Mairie de repli - album d'archives - Page 1 - Album d'archives décrivant le repli des services municipaux en temps de guerre. Lors des bombardements du 16 février 1943, l'Hôtel de ville subit de gros dégâts. Ce bâtiment avait été inauguré en 1855 et était situé près de l’actuelle place du Commando. Les services de la Mairie sont repliés à l'Ecole Pratique d'Industrie alors que les services du ravitaillement sont installés à l'Ecole Deshoulières. Lors des bombardements du 28 février 1943, ces bâtiments sont incendiés. Le nouveau siège de la Mairie est donc établi provisoirement 13, Avenue Villebois‐Mareuil. Le 16 mars 1943, le Conseil Municipal convoqué en session extraordinaire s’y réunit, notamment pour organiser le repliement de la Mairie alors que l’évacuation de la ville devient totale. Il est décidé de transférer à Nantes « les services dont la présence sur place n'[est] pas strictement indispensable ». Certains services sont maintenus sur place, tels les services de sécurité (défense passive, sapeurs‐pompiers), de voirie et des eaux... mais aussi les services chargés de la paie du personnel employé par les troupes d’occupation(1) . (1). Conseil Municipal du 16 mars 1943 « Communications. Bombardement du 28 février‐Repliement de la mairie‐ Dispositions à prendre. » Faute de pouvoir rester sur place, l’Administration municipale installe les services de proximité sur l’agglomération de Pornichet‐ La Baule qui présente l’intérêt d’être à proximité de Saint‐ Nazaire et suffisamment éloignée « pour éviter le risque de destruction par bombardement». Le siège de la mairie est établi à la Villa Païta à La Baule‐les‐Pins et d’autres locaux sont recherchés à proximité pour accueillir les services municipaux(2) . La Villa « Sigurd » accueille les services administratifs et la Villa « Les bambous », les services techniques. Ces deux immeubles étaient situés avenue de la Gare à Pornichet(3) . (2) Conseil Municipal du 16 mars 1943 « Communications. Bombardement du 28 février‐Repliement de la mairie‐ Dispositions à prendre. » (3) Conseil municipal du 11 juillet 1945 « Bâtiments loués par la commune – Résiliation des conventions amiables – Paiement de la dernière échéance. » Les autres services de la Ville, installés à l'Hôtel de Ville de Nantes sont repliés à Orvault à la suite des bombardements de septembre 1943 (4) . D’autres services municipaux sont également hébergés à Pornichet, notamment à la Villa « Isabelle ». (4) Conseil municipal du 9 février 1944 « Repliement des services de la mairie – Réquisition d’un local – Attribution d’une indemnité ». La Ville de Nantes, par voie de réquisition, met à la disposition de la municipalité de Saint‐ Nazaire un immeuble rue Haute‐ Roche pour y maintenir quelques employés, constituant une permanence et un organisme de liaison avec les services départementaux (5) . Au mois d’avril 1945, les services municipaux quittent la rue Haute‐ Roche pour s’installer au Musée Dobrée(6) . (5) Conseil municipal du 9 février 1944 « Services repliés à Nantes – Location d’un immeuble 6, rue Haute‐Roche. – Bail et dépenses diverses » (6) Musée Dobrée – Cote 1W13 Après la libération de la Poche, l'Administration Municipale met fin à la dispersion de ses services en s'installant à l'Hôtel Family à Pornichet. Cet hôtel accueillait jusqu'alors les bureaux de l'Intendance allemande(7) . La caserne de la Briandais est l’un des rares bâtiments de la ville à ne pas avoir été détruit au cours de la deuxième guerre mondiale. De 1945 à 1947 elle abrite la gendarmerie. A partir de septembre 1947, la caserne devient le centre administratif des services de la ville jusqu’à leur réinstallation dans le nouvel hôtel de ville en 1960.(8) (7) Conseil municipal du 9 juin 1945 « Sièges municipaux – Regroupement – Siège de la mairie – Transfert. » (8) Conseil municipal du 14 octobre 1947 « Activité municipale durant la période du 1er janvier au 30 septembre 1947. » Cette photo est une esquisse de l’Hôtel de Ville reconstruit. Le nouvel Hôtel de Ville est inauguré le 28 février 1960 par François Blancho. Cette date a été symboliquement choisie pour marquer la renaissance de la ville, 17 ans jour pour jour après le raid incendiaire du 28 février 1943. Les services municipaux intègrent l’Hôtel de Ville en mars 1960.
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