METAL II MARS VOL.54 - NOVEMBRE 2019 - Page 1 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU’UN ! - DAHUZ P. 08 : ZOOM SUR - BAD TRIPES P. 10 : VOS DERNIERS... - ALEXIS P. 12 : DE L’OMBRE A LA LUMIERE - EDZA FILMS P. 15 : CLIPS E nfin, il est là ! Voilà comment Bad Tripes a annoncé l’arrivée de son nouveau clip « Fuck me Freddy ». A mon tour également de crier « enfin, il est là ! », en parlant de mon fanzine avec Bad Tripes en couverture. Cela faisait longtemps que je désirais avoir ce groupe à la une, mais plus c’est long plus c’est bon, dit-on. Et la patience, avec ce combo marseillais, il faut en avoir. Mais cela en vaut vraiment, mais alors vraiment la peine ! Tombé amoureux de l’univers visuel et de la musique d’Hikiko & co, j’avais élu leur opus Les Contes de la Tripe album du mois dans le fanzine vol. 34 de décembre 2017 ; et avais été impressionné par les prestations lives données par le quatuor (avant donc le départ de la bassiste Kami). C’est donc avec plaisir que vous les retrouvez à l’honneur en ce mois de novembre, avec, en sus, ledit clip dans la rubrique dédiée. Pour les autres pages, le plaisir est toujours de mise avec les interviews du combo aixois Dahuz, d’Alexis le guitariste d’Insominds et de Robin Levet qui nous parle d’Edza Films. Bonne lecture. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. WWW.ROCKATTACK.FR WEB RADIO ROCK 24/7 Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 54 @RomainBARRIELLE Novembre2019 or treat L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO 4 AGENDA NOVEMBRE Jeudi 14 : Worselder + Unchained + Swarm + Raining Bombs (Cherrydon) Samedi 16 : Snapshot + Happy Fist + Hand (Salle Gueule - Marseille 6ème ) Samedi 16 : Maniac + Arthrosis + Stone Horns + Colorblind (Humus - La Fare les Oliviers) Samedi 16 : The Page (Queen Victoria - Marseille 1er ) Dimanche 17 : Tempt Fate + Maniac (Salle Gueule) Mardi19 :Goddamnit+Traverse(Intermédiaire) Mardi 19 : Guitar Wolf (Molotov - Marseille 6ème ) Mercredi 20 : Electric Mary + Highway (Cherrydon) Jeudi 21 : Imperial Triumphant + Altarage (Embobineuse - Marseille 3ème ) Jeudi 21 : Les Ramoneurs De Menhirs (Espace Julien) Vendredi 22 : Agressor + Suspifun + Snapshot + xInquisitionx (Makeda - Marseille 5ème ) Vendredi 22 : Lofofora + The Soft Erections (Usine) Vendredi 22 : Tribute Led Zeppelin (Cherrydon) Samedi 23 : The Page (Red Peppers - Aix en Provence) Jeudi 28 : Last Revenge + Gate Of Mind + Takedown + Antagonism (Cherrydon) Jeudi 28 : The Great Old Ones (Moulin Marseille 13ème ) Vendredi 29 : Tribute AC/DC (Cherrydon) Samedi 30 : Washington Dead Cats + Ricine + Speak French (Jas’ Rod) Samedi 30 : The Page (Transhumance - Istres) DAGOBAseproduiralesamedi9novembreauFil(SaintEtienne) avec BETRAYING THE MARTYRS et BURN YOUR KARMA, participera au Megasound Festival (Murs-Erigné, dpt. 49), près d’Angers, qui se déroule les 15 et 16 novembre, avec ULTRA VOMIT, TAGADA JONES, NO ONE IS INNOCENT... Et terminera ce mois de novembre en Belgique, lors du Troyfest, le samedi 30 novembre. Le HeroFestival accueillera FLIGHT 666, tribute IRON MAIDEN, le samedi 9 novembre au Parc Chanot. Scream for me Marseilllllllllllle ! L’INTERMEDIAIRE LIVE cherche une première partie pour le groupe BRAÏÏ (post punk/ indie rock), le dimanche 17 novembre. RAKEL TRAXX, en tant que digne représentant marseillais du style, participera à la Glam Rock Party, avec GLITTERZ, le vendredi 15 novembre aux Morts Subites (Toulon - La Garde). L’émission web LE SPEED TONE SHOW, présentée par Yannick « Kericoff » Tammaro, a récemment mis à l’honneur le bassiste Pascal Mulot via son épisode #1. A voir sur la chaîne Youtube du Speed Tone Show. NEWS 5 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @ArnaudSIBILAT Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d’autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l’abondance et l’hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n’y échappe pas. A l’instar du mois dernier avec All Dogmas We Hate, vous trouverez ci-contre les réponses du groupe entier Dahuz. Combo aixois, ce trio est composé d’Alexandre (basse), Emmanuel (chant/guitares) et Guillaume (batterie) et propose un stoner metal aux influences doom post-rock. Leur EP éponyme vient de sortir et le groupe possède un Bandcamp, bref, amis lecteurs, vous savez quoi faire. Un album ? Guillaume : Sans hésiter Dead Roots Stirring de Elder, un album qui sonne du début à la fin, avec son titre éponyme qui déchire ! Tout le long, il y a un équilibre total des sonorités de chaque instru, du groove et de la puissance bien maîtrisée, chaque musicien met ce qu’il faut où il faut pour une réussite complète, ça s’écoute sans modération. Plus vieux et dans un autre registre, il y a pour moi également le White Pony de Deftones, la transition entre l’avant et l’après du groupe, pour moi le plus réussi de leurs albums avec son titre « Passenger » qui est une tuerie. Un dvd ? Alexandre : Un dvd qui m’a marqué c’est le Live Shit Binge and Purge de Metallica. Je le regardais en boucle quand j’étais ado ! C’est le live qui m’a donné envie de faire de la musique et surtout du live. De voir cette énergie sur scène, cette mise en scène, cet échange avec le public, Lars qui court sur la rampe entre les deux batteries sur scène en plein morceau, le battle de batterie entre James et Lars, Jason chantant « Whiplash » et j’en passe... trop de moments mythiques. D’ailleurs cela fait des années que je n’ai pas posé mes yeux dessus, mais il va falloir que je le refasse tourner ! Un concert ? Emmanuel : Le concert qui m’a le plus marqué récemment, c’était Acid King au Hellfest 2019. Je connaissais déjà le groupe sans trop avoir pris le temps d’écouter, et puis je les ai vus débarquer à trois sur scène. Deux secondes plus tard et je me dévissais la tête à headbanger comme un furieux. Du bon gros stoner doom assez lent, autant dire que tu prends de l’élan avec ta tête quand tu veux marquer le temps. 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Un souvenir particulier ? Emmanuel : En fait, on vient tous les trois du même ancien groupe. Un jour, on avait fait ce festival outdoors dans un village dans le sud de la France, et l’orga avait sorti le grand jeu. Super scène, des lights de folie... On s’est régalé, et alors qu’on entamait le riff de notre dernier morceau en fin de soirée, je sens littéralement une déflagration de chaleur au-dessus de ma tête. Et là, en levant les yeux, je réalise que les mecs avaient carrément installé des lance-flammes au-dessus de nous ! @DR Une photo avec... Le problème c’est qu’on a cherché mais personne n’en a une. Mais si on pouvait choisir, le rêve serait de faire une photo avec Matt Pike (Sleep, High On Fire) et encore plus dingue s’il porte un T-shirt (parce que ce mec est toujours torse nu). Pour nous c’est l’incarnation du stoner doom metal ! @DR @ELO Comment définirais-tu la musique de Bad Tripes. Vous parlez de shock rock, peux-tu en expliquer le « principe/concept » ? Nous avons un mal fou à nous définir, car nous n’aimons pas spécialement les étiquettes. Nous ne faisons ni du metal, mais je ne pense pas que l’on puisse dire que l’on fasse du punk. Nous avons opté pour le terme shock rock car il est assez large et comprend la dimension théâtrale, qui nous est chère. Je trouve que ça définit bien notre délire : des grattes électriques, des cris, un côté burlesque... Le shock rock, ça évoque Alice Cooper, Manson, Screamin’ Jay Hawkins, le Rocky Horror Picture Show, une idée de la musique qui déborde sur les arts scéniques, sur le cinéma, avec des symboles forts et, quand même, de l’humour. Le groupe a été créé il y a dix ans. Comment expliques-tu cette longévité, à l’heure où le split est plus courant que la pérennité ? Il n’y a pas de mérite à notre longévité : c’est juste qu’on est très lents pour faire quoi que ce soit. Cinq ans pour nous, c’est l’équivalent d’un an pour un groupe normal ! (sourire) Plus sérieusement, il y a quand même eu énormément de changements : à la base, nous étions six couillons à faire de la zik, au final nous ne sommes plus que quatre. Seul Seth (guitare, compos et samples) et moi sommes là depuis le début. On s’accroche parce qu’on pense que le projet Bad Tripes mérite de vivre et nous permet d’exprimer des choses intéressantes, voire rafraîchissantes. J’en profite d’ailleurs pour remercier et souhaiter une bonne continuation à Kami (basse) pour ses quatre ans de bons et loyaux services au sein de Bad Tripes. Les Contes de la Tripe était un superbe album (Ndlr : album du mois vol. 34). Ce dernier date (déjà !) de 2017. Son successeur est-il dans les tuyaux ? Oui et non ! Seth a composé genre huit millions de chansons, mais moi je suis une grosse feignasse et j’ai pas écrit la moindre ligne... Le mec ne s’arrête jamais de composer, et moi, comme toujours, je suis à la traîne. Il faudrait que je me remue un peu le cul... Accessoirement –car tout n’est pas de ma faute– nous sommes très fiers des Contes de la Tripe et avons envie de donner une vie parallèle aux morceaux en clips. Il semblerait que Bad Tripes ait vraiment franchi un cap avec la sortie du clip « La bouchère de Hanovre ». Es-tu du même avis ? Complètement. Grâce à Bat’Art Productions, et notamment à Willy Boutet, qui orchestrait tout le bordel, nous avons pu concrétiser ce que nous avions en tête. Cela nous a fait un bien fou, artistiquement parlant. Et, d’un point de vue purement promotionnel, un clip, surtout avec des visuels forts –avec du fion et du sang donc !–, c’est une excellente carte de visite : ça intrigue et ça se partage bien plus facilement qu’une chanson seule. Visuellement, tout est parfait chez Bad Tripes (photos, prestas scéniques, clips, site internet…). J’imagine que proposer une identité aussi marquée est une condition sine qua non pour un groupe de votre style, n’est-ce pas ? Merci pour le compliment ! L’idée d’avoir un visuel marqué n’était pas une obligation en soi, mais une évidence. Ado, en dehors de Marilyn Manson, j’écoutais pas mal de rock gothique, on va dire : Les Tétines Noires en tête, The Virgin Prunes, Bauhaus... Si tous ces groupes n’ont pas des looks déments, j’étais fascinée par le fait qu’ils aient un univers qui va au-delà des disques. Les concerts des Virgin Prunes, ce n’était pas juste des mecs avec des instrus sur scène, qui reproduisaient ce que les gens pouvaient entendre sur platine : c’était une expérience dingue ! Le fait que j’ai beaucoup fréquenté, de mes 18 à mes 22 ans, le performeur Jean-Louis Costes -même si je suis beaucoup plus sage que luim’a beaucoup influencée. A la base, Costes, c’était un gars qui voulait simplement faire des petits concerts au piano, mais qui était si intimement persuadé d’être nul et inintéressant qu’il a ajouté des éléments théâtraux pour « distraire » le public. Et comme il a une énergie folle et énormément de choses à exprimer, ses récitals au synthé sont devenus des opérettes crus et culs, avec un scénario, des acteurs, des décors, etc. Le fait de proposer un show mêlant musique, théâtre, pétages de plombs et moments de douceur m’a toujours séduite. Que dirais-tu aux gens qui ne connaissent pas la musique de Bad Tripes et qui pensent que vous n’êtes qu’un groupe dont la chanteuse se dénude sur scène ? Qu’ils jettent une oreille sur nos morceaux et un œil sur mes textes. Si les gens ne veulent pas aller au-delà de mon absence totale de nichons et de mon gras du cul, tant pis pour eux. A titre personnel, voir quelqu’un à poil ne me rend ni sourde ni aveugle. Bien sûr, je me suis déjà dit que mes conneries sur scène pouvaient nous « nuire »... Mais à côté de cela, je n’ai pas envie de m’autocensurer et de me priver de faire l’andouille par peur de Alors que le groupe fête ses dix ans d’existence, Bad Tripes continue son petit bonhomme de chemin, avec, pour célébrer cela, un clip sorti pour Halloween et qui en dit long sur le talent du désormais trio marseillais. Pour Metal II Mars, Hikiko Mori, tripière en chef, se met à nue et abat ses cartes. Atout cœur... sanguinolent. 8 ZOOM SUR Membres du groupe : Hikiko Mori (chants et textes) Seth (guitare et samples) Siger (batterie) Discographie : Les Contes de la Tripe - album (2017) Splendeurs & Viscères - album (2013) Phase Terminale - album (2009) Sites : www.badtripes.fr www.facebook.com/ BadTripesOfficiel froisser les esprits chastes. De toute façon, pas besoin de se dessaper pour être dénigrée ou prise pour une pute –un métier que je respecte, au demeurant– donc autant s’en foutre. Pour moi, Bad Tripes c’est des compos efficaces, qui te font danser, marrer ou t’émeuvent, des textes dans lesquels je mets mes tripes, des concerts vivants dont tu repars content. Le reste, c’est juste pour rire. Le clip de « Fuck me Freddy » est sur le point de sortir. Sa conception a pris beaucoup de temps, que peux-tu nous dire à son sujet ? Comme je disais, nous sommes épouvantablement lents ! C’est un peu le drame quand on est en autoprod’ : comme nous ne sommes pas soumis à l’agenda d’un tiers, on n’a aucune pression et on avance à notre rythme... Tantôt-lièvre taré ultra speed, tantôt-tortue comateuse. (sourire) C’est aussi notre clip le plus ambitieux à ce jour, en dehors de la Bouchère, qui nous a demandé moins de préparations dans la mesure où nous n’avions qu’à nous laisser porter par Willy et l’équipe de Bat Art Productions. Là, nous devons nous gérer tous seuls, comme des grands. Nous avons investi dans du matériel, nous avons une bonne petite équipe et une chiée d’idées. Mais mettre tout ça en ordre, quand on n’est pas du milieu du cinéma, qu’on a des boulots en plus et des concerts à assurer, ça prend du temps. Mais sans vouloir nous avancer, on pense que l’attente en vaudra largement la peine. Mise en ligne prévue pour le 30 octobre ! Avez-vous des concerts à annoncer aux lecteurs de Metal II Mars pour cette fin d’année et/ou 2020 ? Le 7 décembre, nous jouerons au Dark Breath Fest à Bourg-en-Bresse, aux côtés de Mercyless, Sangdragon, Drakkar et Porn, entre autres. Nous retournerons au Cherrydon pour faire la fête avec Adam Bomb le 17 janvier prochain. Nous sommes aussi en pourparlers pour une date au Ferrailleur, à Nantes, mais pour l’instant, je ne peux pas en dire plus. Oui, je fais ma meuf mystérieuse. Telle Arielle Dombasle. ■ 9 @RomainBARRIELLE ZOOM SUR 10 VOS DERNIERS... Quel est le dernier album que tu as acheté ? C’était il n’y a pas si longtemps, l’album Boiling Drops in an IceCold Ocean de Canine. J’ai toujours eu un faible pour le screamo et le post-hardcore et après les avoir vus en concert, c’était sûr que j’allais me procurer l’album (en plus, comme ils sont Marseillais, on supporte la scène locale !). Leur style me rappelait pas mal Being As An Ocean au début, mais la touche française les rend vraiment uniques. Leurs morceaux sont super bien travaillés et j’adore leur façon de composer, les quelques moments post-rock subliment leurs chansons. Je suis aussi pas mal fan des passages parlés avec une guitare clean et donc j’allais forcément adorer Canine. J’espère qu’ils vont se remettre à enregistrer bientôt car j’aimerais beaucoup entendre de nouvelles chansons de leur part. Quel est le dernier concert que tu as donné ? Actuellement, c’est le concert du 12 octobre à l’Intermédiaire avec Stone Horns et Abe. On a réussi à fairefaireunpetitwallofdeathc’était assez drôle vu la taille de la salle, et on s’était même débrouillé pour avoir quelqu’un pour faire la lumière pendantlasoirée.Ontournepasmal en ce moment avec Insominds et on remet le couvert à l’Intermédiaire le premier novembre. Quel est le dernier concert que tu as vu ? C’était lors de l’événement La Rentrée du CAM, j’étais allé donner un coup de main pour le son, et pour leur fin de tournée Yarostan et Canine étaient venu jouer. Je les avais déjà vus en concert il y a quelques années à La Fare les Oliviers, mais je suis vraiment content d’avoir pu les revoir, car malgré la fatigue de fin de tournée ils ont assuré un super concert et je me suis justement permis d’acheter un t-shirt et l’album de Canine. Le concert n’a pas duré super longtemps, pour mon plus grand regret, mais dès qu’ils repassent dans le coin il est très probable que je me bouge pour aller le voir. Quel est le dernier morceau que tu viens d’écouter ? C’est « Making plans for Nigel » de XTC. J’ai découvert ce morceau grâce à l’épisode Bandersnatch de Black Mirror, où l’on peut faire des choix pour changer le déroulement de l’épisode. La BO est vraiment exceptionnelle, mais ce morceau a vraiment un truc qui fait qu’il est écoutable en boucle. Même si régulièrement j’oublie son existence, quand je retombe dessus, je me demande juste pourquoi je ne l’écoute pas tout le temps. Quel est le dernier titre que tu as répété ? Ça je pense que répéter n’est même pas assez fort, je l’écoute en boucle tout le temps à n’importe quel moment de la journée, c’est « At night » de M!R!M. C’est juste un projet solo d’un Italien qui fait un post-punk en utilisant beaucoup de Lo-Fi et de cheap sounds avec des boîtes à rythmes et des synthés très typés. Cette chanson me transporte à chaque fois, et depuis le temps que je l’écoute, elle me fait toujours l’exact même effet qu’à la première fois. D’habitude, je me lasse assez vite des chansons quand je les écoute beaucoup, mais celle-ci, je ne m’en suis jamais détaché. Quel est le dernier plateau pour lequel tu as fait le son ? C’était pour Electric Comédie et Splash Macadam. Je ne connaissais aucun des deux groupes, mais j’ai été agréablement surpris parce qu’ils ont proposé. Electric Comédie avait un rock-indé très classique, mais qui marche super bien, avec des chansons en français, ce qui rajoute un vrai charme. Quant à Splash Macadam, j’en ai vraiment pris plein des oreilles, c’est exactement le style de musique que j’écoute en ce moment, j’ai été complètement séduit, la prochaine fois qu’ils repassent par ici, c’est sûr que je serai là. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l’actualité et concentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s’est entretenu avec Alexis. Guitariste au sein du groupe Insominds, le Martégal est également régisseur à l’Intermédiaire Live (Marseille 6ème). Preuve qu’il connait bien les deux côtés de la scène. A voir justement en live avec son combo, très rapidement. @SamGUILCHER En septemais s’il y en a un, il sera vraiment bien. Jessica Engel Retrouvez l’interview complète sur www.seigneursdumetal.fr MARSEILLE VUE PAR... 11 @ChristopheHARGOUES DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE12 Beaucoup de personnes travaillent dans l’ombre, et, à l’instar des musiciens, méritent également d’être mises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces acteurs qui œuvrent pour leur musique favorite. Qu’ils soient promoteurs de concerts, responsables de webzine, présidents de fanclub ou d’association, tous sont animés par cette même passion qui nous unit tous. Après avoir donné la parole à Kick Your Eyes Productions via François Le Goazigo (cf. fanzine d’avril 2018), cette fois-ci, c’est au tour de Robin Levet de nous parler d’Edza Films (Ndlr : et vous verrez que ces deux entités sont étroitement liées). Que ce soit pour Ricine, Blazing War Machine ou Nashville Pussy, le travail de cette équipe est tout simplement époustouflant. Passionné comme jamais, Robin préfère officier dans l’ombre pour mettre en lumière les artistes, bref cette rubrique est 100% faite pour toi l’ami ! Tournage de « Dissident » de Tagada Jones @PascaleARNAUD
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METAL II MARS VOL.54 - NOVEMBRE 2019 - Page 2
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