Dossier de presse marie barrillon MAJ 23 01 2013 - Page 7 - Dossier de presse Marie BARRILLON, écrivain Bibliographie de l’auteur Livres publiés : "La vie suspendue", Novembre 2004, Editions Le Manuscrit "Leçons de vie", Février 2005, Editions Le Manuscrit "Emilie entre fabulations et vérités", Octobre 2007, Editions Le Manuscrit "Les rimes de l’amour", Juillet 2010, Editions Edilivre "Emotions Silencieuses", Février 2012 " Camille, regarde devant toi !", Avril 2012 "Quand j’y pense !", Juillet 2012, TheBookEditions "La vie est parfois une surprise", Novembre 2012, Trinôme Editions "Poil d’or, le lapin géant", Novembre 2012, Trinôme Editions Présentation du livre "La vie suspendue" L’histoire (quatrième de couverture) C’est la Sainte Catherine, un jour où pour beaucoup c’est la fête. Mais pour d’autres c’est tout un ciel qui s’effondre. Un ciel où toutes les couleurs du bonheur s’assombrissent jusqu’à paraître noires dans l’infini. C’est le jour de la révélation de la maladie, qui s’incruste et détruit. Elle fait son chemin, mais avant d’anéantir le corps elle détruit un couple à petites doses. Ils vont se battre la peur au ventre à chaque instant. Chaque seconde est une petite victoire. Ils y croient. Mais la maladie est parfois trop forte. Leur amour ne s’en relèvera pas. Pourtant, ils s’aiment, ils sont faits l’un pour l’autre. La vie, elle, en a décidé autrement. Extrait Au son de l’amour, la vie se déchire. Une douleur s’insinue dans chaque rainure de bonheur. La détresse fait son plein d’angoisse, détruisant toutes illusions. Raison, déraison le mélange s’annonce dangereux. Au de-là de nous, plus loin que notre simple vision, les ténèbres se dessinent. N’est-ce pas ainsi que l’on dit lorsque la noirceur prend corps, s’approchant de ses pas immenses ? Doyenne de tous les temps. Quand l’ultime éclair est passé, surplombant tout l’espace au-dessus, notre ciel se termine dans le noir pesant. Subitement la réalité se met à nu dans une pirouette habile mettant un écart entre une partie de ce que j’aime et moi, c’est à dire toi. Faisant de cet espace un néant. Pétrifiant toutes nos passions. Dégonflant nos cœurs et leur trop plein de tendresse. Me projetant à l’autre bout de nous. Trop loin pour parvenir à te saisir de nouveau la main. Trop loin pour me lover dans tes bras et ne plus m’en échapper. Trop loin pour te voir distinctement. Toi et tout ce que tu symbolises. Tout ce qui t’anime. Tout ce qui te déchire. Comment nommer une annonce tragique ? Une nouvelle ? Une catastrophe ? Un désastre ? Un couperet ! Le malheur incarné. Cette lame qui tranche, dans tous les sens, tout ce qui est à sa portée et qui n’est pas encore vraiment haché. Il était là, au-dessus, surplombant notre ciel. Audessus de nos têtes, il a perdu l’équilibre. Déstabilisé, il a chaviré. Il est tombé. Sa lame ne s’est pas brisée. Oh non ! Elle nous a incisés à sec. Plus nettement qu’un couteau sur la peau. Tranchant l’entre nous. Ce couperet est tombé avec toute son agilité. Une guillotine fine et aiguisée a tranché ma vie, la tienne, la notre. Nos espérances. Nos rêves. Et quoi encore ? Lui faut-il donc tout de nous ? Tout ce qui fait notre chemin. Notre vie. Nos projets. Nos désirs. Notre avenir. Toi qui es ce que l’on peut aimer le plus. Intelligent, instruit, gentil, passionné, généreux, aimant... J’en passe c’est sur. J’en oublie sûrement. En suis-je pardonnée ? Le passé s’éloigne, je veux le retenir, malgré toute ma détermination, il s’efface. Un passé définitif mais cependant inachevé. L’avenir se trouble, douloureusement. Ne reste que ce présent trop présent, là, qui nous enveloppe trop serrés comme une seconde peau. Ne plus rien envisager. Tout se fait et se fera au jour le jour, à la minute, presque à la seconde. Tout ce temps qui court est à calculer avant qu’il ne s’essouffle. Les centimètres sur la règle du destin sont à compter, à surveiller à tout instant, sans faire l’erreur d’en oublier un. Tout se décalerait soudain trop vite. Ce serait fatal dans notre continuité incertaine. Fatal pour tous nos lendemains qui nous usent à l’avance, rien que d’y songer. Dorénavant, comment penser à tout sans rien omettre ? Tout devient important et en même temps éphémère. Remettre en forme tout ce qui se déforme. Je n’ai pas de recette pour que nos repères restent visibles. Ils ne sont plus que des pointillés sur cette ligne devenue limitée. Incompatible avec l’éternité. Incompatible avec sérénité. Incompatible avec la vie. Avec nos vies. Avec l’amour. Avec tout ce qui est sourire. Avec tout ce qui est toi. Moi. Nous. Le monde. De multiples illusions vont nous remplir pour mieux nous faire percevoir les déceptions... La vie suspendue Présentation du livre "Leçons de vie" L’histoire (quatrième de couverture) Il se passe tant d'événements dans une vie. Des gens que l'on aime à s'en décoller la peau du cœur. A s'en tatouer la vie de sourires éternels. D'autres que l'on voudrait ne plus croiser, pas même en pensées, tant ils nous retournent l'estomac en y faisant des nœuds que l'on ne peut plus dénouer. Et puis...et puis il y a les exceptionnels dont on ne parviendra jamais à faire le deuil parce qu'ils ont laissé une emprunte indélébile sur notre vie. Il n'y en a pas beaucoup de ces derniers. Un, deux, trois peut-être...Mais voilà, ils sont passés par là... Extrait Vous qui êtes là à lire mes lignes, vous avez donc du temps pour moi ! Vous avez donc le temps ou bien l’envie qui vous triture de quitter votre vie quelques instants, pour partager la mienne. Juste quelques bribes de la mienne. De ce qui l’a traversée, brutalisée, apaisée, blessée, égayée. Avec mes chimères, mes peines, mes espoirs et désespoirs, mes illusions et mes certitudes, mes rêves et ma réalité. Enfin, si vous êtes là, c’est déjà cela de plaisir de gagné pour moi et pour vous peut être aussi…enfin je l’espère. Plaisir de vous faire penser à autre chose. D’autres vies. D’autres destins. Vous oublier un peu vous-même et regarder ce qui ce passe sur d’autres horizons. Le mien en l’occurrence. Et quelques-uns qui évoluent autour de moi. Certains qui s’approchent, d’autres qui s’éloignent jusqu’à disparaître. Vous donner trois notes de mon cœur, voir plus. Quelques notes d’une vie assez décousue et si souvent recousue. Anéantie pour mieux la reconstruire. J’ai dans les yeux des soleils étincelants, des pluies d’orages, des brumes opaques, des brouillons compacts, des arcs-en-ciel aussi. De plaisirs en déplaisirs, parfois, le pas est si court, si rapide à enjamber que souvent nous le passons sans le voir. Nous le faisons sans en calculer l’importance, ni la distance, tant elle peut être imperceptible. Nous n’en captons pas toujours la part essentielle qu’il peut représenter dans l’avenir. Le vôtre. Le mien. Celui de chacun. Trop de temps s’est écoulé sans que je puisse oublier. Parce qu’en définitive rien ne s’oublie vraiment. Des bribes persistent en permanence. J’ai quelques heures pour vous. Du temps dans le temps. Du mien dans le vôtre. Quelques heures pour vous faire voir autre chose. Autre chose que votre vie à vous. Que votre quotidien trop quotidien. Votre ordinaire trop ordinaire. Vos habitudes trop habituelles. Votre boulot qui vous entortille trop serré. Une course continue et continuelle. Une vie à vitesse rapide. Vos obligations trop obligatoires, qui vous assomment et vous étouffent, trop, mais jamais un peu. Juste un peu. Juste pour dire, j’ai des obligations comme tout le monde. Non, trop d’obligations obligatoires. Moi aussi, rassurez-vous ! C’est drôle cette idée d’obligations obligatoires. Un peu n’importe quoi me direz-vous ! Eh oui ! Un peu n’importe quoi cette expression que je suis allée chercher là, c’est pourtant si réel. Nous ne pouvons passer outre. L’engrenage ne nous le permet pas. Comment le dire autrement sans dénaturer ce que je veux dire ? Il y a des impressions que nous ne pouvons, parfois, écrire de façon normale. C’est comme ça. Tant pis pour les incorruptibles de la langue française et de son écrit surtout. Tant pis pour les oreilles écorchées, les yeux sensibles. J’ai envie de dialoguer avec vous, voyez-vous. Dialogue de sourd puisque je suis seule à parler. Pas de réponses alors je me satisfais à les imaginer. Mais, si vous me suivez toujours c’est que je vous intéresse, c’est déjà bien et cela me plaît…vraiment. Je vous parle en décalé puisque j’aurais terminé depuis longtemps lorsque vous commencerez à lire mes mots et autres maux. Quelques joies aussi. Quelques bonheurs. Quelques rires et sourires. Mais les soupirs ne les comptez surtout pas. En décalé, c’est ce que nous sommes tous un peu dans ce monde… Leçons de vie Présentation du roman "Emilie entre fabulations et vérités" L’histoire (quatrième de couverture) Emilie, une mamie à travers le temps raconte et se raconte. Elle résume ses 90 ans de vie. Les décennies traversées. Elle fait le compte et le décompte d'une vie bousculée par les événements, les guerres, les joies, les tristesses. Féministe jusqu'au bout des doigts à une époque qui ne l'acceptait pas, elle se remémore ses batailles. Dans la joie, elle raconte l'évolution de la vie en générale et la sienne en particulier, en passant par l'évolution et le modernisme. Elle est pleine d'humour et d'amour, de révolte et de tendresse, elle enjolive parfois le passé pour en faire apparaître moins de misère. Elle s'est toujours battue pour sa liberté et celle des femmes en général. Et même aujourd'hui au seuil de sa vie, elle reste libre. Extrait Quelques mots avant mon départ. Quelques mots comme ça, sans motif particulier, parce qu'il ne me reste plus que cela…la parole. Des mots pour combler les vides. Revoir les beautés plus que les désolations. D'autres pour me rassurer sur mon existence toujours bien réelle. Faire de mes souvenirs des merveilles à partager. Des blablas à ne plus savoir qu'en faire. Gais. Tristes. Des tournures de phrases simples, voir même stupides mais toujours bien amusantes. Des gags verbaux à trois francs six sous. Des calembours, oh, combien idiots parfois ! Et des jeux de mots tirés par les cheveux. Des palabres dont tous les sentiments imaginables se confondent. L'important étant d'exister jusqu'au bout sans se couler dans l'indifférence de tous. Sans être un poids insupportable pour les autres. Pour les miens. Montrer ma présence même si maintenant je ne suis plus d'une grande utilité. Lorsque j'étais enfant, je trouvais toutes les grands-mères pleines de douceur, sans imaginer un instant en devenir une moi-même. Et que suis-je à présent ? Un vieil arbre plein de vie. Un vieil arbre rongé par les chagrins, embelli par les joies. Fatigué par les années, altéré aussi, il faut bien le dire, par quelques remords. Ces grands-mères me remplissaient de respect, de tendresse. Une parole de grand-mère vaut bien son pesant d'or ! Une parole de vieille femme abasourdit par le poids des années suscite les rires. Adoucit les cœurs. Tranquillise l'esprit. Apaise les chagrins. Je me dois de reconnaître que le récit de mon passé ne sera pas spécialement pudique. Je n'ai pas été bonne sœur, ni femme soumise. Plutôt vivante, insouciante et délibérément contre la droiture qui nous empêchait d'être nous-mêmes à part entière. J'ai même énormément profité de la vie. De ce qui m'était possible d'en extraire. J'en ai tiré la corde dans tous les sens possibles, au risque de la rompre. A tout moment elle était tendue. Il me fallait vivre selon mes rêves et mes convictions. C'est ce que j'ai fait au détriment des rumeurs mal intentionnées. En fait, ma naissance s'est avérée être une erreur d'époque, de génération, de siècle. J'étais faite pour la liberté, bâtie pour une indépendance affirmée, en avance sur le temps avec mes valeurs et mon esprit. Liberté. Liberté. Liberté était mon maître mot. Un état que je n'ai jamais ni quitté, ni cédé. La génération d'aujourd'hui aurait été bien plus à ma mesure que celle que j'ai vécue. Oh, que oui ! Ceci ayant provoqué, autour de moi, tant de discordes, de malentendus, de médisances, de mépris aussi. Je suis toujours passée outre parce que je voulais vivre, vivre…et j'ai vécu. Autant qu'il m'était possible de le faire. Bravant les regards. Contournant la droiture. Frôlant la luxure. Déjouant les pièges tendus devant moi. Ecartant les interdits frustrants. Sans jamais sombrer dans l'illégalité, même si l'honnêteté ne paie pas. Aujourd'hui, mes actions paraissent bien dérisoires mais en 1935, les mentalités étaient bien différentes. N'est-ce pas Napoléon qui en 1804 consacra l'incapacité juridique de la femme et du même coup l'incapacité de toutes actions, toutes décisions féminines dans les esprits masculins ? Donc en 1935, je n'étais pas considérée comme une gentille fille. J'avais tout juste dix-neuf ans. Les doigts se tendaient dans ma direction pour faire de moi une risée. Emilie entre fabulations et vérités Présentation du recueil "Les rimes de l’amour" Présentation (quatrième de couverture) Ce recueil poétique est essentiellement axé sur l'amour, d'où son titre évocateur. De l'amour filial à l'amour amical, du grand amour à l'amour destructeur, chaque poème qui le constitue est une larme, une pensée, un sourire ou un souffle vers une personne aimée. De l'amour à la haine, la frontière est mince et parfois inévitable ce qui a également donné naissance à certains de ces poèmes. Extrait Blessures d’amour Dans la pénombre de son cœur, J’ai semé des parterres de fleurs. Sans mon regard pour caresser leur cœur, Elles ont toutes fané, j’en ai peur. A l’autre bout de lui, je m’ennuie, Comme dans une nuit infinie. Je pleure ce qui reste de ma vie, Et mon cœur s’est refermé sur lui. Si demain, l’amour vient se montrer, Je compterai toutes mes blessures ancrées, Avant de donner à nouveau mes vérités, Avant d’accepter encore d’aimer. Les rimes de l'amour Présentation du recueil "Emotions Silencieuses" Présentation (quatrième de couverture) Comme un monde parfait est bien loin d’exister et que ce souhait n’est qu’un rêve illusoire, une utopie qui demeurera dans tous les esprits, quelle que soit la génération, nous ne devons pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans ce monde. Au contraire, j’ai fait le choix de le regarder bien en face. Cela me permet à chaque instant d’être consciente que ma condition est loin d’être triste ou malheureuse. Cette vision n’est pas offerte à tout le monde. Tout comme de tous temps, l’amour a toujours été une immense source d’inspiration, de l’auteur connu et renommé à celui qui demeure dans l’ombre ou qui n’écrit que pour luimême ou les êtres aimés. Dans tous les temps à venir, immuablement, l’amour gardera cette place, inspirant les rêveurs et rêveuses, parce que d’une part, rien n’égal les sentiments et d’autre part parce qu’une vie sans amour porte forcément un manque immense en elle. C’est avec ma conscience et mon cœur, comme toujours, que j’ai appliqué mes mots avec parfois une immense émotion. Et si cette émotion éveillait la vôtre ce serait déjà, pour moi, un petit pas vers le bonheur. Parfois cruels, ces mots sont, somme toute, une réalité à mon sens profond. Et pourquoi pas même des vérités. Les textes regroupés ici sont le résultat, parfois, d’un simple regard porté au loin. Ou bien des émotions ressenties au vu de situations précises. Ou encore de certaines douleurs intérieures. Lorsque l’esprit est à l’écoute du cœur, il y a forcément des mots qui viennent se lier pour dévoiler ce qui est pensé intérieurement. Extrait La vieille dame Les enfants, ne craignez pas cette dame si fière, Ce n’est pas vrai, ce n’est pas une sorcière ! C’est une dame marquée par les années, Et qui a tant de choses à vous conter. En route, elle a perdu sa beauté, Egarées aussi ses jeunes années. Comme vous, enfant, elle l’a été. Comme vous, elle a eu peur des gens âgés. Maintenant, elle est trop marquée, Pour marcher le dos dressé. C’est le poids de son long passé, Qui pèse sur ses vertèbres fatiguées. Elle pourrait vous raconter, Toutes ses choses de son passé. Des histoires pour les veillées, Et des contes pour vous enchanter. Mais, ne craignez pas cette dame si fière, Non, ce n’est vraiment pas une sorcière ! Tout juste une dame d’hier, Comme demain sera votre mère. Emotions Silencieuses
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