LE SOIR MAG n°2433 - Page 1 - 2433 2 MOIS DE LECTURE OFFERTS BULLETIN DE SOUSCRIPTION Je ne paie rien maintenant, j’attends votre courrier de confirmation. Offre réservée aux nouveaux souscripteurs (nouveau nom, nouvelle adresse en Belgique uniquement). Non cumulable avec une autre promotion. Valable jusqu’au 30/09/24. Le traitement de vos données personnelles par la S.A. Rossel & Cie, pour gestion de clientèle et le cas échéant, transfert à des tiers, est soumis à la loi sur la protection de la vie privée autorisant notamment la consultation du registre public. Vous avez libre accès à ces données pour en demander, si nécessaire, la rectification ou la suppression. Parfois nous permettons à certaines sociétés de vous envoyer des offres susceptibles de vous intéresser. 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Dix médailles, ramenées au nombre d’habitants du pays, c’est mieux que la Chine ! Et assez comparable aux résultats de la France. Notre premier coup de chapeau va bien évidemment à la Namuroise Nafissatou Thiam, reine belge de ces JO, elle qui a décroché un troisième titre consécutif de championne olympique de l’heptathlon. C’est une première mondiale ! Alors, merci Nafi, merci pour tous ces efforts incroyables. Noor Vidts, médaille de bronze, est montée avec elle sur le podium. Une image fabuleuse, comme celle de Nafi Thiam portedrapeau lors de la cérémonie de clôture. Les deux autres médailles d’or ont été récoltées par le même homme, Remco Evenepoel, le Petit Cannibale, titré lors de l’épreuve du contrelamontre et de la course en ligne. Il est le premier champion à combiner ces deux médailles. Impossible de citer ici tous les autres sportifs qui nous ont fait vibrer. Merci à eux. Et rendezvous dans quatre ans à Los Angeles. Les organisateurs américains auront la tâche ardue de succéder à ceux de Paris, qui ont mis la barre très haut, en faisant de la capitale française un décor à part entière. Eux aussi méritent un coup de chapeau. Merci Nafi et les autres ! Par Benoît Franchimont, rédacteur en chef L’édito © COUVERTURE : BELGAIMAGE 8 JO 2024 L es JO de Paris, c’est fini. Ce 11 août, une parenthèse enchantée s’est clôturée après quinze jours d’union autour des valeurs de l’olympisme et de l’effort sportif. Si la cérémonie de clôture n’a pas provoqué le même effet « waouw » que celle d’ouverture, avec tout de même un Tom Cruise descendant du toit du Stade de France et une Angèle resplendissante dans sa tunique noir jais façon Catwoman, la France a su convaincre le monde avec « ses » Jeux. Des stades construits dans des lieux ex ceptionnels – le pied de la Tour Eiffel, les jardins de Versailles ou le Grand Palais en tête –, des supporters endiablés et des moments sportifs déjà entrés dans l’his toire du sport… Dans cette déferlante d’exploits et de records, les athlètes bel ges n’ont pas à rougir. Portée par des mil liers de fans noirjaunerouge qui n’ont jamais hésité à faire le court déplacement jusqu’à Paris, notre délégation quitte la capitale française avec 10 médailles : 3 en or, 1 en argent et 6 en bronze. Le Team Belgium se place en 25e position au ta bleau des médailles, soit quatre rangs plus haut qu’à Tokyo en 2021. Pari réussi : 10 médailles, c’est trois de plus qu’au Ja pon. Rajoutez à cela 33 places dans le top 8,soit7demieuxqu’àlaprécédenteolym piade.Lemeilleurbilandes100dernières années. La dernière fois que la Belgique a fait mieux, c’était en 1924 à… Paris ! L’air de l’Hexagone réussit bien à nos athlètes. NAFI ET REMCO, DANS L’HISTOIRE Comment tirer le bilan de ces JO sans évoquer nos deux immenses champions ? La Belgique règne sur l'heptathlon... Nafissatou Thiam a pris l'or, tandis que Noor Vidts a fini troisième. Quelle prestation des deux athlètes ! BelgaImage Une moisson historique La Belgique repart de Paris avec 10 médailles. Le meilleur résultat depuis… Paris 1924 ! 9 Sarah Chaâri espérait l'or, du haut de ses 19 ans. En taekwondo, elle a dû se contenter du bronze. Mais une médaille olympique, c'est déjà un exploit. BelgaImage Le cycliste Fabio Van den Bossche, bronzé à Paris, est félicité par le prince Gabriel, les princesses Elisabeth et Eléonore. BelgaImage 08 Paris 2024 : les JO se sont clôturés sur un bilan positif pour les athlètes belges. 16 À côté de lui, il a installé ses car nets de notes, noircis d’une écriture condensée, rensei gnant toutes les informations dont il dispose sur « la piste française ». Celle qu’il de mande à la juge d’instruction belge en charge de l’affaire des tueurs du Brabant depuis 2009, Martine Michel, de creu ser. Devant lui, il a aussi allumé son ordi nateur sur lequel il y a tous les fichiers du dossier criminel non résolu le plus mar quant du Royaume – entre 1982 et 1985, 28 personnes ont perdu la vie dans une série d’attaques sanglantes. L’INCOMPRÉHENSION L’examen de cette vaste collection de PDF relève de l’impossible gageure. L’avocat français de 67 ans prend le temps de nous montrer cet amas numé rique. Pourquoi ? En exclusivité pour « Soir mag », Patrick Ramaël nous avoue qu’il a l’impression que la justice belge « enterre » volontairement l’enquête sur les tueurs du Brabant et crée un « cold case » alors qu’il reste, selon lui, des élé ments clés à investiguer. Un bon mois avant notre rencontre, qui a lieu début août, le parquet fédéral a en effet annoncé aux familles des victimes et à la presse la fin d’une instruction longue de plus de 40 ans. Les recherches pour retrouver les auteurs sont clôturées, à moins qu’un élément neuf « détermi nant » ne vienne secouer le dossier. « Mes clients sont catastrophés. Je ne peux pas l’accepter. Cela revient à dire que la Belgique n’a pas voulu faire la vé rité sur la plus grosse affaire criminelle non résolue de son histoire », fulmine Pa trick Ramaël, avocat de quatre parties ci viles. PITBULL FRANÇAIS Le Français est lié au dossier. En 1982, il était juge d’instruction à Maubeuge lors de l’une des premières attaques imputées aux tueurs du Brabant, le braquage d’une épicerie. Avocat depuis deux ans, il a également passé plus de 40 ans dans la magistrature française, avec deux pre mières à son actif : il a perquisitionné l’Élysée et le siège des services secrets français. Il sourit : « Un gendarme disait ceci à mon sujet : “La différence entre Pa trick Ramaël et un pitbull, c’est que le pitbull finit toujours par lâcher sa proie.” » Voilà les autorités judiciaires belges prévenues… Comment atterritil à nouveau dans ce dossier brûlant ? En 2023, il reçoit l’ap pel de JeanPierre Adam, exgendarme belge persuadé que les tueries du Bra bant sont l’œuvre d’une bande criminelle violente venue du nord de la France, construite autour des frères Sliman. Pa trick Ramaël étudie la thèse de Jean Pierre Adam et n’y trouve pas d’incohé rence. La justice belge n’a qu’à lui prou ver que cette thèse tient de la foutaise ! Résultat, la veille du 28 juin dernier, alors que le parquet fédéral s’apprête à annoncer la fin officielle de l’enquête, Pa trick Ramaël prend les devants. Il envoie 14 pages de « devoirs d’enquête » à la juge d’instruction Martine Michel. Il lui demande de creuser davantage la « piste française », que « Soir mag » avait dé taillée en novembre 2020. QUÊTE GÉNÉTIQUE Dans ces devoirs d’enquête, Patrick Ra maël sollicite notamment le recueil des ADN et des empreintes de ceux qui ont gravité autour de cette bande criminelle de CharlevilleMézières. Martine Michel avait ellemême lancé l’idée en 2020, de mandant des données génétiques aux autorités françaises. « De nombreux té moins de nos faits reconnaissent l’inté ressé (un des frères Sliman, NDLR) comme pouvant être l’un des auteurs » des tueries du Brabant, écrit la juge d’instruction belge. Les Français lui ré pondent que les empreintes et l’ADN de l’individu ne sont pas dans les fichiers automatisés de la justice hexagonale. Martine Michel ne creuse pas plus, ce qui étonne Patrick Ramaël : « Si cela m’était arrivé comme juge d’instruction, j’aurais appelé mon confrère pour qu’il fasse plus que le strict minimum. » Selon l’avocat français, les ADN des frères Sli man – souvent arrêtés – peuvent être dé nichés dans les archives, sur des papiers où ils ont dû déposer leurs empreintes. Il faudrait ensuite les comparer à celui re trouvé dans le sang d’un gilet pareballes ayant servi lors du dernier braquage des tueurs du Brabant, à Alost, le 9 no vembre 1985. Ce jourlà, un policier af firme avoir touché l’un des bandits. Thierry Verdin, proche des Sliman, au rait par ailleurs assisté à l’extraction d’une balle dans l’épaule d’un des frères fin 1985. Dans l’affaire des tueurs du Brabant, Thierry Verdin n’a jamais été entendu par les enquêteurs. Dans ses de voirs d’enquête, Patrick Ramaël de mande qu’il soit auditionné. FIN DE NON-RECEVOIR Sauf que début août, Martine Michel a refusé l’ensemble des devoirs d’enquête demandés par Patrick Ramaël au motif qu’ils ne seraient « pas utiles à la mani festation de la vérité ». L’avocat ne com prend pas ce refus « peu motivé » : « Je raisonne comme le juge d’instruction que j’ai été. Si un avocat me donnait de tels éléments, je dirais “chiche” même si je n’y crois pas une seconde. Cette enquête dure depuis plus de 40 ans, a coûté des mil lions et mobilisé des centaines d’enquê teurs. Pourquoi ne pas accéder à cer taines de mes demandes, légitimes ? » Comme autre devoir d’enquête, il propo sait d’exhumer le corps du frère Sliman enterré pour dégoter son ADN. « Dans ce dossier, 40 morts ont été sortis de tombe. Un de plus, où est le souci ? », ques tionnetil. Cela autoriserait la justice à effectuer des comparaisons génétiques qui pourraient renforcer la piste fran çaise ou, au contraire, la décrédibiliser définitivement. Les enquêteurs ont par fois exploré des pistes plus audacieuses que cette « bête » thèse criminelle… Comme la participation de l’extrême droite ou l’implication de gendarmes ! « J’ai toujours trouvé curieux ceux qui s’intéressaient à ces thèses parfois com plotistes », ose Patrick Ramaël. « 27 MORTS AURAIENT DÛ ÊTRE ÉVITÉS » Il développe : « Pourquoi ne pas vérifier la piste française (qui ne pèse que trois maigres fardes aux greffes de Charleroi, NDLR) ? Si elle est bonne, j’y vois deux raisons. Après le premier policier tué à Wavre, cette affaire a provoqué 27 morts qui auraient dû être évités. L’État devrait reconnaître son erreur. Ensuite, il fau drait indemniser les nombreuses vic times ; ça se chiffre en millions d’euros. » En outre, l’avocat ne comprend pas pourquoi les autorités ont poussé pour rendre ce dossier imprescriptible pour, in fine, « l’étouffer de manière scanda leuse ». « Il y a une volonté délibérée des autorités judiciaires d’y mettre un terme », appuietil. Patrick Ramaël a fait appel du refus de Martine Michel. La décision est entre les mains de la chambre des mises en accu sation dont le verdict pourrait tomber fin septembre. Si elle suit la juge d’instruc tion, Patrick Ramaël pourrait jeter l’éponge, sans recours. Plus teigneux qu’un pitbull, il lâcherait tout de même sa proie… La piste française serait alors renvoyée aux oubliettes, tout comme le dossier complet des tueurs du Brabant. Rodrigue Jamin Patrick Ramaël, un avocat français qui représente quatre parties civiles, ne comprend pas la décision de la justice belge de mettre un terme à cette enquête gigantesque. Il relance la piste française ! Sur les traces des tueurs du Brabant 17 Exclusif Un extrait de l’ordonnance écrite par la juge d’instruction Martine Michel. Elle avait prévu les observations du parquet fédéral en amont, avant de les barrer à main levée… DR Patrick Ramaël espère toujours que la piste française soit davantage creusée. Il attend que la justice belge valide fin septembre ses demandes de devoirs d’enquête. R.J. 16 Judiciaire : un avocat français veut relancer l’enquête sur les tueurs du Brabant. 22 D es chiffres et des lettres »: ce rendezvous quotidien a per mis à Patrice Laffont de deve nir l’un des animateurs les plus populaires de sa généra tion. Les innombrables té moignages de personnalités ou d’ano nymes au lendemain de sa disparition saluent son talent, mais surtout sa géné rosité, son sens de l’amitié et son hu mour, parfois moqueur. L’ayant réguliè rement côtoyé pendant plusieurs décen nies, je peux vous assurer que ce mauvais perdant à la pétanque – ce dont il conve nait aisément ! – gagnait à être encore plus connu à la ville qu’à l’écran. Qui se cachait derrière son éternel sourire char meur ? Un homme qui ne s’est jamais pris pour une star, conscient du privilège d’un long parcours qu’il m’avait longue ment raconté, voici trois ans, à l’occasion de sa rentrée au théâtre. AU LENDEMAIN DU BAC Robert Laffont, son père, lui propose de travailler dans la maison d’édition qu’il a fondée et qu’il dirige. Patrice, qui ne veut pas qu’on le montre du doigt comme « le fils du patron », passe quelques mois dans les bureaux avant de se décider à tenter sa chance dans le seul univers qui le passionne véritablement, le théâtre et le cinéma. Il prend des cours chez Yves Furet où il sympathise avec deux élèves, Michel Fu gain et Michel Sardou. Le premier écrit des mélodies que le second a l’intention d’enregistrer. Il leur manque un parolier. Patrice Laffont va signer une dizaine de textes. « Les 45 tours n’ont eu aucun suc cès », soupiraitil. En ajoutant : « J’ai abandonné avant qu’il (Sardou) de vienne célèbre. C’est peutêtre grâce à cela qu’il est devenu célèbre ! » (Rire) DE SAINT-TROPEZ À LA TÉLÉ À 24 ans, il est engagé par « Les Tréteaux de France », l’une des plus célèbres com pagnies itinérantes, pour jouer « Anti gone », de Jean Anouilh. Il est alors re péré par Jean Girault qui lui confie le rôle du fiancé de Geneviève Grad dans « Le gendarme de SaintTropez ». Il évo quait avec émotion ces six semaines de tournage pendant lesquelles, malgré une interdiction formelle de bronzer, il a pas sé plus de temps sur la plage que sur le plateau. « C’était mon premier grand film et, à la sortie, je me suis aperçu que mon nom ne figurait pas au générique. Les producteurs se sont excusés et m’ont promis de compenser cette erreur par d’autres contrats. Bien entendu, ils n’ont pas tenu parole ! » Armand Jammot vient alors de créer, à la télévision, « Le mot le plus long ». Ro bert Laffont décide de lancer une boîte de jeux inspirée de cette formule, et confie cette mission à son fils. « Les ventes ont été catastrophiques, mais cela m’a permis de rencontrer Armand Jam mot. Il m’a proposé de réaliser des repor tages pour “Aujourd’hui Madame”, une émission quotidienne destinée aux femmes, diffusée sur la deuxième chaîne. » « DES CHIFFRES ET DES LETTRES » Jammot mesure immédiatement le po tentiel du jeune homme et quand « Le mot le plus long » devient « Des chiffres et des lettres », il pense immédiatement à lui pour en assurer la présentation. « Je ne pensais pas que l’aventure durerait aussi longtemps ! » Dans les années 70, on ne se préoccupait pas encore de la dé fense de la langue française, mais la règle très simple basée sur l’orthographe et le calcul trouve immédiatement un large public. C’est ainsi que l’émission est pro grammée à l’heure de ce que l’on n’ap pelle pas encore l’access prime time. Les ordinateurs n’existent pas et les cartes sont tirées dans un sabot dont Patrice Laffont va hériter beaucoup plus tard et qu’il va pieusement conserver chez lui. Après 17 années sur le plateau, il décide de quitter l’antenne. Il a envie de passer à autre chose. Il va faire son retour, en l’an 2000, en coulisses, en devenant le pro ducteur d’une formule qu’il dépoussière en lui insufflant un rythme nouveau. Entretemps, il a présenté d’autres émis sions dont le succès a également été considérable. En 1977, il glisse à l’oreille d’Armand Jammot l’idée d’un « Cinq co lonnes à la une » pour adolescents. C’est ainsi que naît « Un sur cinq » où, chaque mercredi, il assure le lien entre de jeunes chroniqueurs autour de thèmes d’actua lité, du chômage à la peine de mort, en passant par le hitparade. LES ANNÉES « FORT BOYARD » Entre 1991 et 2004, il est aussi présent chaque matin à l’antenne avec « Pyra mide ». « Intellectuellement, ça me pas sionnait tellement que, souvent, je jouais en même temps que les candidats et j’ou bliais de reprendre la parole ensuite ! » C’est aussi à cette époque qu’il essuie les plâtres de « Fort Boyard », dont il de vient le premier animateur. « J’ai été choisi par Jacques Antoine, un homme exceptionnel, un visionnaire qui a inno vé en construisant une mécanique à par tir d’un décor. Personne n’y avait pensé avant lui ! » La perplexité de professionnels jugeant cela suicidaire, il hésite toutefois un court instant avant de donner un feu vert qu’il n’a jamais regretté. « Les premières années, les tournages avaient une allure de vacances avant la lettre. On tra vaillait beaucoup et sérieusement sans se prendre au sérieux, en respirant le bon air du large. Ce n’était pas encore une machine de folie, et les candidats, pour la plupart anonymes, ne participaient pas aux épreuves pour soutenir une associa tion. » L’engouement pour ce rendez vous estival est tel que sa popularité monte encore d’un cran. « On m’a par fois confondu avec le père Fouras ! » En 1999, parce qu’il éprouve le sentiment de commencer à se répéter, il décide de pas ser le relais. Il va reprendre le chemin du Fort, mais comme candidat en 2000, 2009 et 2013. En 2019, à l’occasion du 30e anniversaire de l’émission, en guise de clin d’œil, il devient un personnage qui envoie les concurrents dans une épreuve liée au passé de l’émission. En fin, au printemps, pour célébrer la 35e saison, il avait tourné une courte sé quence surprise. Voici quelques mois, il m’avait confié : « Quand je dis que j’ai passé le cap des 80 ans, on ne me croit pas. Cela ne m’empêche pas d’être lucide. Je suis conscient que nous sommes de passage, et qu’un jour, tout va s’arrêter. » J.P. Patrice Laffont avec deux candidats lors d’une finale du programme « Des chiffres et des lettres », en 1982. BelgaImage Hasard ou destin ? Patrice Laffont nous a quittés quelques semaines après la fin de « Des chiffres et des lettres » dont il a été le premier animateur, avant d’en devenir le dernier producteur. De notre correspondant à Paris, Jacques Pessis Sa vie a été un jeu Hommage 23 Patrice Laffont dans « Fort Boyard » cette année encore. France Télévisions « 22 Hommage : Patrice Laffont nous a quittés après la fin de... « Des chiffres et des lettres ». Paris libéré ! Du 19 au 25 août 1944, la bataille de Paris voit finalement de Gaulle triompher. Seconde Guerre mondiale Une Parisienne manifeste sa joie en embrassant le général de Gaulle, le 26 août 1944, sur les ChampsÉlysées à Paris, lors du défilé après la libération de la capitale. BelgaImage Le 25 août 1944, un orchestre improvisé de femmes joue la Marseillaise lors du passage d'un convoi de la 2e division blindée (DB) française sur l'avenue Victor Hugo, dans le 16e arrondissement. Content Curation Vue plongeante sur le pont d’Asnières bloqué par une barricade, prise quelques jours avant la libération de Paris le 25 août 1944. À partir du 22 août, quelque 600 barricades sont érigées, à l’appel du colonel RolTanguy, chef des FFI (Forces françaises de l’intérieur). BelgaImage Photo prise en août 1944 de Parisiens tirant avec une mitrailleuse légère britannique Bren sur les troupes allemandes depuis une fenêtre de la préfecture de police de Paris. BelgaImage Lors de la Libération de la ville, deux frères se retrouvent. L’un est gardien de la paix et l’autre s’est engagé dans la 2e DB française du général Leclerc. Content Curation 41 D e Gaulle en rêvait depuis quatre ans : marcher sur Paris ! Sortir la capitale de sa catatonie, lui ôter sa cape vertdegris pour enfin hisser les couleurs nationales en lieu et place des croix gammées. Paris, le symbole par excellence avec ses monu ments légendaires et ses grands boule vards, son poids historique et sa beauté. Il faut chasser les échos d’outretombe, renaître à la vie et à la liberté. L’Histoire l’exige et la France, reprenant en main son propre destin, y a toute sa place. ENCERCLEMENT OU ASSAUT ? À vrai dire, au départ, les Américains pensaient plutôt à un encerclement de la ville, qui tomberait comme un fruit mûr. Date avancée : le 15 octobre. Les Alliés veulent éviter les combats de rue et les pertes humaines. Paris est une trop grande ville pour s’y risquer. Côté allemand, une garnison se tient prête avec l’ordre de se battre jusqu’au dernier homme. Le 7 août, le général Dietrich von Choltitz, futur commandant en chef du Gross Paris, est appelé par Hitler. Le Führer n’y va pas par quatre chemins : il faut purger Paris, comprenez faire table rase. Le 9 août, il arrive sur place dans son QG de l’hôtel Meurice alors que la Wehrmacht (et les collabos) organisent déjà leur repli. Paris frémit ! La ville au sens large fait quatre millions d’habitants. Elle est tenue par 30.000 hommes. Son statut particulier fait qu’elle n’a pas été bombardée, comme si tout le monde s’accordait à ne pas tou cher à ce joyau. Le 10 août, les chemi nots débrayent. Le 15, les gardiens de la paix disparaissent du paysage. Paris retient son souffle. Les cœurs et les esprits s’enflamment. L’Histoire se met à courir. Le 15 août, Jacques Chaban Delmas revient de Londres. Car il convient de se concerter (et de ména ger) les Alliés moyennement confiants dans les capacités offensives des Fran çais qui traînent une réputation de lo sers suite à la défaite de juin 40. Le 19 août, l’occupation de la Préfecture de police marque le début du soulèvement contre l’occupant. Le 21, l’insurrection commence. VON CHOLTITZ REFUSE DE SACRIFIER LA VILLE Si Paris fut sauvé de la destruction to tale, c’est au crédit du général von Chol titz. Ce noble, pur produit de la Reichs wehr du Traité de Versailles, n’entend pas mener la politique de la terre brûlée que lui assigne Hitler. Au sortir de leur rencontre, il consigne dans un coin de sa tête la folie meurtrière du Führer, qu’il ne doit plus suivre à la lettre, tant la cause paraît perdue. Il signe avec le consul général de Suède, Raoul Nord ling, un accord visant la libération de 4.000 prisonniers politiques. Nordling, un homme clé (incarné au cinéma par André Dussollier dans « Diplomatie », le film de Volker Schlöndorff avec Niels Arestrup dans le rôle de von Choltitz) qui va prêcher la modération auprès de 40 Histoire : 4 pages spéciales sur la Libération de Paris en août 44. De Gaulle triomphe. 14 Famille royale : les princes Aymeric et Nicolas entrent à l’école des sousofficiers. 18 Sainte Rita superstar : la patronne des causes désespérées fait fureur auprès des... stars. 20 Insolite : depuis six mois, un médecin et son ânesse sillonnent le sentier des pèlerins. 24 Pradel raconte : la véritable histoire de Vidocq, un brigand devenu chef de la police. 26 Argent : 176.000 Belges disposent d’une seconde résidence à l’étranger ! 27 Santé : sur le front du cancer en Belgique, les chiffres augmentent, mais aussi les guérisons ! 36 Test auto : la Lancia Ypsilon fait son grand retour. De quoi relancer la marque ? 48 Dossier TV : Lara Fabian est l’une des coachs de « The Voice Kids » aux côtés de Claudio Capéo, Slimane et Patrick Fiori. Sommaire 100 rue Royale 1000 Bruxelles. 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Toute reproduction et/ou rediffusion de contenu par quelque moyen que ce soit doit faire l’objet d’une autorisation spécifique auprès de Copiepresse au Tél. 02558.97.80 ou via info@copiepresse.be. 4 L’été des VIP G rand voyageur durant l’an née pour la promotion de ses œuvres, ÉricEmma nuel Schmitt aime pardes sus tout profiter de sa mai son de campagne… belge durant l’été, entouré de ses proches. Pourtant, la période est loin d’être synonyme de repos complet pour le talentueux auteur ! Comment se déroule votre été ? Je pro fite de ma maison de campagne dans le Hainaut pour recevoir des amis et ma famille. Mes proches défilent tout l’été, pour des moments de partage et d’ami tié. Ce temps est interrompu par quelques festivals culturels : Avignon, Grignan, Rimini en Italie… Ces ren contres intellectuelles me passionnent. Durant l’année, je voyage beaucoup, no tamment pour la promotion de mes livres. Alors pour moi, le bonheur abso lu est de pouvoir arrêter de prendre le train ou l’avion. J’aime ne pas trop bou ger durant les vacances. Préférezvous préparer vos vacances bien à l’avance ou au contraire vous lais ser porter ? Pour les événements comme les festivals, il faut s’organiser long temps à l’avance. Pour le reste, je laisse place à l’improvisation. Si le temps belge devient… trop belge, déprimant, je me laisse la possibilité de partir à l’étranger. Il faut être philosophe pour vivre en Belgique (rire) ! Avec qui aimezvous passer vos va cances ? Pour moi, c’est le temps de la famille et de l’amitié par excellence. Je n’ai aucune vie mondaine ou profession nelle durant l’été. Les rencontres que je fais à l’année sont passionnantes, mais cette coupure est salutaire. J’en ai be soin pour revenir avec encore plus de plaisir. La nature est aussi très impor tante durant ce temps de reconstruc tion. La maison possède un immense jardin fleuri, une roseraie, est entourée de bois et de champs. J’aime me prome ner avec ma chienne, un labrador. Ces moments me fortifient. J’ai toujours vé cu avec des animaux et j’ai besoin de ces relations infralangagières, qui passent par le toucher, l’odeur… La nature, au sens végétal et animal, me reconnecte à mes racines. J’ai une vie qui passe beau coup par l’esprit, alors pour compenser j’ai besoin de nature et de musique ! L’été, j’ai enfin le temps de jouer du pia no et de faire de la musique avec des amis. Enfant, où passiezvous vos vacances ? Les dix premières années de ma vie, j’ai passé les deux mois d’été dans un bun galow à Beauvallon, dans le sud de la France. Pour payer ces vacances à ma maman, ma sœur et moi, mon papa de venait moniteur de voile làbas. J’ai dé couvert bien plus tard son comporte ment héroïque : il avait le mal de mer et prenait des médicaments pour le com battre ! Ces années sont associées à des odeurs de pin et au chant des cigales, comme une longue sieste au soleil. Avezvous une destination favorite à l’étranger ? J’en ai plusieurs mais j’ap précie particulièrement l’Italie pour la beauté du pays, l’architecture, la cuisine, Signature impromptue en terrasse. EES/DR « J’aime ne pas trop bouger durant les vacances » Avec des ouvrages traduits en 48 langues, ÉricEmmanuel Schmitt fait partie des auteurs francophones les plus lus dans le monde. Cet amoureux des arts et de littérature a pris le temps d’évoquer avec nous ses vacances… belges. « Un peu » de lecture pour le Goncourt. EES/DR r le goût vestimentaire… Un véritable art de vivre ! Je rêverais aussi d’aller en Nou velleZélande et en Australie, pour les paysages fabuleux. Quel est l’objet qui symbolise le plus les vacances pour vous ? Les lunettes de so leil, que je perds d’ailleurs sans cesse ! J’ai fini par investir dans des modèles plus chers, me disant que j’y ferais plus attention. Peine perdue ! Donc j’achète des lunettes à deux francs six sous et je m’en veux moins de les perdre (rire) ! Lisez-vous durant vos vacances ? Je lis énormément, mais pour la sélection du prix Goncourt, dont je fais partie du jury. Depuis 2016, cela a totalement modifié la couleur de mes étés. On a environ 300 livres à lire, c’est monstrueux !, mais on se les répartit, ce qui me fait tout de même environ 40 à 50 livres à lire sur un été. C’est passionnant, mais c’est un vrai sacerdoce aussi, car c’est du bénévolat. Il faut prendre de son temps pour décou vrir les talents autour de soi. Je n’ai donc plus vraiment l’occasion de lire pour moi. Chaque année, je me dis que je vais arrêter, puis des découvertes me donnent envie de me battre pour les dé fendre. Je lis seulement le soir, après avoir écrit durant la journée. Propos recueillis par Éloïse Dewallef GRAND CONCOURS • 1 magnifique voyage à Marrakech 6j/5n en hôtel 5* • 10 chèques de 50 € FNAC/ Vanden Borre • 10 chèques de 50 € CLUB • 10 chèques de 50 € DELHAIZE • 10 chèques de 50 € ICI PARIS XL À GAGNER Pendant 9 semaines consécutives, du 3 juillet au 28 août, découvrez les vacances préférées de vos VIP. Suivez leur périple et participez à ce concours pour avoir une chance de remporter l’un des nombreux prix. Comment participer? C’est simple! Il vous suffit de découper les codes-barres originaux présents sur les couvertures des 9 numéros du Soir mag, du 03/07 au 28/08 inclus et de les coller sur le bulletin-réponse paru dans le magazine du 3 juillet. Si vous avez égaré ce bulletin, pas de panique ! Une nouvelle grille sera publiée dans le magazine du 28 août. Nous vous souhaitons à tous bonne chance! «L’ÉTÉ DES VIP» Avis aux abonnés ! Votre magazine ne contient pas de code-barres. Pour valider votre participation, répondez simplement à la question subsidiaire et envoyez votre participation dans une enveloppe affranchie après le 28 août. Mashka, coach sportive de l’écrivain. EES/DR Préparation d’un déjeuner sous le tilleul avec des amis. EES/DR Marius Borg Hoiby a été placé en garde à vue durant une trentaine d’heures entre le 4 et le 5 août à Oslo. Selon les médias norvégiens qui citent des sources policières, le jeune homme de 27 ans a été interpellé après avoir agressé une femme d’une vingtaine d’années dans son appartement du quartier cossu de Frogner, près d’Os lo. Le fils de MetteMarit Tjessem Hoiby, épouse du prince héritier Haakon de Norvège, l’aurait « agressée mentalement et physique ment ». Un couteau aurait également été retrouvé plan té dans un mur de l’apparte ment. C’est la victime qui aurait appelé la police après avoir réussi à faire fuir son agresseur. Marius Borg Hoi by a été arrêté pour « coups et blessures » et « dégrada tion de biens » quelques heures après les faits, alors que la jeune femme était admise à l’hôpital où elle est restée en observation une nuit pour une commotion cérébrale. L’identité de la victime n’a pas été dévoilée mais elle et Marius se connaissaient. Le fils de la princesse héritière ne s’est pas exprimé sur l’affaire, sur le conseil de son avocat, Oy vind Bratlien. Ce spécialiste du droit pénal affirme que les accusations « constituent la forme la moins grave de violence ». Présent aux JO de La semaine Le fils de la princesse héritière de Norvège 6 Paris, le prince héritier Haa kon a déclaré être « affecté » par cette histoire sans sou haiter « entrer dans les dé tails ». Habituellement connu pour ses conquêtes amoureuses, Marius est à présent avec sa mère dans son domaine de Skaugum à l’ouest de la capitale norvé gienne. Axelle Noirhomme BelgaImage Puigdemont de retour en Belgique Le leader séparatiste catalan est apparu à Barcelone (photo) le 8 août pour prononcer un discours le jour où le Parlement de Catalogne élisait son président de région. Il n’y était pas revenu depuis 2017, après avoir organisé un référendum sur l’indépen dance de la région le mettant sous le coup d’un mandat d’ar rêt. Après ce passage éclair, il est rentré à… Waterloo. Offensive ukrainienne en Russie Kiev a lancé une attaque mas sive de drones dans la région russe de Koursk dans la nuit du 8 au 9 août, endommageant une centrale électrique et provo quant des coupures de courant. Plus d’un millier de soldats ukrainiens et des dizaines de véhicules blindés se sont ensuite engagés dans cette offensive surprise. L’étatmajor russe dit tout faire pour les repousser. Gaza : 93 morts dans une école L’école AlTabi’een, à Gaza, servait d’abri à 250 personnes déplacées, dont des femmes et des enfants. Les frappes israé liennes menées le 10 août ont provoqué la mort de 93 per sonnes et dévasté les bâtiments. Selon Israël, les lieux abritaient « des installations militaires du Hamas et du Djihad islamique » et ont permis « d’éliminer 19 terro ristes ». Taylor Swift : attentat déjoué à Vienne La police autrichienne a déjoué un projet d’attentat par un suspect de 19 ans qui voulait foncer en voiture dans la foule, à Vienne, et tuer un maximum de spectateurs. Deux autres sus pects ont été arrêtés et sont soupçonnés de liens avec le groupe terroriste État islamique. Les organisateurs ont choisi d’annuler les concerts, au grand désespoir de milliers de fans. arrêté ! 7 Content Curation BelgaImage BelgaImage BelgaImage 8 JO 2024 L es JO de Paris, c’est fini. Ce 11 août, une parenthèse enchantée s’est clôturée après quinze jours d’union autour des valeurs de l’olympisme et de l’effort sportif. Si la cérémonie de clôture n’a pas provoqué le même effet « waouw » que celle d’ouverture, avec tout de même un Tom Cruise descendant du toit du Stade de France et une Angèle resplendissante dans sa tunique noir jais façon Catwoman, la France a su convaincre le monde avec « ses » Jeux. Des stades construits dans des lieux ex ceptionnels – le pied de la Tour Eiffel, les jardins de Versailles ou le Grand Palais en tête –, des supporters endiablés et des moments sportifs déjà entrés dans l’his toire du sport… Dans cette déferlante d’exploits et de records, les athlètes bel ges n’ont pas à rougir. Portée par des mil liers de fans noirjaunerouge qui n’ont jamais hésité à faire le court déplacement jusqu’à Paris, notre délégation quitte la capitale française avec 10 médailles : 3 en or, 1 en argent et 6 en bronze. Le Team Belgium se place en 25e position au ta bleau des médailles, soit quatre rangs plus haut qu’à Tokyo en 2021. Pari réussi : 10 médailles, c’est trois de plus qu’au Ja pon. Rajoutez à cela 33 places dans le top 8,soit7demieuxqu’àlaprécédenteolym piade.Lemeilleurbilandes100dernières années. La dernière fois que la Belgique a fait mieux, c’était en 1924 à… Paris ! L’air de l’Hexagone réussit bien à nos athlètes. NAFI ET REMCO, DANS L’HISTOIRE Comment tirer le bilan de ces JO sans évoquer nos deux immenses champions ? La Belgique règne sur l'heptathlon... Nafissatou Thiam a pris l'or, tandis que Noor Vidts a fini troisième. Quelle prestation des deux athlètes ! BelgaImage Une moisson historique La Belgique repart de Paris avec 10 médailles. Le meilleur résultat depuis… Paris 1924 ! 9 Sarah Chaâri espérait l'or, du haut de ses 19 ans. En taekwondo, elle a dû se contenter du bronze. Mais une médaille olympique, c'est déjà un exploit. BelgaImage Le cycliste Fabio Van den Bossche, bronzé à Paris, est félicité par le prince Gabriel, les princesses Elisabeth et Eléonore. BelgaImage 10 JO 2024 Auteur d’un doublé en or historique, Remco Evenepoel a gagné le contrela montre puis la course en ligne une se maine plus tard. Une performance dingue qui lui a valu d’être mis à l’hon neur par… le club de football d’Ander lecht, celui où il aurait pu faire carrière s’il n’avait pas opté pour le cyclisme ! Nafissatou Thiam ensuite. Pour la troi sième fois d’affilée, notre reine de l’athlé tisme a décroché l’or olympique en hep tathlon. Une performance unique pour la plus grande sportive belge de tous les temps. Celle qui aura 30 ans le 19 août a donc tout naturellement eu l’honneur d’être le portedrapeau de la Belgique lors de la cérémonie de clôture au Stade de France. 10 MÉDAILLES, « LA NOUVELLE NORME » Citons aussi nos autres médaillés. Wout van Aert a fini 3e du contrelamontre do miné par Remco Evenepoel. La cycliste Lotte Kopecky a aussi pris le bronze sur la course en ligne. En vélo, la Belgique sait décidément y faire : Fabio Van den Bossche est monté sur la 3e marche du po dium dans l’omnium, sur piste. En athlétisme, Nafissatou Thiam était bien accompagnée sur le podium de l’heptathlon, puisque Noor Vidts a fini 3e de l’épreuve. Quel doublé ! Rajoutons deux médailles de bronze supplémen taires : la belle surprise Gabriella Willems en judo et Sarah Chaâri en taek wondo, qui aura sa revanche dorée à Los Angeles en 2028… Peu avant la clôture desJO,BashirAbdia,lui,remislecouvert En guise de portedrapeau pour la cérémonie de clôture, la Belgique a opté pour Nafissatou Thiam. Qui d'autre que notre reine des Jeux ? BelgaImage Remco Evenepoel, double médaillé olympique, a été célébré par le RSC Anderlecht. Au milieu du stade, il a reçu un beau cadeau des mains du mythe Eddy Merckx. PhotoNews sur le marathon. Après le bronze à Tokyo, l’athlète belge né en Somalie s’est paré d’argent au terme de la difficile course pa risienne.Touscesrésultatsdevraientcoû ter 527.500 euros à la Loterie Nationale, qui finance les primes de nos médaillés et finalistes (top 8) prévues par le COIB. Ajoutons que derrière les neuf sportifs belges médaillés, la Belgique cumule huit quatrièmes places. Notre bilan final au rait pu être meilleur. Pas de quoi entamer l’enthousiasme d’Olav Spahl, le chef de mission du Team Belgium à Paris, qui s’est dit « très heureux » des résultats noirjaunerouge. « Aujourd’hui, on se dit que les dix médailles que nos athlètes ont remportées doivent devenir la nou velle norme », atil ajouté au « Soir ». Sous un soleil de plomb, nos médaillés et finalistes ont été fêtés sur la GrandPlace de Bruxelles le lundi 12 août par des fans en délire. Chapeau bas ! Rodrigue Jamin Retrouvez sur soirmag.be les photos festives de nos athlètes célébrés à la GrandPlace de Bruxelles ce lundi 12 août. 11 Lors de la cérémonie de clôture, Angèle a fait une prestation remarquée au cœur du Stade de France. Elle a repris « Nightcall » de Kavinsky. BelgaImage Après être descendu du toit du Stade de France, Tom Cruise a enfourché une moto, le drapeau olympique dans le dos. L'acteur n'est pas le dernier pour les cascades ! BelgaImage
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