, je dirais le mien ! DaniloPetrucci(piloteDucati) La phrase du mois Le site BeemerGS spécialisé en articles et goodies pour fans du trail allemand propose un T-shirt marqué : Good guys go to heaven, GS riders go everywhere. Le groupe Engine (reprises rock) entamera sa saison de concerts au salon de Lyon le samedi soir avec un répertoire enrichi. Message reçu de la Sécurité routière via le ministère de l’Intérieur : en 2022, 38 % des conducteurs tués alcoolisés n’étaient pas attachés. Le collectionneur aux 1500 motos miniatures moto (voir MJ spécial été 2023) va confier sa collection au musée Chimomu à Chinon. Quand MJ fait l’entremetteur… Searider, nouvelle marque qui se targue de réinventer l’univers du jet-ski, lance la première “moto” des mers électrique. En réalité, on dirait surtout un scooter sur skis. Ça nous fait une belle jambe largement marqué tout-terrain en compétition s’est mis dans la peau d’un concurrent à Ducati dans le grand bain du MotoGP. Couillu là aussi ! Et payant, puisqu’en 2023, KTM termine deuxième au classement constructeurs. Derrière Ducati, mais devant Aprilia, Yamaha et Honda, avec une quatrième place de Brad Binder au classement pilotes. Et si Ducati et KTM ne se lâchent pas d’une semelle en compétition, leur conflit est en réalité plus étendu que ça. Il touche évidemment la partie commerciale du métier, avec des soldats d’élite qui se livrent des duels épiques. Rien que sur le mois de janvier 2024 dans l’Hexagone, Ducati envoie une rafale de 47 Multistrada V4 sur KTM qui se contente de 34 Super Adventure 1290 chez les gros trails d’officier. Mais les Autrichiens au sein de l’infanterie, avec 56 Duke 890 et 790 écoulée contre 20 Monster italien. Et À pareil dans la grosse artillerie avec une KTM Super Duke R qui envoie 44 obus (1290 et 1390 confondues) contre 15 Streetfighter V4 chez Ducati. Un combat acharné qui pousse cette année Ducati à répliquer sur un autre terrain avec sa nouvelle Hypermotard 698 (voir l’essai en page 46). Un pur supermotard (le premier de la marque en monocylindre) qui ajuste sans complexe dans son viseur la KTM SMC 690 R. Les futurs motocross italiennes constitueront autant de nouvelles offres pour gagner des marchés tout en se forgeant une image plus jeune, qui est l’un des objectifs avoués de l’état-major. Symboliquement enfin, les deux constructeurs se tirent la bourre. Le V-twin et le cadre treillis tubulaire en acier sont autant de traditions bolognaises que s’est appropriées le constructeur de Mattighoffen, au point d’être le seul à les faire perdurer ensemble aujourd’hui. Reste à Ducati sa célèbre distribution desmodromique (voir page 56 et suivantes). Une tradition militaire qui pourrait bien être aussi un véritable avantage technologique. Si les succès de Ducati en MotoGP nous apportent un premier élément de preuve, il faudra attendre un peu pour voir si les motocross rouges nous apportent le second. Cette guerre austro-italienne nous réserve donc plein de suspense. On se réjouit en tous cas de ses dommage collatéraux inexistants pour les pays neutres. PLANÈTE MOTO Moto Journal [14] LenombredeR1300GSvenduessurleseulmoisde janvier,soit3,8%dumarché.C’esttoutsimplement lameilleureventede2RMenFrance(2e HondaForza 125,331unités,4e et2e moto,Hornet225unités) 406 Sur les freins Le GP d’Argentine : l’épreuve de Termas de Rio Hondo qui devait avoir lieu du 5 au 7 avril est annulée. Le changement à la tête de l’État argentin qui prive le GP des ressources prévues en est la cause. La Mairie de Paris : non contente de matraquer les 2-roues avec le stationnement payant depuis un an, l’institution a, par la votation anti-SUV, seulement fait déplacer 5,7% des Parisiens (78 000 personnes). Le tableau de bord MJ Motowatts W1X Électrique, 2 roues motrices et… française ! Les motos électriques, hormis les Zero et la LiveWire, sont pour l’instant inscrites aux abonnées absentes malgré la tendance actuelle vers le zéro émission de CO2 . Quelle ne fut donc pas notre surprise en découvrant à l’occasion de la conférence de presse du salon du 2 roues cette étrange machine. Look sommaire rappelant vaguement le style des BMW K100 des années 80, la Motowatt W1X est l’œuvre de deux frangins de Lyon (bureau d’études) et de la région de Cahors (site de production), les frères Rabatel. Henri, le président, est ingénieur, Olivier, le directeur général, tient les finances. Et ces deux-là ont cogité pendant la période Covid en 2020 sur un projet de moto électrique citadine. Ils la voulaient avant tout « sécurisante, performante, conduisible aussi bien par les hommes que par les femmes, pensée pour un usage quotidien. » Quatre années de recherche et de développement plus tard, l’aventure abouti au lancement d’un engin propulsé non pas par un mais par deux moteurs électriques, chacun situé dans les moyeux des roues. Entourés de quatre autres intervenants techniques, le duo a utilisé quatre brevets, deux pour le système de suspension avant à parallélogramme avec bras oscillant et amortisseur déporté (EMC, comme à l’arrière) et deux sur les moteurs logés dans les roues. À la place traditionnelle du réservoir, un coffre de rangement pour caser son casque, un éclairage à leds et un cockpit Côté chiffres, la Mottowatt annonce 130 km d’autonomie, 25 kW en puissance maxi, 5 h 30 de recharge sur une prise secteur pour passer de 20 à 80 %, 178 kg. « Le poids est vraiment placé bas grâce aux batteries situées dans les deux roues pour favoriser l’agilité et la prise en main. L’autre point clé est la répartition de la puissance sur les deux roues qui est très sécurisante, notamment au démarrage. La moto est très stable en virage, comme à l’accélération ou au freinage », plaide l’ingénieur. Son ingénieur de frère rajoute : « La recherche de solutions techniques pour favoriser une mobilité décarbonée adaptée aux déplacements quotidiens a été notre objectif principal, mais nous n’en avons pas pour autant oublié l’esthétisme de la W1X. Nous avons travaillé sur un design à la fois épuré et moderne, tout en apportant une touche rétro. » Les futurs clients seront seuls juges, bien qu’en matière de déplacements urbains, la fonctionnalité prime sans aucun doute sur l’esthétique. BenelliFrance propose des offres spéciales sur la gamme Leoncino. La 800 standard se retrouve à 6 799 € (vs 8 699) et la 800 T à 7 199 € (vs 8 899). Ces promos sont valables jusqu’au 31 mars. OnzevillesfrançaisesenZFE (Zones à Faibles Émissions) ont donné leur feu vert aux véhicules avec carte grise collection. Paris, Reims, Rouen, Nice, Toulouse, Montpellier Métropole, Lyon, Strasbourg, Saint-Étienne, Aix-Marseille-Provence et Grenoble, ont accordé des dérogations pour ces véhicules. IronMotors, le classique rendez-vous des motos de caractère (only !) se tiendra les 13 et 14 avril prochains sur le circuit Carole (93). Nouveauté 2024, le Challenge Iron Garages, un défi (amical) entre quelques-uns des préparateurs les plus célèbres. La30e éditiiondescoupesMoto Légende aura lieu les 25 et 26 mai sur le circuit de Dijon-Prenois. Inscriptions (jusqu’au 14 mars) et billeterie (25 € le week-end) : coupes-moto-legendes.fr SilestrophéesGérard-Jumeaux deviennent le Jumo-Thon, c’est la même bande de désorganisateurs qui mène la barque ! Rendez-vous les 14 et 15 septembre à Carole pour gazer dans la bonne humeur. Le site reste tropheesjumeaux.com où se trouvent les fiches d’engagement. &AUSSI… Dans les tours Yamaha France : l’importateur français a envoyé une équipe de 21 concurrents de l’entreprise pour participer à l’Enduropale Vintage. Toni Bou : le prodige espagnol a entamé la nouvelle saison championnat du monde de Trial indoor à Barcelone dans la même position qu’il l’avait quittée : à la première. Le CPF : le Compte Personnel de Formation auquel a droit tout salarié s‘est ouvert au permis de conduire de véhicules terrestres. Résultats, 7 000 dossiers validés et 80 % de permis moto passés vs 2022. Ce chiffre tombe à 20 % pour le permis B (source : Les Echos). Axel Allatru : le pilote paraplégique engagé au Touquet sur une Yamaha YZ aménagée spécialement a fini 2e au holeshot au bout de la longue ligne droite. Devant 1300 valides. La sécurité routière : pour la première fois depuis 1926, le nombre de tués sur les routes est inférieur à 3 200 (hors 2020 et 21, années Covid). La CBR 1000 RR : la Honda est bien mise en scène dans le nouveau clip du groupe IAM. Todd Kellett : le pilote britannique (Yamaha) a survolé l’Enduropale du Touquet qu’il a remporté (pour la deuxième fois consécutive) en menant de bout en bout. Avec sa puissance, 34 ch, la machine est accessible avec le permis A1 ou auto. La 1er moto française électrique sera présentée au salon de Lyon du 7 au 10 mars et pourra être précommandée moyennant 500 € (avec 5 ans de garantie au lieu de deux) pour une livraison en janvier 2025. Son prix : 15 000 €. Moto Journal [16] Honda sur sa lancée Le 7 février dernier avait lieu la cérémonie des Trophées de la Moto organisés depuis 2020. Devant un parterre de professionnels de la moto, marques, Fédé, réseaux de distribution, Honda s’est taillé la part du lion avec pas moins de 4 trophées, dont celui de la moto de l’année. Trophées de la Moto Sans grand suspense, Claude Michy, promoteur à succès du GP de France au Mans a obtenu le Trophée de la personnalité de l’année. MJ a offert un dessin de Faujour en hommage à Frédéric Fourgeaud, décédé en mars 2023, à son remplaçant à la tête de la SIma, Dominique Delsart. PLANÈTE MOTO La 5e cérémonie des Trophées de la Moto a encore fait le plein pour décerner les prix aux lauréats de l’année 2023. Après une table ronde organisée par notre confrère de l’Officiel débattant de la place de la moto dans notre société (où intervenait le perchiste Renaud de Lavillénie et le spationaute Patrick Baudry), la soirée pouvait commencer avec les traditionnelles interventions sur la scène des deux présidents, Vincent Thommeret (CSIAM, la chambre syndicale) et Sébastien Poirier (Fédération française de motocyclisme). Les Trophées décidés par le vote des internautes étaient alors décernés au fil de la soirée dans une ambiance détendue à l’image du président Poirier, n’hésitant pas à vanner son homologue au sujet de sa présentation PowerPoint diffusée sur l’écran géant. Rires dans la salle. Entre deux plats, la remise des prix allait bon train, Honda pour le meilleur réseau, Honda encore pour la moto TT de l’année grâce à la CRF 450, la Zero DSR-X pour le meilleur 2-roues électrique, Brembo pour son kit Greenance, Bering E-Protect air pour le meilleur équipement. Entre-temps, Xavier, au nom de MJ, était invité à remettre au nouveau président de la Sima Dominique Delsart un dessin tout spécialement fait par Faujour en hommage à Frédéric Fourgeaud, tragiquement disparu en mars 2023. Le même qui recevait le prix de la personnalité de l’année deux ans plus tôt lorsqu’il décidait de prendre du recul… Côté distinction encore, Brough Superior raflait de nouveau la mise avec son modèle Dagger (la marque ayant sans doute un vrai avantage dans cette catégorie du Made in France) alors que le Forza 125 , élu meilleur, scooter renforcait le succès de Honda. Beau résultat également pour Kawasaki dont la première moto hybride, la HEV a conquis les internautes. La marque à l’aile finissait toutefois en trombe avec le Trophée de la meilleure moto de route décernée à la Hornet. Une victoire sans appel du roadster qui a frappé fort pour sa première saison avec 4 355 motos vendues (première place par type si on n’additionne pas les deux 1250 GS (2 842 + 2 374, soit 5 216). Pour le pilote de l’année enfin, le suspense n’avait pas sa place en 2023 après la très belle saison de Johann Zarco ponctuée surtout par sa toute première victoire en catégorie reine sur le sol de Phillip Island. Johann, dans sa combinaison noire Furygan, évidemment présent à Sepang pour les tests, avait sympathiquement tourné une vidéo pour remercier les internautes de l’avoir élu. Du Johann tel qu’on le connaît. Une belle soirée pour le milieu de la moto que l’on retrouvera début 2025 pour découvrir les lauréats de ces prochains mois. Les Trophées de l’année 2023 Moto de l’année HondaHornet750(21%) Pilote de l’année JohannZarco(55%) Moto tout-terrain de l’année Honda450CRF(25%) 2-roues électrique de l’année ZeroDSR-X(25%) Scooter de l’année HondaForza125(25%) Équipement de l’année BeringE-ProtectAir(3%) Innovation technologique de l’année KawasakiHEV(27%) Produit made in France de l’année BroughSuperiorDagger (27%) Produit écoresponsable de l’année BremboKitFreinage Greenance(33%) Personnalité de l’année ClaudeMichy Réseau de l’année Honda(jury pro) PLANÈTE MOTO Moto Journal [18] Mettant les rétines à rude épreuve tant les autos exposées rivalisent dans l’exceptionnel, le salon Rétromobile a vu cette année le retour de la moto. Un premier essai encourageant pour l’avenir. Pour l’amateur de belle mécanique, s’il est un salon à ne manquer sous aucun prétexte, c’est Rétromobile. Stages de Radiguès School Magny-Cours vous attend La saison a commencé sur les chapeaux de roues pour les stages de pilotage de DDRS (Didier de Radiguès School) à Alès et Mirecourt qui sont déjà complets. Si vous voulez (re)découvrir l’excellent encadrement que propose cette organisation à Magny-Cours, il reste encore des places (limitées à 78) les 17-18 avril pour affûter sa prise de trajectoire. Le prix est de 610 € avec il est vrai le privilège de rouler sur la même piste que la manche française du championnat du monde Superbike (et la F1 jadis). MJ qui, est partenaire de la DRRS (souvenez-vous de l’essai et de l’excellente vidéo de la BMW M 1000 R à Chènevières en 2023), recommande chaudement ces stages animés par d’excellents instructeurs, dont les anciens pilotes Matthieu Lussiana, Baptiste Guittet, Hervé Duffard et notre camarade Christian Haquin. Chaque stage comporte 6 groupes de niveau débutants à experts, des ateliers pédagogiques, du coaching radioguidé et filmé, des séances d’entraînement, des débriefings, un atelier lecture de piste à pied, etc. Tout ça en bénéficiant d’une responsabilité incluse dans le prix et d’une convivialité toute motarde en dehors de la piste. Alors, ce genou, on le pose ? Prochaines dates disponibles : MagnyCours (58) 16-17 avril ; Mettet (Bel.) 17-18 juin ; Vigeant (86) : 21-22 mai. Ducati a célébré sa mythique 916 san oublier ses deux prestigieuses devancières, 851 et 888, deux superbikes aux nombreux succès en compétition. Ci-dessous : la fameuse XT 500 de Thierry Sabine abandonnée lors de l’Abidjan-Nice de 1976 récupérée en 1986 après 10 ans passés dans le sable du Ténéré. Celui qui va la restaurer n’est pas né ! Sur le stand de l’expo Monneret, la très belle Rocket 3 perso de Philippe et sa version coursifiée. Cette NSU 250 Sportmax de 1955 était estimée entre 25 et 35 000 €. Il y avait moyen d’acheter de belles youngtimers à Rétromobile : 500 et 350 RDLC, Suzuki T500, Kawa 500 H1, RC30, VTR SP-2, CB 1100 F, Suzuki RG 250, Africa Twin 650 Dakar, Honda Monkey, Suzuki VanVan... Les autos d’exception y foisonnent, toutes plus rutilantes les unes que les autres et les prix affichés donnent le tournis. Pour son retour au sein de ce prestigieux salon, la moto a connu son heure de gloire. Si cinq marques avaient jugé bon d’exposer leur gamme classic (Harley, Triumph, BMW, Yamaha et Indian), la moto valait surtout par l’expo Monneret où trônaient Rétromobile Retour prometteur de somptueuses motos de la saga familiale (Gilera 500 4-cylindres, BSA Rocket 3 origine et coursifiée), l’hommage aux 30 ans de la Ducati 916 et au parterre de motos de collection, beaucoup de youngtimers, à vendre sur place. Pour trouver d’autres belles machines d’époque, il faillait pénétrer (moyennant l’achat du coûteux catalogue !) dans l’enceinte de la vente Artcurial, célèbre maison d’enchères qui proposait quelques très beaux spécimens, Moto Guzzi Falcone de 1958, Saturno 500 de 1950, Laverda 750 SF, Honda CB 750… Sur 21 motos, 15 ont été vendues pour un montant total de 190 600 €. L’an prochain, la moto devrait bénéficier de plus de place et des projets d’expo sont déjà en discussion. Sur le podium du garage Mecanicus à Paris où se déroule la présentation du prochain S2R, Jack Monchanin a le sourire. Il peut. Il est l’(heureux) organisateur du plus gros, du plus beau, du plus riche, du plus populaire salon que la France compte. Voire n’ait jamais compté. Plus de 100 000 entrées en 2023 en l’espace de quatre jours, il y a de grandes chances que le record saute au mois de mars prochain. Le succès tient dans la qualité et la variété des choses à voir : des shows, des expos, des démos, des concours, des défilés, des essais, des animations en pagaille, il y a de tout dans ce salon imaginé et conduit par le Lyonnais et son équipe. Comme la règle veut qu’on ne change pas une équipe qui gagne, ni une formule qui fonctionne, le salon de Lyon repart cette année sur les mêmes bases, à savoir « un triptyque fondé sur 1/3 de commerce (parce qu’il faut vendre), 1/3 d’expositions et 1/3 de shows », explique Jack Monchanin. Cette année, le salon, fort de plus de 700 exposants (100 de plus que l’an dernier), utilisera pour la première fois toute la surface d’Euro-Expo, soit 150 000 m2 , « l’équivalent de 26 terrains de foot », précise le boss. C’est dire qu’il faudra prévoir un peu de temps si l’on souhaite tout voir dans les allées d’Eurexpo. « À Lyon, le temps de visite moyen est d’environ 8 heures, contre 3 à 4 heures dans les autres salons », précise encore l’organisateur, preuve qu’on se plaît à visiter le salon du 2-roues. Bonne nouvelle pour les visiteurs en ces Moto Journal [20] Le salon du 2-roues met le paquet Ça fait quelques années que le salon du 2-roues, plus communément appelé salon de Lyon, fait figure de rendez-vous incontournable dans l’agenda du passionné. Et ce n’est pas avec cette édition 2024, la 31e déjà, qu’on va risquer de faire banquette au salon ! Par Xavier de Montchenu, photos Bruno Sellier Tous à Lyon (si ça rentre !) du 7 au 10 mars temps de crise du pouvoir d’achat, le prix du billet reste abordable : il était de 16 € avant fin janvier, il est de 17 en février et montera à 19 en mars et au guichet. Mais on pourra par exemple grâce au pack 2 jours ne payer que 30 € et avec le passe 4 jours obtenir 45 % de remise sur le prix à la journée. (40 €). Plus de choses à voir ou à faire et payer moins, voilà la stratégie affichée par l’organisation. À Lyon outre la présence des marques qui exposent leurs modèles, il est possible d’essayer la moto qu’on a envie d’acheter. En 2023, pas moins de 4 000 essais avaient été réalisés et pour 2024, ce chiffre devrait être largement dépassé. Car ce sont la bagatelle de 120 motos neuves qui seront mises à disposition du public au travers des roadshows en extérieur mais aussi sur les 6 pistes d’essais indoor dont une piste de trails où évolueront une cinquantaine de machines, que les importateurs mettront à profit pour faire découvrir in situ leurs gammes. Les acheteurs potentiels ne seront pas lâchés dans la nature mais encadrés par des moniteurs titulaires d’un brevet d’État. SI vous en pincez pour la mécanique, le concours Top Clef qui revient pour la 3e année consécutive retiendra votre regard d’expert. Objectif aider les jeunes en désignant le meilleur mécanicien parmi neuf équipes de quatre membres. Et comme on est à Lyon, capitale de la gastronomie, une épreuve culinaire s’ajoutera au défi mécanique. L’effet waouh Et ce n’est pas tout. Dans les animations 2024, le Lyon Kustom Factory repart d’une feuille blanche par rapport aux éditions précédentes autour de trois familles PLANÈTE MOTO À RETENIR Dates:du 7 au 10 mars. Prixd’entrée: 19 € au guichet, 17 € en février, passe week-end 30 €, passe 4 jours 40 €, étudiant et licencié 15 €, vente aux enchères 29 € (avec livre). Localisation: Eurexpo Lyon, bd de l’Europe, 69680 Chassieu. Infos+: salondu2roues.com café-racer, chopper et le custom-racing très en vogue aux US. Auquel s’ajoutera un bike show avec une centaine de machines. Diamétralement opposé à cet univers très mécanique, un espace mobilité sera dédié aux déplacements urbains électriques dans un espace en augmentation de 40 % qui proposera de nombreux essais. Plus passionnel, de nombreuses expos sont au programme, les 50 ans de la Yamaha YZ, les motos du boss de Yamaha Éric de Seynes (certaines n’ont jamais été montrées), les protos du Dakar, une expo consacrée aux Vincent, des motos de course pour célébrer les 120 ans de la FIM. Sans oublier des animations à tout va et spectacles type mur de la mort, FMX, show de stunt, trial à l’ancienne, show supermot’… Enfin, n’oublions pas la très prometteuse vente aux enchères qui proposera 300 véhicules, 100 motos par jour dès le vendredi. Jack Monchanin a voulu donner un coup de pouce aux motos à plus de 15 000 en obtenant du nouveau commissaire-priseur une réduction des frais d’achat pour les motos au-dessus de cette barre (baisse de 18 à 10 %). Entre 1 500 et 100 000 €, ça laisse de la marge pour que chacun y trouve son compte. Et si vous avez décidé d’y aller, ce qui semble tout naturel, pensez à vous munir de la nouvelle application salon du 2-roues précieuse lors de votre visite avec son plan interactif, son planning en temps réel, ses notifications. « Le but, souligne Jack Montchanin, est que le visiteur fasse waouh ! » En entrant comme en sortant, c’est plus que probable.
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