Le chant du désir : l'essentiel par G.C.de Batisse - Page 6 - La bête pense : toutes les nuits elle accueille • singulière • le maillage envoûtant ... mânes carnivores ... des mains déferlant en fleurs amoureuses et le jour allant et revenant - homme - pas à pas - altérée - elle va ainsi passée/passant s'adul – Tract concernant la "pensée ! " et la biographie du "poète !" – de Gaspard Clotaire de Batisse – Et, aussi, en cela, soyez en faveur de l'élimination morale et physique des poètes ! car,enfait,foetusettorchonsattitrésdeseauxboueuses,toutentransparence,del'Univers,ils chantent,singulièrement,l'amour,lalibertéetlesacréetcedansleseauxtroublesdel'altérité! Ils veulent, dès lors, métamorphoser la nécessité en désir1 – rendre transparent le corps – Pour nos hyènes tout devrait y passer y compris Perrette et son pot au lait ! – –Ilschantent,encela,l'Universoùdevrait...,ledésirdevenualtérité...transparence,seloneux,...où devrait,dis-je,s'auto-dévorer–lâcherpriseetselonlatenueduTao–touteslescivilisationset lavieserestituerainsi–à sonunitémétamorphique!–àl'allerà/verslasource-àladécouverte! Ainsi les poètes – cheminant à/vers la source – font-ils-laisser correspondre être - ! ils le sanglote analogiquement et le ricane encyclopédiquement ! - leurs caresses amoureuses avec les terroirs singuliers du baiseret leurs baisersavec l'Univers-fleurs... ! –Poètesdonnantàvoir-sodomitesprimaires-ombresenivréesetbuveusesdesonges–dont, notamment, l'avorton, le placenta alcoolisé, le bâtard, le foetus insomniaque –dont, l'EmmanuelCrombag,auxuniverstroubles,dis-je,estl'undestorchonsexemplaire! – Appel à la population – : cesseàladécouvertedel'altérité(ledésir(se)gravitentransparence),lapoésieetsespoètessontles scandales-lesbourreauxdel'identitéet/oudelanon-identité...delaréalitéet/oudelanon-réalité! De l'ignoble parasitisme et forfaiture des poètes ! Crombag - bout de conversation au coin d'une rue de Mons 1971 « Professeur de français : Mais maintenant qu'allez-vous faire ? Crombag : Être poète ! Professeur de français : Ah bon ! Vous avez demandé la permission à vos parents ? Crombag : Non » 1 lecorpschrysalidedudésir-quiestdésir:interrogationd'être...quin'ad'autresensquesamétamorphoseendésir,qui estrelation...quiestlelangagemêmedel'analogie-gested'univers~d'altérité~d'être...!–¡ Houlà compañero ! Altéritéoucorpsdevenantdevenutransparence-voyance...relation–cheminementà/verslasource–lecorpsencyclopédique! à tout son métabolisme ... son unité– à l'allerà/verslasource-l'unitédumétabolisme! ...dusensmêmedesréalités... delaréalité-ledésirétantpoureuxinterrogationessentielle!Interrogationessentielle – Soyezenfaveurdel'éradicationcomplètedelapoésiedumondepublicethumain!car,sans Ainsi l'action ne doit pas être, selon eux, une réaction mais une infracassable création (proverbe libertaire) étantlepouvoirmêmedudésir (del'universmême!) des'autocréer-gravissement,qu'ilsnomment,encyclopédique! Brodsky - bout de procès - un tribunal de Moscou 1964 « Juge : Quelle est votre profession ? Brodsky : je suis un poète. Juge : Mais qui vous reconnaît poète, qui vous a classé au rang des poètes ? Brodsky : Personne. Qui m’a fait naître au rang des humains ? Juge : Avez-vous étudié pour être poète? Brodsky : Cela ne s'apprend pas à l’école. Cela est, c’est la décision de Dieu.» « Exilé d’Union soviétique en 1972, ce n’est qu’après la chute du mur que son œuvre put être publiée dans son pays natal, où il avait été persécuté et jugé sous le chef d’accusation de parasitisme social. » (Traduit de l’anglais par Zoé Balthus) Tract : ! Une fois pour toutes ! – Avis et mandement au peuple – «Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui.» Charles Baudelaire P. S : «– L'esprit: l'infracassable métamorphose en désir du corps ... Le corps ainsi voyant ! – • L'altérité •– ... l'infracassable métamorphose en terroir de l'univers ! – • Le souffle ~ le rythme : le métabolisme• –» Post-scriptumquienditlongsurl'étatdedélabrementmentaldenotreavortonetfoutriquet...denotregueux! Leprojetencyclopédiquereposesurlamétamorphoseducorpsendésir,ilest,même,cettemétamorphose –dansedudésiretdel'universl'unenl'autre–unitédudésiretdel'univers!-¡Aquíalasarmascompañeros:! I - C'est l'univers qui doit être interrogé tout d'abord sur l'homme et non l'homme sur l'univers. - Rien ne sert d'être vivant, s'il faut que l'on travaille. André Breton L'Univers-fleursouledésir(se)gravit-lechantdudésir-unitédelavie&etdelamort oulalevéed'écrou-lasource...! pensée..., si il arrive, parfois, à notre polichinelle de penser ! (ex : Pour notre malandrin, l'univers et la pensée sont analogues, sont, en fait,une vis sans finentendez par là une spirale - oùense découvrant et se créant sans cesse "par hasard", ils se visent (s'entrelacent?), vers/à la sourcedit-il,l'unenl'autre!?Notrepitremystiqueappellecela:lemétamorphisme del'universquiestmétabolismedoncterroir...quiestledésir,désircréateur deterroirs,biensûr!Mouvementqu'ilprétendainsiencyclopédiqueassumantencela-sousformedespirale–l'unitémétamorphiquedel'universetdelapensée:le corpsréel-latransparence(enterroirs!?)parl'analogiedeconnivence(synallagmatisme deconnivence?) etnondeconvenance–deconnivenceou d'intelligencese gravissant ... se vissant àl'univers tout entier et vice versa et qui entre deux êtres, le couple, est — la transparence~l'amour– !? Notre sbire nomme ce mouvement"transparent":mouvement analogique~encyclopédiqueou"lefaire-laissercorrespondreêtre!"-lafécondité!Notregigoloespèrepeut-êtreremplacer Notons, en outre, que le hasard et la chance servent, à notre sicaire, de raisons aux choix et d'intelligence aux liaisons de la lanécessitéparlehasardetsefaireentretenirparl'universenéchangedesesfaveurssexuelles!—Etnotreostrogod'ajouterinnocementquetoutcelaestmettrelefini ...Crombag à part quelques poèmes, même s'il y a cru quelques instants, n'est jamais devenu poète, « si jamais être poète existe » ainsi justifie-t-il, sa révolte, en fait son raté. Notons au passage qu'il considère impératif de combattre et de fuir l'enchaînement... la séparation du corps et de l'esprit ... tous les dogmes – corps et esprit et même sujet et objet qu'il ne distingue même pas et ne saurait donc séparer. Crombag – comme ses pairs à moitié criminel constamment à la découverte de leur moitié (mais vivant surtoutaux crochets de leur existence!) et à l'hygiène douteuse – déduisent de leur combat, dans la réalité leur fuite - que l'existence ou non de Dieu n'est pas leur problème !... car l'univers, susurrent-ils, a son assise en son propre sein ! et que !Ainsinosavortons...nosbatârds-quelafatalitéd'êtrevivantépouvante-pavent-ilsl'intelligencedutemps...lescieuxetleurenfer! seul compte les terroirs du désir et de l'amour !... Là où « toute différence entre ce qui pense et ce qui est pensé est abolie » ! Petite fugue biographique sur notre - "poète et sa pensée !" - apostat et amoureux – le métabolisme des choses ... des êtres... de l'univers - ! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------...En examinant de plus près le cheminement en forme de vis sans fin ou de spirale (se gravissant en se créant !) - à/vers lasource!,aufonddeceturlupinanarchiste–decetenversdel'endroitdel'homme,onfinit,dèslors,parappréhenderqu'undes premiersactesde«poésievéritable»(commeilledit)decetécorcheurd'univers-deceravachol,estd'avoirrefuséletravaildansses formesavilissantes-"nonencyclopédique1"-, danslesquellesilcomprend,notamment,lesalariatmêmebienrémunéré. Travail avilissant auquel il oppose le jeu, ses créations et ses découvertes – terroirs ou liens métaboliques avec les choses, les êtres et l'univers – bref travail avilissant auquel il oppose les jeux de la découverte du désir, de l'amour – jeux du désir, del'amoureux-mêmesetdeladécouverteoulemêmedel'invention-delacréation•de terroirs~univers •ducorps encyclopédique! Ainsi,cheminant,notremonsieurimbécilementpourraitprétendreêtreaucoeurdel'Univers:alorsqu'iln'estqu'un''EnDehors'' (les En-dehors, anarchistes individualistes, illégalistes à la « Belle Époque »). En réalité et pour résumer : sa fainéantise, son impuissance, safaiblesseetsabêtiselerendent,aucoeurdesalâcheté,inapteàtouteprétention,àtouteffort,àtouterelation,àtouteintelligence même criminelle et à toute activité sociale quelle qu'elle soit... et l'on mené et le mène encore à la solitude et à la mendicité !... ---------------------------------...Aux dernières nouvelles le triste sieur, le voleur ''des bijoux'' d'autrui, le sodomite primaire, l'ombre alcoolique des ombres enivrées et buveuses de songes, l'insomniaque Crombag incapable de se lever aux aurores comme tout à chacun, et qui préfère mendier son pain quotidien pour pouvoir continuer à rêver (aussi à ses crimes et ses amours déchus) et vivre sans faire d'efforts, est resté « un parasite et pas seulement social ». Ce manant sourd, muet et aveugle face à l'intelligence, en réalité, face à l'humanité et au réel est, au fond « L'En Dehors... le hors du monde... lehors mêmedel'univers piremêmequ'undéchetdelasociété... » Jevous laisse imaginer et dire, àvotre façon,le reste... A cette heure, notre hylozoïste-anticapitaliste vit à Jemappes d'une allocation que lui accorde comme handicapé (ayons pitié de sa pauvre débrouillardise et de son handicap) la Vierge Noire, quand à sa fainéantise, sa bêtise et le reste, ils n'ont pas diminué d'une once, loin de là ! L'âge ne faisant qu'aggraver les choses... que le crucifier un peu plus. Quel triste destin !... Ainsi,selonnotresieurCrombag«Faire-laissercorrespondreêtresuggère,uneautrerelationàsoi,auxchoses,auxêtres...àl’universetpar conséquentd'autresrapportsentrelanécessité~laliberté~ledésir:uneautrerelation,unautrecheminementaucorps-et,encela,d’autres rapportsauxmoyensdeproduction,autravail...d'autresmoyensdeproduction...etparlàmêmed’autresrelationsd'échanges...d'altérité... suggère•d'autresévènements•...d'autresrelationsaucerclesacrédelavie!Pensons-y!»-Enfin,quelabjectdéniduprogrès! et l'infinil'unenl'autrequiestfaire-laissercorrespondreêtrequienfaitestcréeretmêmequecréerestlefinietl'infinil'unenl'autre!-Lafécondité...latransparence!) 1Travail qui tend à réduire... fragmenter... assigner... voire même à détruire «Letravailestunevraietorturepourl'univers-sonmétamorphisme...sasingularité - poursonmétabolisme,métabolismequiest,aussi,lenôtre broyant...fragmentant,ainsi, leréel•àl'esclavagedelarécompense :Allezhomme,broiel'univers....lemétabolismedeschosesetdesêtres...de toutcequivit! AllezhumainBroie...Fragmente ... Tue ... Travaille...Pille!Ettarécompenset'offriraunpouvoir... d'achatassignanttesdésirsetles sûr, ou selon la classe sociale à laquelle tu Propos imbéciles et sordides du vieillard chagrin et malodorant Crombag Allez encore une petite fugue: Une petite fuge Luciférienne hors du droit chemin, et cette fois sur le Travail qui tend à réduire le métabolisme... des choses... des êtres... de l'univers à une peau de chagrin... voire même à le détruire ! etdontl'existenceréelle–"ledésir"-"ledésirdel'autre" -"ledésirdesondésir"–estréduite•danslapublicitéetjusqu'aucoeurdela"culture", réalisant ainsi assignés mais aussitôt remis en gage selon tes mérites de tueur à gages bien appartiens-physiquement-et/ou-mentalement» II ... sicaire de toute civilisation ... (extraits) : Ce soir je te refuse mais mon amour restera pareil Les blés sont coupés Les labours mûriront Je suis plus vieux d’une oraison D’un angélus Minuit Douze coups frappent Au sein de l’orage Marie vient de naître Les bergers fendent la nuit avec leurs troupeaux Les mages t’offrent la myrrhe Tu as l’odeur des églises Moi je te respire Et t’aime en silence À Marie qui - à la lumière de son sourire - m'inventeavec les couleurs de l'aube et du couchant L'angélusde Salvator Dali ...Bien au chaud, bercé dans les bras de ma grand-mère j'entends, la parole en spirale, murmurer au coeur de la grotte d'ambre des mots... : Et du jasmin et des folles herbes et le cristal de l’été Et un jardinier prêt à tout à l’agonie aux pétales qui boiront son sang bientôt Et un sourire et un peu de terre dedans celle où nous croissons Et surtout des insectes et des oiseaux aux longues ailes de miel et de plumes Le vent dessus et tes cheveux comme tu es belle mon amour Nos bras se referment Attendent la mousson Il n’y a plus de secret sinon le silence des racines Un peu de farine au creux de la main laisse-moi t’adorer Les abeilles brûlent leurs récoltes au feu d’une chandelle L’odeur des roses étend sans fin la mer Les jeux du soleil animent la foudre Jamais une erreur votre cœur dort jusqu’aux délices Tu as dû oublier comme le sel brûle entre les pétales d’un pays où la peine et la peur des libellules créent le ciel Tes yeux m’offrent leur part brisée d’images Saurai je les rassembler ? Les saisons reviennent Elles se dandinent comme un lézard entre les fleurs Dessin de Victor Hugo - Le phare d'Eddystone (1866) LE LAVOIR ENCHANTE Mon amour à la barbe hantée des plaines tu échancres et charries le savon magique des étoiles la pierre indicible des montagnes et le souper énigmatique de la rose des vents Mon amour au fil ou au torrent de ta danse perpétuelle tu es le corps exact de la clepsydre d’aurores et de crépuscules où le désir révèle la présence de l’univers où la présence de l’univers te devine au flux et reflux de plaisir que la vie porte et emporte Mon amour sur la roche géocyclique qui est une forêt de papillons d’eau pure lavée par la plénitude cardinale des vents dans le lavoir de la raison enchantée sans raison bercée par la brise ardente que le soleil allaite tu dévoiles le murmure irisé de l’ivresse tellurique et engendres l’obscurité désirante des choses du monde A la Femme aimée qui fut, est, sera Extrait d'une lettre à Aranzazu sur l'ouverte du désir ! ... l'ouverture au sacré ouverture qui est projet encyclopédique analogique... mode d'investissement du monde. ici, preuve d'amour. ...En pensant à toi et au fait que tu aimes faire la cuisine, je me suis souvenu d'une simple phrase : " Les os et la fumée pour les dieux et la chair pour les hommes ". Sur cette fumée et cette chair des chants ont été psalmodiés et ont enchantés, des temples ont été bâtis et des fêtes ont été célébrées. Cette forme du sacré qui est rupture, que je pressens être transgression, révolte contre l'enfermement de chacun dans son identité, ouverture du coeur, révolte vers une relation sensible, personnelle à la réalité, à sa totalité ... à l'univers, au réel - vers l'unicité sensuelle (qui est, entre la femme et l'homme, source, demeure même de l'amour unique, amour sublime qui devrait être découverte sans cesse renouvelée, infinie de l'autre de sa différence ... de sa différence scandaleuse, de sa singularité – de son altérité) est, en cela, aussi continuité renouvelée de l'existence. Cette ouverture aux forces instinctives et à l'univers, à l'exubérance de la vie qui en ce sens est fête mais aussi langage et sous ce langage explosion d’être est, me semble-t-il, commune à tous les terroirs, à toutes les cultures. Cuisine, poésie, architecture... les chemins qui y mènent, y mèneront, en sont et en seront issus - les plus "sensibles", les plus en "correspondances" avec les choses de la vie... avec l'univers - se relient alors aisément quels que soient les continents, surtout en particulier au Mexique où le sacré... l'enchantement est encore fortement et intimement mêlé à la culture du peuple. Ce fil conducteur visible-invisible naturellement merveilleux, "voyant" est sous les diverses formes de sonuniversalité-devoyance:cosmopolite-encyclopédique.Cefilconducteurreconnaît-symbolise,voitlavie. Ilrelieenuntout•fait-laissercorrespondre-être•enungested'être,diversaspectsdel'existencequi n'auraientjamaisdûsebriserenmillepetitsaspectsculturels,dontaveclacuisine...lechant...l'architecture...–l'art de poser et de résoudre l'univers ... la vie de l'univers en énigmes magiques ... l'art de vivre ... l'art de conter...toutenterroirsd'accueilsou"tablées"festives-enchantées...magiques,pourtous,fontaussipartie... Manu S Le poulpe synallagmatique ou le désir au coeur de ses catégories ! Sur tes lèvres mère du jour, soeur de la lune Le geste d’être de la vie au défaut de la vie Ta saveur et le langage des choses Pour découvrir ton univers au défaut de l’univers Je t’aime Te quiero Aranzazu, Ton coeur aux milles portes L’éclair pour l’entendre Et la terre pour te trouver A tout hasard au défaut du hasard Une femme parle une langue inconnue Son langage étanche la soif Elle est une rue enceinte du feu et une hirondelle qui se donne et se reprend Elle prend la réalité au mot Elle est la légende sans solution dont le seul regret est de ne jamais se dérober à la persistance implacable Elle se détient dans sa chance d’être ajoutée et retranchée dans le même geste quotidien | du destin Elle est le crime et la révolte où le soir et le matin égarent la réalité Elle est la pensée abandonnée au cri de la fleur éperdue de nuits Elle est l’enfant-libellule qui métamorphose l’alphabet en perles de rosée déjà retournées à l’avenir Elle parle d’homme à homme sans se perdre sans perdre la trace miraculeuse du corsaire qui a misé et découvre son coeur des origines dans l’étreinte synallagmatique de ses lèvres avec l’ouragan des choses. A Aranzazu à la recherche des catégories synallagmatiques du désir Genèse perpétuelle La Turmalina o La Dama telegráfico La Tourmaline attire à elle les cendres du feu. Eclair, cristal changeant et serein où se fonde le ciel, — en elle l'amour ne se tarit jamais — louve des mers, son chant incendie le labyrinthe des vents. Ah ! le rire chaud de la Tourmaline les baisers fauves, humains ou damnés et la roue des vagues de l'océan vont s'y blottir... • • • Elle est une abeille, une source, un télégraphe au bord d'un lac, une rose dans une forêt d'épis... Elle est une dame - la nuit, le jour - dans une rue de Chapala. La Turmalina le atrae las cenizas del fuego. Relámpago, cristal cambiante y sereno donde se funda el cielo, — en ella el amor jamás se agota — loba de los mares, su canto incendia el laberinto de los vientos. ¡Oh! la risa caliente de la Turmalina los besos fieras, humanos o condenados y la rueda de los olas del océano van a acurrucarse allí... • • • Es allí una abeja, una fuente, un telégrafo al borde de un lago, una rosa en un bosque de espigas... Es una dama - la noche, el día - en una calle de Chapala. Yo ruda hija de la tierra Tú, espíritu luminoso, No comprendes el animal que hay en mi. Quiero la vida, vida que anima las palabras. Diciembre, es esa mujer que teje palabras nevadas. * * * * * Moi, rude la fille de la terre Toi, l'esprit lumineux, Tu ne comprends pas l'animal que j'ai en moi. Je veux la vie la vie qui anime les mots. Décembre est cette femme qui tisse des mots de neige. Il vit qu'elle vint – transparente – le corps et l'univers l'un en l'autre Il vit qu'elle ne le savait pas Il vit qu'elle s'était emparée d'elle-même... qu'elle s'était gravie - Il vit un soleil survenant qui fit éclater les murailles de sa prison Et désir se surmontant en univers il vit l'univers se surmonter en désir Alors se gravissant il ne vit plus qu'elle – captivante – La clandestine* Lulù au couchant El clandestino Vio que vino – transparente – el cuerpo y el universo uno el otro Vio que no lo sabía Vio que se había apoderado de si misma Que había sido subida - Vio un sol sobreviniendo quién hizo estallar las murallas de su prisión Y deseo que se supera en universo vio el universo superarse en deseo Entonces subiéndose vive sólo ella – cautivadora – Lulù al poniente *LaclandestineouLescatégoriesfoudroyées: danslemêmegeste°detransgression°,met(tre)lecorpsetl'universl'unenl'autre! ledésirgravit/segravissantencela1oulecorpsetl'universl'unenl'autre! 1enfoudroyantlescatégoriesetàtraverslefoudroiement(quiestfoudroyer-quiestaussigravir)etainsi, Yo ruda hija de la tierra I C.E C.E Lourdes Carmona Un enfant parle à sa terre natale Il enfante des alouettes et des colibris car il ne saurait dire d'où il vient Il parle avec un bruit d'eau et d'ailes à la source des pierres des herbes et des lacs Il couvre le monde avec son bruissement de feuilles dans le vent avec sa raison échappée d'elle-même décousue sans visage Ébrasant la rose métamorphique des vents https://fr.wikipedia.org/wiki/Colibri_faux-saphir
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Le chant du désir : l'essentiel par G.C.de Batisse - Page 7
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