METAL II MARS VOL.47 - MARS 2019 - Page 12 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Déjà en couverture dans le fanzine volume 19 (mai 2016), Skeleton King est de retour ! En effet, leur nouvel EP, Anna, est sur le point de sortir en version cd (via Tentacles Industries) et le groupe, étant uni comme jamais, n’a pas voulu choisir qu’un seul interlocuteur pour répondre à mon interview. De ce fait, tous ont joué le jeu, Thibaut (basse), Nicolas (guitares), Cédric (guitares), Edouard (batterie), c’est à vous ! Incroyable mais vrai, Betrayed n’est que le premier album du combo The Blackstone Co.. Etonnant tant cet essai est d’une qualité indéniable pour une première fois. Le groupe n’est pas là pour en mettre plein les yeux via quelconque artifice, mais va à l’essentiel : dix titres, pas d’intro, pas d’outro et encore moins de morceau instrumental, bref, droit au but (n’est-ce pas Quentin ?). Enregistré courant 2018, cet opus est sorti en janvier de cette année chez M&O Music (distribué par Season of Mist / Believe). Il a été mixé et masterisé par Evan Simon (Hell Rules Heaven) au HRH Studio en juin 2018. Avec une pochette qui retranscrit un constat désolant de notre société, le ton n’est pas à la fête certes, mais c’est souvent dans la détresse que la beauté est encore plus flamboyante. Rock (et) metal DifficilededéfinirlamusiquedeThe Blackstone Co. dans un seul style. En effet, en l’an 2000, un célèbre groupe britannique chantait que la ligne entre l’amour et la haine était mince. Ce qui est sûr, c’est que celle séparant le rock du metal l’est tout autant, si ce n’est plus. On retrouvera donc tout au long de cet album une base rythmique axée loud metal associée à un chant type très rock. Ce n’est donc pas étonnant de retrouver dans le son des Marseillais des réminiscenses de leurs trois principales influences, à savoir Black Label Society, Alter Bridge ou encore Stone Sour. Des titres tels que « New birth », « Something » ou « Jerk » illustrent mon propos. Avant de passer derrière le micro, Marc Bohren tenait le poste de guitariste, et prouve tout au long de ce Betrayed que passer chanteur ne l’a pas rendu manchot. Les riffs et soli ont vraiment une belle place sur cet album, avec des morceaux comme « Face of freedom » ou « Twisted dreams ». Evidemment, la base rythmique basse-batterie n’a pas à rougir comme en atteste le puissantissime « Leaving my soul ». Et plus si affinités... Comme évoqué en introduction, une certaine mélancolie (cf. pochette) se dégage de cet opus. De la noirceur prenante et pesante d’un « For a while » jusqu’à des teintes de metal progressif disséminées de ci de là. Un morceau comme « Betrayer » reflète d’ailleurs cet aspect du groupe que j’ai adoré. Etant fan des Suédois d'Evergrey, j’y ai vu quelques similitudes, en ayant l’impression de passer du calme à la tempête, avec une crainte paradoxalement associée à un certain plaisir, voire un espoir inespéré. Vous l’aurez compris la musique de The Blackstone Co. réussit la lourde tâche de faire voyager son auditeur. Dans le même esprit, « The gift » est un parfait condensé de tout ce que le groupe sait (bien) faire : un midtempo (très) énervé, pas chiant et enlevé à souhait. Pas surprenant que le combo ait choisi ce titre comme clip. A l’inverse -ce qui confirme que leur zik est difficilement étiquetablele prog peut être balayé d’un trait par un hard rock brut de décoffrage, à l’instar de feu Lemmy et sa bande, comme sur « Orange MF » qui clôt ce brûlot. Et pour tous ceux qui pensent que The Blackstone Co. est un groupe de violents barbus, je vous laisse écouter qui a finalement le dernier mot sur ce cd. Conclusion : Voici un premier album de qualité pour un groupe au potentiel énorme. Un combo cohérent graphiquement et musicalement parlant, qui réussit le tour de force de rendre visuel du gros son, avec une facilité déconcertante. Aucun titre n’est à jeter, bref vivement que The Blackstone Co. défende ce Betrayed sur scène(s) ! L'ALBUM DU MOIS 11 THE BLACKSTONE CO. - Betrayed / M & O Music 2019 Tracklist : New birth Face of freedom For a while Twisted dreams Betrayer Leaving my soul The gift Jerk Something Orange MF Un album ? Thibaut : 10 000 Days de Tool. Premier contact avec le groupe, une sorte de baptême dans l'univers du progressif. Pour un album sorti il y a bientôt quinze ans, la qualité de production est incroyable, avec également une complémentarité dans le jeu des musiciens, une composition aérienne -parfois tribaleune approche très naturelle et à la fois très riche. Et que dire du chant qui vient lier l'ensemble avec un tel brio et en tant que bassiste, comment résister à un titre comme « The Pot »?! Tool m'a fait développer un goût certain pour l'analyse musicale et j'y découvre encore des détails, ce qui m'a beaucoup inspiré pour la suite en terme de style et de soucis du détail dans le processus de composition. Musiciens exceptionnels pour un groupe exceptionnel. Un dvd ? Nicolas : Pantera avec 3 Vulgar Video From Hell. La classe ! Tous ces délires de dingues, les potes, l'alcool, les jeux et autres paris stupides, les femmes, le chaos partout où ils passent ! Je me disais « putain qu'est-ce que j'aimerais être avec ces mecs et vivre tout ça ». Puis la musique par-dessus tout, ces riffs ! Marqué au fer rouge... Combien de soirées on a pu faire en voulant refaire toutes leurs conneries, hein les gars ? (rires) Un concert ? Cédric : Meshuggah à Montpellier (Rockstore) le 1er décembre 2016, lors de la tournée The Violent Sleep of Reason, une claque monumentale... Prestation parfaite, d'une précision chirurgicale et un son à couper le souffle. Totalement embarqué dans leur univers sombre, violent, unique en son genre et d'une énergie débordante. Un show metal tel qu'on les aime, avec des lumières futuristes, solo et ambiance guitare de l'espace et du gros riff assassin. Meshuggah tout simplement ! Un groupe à forcément voir et surtout écouter au moins une fois dans sa vie, pour ma part je ne les ai vus que deux fois, clairement pas assez ! 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Mon dernier achat est I Loved You At Your Darkest de Behemoth, un album tellement attendu pour l'amoureux de black metal que je suis ! Il a fallu s'habituer à leurs nouvelles sonorités, mais la qualité est toujours au rendez-vous. Quel est le dernier concert que tu as donné ? C'était avec mon groupe Dark Fate bien sûr, le 6 décembre 2018 au Cherrydon, à l'occasion du tremplin « The Band ». Même si nous n'avons pas été sélectionnés pour passer à l'étape suivante, nous avons eu beaucoup plus, à savoir le conseil du patron (Don) qui nous a conseillés de contacter David (Groudoudou) l'organisateur des soirées metal au Cherrydon. (Ndlr : tous les derniers jeudis du mois) Résultat : 72 heures après, il nous a programmés pour une date le 28 mars 2019 ! Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Une première super édition du South Troopers Festival au Jas’ Rod les 21 et 22 septembre 2018, dans des conditions bien particulières, mais j'y reviendrai tout à l'heure. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? Je sors de la voiture et j'étais avec « Unmitigated Detestation » de Dying Fetus, bref, tout en douceur à la sortie du boulot.(rires) Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'était ce matin, un de nos morceaux intitulé « Lead by the stream » qui sera joué lors de notre prochain concert le 28 mars au Cherrydon, et puis qui sait, un titre qui apparaitra sur notre prochain enregistrement... Quel est le dernier « coup de main » metallique que tu as donné ? Comme je l'ai évoqué tout à l'heure, j'ai eu la chance d'assister (grâce à Sébastien Bailly du FHMC) au South Troopers Festival, mais non pas en tant que spectateur lambda disons. En effet, j'ai été cameraman afin de faire par la suite des montages vidéo avec trois caméras. C'était une très bonne expérience, surtout de rencontrer les gars de Night Demon, Diamond Head et Satan. @DR Un souvenir particulier ? Edouard : Pour un groupe de rock progressif, qui plus est instrumental, se retrouver au Marathon de Paris (2017) pour un live fut une expérience assez unique et inattendue ! Contrat signé, camion de location blindé, à nous la capitale ! Nous étions impatients d'arriver pour notre première date aussi loin de chez nous. Après une longue route et le déchargement du matos, on en profite pour aller boire des coups en ville et fêter ça. Le lendemain ça pique mais direction le kilomètre 32 pour l'installation dans le froid parisien. A l'apparition des premières têtes au loin, nous attaquons le set et soudain, une véritable marée humaine défile devant dans un flow continu! Chacun y va de sa réaction, certains ne prêtent pas attention, d'autres sourient, applaudissent, crient et nous remercient d'être là pour les encourager ! Certains s'arrêtent même pour nous écouter et acheter un disque, un enthousiasme et un accueil qu’on ne s’attendait pas à recevoir ! Toute cette énergie dégagée, tu te sens vivant, c’est une sensation unique et cette expérience nous a conduits à renouveler chaque année notre apparition sur le marathon de Paris et le Marseille / Cassis. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Sylvain, guitariste / chanteur du groupe de metal Dark Fate. Habitué aux tremplins (Emergenza, The Band), le combo est désormais bien décidé à passer la seconde. A voir donc sur la scène du Cherrydon, le jeudi 28 mars (cf. Agenda) pour un "vrai" concert ! VOS DERNIERS... Unephotoavec...? Skeleton King : The Aristocrats à Toulon (Le Vox) le 12 février 2014. Partager l'affiche avec des musiciens aussi incroyables fut une énorme opportunité car il s'agissait seulement de notre seconde scène, le line-up a été consolidé dans ce sens et a lancé l'entité Skeleton King pour de bon ! Guthrie Govan (Steven Wilson), Bryan Beller (Satriani / Vai) et Marco Minneman (Satriani, Necrophagist, Levin / Rudess) sont aussi accessibles que talentueux. Ce souvenir live et backstage restera gravé à jamais ! Membres du groupe : Sébastien Usel (chant) Sébastien Mathieu (guitare) Bruno Pradels (guitare) Ludovic Favro (basse) Fred Charles (batterie) Stephen Giner (cornemuse) Discographie : Long Replay - album (2019) Long Play - album (2017) Extended Play² - EP (2016) Extended Play - EP (2014) Sites : www.facebook.com/Poste.942 w w w. reve r b n a t i o n . co m / poste942 poste942.bandcamp.com D’où vous est venue l’idée de sortir Long Replay ? Seb M. : On était en train de bosser sur des nouveaux titres quand on a appris qu'on allait jouer le 23 mars au Palais des Sports de Marseille. Comme nous n'avions plus de CD depuis plus d'un an, on s'est dit qu'il fallait quand même sortir quelque chose de neuf pour cette date monstrueuse. Plus de 7000 personnes sont attendues, ce serait dommage de ne rien proposer à la vente non ? Et c'était une bonne façon de colmater (encore !) le nouveau line-up avec Fred, notre nouveau batteur, depuis bientôt un an, et Bruno qui, jusqu'à présent, était resté « derrière » la console. Nous avons donc passé une semaine à tour de rôle au studio de Bruno à Marseille pour enregistrer trois nouveaux titres. On ouvre avec une nouvelle version de 49.3 (reboot) avec un solo de Bruno qu'on jouait en live, et on termine par un nouveau titre « Kill the princess » suivi d’un « ghost-track » qui annonce la couleur de notre prochain album. Comment Bruno et Fred ont-ils intégré Poste 942 ? Bruno : Tout s'est fait naturellement, vu qu’on avait bossé ensemble sur le premier album, on se connaissait tous. Il n'y a pas eu besoin d'une phase d'adaptation. Je savais comment fonctionnait le groupe et je connaissais la personnalité de chacun. Fred : C'est la femme du guitariste de mon précédent groupe (Jagster) qui m'a alerté que Poste 942 cherchait un batteur. Après être rentré en contact avec eux, j'ai appris que le groupe avait une belle scène à honorer dans un mois et demi. Ils m'ont envoyé l'album, m'ont fait auditionner et me voilà dans l'aventure ! Une chance qu'ils étaient dans l'urgence car si cela se trouve, ils ne m'auraient pas gardé ! (rires) L'intégration s'est très bien passée, ce sont des gars simples, un peu déjantés sur les bords mais heureusement que je suis là pour amener un peu de sérieux ! Nous avons eu la chance de faire pas mal de scènes depuis mon arrivée et forcément cela fortifie les liens. Aujourd'hui, nous sommes soudés et avons pleins de projets pour cette année placée sous le signe du cochon ! Qui en a eu l’idée du « ghosttrack » ? Seb M. : C'est Bruno qui nous a proposé de reprendre Ghostbusters, le tube des années 80. C'est super fun à jouer et on s'est bien marré à faire les choeurs : « Ghooooost Drinkers! ». On ne sait pas encore si on a le droit de le sortir en single alors nous attendons... Nous l'avons signalé à qui de droit. Mais c'est long. Alors que tout le projet Long Replay est allé très vite, en dix jours en gros, et pendant les fêtes de Noël ! Une sortie officielle le 1er février pour lancer la com' et avoir les CD pour le 23 mars et continuer à surfer sur le buzz. Nous sommes des assoiffés de rock ! Vous avez joué au Bol d’Or et bientôt au Crazy Pilots Show. Quel est votre objectif en participant à de tels d’événements ? Jouer devant le plus de monde possible ! Et dans les meilleures conditions possibles. Prendre du plaisir en espérant que cette date en engendre d'autres ! On passe du Dan Racing au Palais des Sports, avec un petit tremplin rock au Molotov comme transition en six ans, c'est marrant. Les salles « officielles » nous boudent depuis des années. Pourtant mon dossier de presse est niquel-chrome et notre CV commence à plomber. J'ai envie de croire que la musique doit suffire. Je suis Marseillais et revenir jouer dans ma ville au Palais des Sports, c'est difficile de ne pas être pétri d'orgueil... Mais j'aimerais beaucoup jouer au Moulin aussi ! Et à l'Espace Julien, au Poste à Galène ou même au Dôme pourquoi pas?! Jouer avant Black Stone Cherry à la rentrée qui joueront avant Alice Cooper, je ne dirais pas non ! Sur le papier, il peut paraitre surprenant de voir figurer dans certaines de vos chansons de la cornemuse ; or, à l’écoute, cet instrument se marrie très bien avec votre musique/style. Comment Stephen Giner a-t-il intégré Poste 942 ? Le plus simplement du monde, une rencontre à la fameuse « Soupe de lapins » à Cabasse-sur-Issole, un petit village près de chez moi. A la fin d'un repas pantagruélique et bien arrosé, Stephen a joué quelques morceaux à la cornemuse et ça m'a fait marrer. Nous avons discuté et très vite sympathisé. De là est née une amitié virile pas piquée des hannetons ! On rigole bien, on boit pas mal. C'est notre carte joker Le combo marseillo-varois repart sur les chapeaux de roues ! En effet, nouveau line-up, presque nouvel album, mais surtout des dates de concerts énormes, à savoir le samedi 16 mars au Skatepark de Marseille (Palais Omnisports) et le 23 mars lors du Crazy Pilots Show (Palais des Sports). C’est bon, c’est bio, c’est Poste 942. Ah au fait, l’année 2019 est celle du cochon dans l’horoscope chinois. CQFD. 8 ZOOM SUR qu'on utilise quand on peut sur scène ! Visuellement, quand Stephen débarque derrière le masque de sanglier et sa cornemuse : ça pète ! Et les filles en raffolent... En pâté pour moi ! Vous avez participé au Festival Rock In Corsica. Question à deux balles, existe-t-il une scène et un public rock/metal en Corse ? La réponse est oui, bien évidemment, le rock ne s'arrête pas aux frontières des grandes villes ! Tu n'imagines pas les groupes de rock et de metal qui existent partout, même dans le plus petit trou du cul du monde comme Tourves ! (rires) Nous retournons en Corse pour la troisième année consécutive en novembre prochain et nous en sommes très heureux. La tête d'affiche de cette année est top, je suis trop content de jouer avec eux ! Et l'accueil de BB Prod. est toujours un régal. C'est vraiment une famille et on est heureux de les retrouver. Passer quatre jours tous ensemble, c'est pire que tous les souvenirs de colo ou d'internat ou de festivals réunis. Joie-Bonheur-LibertéFleurs! Et gueule de bois... Un « 100% nouvel album » est-il prévu ? Oui bien sûr, on est dessus depuis un an déjà. On fait ça tranquille à la campagne, personne ne nous oblige à rien. Ce sera du 100% bio. Quand on sortira l'album, j'essaierai de me faire discret, j'en ai pris l'habitude. Produire à point, faire beaucoup de ronds dans l'eau, jusqu'à ce que ça mousse ! ■ @MarcPRADELS 9ZOOM SUR Membres du groupe : Sébastien Usel (chant) Sébastien Mathieu (guitare) Bruno Pradels (guitare) Ludovic Favro (basse) Fred Charles (batterie) Stephen Giner (cornemuse) Discographie : Long Replay - album (2019) Long Play - album (2017) Extended Play² - EP (2016) Extended Play - EP (2014) Sites : www.facebook.com/Poste.942 w w w. reve r b n a t i o n . co m / poste942 poste942.bandcamp.com D’où vous est venue l’idée de sortir Long Replay ? Seb M. : On était en train de bosser sur des nouveaux titres quand on a appris qu'on allait jouer le 23 mars au Palais des Sports de Marseille. Comme nous n'avions plus de CD depuis plus d'un an, on s'est dit qu'il fallait quand même sortir quelque chose de neuf pour cette date monstrueuse. Plus de 7000 personnes sont attendues, ce serait dommage de ne rien proposer à la vente non ? Et c'était une bonne façon de colmater (encore !) le nouveau line-up avec Fred, notre nouveau batteur, depuis bientôt un an, et Bruno qui, jusqu'à présent, était resté « derrière » la console. Nous avons donc passé une semaine à tour de rôle au studio de Bruno à Marseille pour enregistrer trois nouveaux titres. On ouvre avec une nouvelle version de 49.3 (reboot) avec un solo de Bruno qu'on jouait en live, et on termine par un nouveau titre « Kill the princess » suivi d’un « ghost-track » qui annonce la couleur de notre prochain album. Comment Bruno et Fred ont-ils intégré Poste 942 ? Bruno : Tout s'est fait naturellement, vu qu’on avait bossé ensemble sur le premier album, on se connaissait tous. Il n'y a pas eu besoin d'une phase d'adaptation. Je savais comment fonctionnait le groupe et je connaissais la personnalité de chacun. Fred : C'est la femme du guitariste de mon précédent groupe (Jagster) qui m'a alerté que Poste 942 cherchait un batteur. Après être rentré en contact avec eux, j'ai appris que le groupe avait une belle scène à honorer dans un mois et demi. Ils m'ont envoyé l'album, m'ont fait auditionner et me voilà dans l'aventure ! Une chance qu'ils étaient dans l'urgence car si cela se trouve, ils ne m'auraient pas gardé ! (rires) L'intégration s'est très bien passée, ce sont des gars simples, un peu déjantés sur les bords mais heureusement que je suis là pour amener un peu de sérieux ! Nous avons eu la chance de faire pas mal de scènes depuis mon arrivée et forcément cela fortifie les liens. Aujourd'hui, nous sommes soudés et avons pleins de projets pour cette année placée sous le signe du cochon ! Qui en a eu l’idée du « ghosttrack » ? Seb M. : C'est Bruno qui nous a proposé de reprendre Ghostbusters, le tube des années 80. C'est super fun à jouer et on s'est bien marré à faire les choeurs : « Ghooooost Drinkers! ». On ne sait pas encore si on a le droit de le sortir en single alors nous attendons... Nous l'avons signalé à qui de droit. Mais c'est long. Alors que tout le projet Long Replay est allé très vite, en dix jours en gros, et pendant les fêtes de Noël ! Une sortie officielle le 1er février pour lancer la com' et avoir les CD pour le 23 mars et continuer à surfer sur le buzz. Nous sommes des assoiffés de rock ! Vous avez joué au Bol d’Or et bientôt au Crazy Pilots Show. Quel est votre objectif en participant à de tels d’événements ? Jouer devant le plus de monde possible ! Et dans les meilleures conditions possibles. Prendre du plaisir en espérant que cette date en engendre d'autres ! On passe du Dan Racing au Palais des Sports, avec un petit tremplin rock au Molotov comme transition en six ans, c'est marrant. Les salles « officielles » nous boudent depuis des années. Pourtant mon dossier de presse est niquel-chrome et notre CV commence à plomber. J'ai envie de croire que la musique doit suffire. Je suis Marseillais et revenir jouer dans ma ville au Palais des Sports, c'est difficile de ne pas être pétri d'orgueil... Mais j'aimerais beaucoup jouer au Moulin aussi ! Et à l'Espace Julien, au Poste à Galène ou même au Dôme pourquoi pas?! Jouer avant Black Stone Cherry à la rentrée qui joueront avant Alice Cooper, je ne dirais pas non ! Sur le papier, il peut paraitre surprenant de voir figurer dans certaines de vos chansons de la cornemuse ; or, à l’écoute, cet instrument se marrie très bien avec votre musique/style. Comment Stephen Giner a-t-il intégré Poste 942 ? Le plus simplement du monde, une rencontre à la fameuse « Soupe de lapins » à Cabasse-sur-Issole, un petit village près de chez moi. A la fin d'un repas pantagruélique et bien arrosé, Stephen a joué quelques morceaux à la cornemuse et ça m'a fait marrer. Nous avons discuté et très vite sympathisé. De là est née une amitié virile pas piquée des hannetons ! On rigole bien, on boit pas mal. C'est notre carte joker Le combo marseillo-varois repart sur les chapeaux de roues ! En effet, nouveau line-up, presque nouvel album, mais surtout des dates de concerts énormes, à savoir le samedi 16 mars au Skatepark de Marseille (Palais Omnisports) et le 23 mars lors du Crazy Pilots Show (Palais des Sports). C’est bon, c’est bio, c’est Poste 942. Ah au fait, l’année 2019 est celle du cochon dans l’horoscope chinois. CQFD. 8 ZOOM SUR qu'on utilise quand on peut sur scène ! Visuellement, quand Stephen débarque derrière le masque de sanglier et sa cornemuse : ça pète ! Et les filles en raffolent... En pâté pour moi ! Vous avez participé au Festival Rock In Corsica. Question à deux balles, existe-t-il une scène et un public rock/metal en Corse ? La réponse est oui, bien évidemment, le rock ne s'arrête pas aux frontières des grandes villes ! Tu n'imagines pas les groupes de rock et de metal qui existent partout, même dans le plus petit trou du cul du monde comme Tourves ! (rires) Nous retournons en Corse pour la troisième année consécutive en novembre prochain et nous en sommes très heureux. La tête d'affiche de cette année est top, je suis trop content de jouer avec eux ! Et l'accueil de BB Prod. est toujours un régal. C'est vraiment une famille et on est heureux de les retrouver. Passer quatre jours tous ensemble, c'est pire que tous les souvenirs de colo ou d'internat ou de festivals réunis. Joie-Bonheur-LibertéFleurs! Et gueule de bois... Un « 100% nouvel album » est-il prévu ? Oui bien sûr, on est dessus depuis un an déjà. On fait ça tranquille à la campagne, personne ne nous oblige à rien. Ce sera du 100% bio. Quand on sortira l'album, j'essaierai de me faire discret, j'en ai pris l'habitude. Produire à point, faire beaucoup de ronds dans l'eau, jusqu'à ce que ça mousse ! ■ @MarcPRADELS 9ZOOM SUR Un album ? Thibaut : 10 000 Days de Tool. Premier contact avec le groupe, une sorte de baptême dans l'univers du progressif. Pour un album sorti il y a bientôt quinze ans, la qualité de production est incroyable, avec également une complémentarité dans le jeu des musiciens, une composition aérienne -parfois tribaleune approche très naturelle et à la fois très riche. Et que dire du chant qui vient lier l'ensemble avec un tel brio et en tant que bassiste, comment résister à un titre comme « The Pot »?! Tool m'a fait développer un goût certain pour l'analyse musicale et j'y découvre encore des détails, ce qui m'a beaucoup inspiré pour la suite en terme de style et de soucis du détail dans le processus de composition. Musiciens exceptionnels pour un groupe exceptionnel. Un dvd ? Nicolas : Pantera avec 3 Vulgar Video From Hell. La classe ! Tous ces délires de dingues, les potes, l'alcool, les jeux et autres paris stupides, les femmes, le chaos partout où ils passent ! Je me disais « putain qu'est-ce que j'aimerais être avec ces mecs et vivre tout ça ». Puis la musique par-dessus tout, ces riffs ! Marqué au fer rouge... Combien de soirées on a pu faire en voulant refaire toutes leurs conneries, hein les gars ? (rires) Un concert ? Cédric : Meshuggah à Montpellier (Rockstore) le 1er décembre 2016, lors de la tournée The Violent Sleep of Reason, une claque monumentale... Prestation parfaite, d'une précision chirurgicale et un son à couper le souffle. Totalement embarqué dans leur univers sombre, violent, unique en son genre et d'une énergie débordante. Un show metal tel qu'on les aime, avec des lumières futuristes, solo et ambiance guitare de l'espace et du gros riff assassin. Meshuggah tout simplement ! Un groupe à forcément voir et surtout écouter au moins une fois dans sa vie, pour ma part je ne les ai vus que deux fois, clairement pas assez ! 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Mon dernier achat est I Loved You At Your Darkest de Behemoth, un album tellement attendu pour l'amoureux de black metal que je suis ! Il a fallu s'habituer à leurs nouvelles sonorités, mais la qualité est toujours au rendez-vous. Quel est le dernier concert que tu as donné ? C'était avec mon groupe Dark Fate bien sûr, le 6 décembre 2018 au Cherrydon, à l'occasion du tremplin « The Band ». Même si nous n'avons pas été sélectionnés pour passer à l'étape suivante, nous avons eu beaucoup plus, à savoir le conseil du patron (Don) qui nous a conseillés de contacter David (Groudoudou) l'organisateur des soirées metal au Cherrydon. (Ndlr : tous les derniers jeudis du mois) Résultat : 72 heures après, il nous a programmés pour une date le 28 mars 2019 ! Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Une première super édition du South Troopers Festival au Jas’ Rod les 21 et 22 septembre 2018, dans des conditions bien particulières, mais j'y reviendrai tout à l'heure. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? Je sors de la voiture et j'étais avec « Unmitigated Detestation » de Dying Fetus, bref, tout en douceur à la sortie du boulot.(rires) Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'était ce matin, un de nos morceaux intitulé « Lead by the stream » qui sera joué lors de notre prochain concert le 28 mars au Cherrydon, et puis qui sait, un titre qui apparaitra sur notre prochain enregistrement... Quel est le dernier « coup de main » metallique que tu as donné ? Comme je l'ai évoqué tout à l'heure, j'ai eu la chance d'assister (grâce à Sébastien Bailly du FHMC) au South Troopers Festival, mais non pas en tant que spectateur lambda disons. En effet, j'ai été cameraman afin de faire par la suite des montages vidéo avec trois caméras. C'était une très bonne expérience, surtout de rencontrer les gars de Night Demon, Diamond Head et Satan. @DR Un souvenir particulier ? Edouard : Pour un groupe de rock progressif, qui plus est instrumental, se retrouver au Marathon de Paris (2017) pour un live fut une expérience assez unique et inattendue ! Contrat signé, camion de location blindé, à nous la capitale ! Nous étions impatients d'arriver pour notre première date aussi loin de chez nous. Après une longue route et le déchargement du matos, on en profite pour aller boire des coups en ville et fêter ça. Le lendemain ça pique mais direction le kilomètre 32 pour l'installation dans le froid parisien. A l'apparition des premières têtes au loin, nous attaquons le set et soudain, une véritable marée humaine défile devant dans un flow continu! Chacun y va de sa réaction, certains ne prêtent pas attention, d'autres sourient, applaudissent, crient et nous remercient d'être là pour les encourager ! Certains s'arrêtent même pour nous écouter et acheter un disque, un enthousiasme et un accueil qu’on ne s’attendait pas à recevoir ! Toute cette énergie dégagée, tu te sens vivant, c’est une sensation unique et cette expérience nous a conduits à renouveler chaque année notre apparition sur le marathon de Paris et le Marseille / Cassis. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Sylvain, guitariste / chanteur du groupe de metal Dark Fate. Habitué aux tremplins (Emergenza, The Band), le combo est désormais bien décidé à passer la seconde. A voir donc sur la scène du Cherrydon, le jeudi 28 mars (cf. Agenda) pour un "vrai" concert ! VOS DERNIERS... Unephotoavec...? Skeleton King : The Aristocrats à Toulon (Le Vox) le 12 février 2014. Partager l'affiche avec des musiciens aussi incroyables fut une énorme opportunité car il s'agissait seulement de notre seconde scène, le line-up a été consolidé dans ce sens et a lancé l'entité Skeleton King pour de bon ! Guthrie Govan (Steven Wilson), Bryan Beller (Satriani / Vai) et Marco Minneman (Satriani, Necrophagist, Levin / Rudess) sont aussi accessibles que talentueux. Ce souvenir live et backstage restera gravé à jamais ! 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Déjà en couverture dans le fanzine volume 19 (mai 2016), Skeleton King est de retour ! En effet, leur nouvel EP, Anna, est sur le point de sortir en version cd (via Tentacles Industries) et le groupe, étant uni comme jamais, n’a pas voulu choisir qu’un seul interlocuteur pour répondre à mon interview. De ce fait, tous ont joué le jeu, Thibaut (basse), Nicolas (guitares), Cédric (guitares), Edouard (batterie), c’est à vous ! Incroyable mais vrai, Betrayed n’est que le premier album du combo The Blackstone Co.. Etonnant tant cet essai est d’une qualité indéniable pour une première fois. Le groupe n’est pas là pour en mettre plein les yeux via quelconque artifice, mais va à l’essentiel : dix titres, pas d’intro, pas d’outro et encore moins de morceau instrumental, bref, droit au but (n’est-ce pas Quentin ?). Enregistré courant 2018, cet opus est sorti en janvier de cette année chez M&O Music (distribué par Season of Mist / Believe). Il a été mixé et masterisé par Evan Simon (Hell Rules Heaven) au HRH Studio en juin 2018. Avec une pochette qui retranscrit un constat désolant de notre société, le ton n’est pas à la fête certes, mais c’est souvent dans la détresse que la beauté est encore plus flamboyante. Rock (et) metal DifficilededéfinirlamusiquedeThe Blackstone Co. dans un seul style. En effet, en l’an 2000, un célèbre groupe britannique chantait que la ligne entre l’amour et la haine était mince. Ce qui est sûr, c’est que celle séparant le rock du metal l’est tout autant, si ce n’est plus. On retrouvera donc tout au long de cet album une base rythmique axée loud metal associée à un chant type très rock. Ce n’est donc pas étonnant de retrouver dans le son des Marseillais des réminiscenses de leurs trois principales influences, à savoir Black Label Society, Alter Bridge ou encore Stone Sour. Des titres tels que « New birth », « Something » ou « Jerk » illustrent mon propos. Avant de passer derrière le micro, Marc Bohren tenait le poste de guitariste, et prouve tout au long de ce Betrayed que passer chanteur ne l’a pas rendu manchot. Les riffs et soli ont vraiment une belle place sur cet album, avec des morceaux comme « Face of freedom » ou « Twisted dreams ». Evidemment, la base rythmique basse-batterie n’a pas à rougir comme en atteste le puissantissime « Leaving my soul ». Et plus si affinités... Comme évoqué en introduction, une certaine mélancolie (cf. pochette) se dégage de cet opus. De la noirceur prenante et pesante d’un « For a while » jusqu’à des teintes de metal progressif disséminées de ci de là. Un morceau comme « Betrayer » reflète d’ailleurs cet aspect du groupe que j’ai adoré. Etant fan des Suédois d'Evergrey, j’y ai vu quelques similitudes, en ayant l’impression de passer du calme à la tempête, avec une crainte paradoxalement associée à un certain plaisir, voire un espoir inespéré. Vous l’aurez compris la musique de The Blackstone Co. réussit la lourde tâche de faire voyager son auditeur. Dans le même esprit, « The gift » est un parfait condensé de tout ce que le groupe sait (bien) faire : un midtempo (très) énervé, pas chiant et enlevé à souhait. Pas surprenant que le combo ait choisi ce titre comme clip. A l’inverse -ce qui confirme que leur zik est difficilement étiquetablele prog peut être balayé d’un trait par un hard rock brut de décoffrage, à l’instar de feu Lemmy et sa bande, comme sur « Orange MF » qui clôt ce brûlot. Et pour tous ceux qui pensent que The Blackstone Co. est un groupe de violents barbus, je vous laisse écouter qui a finalement le dernier mot sur ce cd. Conclusion : Voici un premier album de qualité pour un groupe au potentiel énorme. Un combo cohérent graphiquement et musicalement parlant, qui réussit le tour de force de rendre visuel du gros son, avec une facilité déconcertante. Aucun titre n’est à jeter, bref vivement que The Blackstone Co. défende ce Betrayed sur scène(s) ! L'ALBUM DU MOIS 11 THE BLACKSTONE CO. - Betrayed / M & O Music 2019 Tracklist : New birth Face of freedom For a while Twisted dreams Betrayer Leaving my soul The gift Jerk Something Orange MF Voilà c’est fini… La tournée d’adieu du groupe AQME passera par Marseille (cf. agenda), mais pas que. En effet, le combo démarrera par une date à Toulouse (Metronum), le mercredi 13 mars, puis Le Mans (Oasis), le 14 mars et Riom (Puce à l’Oreille), le 23 mars. La salle El Mariachi accueillera, le 1er mars, les groupes LEAHTAN pour la promotion de leur nouvel album, ainsi que DYING FLAG et les Marseillais d’ARTHROSIS. DAGOBA se produira le samedi 16 mars lors de la huitième édition du Metal Sphere, à Voisins-le-Bretonneux (dpt. 78) ; ainsi que le vendredi 29 mars, en Suisse (Villa Tachini, Genève), avec DELUGE. Excellent nouvelle ! Le très talentueux combo EXXISTENCE revient avec un nouvel album. Intitulé Phusis, dont voici la pochette (dessin original réalisé par Jereminsky et design graphique par Quentin Vialatte), il sortira le 29 mars, chez M & O Music, en versions physique et digitale. Le groupe de beatdown FOR THE SIN, qui vient de sortir son premier EP Sweet Suffering, recherche un second guitariste. Si vous êtes dans les Bouches-du-Rhône, énervés mais surtout motivés, n’hésitez pas à contacter Siroj (batterie) via sa page Facebook. Après une tournée de quatre dates en Espagne, LECKS INC. revient au France, à Toulouse (Usine à Musique), le samedi 9 mars. En plus de sa date à Istres (cf. agenda), le combo RESCUE RANGERS performera également au RoyaumeUni, à savoir, Londres (le 9 mars), Sheffield (le 10 mars), Newcastle (le 12 mars), Glasgow (le 13 mars) et Edimbourg (le 14 mars). Le nouvel album de STONECAST, intitulé I Earther, sortira le vendredi 8 mars (Pitch Black Records). WAKE THE DEAD est de retour avec une grosse semaine de concerts : au programme, deux dates en France (Lyon au Farmer, le 1er mars et Paris au Gibus, le 2 mars), deux dates en Suisse (Genève, le 3 mars et Brugg, le 9 mars) et cinq dates en Allemagne (Cassel, Erfurt, Hambourg, Darmstadt et Plochingen, du 4 au 8 mars) ! NEWS 5DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE12@DR DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE12 www.facebook.com/southofheavy - southofheavy.fr 4 AGENDA MARS Vendredi 1 : Rescue Rangers (Usine - Istres) Vendredi 1 : Tribute Monsters of Rock (Cherrydon) Samedi 2 : The Page (Oliver Pub - Marseille 12ème ) Jeudi 7 : The Page (O’ Malley’s - Marseille 1er ) Vendredi 8 : Korpiklaani (Espace Julien - Marseille 6ème ) Vendredi 8 : Tributes Gary Moore + Thin Lizzy (Cherrydon) Samedi 9 : Gorod + Psykup + SUP (Moulin - Marseille 13ème ) Samedi 9 : Ricine (Humus – La Fare les Oliviers) Mardi 12 : Freak Kitchen + Tom Abrigan and TSH (Jas' Rod) Jeudi 14 : The Page (Terminus - Marseille 12ème ) Vendredi 15 : Tribute French Collection (Cherrydon) Samedi 16 : Mass Hysteria (Usine - Istres) Samedi 16 : The Page (Journée américaine - Martigues) Dimanche17 :TheOcean+DownfallofGaia+Herod(Jas'Rod) Vendredi 22: Aqme (Moulin - Marseille 13ème ) Vendredi 22 : The Page (O’Bell’s – Plan de Campagne) Vendredi 22 : Tribute Rolling Stones (Cherrydon) Vendredi 22 : The Dire Straits Experience (Silo - Marseille 2ème ) Dimanche 24 : Pink Turns Blue (Molotov - Marseille 6ème ) Jeudi28 :Necrofilia+DarkFate+TheWarmLair(Cherrydon) Vendredi 29 : Skáld (Usine - Istres) Vendredi 29 : The Page (Queen Victoria - Marseille 1er) Vendredi29 :TributesLedZeppelin+TheWho(Cherrydon) Samedi 30 : Blazing War Machine (les Arcades - Aix en Provence) 13DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE Beaucoup de personnes travaillent dans l'ombre, et, à l'instar des musiciens, méritent également d'être mises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces Quel a été l’élément déclencheur qui a fait passer South Of Heavy d’une émission radio/webzine à une orga de concerts ? Et bien écoute, comme tu le sais, ça faisait déjà bientôt trois ans que je le faisais en free-lance. Mais j’attendais de rencontrer une personne de confiance pour monter une association, et surtout quelqu’un qui ait la même passion, la même vision de l’organisation et les mêmes objectifs que moi. Et ça a été le cas avec David, qu’on connaît sous le nom de Grou(Doudou). On s’est rencontré il y a un an quand il a commencé à organiser au Cherrydon et on a de suite accroché ! J’ai « analysé » si je peux dire (rires) sa façon de bosser, et les retours que j’avais des artistes. Et j’en suis venu à lui parler de mon projet qui datait de l’ouverture de South, et je lui ai proposé de faire partie de l’aventure et il a accepté de suite ! Est-ce que, du coup, l’émission radio est-elle arrêtée ? Grand Dieu non ! (rires) L’émission continue malgré les difficultés qu’on rencontre à la radio en ce moment. Mais, elle bascule à une édition mensuelle, le premier lundi du mois, toujours en direct de 21h à 23h. Beaucoup de personnes travaillent dans l'ombre, et, à l'instar des musiciens, méritent également d'être mises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces acteurs qui œuvrent pour leur musique favorite. Qu'ils soient promoteurs de concerts, responsables de webzine, présidents de fanclub ou d'association, tous sont animés par cette même passion qui nous unit tous. Après South Of Heavy l’émission de radio (cf. fanzine vol. 33), voici South Of Heavy l’organisation de concerts. Emmenée par Méryl et David, cette structure ne demande qu’à s’émanciper. Et connaissant ces deux passionnés, cela ne devrait pas tarder à prendre, d’ailleurs, ils vous donnent déjà rdv le 1er mars et surtout le 16 mars pour une soirée de lancement (et d’anniversaire). Mais en attendant son année supplémentaire, Méryl a répondu à mes questions. P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! - SKELETON KING P. 08 : ZOOM SUR - POSTE 942 P. 10 : VOS DERNIERS... - SYLVAIN P. 11 : L’ALBUM DU MOIS P. 12 : DE L’OMBRE A LA LUMIERE - SOUTH OF HEAVY P. 15 : CLIPS n mars, ça repart, et sur les chapeaux de roues svp ! En effet, vingt-quatre concerts annoncés ce mois-ci, et dire que certains se plaignent du manque de shows dans le Sud. J’espère vraiment qu’il reste quelques menus sous à ceux qui ont déjà réservé leurs trois jours au Hellfest afin de participer à certaines affiches méditerranéennes... Certes la quantité ne fait pas la qualité, mais avec les venues de Korpiklaani, Gorod, Freak Kitchen, Mass Hysteria, The Ocean, Aqme, Necrofilia, Skáld ou Blazing War Machine (pour ne citer qu’eux), je pense que vous avez déjà un élément de réponse. Malheureusement, aucun de ces concerts ne se déroulera au Poste à Galène, ce dernier ayant fermé pour se nommer désormais Le Makeda. Triste nouvelle pour nous autres, car feu Poste était un lieu emblématique proposant de très belles affiches metal, et je doute que notre musique favorite fasse partie de cette nouvelle programmation... Metal II Mars n’a, lui, pas changé et vous concocte pour ce mois de mars des focus metal (et/ou rock), avec à l’honneur Poste 942, les interviews de Skeleton King et Sylvain (Dark Fate), ainsi que la présentation de la nouvelle mission de South Of Heavy ! Bonne lecture. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. WWW.ROCKATTACK.FR POMGE H O U S E OF ROCK WE ARE BACK IN THE GAME ! NOUVEAUX STUDIOS Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 47 Mars 2019 @MarcPRADELS 100 % rock’ n’ bio L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO E 14 DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE De qui est composée ta structure ? J’en ai parlé tout à l’heure, l’équipe est construite autour de David et moi-même ! Petite team, mais très efficace. On a une super entente, on est bien plus que des « associés », on est devenu ami et on a la chance d’avoir la même vision des choses. On est complice et on communique beaucoup, et c’est ce qui fera notre force. Après, on verra par la suite pour agrandir l’équipe pourquoi pas... Avoir des renforts. Et avoir du monde compétent, comme par exemple des ingénieurs du son, des photographes, des chroniqueurs. Mais à l’heure actuelle, nous souhaitons rester vraiment à deux en gestion, le temps de nous roder en travaille en équipe et de lancer la machine qui est d’ailleurs bien partie. Allez-vous vous spécialiser dans un style de metal en particulier ? Pas du tout ! Pas de spécialité de style en particulier. Nos critères seront la passion des groupes et ce qu’ils dégagent. On pourra très bien avoir une date hard rock, puis du brutal la semaine suivante. On a opté pour la diversité des styles, afin de satisfaire tout le monde. Et si on va même plus loin que ça, ceux qui participent à mes dates depuis pas mal de temps savent que je suis une adepte des plateaux progressifs et éclectiques. Avec les concerts de David au Cherrydon et ceux dans le Var via South Of Heavy, j’imagine que des affiches pourront être « dupliquées » entre les deux départements. Me trompe-je ? D’ailleurs, vas-tu organiser des concerts seulement dans le Var ? Alors oui, effectivement, certaines affiches seront dupliquées, surtout concernant les artistes en tournée. Après, les dates de David au Cherrydon resteront indépendantes et ne concernent pas South Of Heavy. On en a longuement discuté et on a pris cette décision pour des questions pratiques et de gestion. Mais nous ne nous arrêtons pas là ! J’organise principalement à Toulon car j’ai carte blanche à la salle El Mariachi. Mais, pour t’expliquer un peu notre fonctionnement, David s’occupera de programmer des dates dans le secteur de Marseille qui est vaste, nous allons démarcher différentes salles. Et pour ma part, je m’occupe du reste. Le Var, mais aussi plus loin grâce au réseau que je me suis fait depuis trois ans, comme les Alpes Maritimes, le Vaucluse et bien d’autres. Le but étant de nous étendre dans toute la partie sud, voire même plus au fil des années. Auras-tu un rythme régulier ou feras-tu des concerts au « coup par coup » ? Pas de rythme bien spécifique. Après je t’avoue qu’il y aura au minimum deux dates par mois en vue de l’importance des demandes. Ce sera variable en effet sachant que nous programmons dans divers endroits, cela dépendra des demandes et disponibilité. Mais il faudra compter je pense au minima une à deux dates par mois. Peux-tu présenter l’affiche de lancement du 16 mars ? Cette affiche est très particulière pour moi et je te l’avoue sentimentale aussi. Il y a Azyd Azylum, groupe de hardcore originaire de Manosque, que j’ai découvert il y a deux ans et dont j’ai eu un coup de cœur. Vu que je n’ai jamais eu l’occasion de les voir sur scène ni même de les programmer, cela a été une évidence pour moi de leur demander de faire partie de cette folie et ils ont direct accepté ! Ensuite, il y a Snapshot, que tu connais je crois (Ndlr : effectivement !), groupe marseillais pro posant une mixture alliant le thrash, le black, la fusion et j’en passe. Ils soutiennent le projet South Of Heavy depuis le début et sont devenus des amis personnels, mais aussi des amis fidèles du projet. C’était donc tout naturel de les avoir pour cette soirée. Et pour terminer, Akiavel, groupe de death metal varois (Ndlr : mais quand même un peu marseillais, rires) tout jeune, trois membres sont des amis, je connais le projet depuis le début, je leur ai proposés s’ils étaient prêts à jouer leur première date pour cette soirée, et ils bossent d’arrache-pied pour proposer leur tout premier concert ce soir-là et c’est une immense fierté pour moi ! D’autres déjà à annoncer ? Oui, alors avant cette soirée diabolique, il y a le 1er mars, avec les excellents Leahtan pour la promotion de leur nouvel album, Dying Flag et Arthrosis. Et il y aura également une date le 13 avril où l’affiche devrait sortir dans les prochains jours ! Et bien sûr d’autres dates à confirmer encore. Merci Fred pour cette interview, merci aux passionnés de se déplacer un peu plus à chaque date, et merci aux musiciens et professionnels pour leur confiance. Et surtout que personne n’oublie : stay rock ! Stay metal ! ■ CLIPS 15 TOM ABRIGAN AND THE SHRUNKEN HEADS - « Chainbreaker » [4:57] © Kick Your Eyes Productions Le groupe de metal alternatif démarrant sa tournée d’adieu ce mois-ci (cf. Agenda & News), je me devais de mettre à l’honneur une dernière fois le combo de Charlotte, bassiste et Marseillaise d’adoption. Voici donc un featuring hargneux avec Reuno de Lofo, au titre malheureusement menteur. AQME - « Rien ne nous arrêtera » feat Reuno (Lofofora) [3:23] Quatuor aixois, Pragma Tango est un groupe aussi talentueux qu’alambiqué. Rien n’est simple chez ces musiciens, plusieurs styles s’entrechoquent, mais le résultat est d’une incroyable limpidité. Groove, rage, douceur, tout se complète à merveille. Oxymore quand tu nous tiens... PRAGMA TANGO - « Why did you » [4:48] © Prince HAMLET Ayant trouvé un nouveau batteur, le trio marseillais est de nouveau au complet, et est bien décidé à rattraper le temps perdu à vive allure Pour preuve des concerts sont prévus et le clip de Insecure vient de voir le jour. Embarquez sans retenue dans un roadtrip aussi énergique visuellement qu’auditivement ! THE LOVING DEAD - «Insecure» [3:00] © Cédric CIAMPINI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI 2 CLIPS LECKS INC. - « K.K.K. in your head » feat Rachel Aspe [4:51] © Akil © Devf DOGFRIES - « Globular cluster» [3:49] © Jacques Trevisan Après la sortie de leur très bon premier album New Birds, les OiseauxNoirs marseillo-gapençais se devaient de présenter au public un clip tout aussi original et maîtrisé. C’est chose faite avec la vidéo du titre « Too bad », avec en prime, de l’humour qui fait du bien dans toute cette noirceur environnante. BLACKBIRDS - « Too bad » [5:07] © Djaevan CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI Tom Abrigan est un magicien. En effet, cet artiste parvient à faire paraitre facile le compliqué/technique. Encore une fois, via ce clip superbement mis en image par Kick Your Eyes Prod., tout semble couler de source, tant c’est parfait. CLIQUEZ ICI © Mathieu EZAN
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METAL II MARS VOL.47 - MARS 2019 - Page 13
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