La revue 100 Numero 15 - Page 1 - Revue destinée à présenter des auteurs peu ou inconnus d'avril 2012 2 Sommaire - Couverture : Michèle SEBAL - Billet du mois : Clément CHATAIN, page 3 - Poésie : Déesse, mon amour de Kayser SAUZEE, page 5 - Chronique : Le fabuleux destin d’un cahier d’écolier, par Marie BARRILLON, page 7 - Auteur à suivre : Edith PEILLE, page 11 - Nouvelle : Jacqueline FAVENTIN, page 14 - Chronique : A contre-jour, par Clément CHATAIN, page 16 - Entretien : Charline QUARRE, par Clément CHATAIN, page 19 - Poésie : Le voile noir de Laetitia GAND, page 21 - Chronique : Immortel par Marie BARRILLON, page 23 - Information Salon : page 26 - Informations Concours, page 27 - My Major Compagny Books : Présentation d’auteurs, page 31 - Réponse à la question FB, page 36 - Participation, page 37 - Livre du mois : Les feux perdus de Glanum, Christian CHAILLET, page 38 - Partenaires : page 39 3 Billet du mois : Rappel L’idéal littéraire qui fait grandir la revue 100% auteurs… La revue 100%Auteurs a vu le jour en janvier 2011. Soucieuse de diffuser des textes de qualité et de faire reconnaître des auteurs souffrant de manque de communication autour de leurs œuvres, elle ne se contente pas de présenter des extraits puisqu’elle propose également des chroniques de livres, des entretiens, des jeux littéraires et l’annonce d’événements et manifestations littéraires. Nous avons rapidement reçu un accueil favorable de la part des auteurs nous confiant leurs textes et leurs livres à chroniquer. Face d’ailleurs à ce constat, Fanny LEBEZ, chroniqueuse de qualité a rejoint l’équipe de départ composé de Marie BARRILLON, fondatrice de la revue et Clément CHATAIN, chroniqueur mais aussi plus occasionnellement de Grégoire MULLER. Mais pour exister, il est nécessaire de grandir. Nous n’obéissons pourtant à aucune logique économique et nous fournissons tous un travail bénévole servant au mieux un certain idéal littéraire. « Grandir » s’impose mais en respect de nos idées et nos valeurs et c’est donc tout naturellement que nous nous sommes associés sous forme de partenariat avec le site la fringale littéraire (http://www.lafringalelitteraire.com/) dirigé par Christophe MANGELLE et My Major Company Books (M.M.C.B. : http://www.mymajorcompanybooks.com/). Nouvelle étape… Aujourd’hui, la revue franchit une nouvelle étape en se dotant d’une personnalité juridique. En effet, une association a été constituée afin de représenter au mieux la revue et les initiatives littéraires que nous menons. 4 Elle a aussi un autre but. Le support de la revue que nous utilisons est payant. Des frais s’ajoutent également dans la répartition des livres à chroniquer et nous souhaitons aller plus loin en proposant également des rencontres littéraires physiques en accompagnant au mieux les auteurs. Chaque membre de l’équipe donne beaucoup de son temps bénévolement à la réussite de cette revue et à la promotion d’auteurs de qualité mais cela ne pourra que continuer avec votre aide. Pour cela, nous vous proposons donc (mais n’imposons pas) d’adhérer à l’association si vous partagez nos valeurs afin que l’on continue de diffuser votre revue. De ce fait et si vous le souhaitez, il suffit de nous envoyer votre cotisation annuelle. Le montant minimum est fixé à 5€. Sachez cependant que la lecture de la revue restera gratuite. Nous allons également proposer une faible publicité dans la revue, toujours en rapport avec la littérature, laissant un espace d’expression à des auteurs et éditeurs respectueux de nos valeurs. Nous filtrerons donc les propositions et vous pouvez nous contacter pour la réalisation d’un devis. Pour toute question concernant la revue, n’hésitez pas à nous envoyer un courriel à l’adresse suivante : revuecentpourcentauteurs@gmail.com Pour l’envoi de vos cotisations, l’adresse postale vous sera communiquée à votre demande à cette même adresse mail. Soucieuse d’être toujours à votre écoute, l’équipe de la revue vous souhaite de très bonnes lectures. Clément CHATAIN 5 Poésie Déesse, mon amour Le jour se lève quand tu t’éveilles Sous les volets de tes paupières Tu rythmes lune et puis soleil De l’espace-temps qui s’empoussière Ton cœur bat la mesure du temps Que les métros nomment univers Et scelle tous les sables d’hiver Que l’on empreint’ de leurs antans Ton souffle d’âme inspire les vents Que tu envoles, quand t’en a l’air La vie te respire bien souvent Quand tu insuffles l’atmosphère Quand tu souris, le ciel rayonne Et l’éclos d’une fleur bourgeonne Même les feuilles mortes, vivent en automne Et les saisons, qu’on assaisonne Quand tu pleures dru, le ciel s’alarme Coule, sur la face sombre du monde Et une rivière de brumes inonde En sortant de son lit de larmes Et la nuit tombe quand tu t’endors Tu renfermes les boites de pandore Des lendemains et des hiers Sous les volets de tes paupières 6 Puis, quand tu dors, la vie végète Se ralentit ou bien s’arrête Jusqu’à la prochaine destinée De ton réveil d’aurore inné Kayser SAUZEE 7 Chronique Le fabuleux destin d’un cahier d’écolier « Toutes les persiennes étaient dorénavant ouvertes, comme autant de paupières qui laissent apparaître leur iris cristallin pour que viennent s’y refléter ces premiers instants de vie quotidienne. » « N’être qu’un cahier de brouillon n’était pas une de mes ambitions premières, mais bon, si tel était mon destin, il ne tiendrait qu’à moi de savoir en apprécier les meilleurs moments. » Extraits du livre Un destin… Au commencement de ces pages c’est une conversation que ce livre nous adresse : "Cette page noircie n’a à priori rien de particulièrement intéressant ou pour le moins rien qui puisse justifier qu’aujourd’hui, vous soyez en train de me lire." Eh bien oui, même si rien ne le justifie comme semble le signaler le livre lui-même, rien que le titre donne très envie d’en savoir plus et de poursuivre cette lecture. Et qu’en bien même le livre s’en étonne : "J’eusse pensé qu’à la lecture de ces quelques lignes, vous m’ayez remisé, moi et mon auteur sur l’une de vos étagères !" Eh bien non, nous ne le remiserons pas sur une quelconque étagère et encore moins oserons-nous l’utiliser pour caler le pied d’"une table, une commode ou une armoire qui serait heureuse de retrouver son équilibre d’antan." Nous userons donc de notre temps de loisir et de tranquillité pour nous laisser porter au fil des pages et ce jusqu’à la 162ème , la toute dernière. 8 Pour les lecteurs habitués à mes chroniques, d’aucun se souviendront que nous avons précédemment découvert Robert AVEILLAN à travers son roman "Les mémoires d’une carpe" dont vous pouvez (re)lire la chronique ici : http://mariebarrillon.blogspot.fr/2011/09/les-memoires-dune- carpe.html C’est donc avec enthousiasme et plaisir que nous nous lançons dans cette nouvelle lecture qui déjà, uniquement par son titre au premier abord, nous porte vers l’envie. Mais, quel destin ! Contre toute attente dans "Le fabuleux destin d’un cahier d’écolier", c’est le cahier lui-même qui conte au lecteur son histoire et non son jeune propriétaire, Jules, adolescent de seize ans. Qu’à cela ne tienne ! Nous continuons car que ce soit Jules ou le cahier, l’important reste bien l’histoire elle-même et la narration entamée ne nous permet pas une seconde l’abandon tant elle nous tient avec aisance. Nous découvrons donc en ce début de parcours du cahier que nous nous trouvons en Algérie. Celle d’avant l’indépendance bien que celle-ci soit assez proche tout de même. Le cahier d’écolier est heureux d’être dans les mains de ce tout jeune propriétaire : "Je sentis sa main se crisper, à tel point que le battement de son pouls vint s’imprégner sur toutes mes pages comme le témoignage d’une très forte émotion." Puis, il va de découvertes en découvertes en explorant les alentours, à la main de son jeune adolescent. Des découvertes pas toujours très sympathiques certes, cependant, parfois cloisonné dans la besace de Jules, notre cahier converse avec les autres occupants. 9 C’est ainsi qu’il a appris par le livre de grammaire qui lui-même l’avait su de "l’Echo d’Oran" que : "L’histoire de notre pays est en train de changer." Il fut également un peu malmené et même moqué par "Bab El-Bled", surnom vous l’aurez compris du livre de conjugaison. Notre cahier, à son arrivée dans la besace, était encore tout neuf donc "vierge" au dire des autres occupants, ce qui prêtait à rire tout ce petit monde de la besace. Le destin n’est pas toujours si tranquille… Les jours passent et notre cahier perçoit tout du monde extérieur à la main de son jeune propriétaire, bien qu’il n’en comprenne pas forcément toute la réalité. Tout ce qu’il ne lui avait pas été donné de voir sur l’étagère de la boutique où il avait bien failli moisir après une vie morne. Plus on avance dans la lecture, plus les choses se précisent et les événements se révèlent et plus on se familiarise avec le ton du cahier. Il deviendrait presque un ami au cours de ces pages. Puis, il y a eu la guerre d’Algérie, tout se précipite, la "fuite" vers le continent, déracinement… on pourrait presque ressentir la douleur dans les mots de ce cahier pas comme les autres. Et si toutes ces choses matérielles avaient un véritable ressenti ? En serions-nous plus respectueux ? Indubitablement la réponse en serait pour le moins affirmative. Voici donc un livre qui se lit entre sourires et sérieux avec la plume de Robert AVEILLAN qui est toujours aussi agréable à parcourir. "Le fabuleux destin d’un cahier d’écolier" est à lire sans hésitation. Qui plus est comme l’auteur est entier, il nous a même gratifié d’une illustration superbe qu’il a lui-même réalisée. Il est 10 également doté de quelques définitions en bas de pages pour nous permettre de comprendre les quelques expressions venues de ce pays. Un livre à s’offrir et à offrir sans crainte aucune ! Marie BARRILLON (Avril 2012) Informations sur le livre : Titre : Le fabuleux destin d’un cahier d’écolier Auteur : Robert AVEILLAN Editions : PRAELEGO ISBN 13 : 9782813101303 Prix : 16€ 11 Auteur à suivre Edith Peille Kaléidoscope ; ou la valse des sentiments 4ème de couverture L’heure est venue pour Coraline, jeune juriste talentueuse de sauter le pas, après des années de célibat revendiqué : elle va se marier avec Ludovic, l’homme de sa vie. Mais le prince charmant est fourni avec bagages : trois enfants, dont une ado à l’hostilité déclarée, et une ex- femme, Fabienne. Cette dernière regrette amèrement le divorce et est prête à tout pour reconquérir Ludovic… Entre les disputes des enfants à gérer, le futur mari un peu trop sensible aux tentatives de séduction de son ex – à surveiller du coin de l’œil – et le mariage à préparer, Coraline va devoir s’adapter et apprendre à devenir la femme et la belle-mère idéale. Auteur : Edith PEILLE Editeur : Praelego ISBN : 9782813101990 Prix : 18€
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