TÉLÉRAMA n°3897 - Page 1 - 3897 FONDATIONDENTREPRISEHERMES.ORG NOS GESTES NOUS CRÉENT ET NOUS RÉVÈLENT ESPERLUETTE EXPOSITION CRÉER Commissariat Joël Riff La Verrière Boulevard de Waterloo 50 1000 Bruxelles Avec Anne Blanès Aline Cado Marion Cousin Caroline Nussbaumer Lola Verstrepen HÉLÈNE BERTIN DU 13/09 AU 30/11/2024 PHOTO © VINCENT BLESBOIS L’INVITÉ LAURA STEVENS/MODDS Mohammad Rasoulof 1972 Naissance à Chiraz (Iran). 2010 Première condamnation à un an de prison pour «actes et propagande hostiles à la République islamique d’Iran». 2011 Au revoir, Prix de la mise en scène à Un certain regard au Festival de Cannes. 2017 Un homme intègre, Prix Un certain regard à Cannes. 2021 Le diable n’existe pas, Ours d’or au festival de Berlin. 4 Télérama 3897 18/09/24 L’INVITÉ LE RÉALISATEUR MOHAMMAD RASOULOF ☞ Au printemps dernier, vous avez dû choisir entre la prison et l’exil. Vous aviez déjà été incarcéré en Iran, et l’on connaît votre attachement à la terre et aux récits persans. Rester ou partir: avez-vous hésité? On m’a de nouveau arrêté à l’été 2022 et conduit dans une prison où j’ai passé sept mois. C’est là que ma réflexion a vraiment commencé. Je me suis demandé si j’allais assumer ce statut de prisonnier politique sous un régime de répression et de censure, sachant que c’est le prix à payer pour vouloir faire mon travail — je ne parle même pas de pouvoir le faire. Même si partir n’était pas un choix simple, puisqu’il implique notamment d’accepter l’étiquette de fugitif et tous les commentaires sociaux qui y sont associés, j’ai compris que ma priorité absolue était de continuer à raconter des histoires sans m’enfermer dans un statut de victime. J’ai eu deux heures pour tout quitter. Ma maison, mes plantes, tout ce à quoi je tenais. Puis je me suis délesté des appareils qui auraient permis de me traquer, et je suis parti. Comment vous adaptez-vous à votre nouvelle vie d’exilé? C’est encore trop récent pour que je puisse en saisir tous les aspects. Je manque de recul. La douleur d’être loin de sa culture et de son environnement affleure sans doute insidieusement,surletempslong.Pourl’instant,jesuisencore très pris par Les Graines du figuier sauvage dont j’accompagne les séances en festivals et la sortie dans différents pays. Je crois que je suis encore dans l’enfance de l’exil, et en tant qu’enfant je n’ai pas de vue d’ensemble. L’Allemagne, le pays où vous êtes réfugié, a choisi votre film pour la représenter aux Oscars. Qu’est-ce que cette décision vous inspire? Je m’en réjouis! Je suis surpris de voir qu’une culture peut être aussi ouverte à une œuvre qui vient à ce point d’ailleurs, et aborde un sujet spécifique à cet ailleurs. L’Allemagne a choisi d’y voir avant tout une histoire humaine, universelle, pour mieux l’embrasser. J’en suis très touché. Je ne peux pas m’empêcher de penser à l’effet de ce choix surcettejeunegénérationd’artistesiraniensdeplusenplus sous la pression de la censure. Pour ces jeunes cinéastes empêchés, enfermés dans un système suffocant et stérile, découvrir qu’il peut y avoir une autre façon d’accéder à un public doit être une bouffée d’oxygène. Et comment ne pas penser à l’équipe du film? Celles et ceux qui ont accepté, malgré les risques, de se joindre à moi pour donner à voir une réalité de la façon la plus honnête possible, et avec les moyens du cinéma. Le soulèvement de la jeunesse iranienne a commencé en septembre 2022 alors que vous étiez emprisonné. Compreniez-vous ce qui était en train de se passer? Les journaux de la bibliothèque de la prison étaient nos seules sources d’information, avec ce que nous racontaient les détenus fraîchement arrêtés. Mais je me suis rendu compte que nous avions un autre indicateur à notre disposition : le profond désarroi de certains de nos gardiens témoignait de l’intensité des protestations et des mutations sociales en cours à l’extérieur. Le mouvement Femme, vie, liberté commençait à affecter les rouages de la prison, du gardien jusqu’au cadre. Ces gens chargés de faire tourner l’établissement étaient eux-mêmes en train de devenir, de façon de plus en plus notoire, les victimes du système. Non Le printemps avait commencé en Iran quand Mohammad Rasoulof comprit qu’il allait partir. En mai, sa condamnation à huit ans de prison pour « atteinte à la sécurité nationale» a été confirmée en appel, son arrestation était inéluctable. Quelques mois auparavant, le cinéaste iranien de51ansavaittournéclandestinementLesGrainesdufiguier sauvage, un film de près de trois heures racontant l’entrée par effraction du mouvement Femme, vie, liberté dans la famille d’un juge d’instruction dévoué au régime des mollahs. Une déclaration de guerre à la République islamique, d’autant que les actrices sont filmées tête nue dans les scènes d’intérieur. Mohammad Rasoulof, privé de passeport depuis 2017, condamné à une peine de prison en 2010, puis en 2019 pour «propagande contre le régime», voulait poursuivre son œuvre. Alors il a fui, à pied, à travers les montagnes frontalières. Il vit désormais en Allemagne, où sa fille étudie la médecine. Prix spécial du jury du dernier Festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage s’inscrit dans la veine très politique de ses précédents films (Les manuscrits ne brûlent pas; Un homme intègre; Le diable n’existe pas), mais cette fois son réalisateur a fait comme s’il ne devait plus toucher une caméra de sa vie. Son ambition formelle et narrative (le film est à la fois un huis clos, un thriller et un western) est aussi étourdissante que le courage de son équipe pour venir àboutdecetournageenterrehostile.Pourtant,Mohammad Rasoulofledit:cecinéma-là,illefaitavecsaconscience,non par goût mais par devoir. Associée à son impérieux besoin de liberté, sa soif de découverte pourrait bien nous réserver des surprises. « Le plus important pour moi est d’apprendre chaque fois quelque chose. Ne pas faire ce que je sais déjà faire, ne pas aller là où l’on m’attend.» Propos recueillis par Mathilde Blottière À VOIR : Les Graines du figuier sauvage, de Mohammad Rasoulof. En salles. LIRE critique p. 50. Ses films exhortent les Iraniens à résister aux mollahs. Pour échapper à la prison, le cinéaste a dû se résoudre à l’exil en Allemagne. Et ne désarme pas. Rendez-vous en agence, sur sg.fr et au Déployer des experts en patrimoine près de vous, voilà comment on fait grandir vos idées. Nos banquiers patrimoniaux vous accompagnent pour chercher à développer, protéger ou transmettre votre patrimoine. *3955 (service gratuit + prix appel) : des conseillers vous répondent du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 19h (sauf jours fériés). Tarifs au 04/02/2024. 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Mon équipe, mes proches collaborateurs, dont mon producteur Amin Sadraei, mais aussi Pooyan Aghababaei, mon chef opérateur, ont tous opté pour l’histoire des Graines du figuier sauvage. Je vous avoue que je trouvais ce projet extrêmement ambitieux, mais nous nous sommes lancés. C’était tellement risqué qu’il m’a fallu plusieurs mois pour réunir les acteurs et l’équipe technique. Quand les services de renseignement débarquent sur un tournage non autorisé, ils confisquent tout; il fallait donc une équipe et un matériel réduits au maximum. Comme mon identité devait demeurer secrète, on s’est d’abord organisé pour que je puisse dirigeràdistance,commepourmonprécédentfilm,Lediable n’existepas (2021). Mais très vite on a compris que ça ne marcherait pas. On a donc trouvé des moyens pour que je puisse être le plus près possible. Pour les scènes d’intérieur par exemple, je n’étais pas vraiment sur le plateau, mais à proximité quand même pour pouvoir vraiment diriger les acteurs. Et puis, très vite, on s’est échappé de la ville. C’était dans le scénario, mais c’est aussi ma tendance naturelle. À la campagne, nous étions plus tranquilles. Non pas que la police ou les services secrets ne vous surveillent pas, mais au moins on les voit venir. Une ou deux fois, nous avons appris que des gens étaient venus poser des questions. J’ai pu m’échapper. L’équipe ressemblait à tout sauf à une équipe de long métrage et elle s’en est tirée en prétendant tourner un court [en Iran, les courts métrages, à la différence des longs, ne sont pas soumis à une autorisation de tournage, ndlr]. La pression était constante. seulement ils n’adhéraient plus à ses principes, mais aussi ils les subissaient. Et ça, c’était nouveau. Il fut un temps où la République islamique avait à son service des gens qui, fondamentalement, croyaient en elle. Comment ce désarroi s’exprimait-il et comment l’idée de raconter l’histoire d’un serviteur du régime en guerre contre sa propre famille a-t-elle émergé? J’ai entendu des gardiens dire à des prisonniers : «Vous, vous allez être libérés, dans un jour, un mois ou un an, vous allez sortir. Le vrai prisonnier c’est moi, qui vais rester là.» La honte ou le remords d’avoir participé à ce système d’oppression commençait à poindre, peut-être pas au point d’avoir le courage de rompre avec cette organisation, mais tout de même. Parfois, des geôliers demandaient aux détenus en passe d’être libérés de dire au peuple qu’ils n’étaient pas des monstres et se comportaient correctement avec les prisonniers. Certains s’inquiétaient tout haut de leur sort en cas d’effondrement du régime. D’autres racontaient deLE RÉALISATEUR MOHAMMAD RASOULOF ☞ À Cannes, en mai 2024, avec deux actrices de son film, Mahsa Rostami (à gauche) et Setareh Maleki. Concevoir des solutions pour les Pros, voilà comment on fait grandir vos idées. Votre conseiller SG vous accompagne dans vos projets. Et pour piloter votre activité au quotidien, découvrez notre nouvel outil de gestion de trésorerie VIZUP*. Rendez-vous en agence ou sur sg.fr *Sousréserved’activationduserviceVIZUP.LeserviceVIZUPnécessitelasouscriptiondel’abonnementàdesservicesdebanqueàdistanceProgélianceNet(tarifau04/02/2024:23€HT/mois). L’abonnement à Progéliance Net est inclus dans la cotisation Jazz Pro. Hors coûts de connexion à Internet et abonnement aux options de Progéliance Net. Conditions tarifaires indiquées danslabrochure«Conditionsettarifsappliquésauxopérationsbancaires-Professionnels»disponiblesurprofessionnels.sg.fretenagence. Société Générale, S.A. au capital de 1015044435 € - 552120222 RCS Paris – Siège social : 29, bd Haussmann, 75009 Paris. Intermédiaire en assurance, dûment enregistré à l’ORIAS sous le n°07022493(www.orias.fr).SGestunemarquedeSociétéGénérale.Créditphoto:ManuFauque.Septembre2024. 8 Télérama 3897 18/09/24 Quand avez-vous su que vous vouliez devenir cinéaste? J’ai grandi dans un milieu qui s’intéressait à l’art et à la culture. Mes parents étaient tous les deux enseignants, mais ils travaillaient également beaucoup au théâtre, tout comme mon oncle et avant eux mon grand-père, qui faisait du naqqāli, la forme la plus ancienne du spectacle dramatique en Iran. Me tourner vers une activité artistique était donc naturel pour moi. Je suis monté sur une scène à 8 ans, j’ai écrit mon premier texte à 10 ans, puis j’ai eu des expériences à la télévision. S’il y a eu un déclic, je le dois à deux films vus à la télévision à l’adolescence: L’Énigme de Kaspar Hauser, de Werner Herzog (1974) et Les Élèves du cours préparatoire, d’Abbas Kiarostami (1985). Ces deux films m’ont donné envie de choisir le cinéma. J’ai commencé à tourner des films avec des petites caméras super-8 puis VHS. J’adorais ce côté bricolage. Je me suis d’abord inscrit à la fac en cinéma et j’ai rapidement compris que ce qu’on m’y apportait était un savoir technique que j’étais en train d’acquérir de mon côté. C’était plutôt le contenu qui me manquait. Comme j’étais entouré d’enseignants, la dimension sociale m’intéressait. Je me suis donc tourné vers la sociologie pour avoir matière à penser. Très vite, le thème qui m’a interrogé et m’a permis de caractériser ma relation à mon environnement a été le rapport au pouvoir. Pourquoi avoir commencé par le documentaire plutôt que par la fiction? J’ai eu très tôt la possibilité de faire un long métrage de fiction, mais je voyais bien ce que les producteurs attendaient de moi. Or je voulais faire un film à ma manière. Je me suis installé dans le nord-est de l’Iran et là, j’ai été frappé par l’histoire d’un homme et d’une femme détenus qui s’étaient mariés derrière les barreaux sur la suggestion du directeur de la prison. Leur histoire m’a tellement intéressé que j’en ai fait un documentaire, Gagooman (2002). Les recherches et la réflexion que j’ai eues à mener pour ce film-là ont été très formatrices pour la suite de mon parcours de cinéaste. Vous arrive-t-il de vous demander quelles histoires vous auriez racontées si vous aviez vécu dans un pays où le pouvoir ne craint ni ne persécute les artistes? Oui, je me pose parfois la question, et ce n’est pas simple pour moi de vous avouer la réponse. Je pense qu’un cinéaste comme Ruben Östlund réalise le genre de films que j’aurais aimé faire, surtout si je pense à ses deux derniers, TheSquare (2017) et Sansfiltre(2022). C’est ce type de cinéma que j’aime… À Cannes, vous hésitiez entre deux projets possibles. Avez-vous fait votre choix? Actuellement, je suis plutôt comme ces éponges à récurer la vaisselle: complètement rabougri. J’ai besoin de me détendre et de prendre le temps de déplier tous ces événements qui se sont produits en quelques années dans ma vie. J’ai besoin de faire le tri et surtout, d’accéder à une compréhension plus profonde de l’exil et de la liberté. Il me faudra du temps pour digérer tout cela, et je ne veux pas me précipiter. J’ai sur mon bureau plusieurs projets, plusieurs histoires. Mais, avant de m’y attaquer, j’ai d’abord besoin de me tenir debout• Remerciements à Massoumeh Lahidji pour la traduction du farsi. Malgré ces conditions très contraignantes, vous réalisez un film plastiquement splendide. Comment avez-vous fait? Avant de passer à la réalisation au cinéma, j’ai longtemps travaillé pour une agence de publicité. C’était mon gagnepain, je concevais des pubs. Depuis, avant de développer la moindre idée créative, je me pose toujours la question des moyens.Lespossibilités,maisaussilesrestrictions.C’estau cœur de ma démarche: dès que je commence à écrire une histoire, je sais où je vais. J’ai appris à réfléchir aussi comme un producteur et à avoir toujours à l’esprit l’exécution des idées, en même temps que les idées elles-mêmes. Après, nous avons fait avec les moyens du bord. Pour la séquence de course-poursuite en voiture, par exemple, il fallait agir vite. On a simplement garé deux voitures à chaque bout de la route pour bloquer la circulation et j’ai demandé à des gensdel’équipedeserentrerdedans.J’auraispréféréfilmer à l’intérieur des habitacles mais ce n’était pas possible. Ce qui passe à l’écran est le fruit du travail de cette équipe extraordinaire. Des gens extrêmement compétents, très courageux, et dont la force est décuplée par le seul fait de partager un projet comme celui-ci. Et de la force, il en fallait pour affronter cette aventure si périlleuse. Il y a autre chose qui frappe dans le film, c’est la pugnacité pleine de panache de cette jeunesse qui ne veut plus se laisser dicter sa façon de vivre et se soulève… En prison, j’ai été époustouflé par la fougue de cette génération Z. Dans notre section des prisonniers politiques, il y avait Saïd Madani Ghahfarokhi, l’un des plus grands sociologues iraniens [condamné à huit ans de détention en février 2023, ndlr], mais aussi des avocats et des professeurs d’université. On formait ce petit groupe, à l’intérieur de la prison, qui produisait des analyses à chaud — une sorte de thinktankcarcéral—,etquin’enrevenaitpasdelapuissance et de la bravoure de ces jeunes. Il est arrivé que certains d’entre eux se retrouvent dans notre section. En général, le régimesedébrouillaitpournepaslesmélangeraveclesgens comme nous mais cela arrivait parfois, faute de places disponibles ailleurs dans la prison. C’était frappant de découvrir leur mode de pensée, leur culture, leur aisance totale avec le monde d’Internet et des réseaux sociaux. L’importance du rap dans leur vie, aussi. Tout cela était nouveau pour nous. À ma sortie de prison, j’ai voulu comprendre, aller à la rencontre de ces jeunes gens courageux, notamment les filles, qui m’ont tant impressionné. Pour m’imprégnerdumouvementFemme,vie,liberté,j’airegardénombre de ces vidéos tournées dans les manifestations. Finalement, c’est ce qui m’a donné la matière pour mon film: j’ai utilisé un certain nombre de ces images documentaires comme contrechamp du huis clos familial, et je m’en suis inspiré pour créer les personnages des deux filles du juge. «À ma sortie de prison, j’ai voulu comprendre, aller à la rencontre de ces jeunes gens courageux, notamment les filles, qui m’ont tant impressionné.» L’INVITÉ LE RÉALISATEUR MOHAMMAD RASOULOF Vous rêviez de vous engouffrez dans des fjords inaccessibles à bien des navires et de vous évader au-delà du cercle polaire arctique ? Réalisez votre rêve et embarquez pour une croisière légendaire à la rencontre des Norvégiens et sillonnez la côte jusqu’au cap Nord ou bien plus loin au Spitzberg. Et à bord ? 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Un dépliant 6 p. «Rendez-vous de l’Histoire» jeté à l’intérieur pour les kiosques des dép. 18-28-36-37-41 et 45. Posés sur la 4e de couverture: un feuillet 2 p. «Festival Mouans-Sartoux» pour les abonnés des dép. 04-06-13 et 83. Un dépliant 6 p. «Rendez-vous de l’Histoire» pour les abonnés des dép. 18-28-36-37-41-45-75 et les Gpub. Une affiche «Biennale de Lyon» pour les abonnés des dép. 69-42-38-74 et 71 et en aléatoire pour les abonnés du dép. 75. Un feuillet 2 p. «Théâtre de la Colline» en aléatoire pour les abonnés particuliers payants des dép. 75 et 93. Édition régionale, Télérama+Sortir, pages spéciales, foliotée de 1 à 56 jetée pour les kiosques des dép. 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95, posée sous la 4e de couverture pour les abonnés des dép. 75, 78, 92, 93, 94. CRITIQUES 47 Le rendez-vous L’essai La gauche n’est pas woke, de Susan Neiman 50 Cinéma 58 Musiques 62 Livres 68 Scènes 70 Arts 73 Enfants TÉLÉVISION 75 Le meilleur de la semaine télé Face à l’Histoire: Léon Blum, une vie héroïque, sur France 5 86 Programmes et commentaires RADIO & PODCASTS 142 Lemeilleurdelasemaine radio& podcasts Délits mineurs, un podcast d’Arte Radio 147 Les programmes 153 Talents 154 Mots croisés MAGAZINE 3 L’invité Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof 13 Premier plan La pauvreté en France 14 Ici et ailleurs 16 Repéré Le photographe Mugur Vărzariu LE DOSSIER 18 La censure menace Spectacles déprogrammés, annulés, non financés… Sous la pression, de plus en plus d’artistes peinent à montrer leurs créations 26 Sur la piste de Manu Chao Reportage dans le maquis corse, lors d’un concert organisé par un village 30 BFMTV veut rebondir La chaîne d’info cherche à retrouver son statut de leader 32 Concours de circonstance Sur scène, Suzanne de Baecque se glisse dans la vie d’une Miss 34 Cinéastes de famille Agathe et Adam Bonitzer ont terminé l’ultime film de leur mère, Sophie Fillières 36 À bas la coulpe! L’essayiste Mona Chollet veut en finir avec la culpabilisation 38 Une mémoire en construction Partout en Israël, des textes et des photos rappellent le 7 Octobre AUTREMENT 41 Penser Comment réhabiliter l’universel face aux questions identitaires 44 Voyager Sur les pas d’Agnès Varda à Sète Du 21 au 27 septembre 2024 36 26 38 3 Sur notre site et notre application Netflix, Canal+, Arte.tv… L’évolution exponentielle de l’offre des plateformes SVOD a de quoi perdre l’utilisateur dans une jungle de propositions. L’amoureux du cinéma ou le fan de séries passe désormais souvent plus de temps à faire son choix qu’à en profiter. Pour aider les téléspectateurs, Télérama propose dans son magazine et en ligne son programme télé. Désormais, la rédaction ouvre, sur son site et son application, un service qui répertorie et classe les œuvres disponibles sur neuf plateformes aussi différentes que France.tv ou Disney+. Non seulement on y trouve les derniers contenus arrivés, mais aussi le regard Télérama qui s’applique sur tout: les films à voir une fois dans sa vie, ceux à regarder avec des enfants, et, chaque jour, une sélection, concoctée par une rédaction, de cinq œuvres à découvrir. telerama.fr/plateformes
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