METAL II MARS VOL.44 - DECEMBRE 2018 - Page 15 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @HervéB. Deux ans après la sortie de son prometteur premier album Hollow, LANDMVRKS est de retour avec un nouvel opus intitulé Fantasy. Les grands espoirs du groupe de metalcore marseillais ont-ils été confirmés ? Verdict ci-dessous. Basique Plus que des bases, LANDMVRKS possède une marque de fabrique. A la fois propre au style en lui-même, mais également « adaptable » grâce à la qualité de ses musiciens, mais surtout au talent de son chanteur, Florent Salfati. Frontman en puissance, ses compos le sont tout autant. Rythmiquement, ça tabasse, mélodiquement, ça touche au sublime. Ce paradoxe atteint son paroxysme sur le titre éponyme de l’album. En effet, même si ce titre est sorti en début d’année (via un superbe clip), « Fantasy » fait désormais aisément partie des classiques du groupe. Magnifiques mélodies, principalement représentées par un chant clair de Flo sur le refrain, la hardcore reprend le dessus sur les couplets, avec des rythmiques basse-batterie et des riffs de gratte impressionnants de hargne, comme le sont évidemment les parties hurlées par le chanteur. Sur la même structure, je pourrais aussi citer le très bon « Blistering », dont le « motherfucker ! » enragé du milieu de titre en fera headbanguer plus d’un. Toujours dans l’énergie, « Wake up call » part à cent à l’heure, pour ne jamais s’arrêter en fait ! On ne ralentit pas le rythme avec « False reality » et « Dead inside » assez similaires dans l’approche, et dont les refrains entêtants sont très bien foutus. Enfin, à l’instar de leur tube « Winter » et son featuring avec Mattéo Gelsomino (Novelists) -chanson qui a, depuis, fait date dans la carrière du combo marseillais« Reckoning » reprend les mêmes ingrédients avec la présence d’Aaron Matts (Betraying The Martyrs) au micro. Succès garanti. Pas simple Malgré une recette qui fonctionne, LANDMVRKS n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, au contraire même. En effet, comme évoqué plus haut, les Marseillais modulent leur savoir-faire, afin de proposer des titres allant un peu plus loin que ceux auxquels ils nous habituent. De ce fait, un morceau comme « Scars », via, entre autres, le solo de Florestan Durand (Novelists), est d’une mélodicité à toute épreuve. Une superbe chanson qui, vous le savez, est tout simplement mon titre préféré de l’année. Difficile donc d’être objectif à son sujet. Ecoutez et faitesvous votre propre opinion ! Dans un autre registre, « The worst of you and me » est tout aussi magnifique. Sans doute l’un des meilleurs morceaux dans la discographie du groupe. Démarrant avec un flow rap enragé de Flo, le hardcore hargneux des musiciens s’enchainent pour laisser de la place, à la moitié du titre, à une certaine émotion. Principalement accentué par le chant habité de mister Salfati, un certain sentiment de rage et d’urgence transparait jusqu’à la toute fin de ce brulot, avec un essoufflement du chanteur fort à propos. Poignant, tout simplement. On reste dans l’émotion avec « Alive ». Une ballade qui aurait très bien pu prendre place dans la discographie de P!nk. En duo avec Camille Contreras, l’ex chanteuse de feuApache (hardcore de Marseille) démontre une douceur et une sensibilité qu’elle remplaçait par de la rage pure à l’époque de son ancien combo. Quand Flo calme le jeu cela fonctionne également et même si ce titre reste « classique », il fait tout simplement du bien. Enfin, « Kurhah », interlude atmosphérique de presque deux minutes, est enchainé par un « Disdain » lorgnant plus du côté du mélodeath à la In Flames que du metalcore ; preuve de la large palette musicale maitrisée par les Phocéens. Ça dépote quoi ! Conclusion : Fantasy est une vraie réussite. LANDMVRKS s’est donné les moyens et a eu le talent nécessaire pour proposer un album qui plaira autant aux puristes qu’aux néophytes. On m’a souvent demandé qui était le groupe référence de metal à Marseille, j’ai toujours répondu Dagoba. Désormais, je dirai qu’il y en a deux, à savoir Dagoba et LANDMVRKS ! Fred Landercy L'ALBUM DU MOIS 11 LANDMVRKS - FANTASY / Arising Empire 2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Chanteuse classique, Emmanuelle Zoldan a tout de même sa place dans Metal II Mars. En effet, l’Aixoise a rejoint le groupe de metal symphonique norvégien Sirenia, il y a deux ans. Au sortir d’une tournée européenne, la demoiselle s’est confiée à moi, évoquant ses cinq préférences metalliques. Je suis donc fier d’avoir une telle artiste au sein de mon fanzine, et, au nom de toute la communauté metal, lui souhaite la bienvenue. Tracklist : Fantasy Wake up call Scars The worst of you and me Blistering False reality Reckoning Alive Dead inside Kurhah Disdain Un album ? Deadwing de Porcupine Tree. Je suis venue à écouter ce groupe et précisément cet album, par curiosité pour sa collaboration avec Adrian Belew. J'ai tout de suite accroché. J'ai écouté d'autres albums, mais reviens souvent à celui-là, qui comporte mon titre favori « Arriving somewhere » (avec des influences King Crimson, Dream Theater et Pink Floyd évidentes, ce qui tombe bien puisque je suis fan des trois !). Un dvd ? Celui de Dream Theater intitulé Live at Budokan. Leur premier album que j'ai découvert est Train Of Thoughts. Même si ce n'est pas mon favori, il garde une place spéciale dans mon cœur. Le Live at Budokan comporte beaucoup de ses morceaux, mais aussi une partie documentaire sur la tournée bien sympathique. Un concert ? Durant la tournée de « Dim Days Of Dolor », notre passage en Amérique Latine, tous pays confondus, fut vraiment mémorable, avec un accueil fantastique, même pour moi, qui débarquais tout fraîchement dans le groupe. Je me souviens de ce show au Pérou, salle comble, où les fans chantaient toutes nos chansons. Je savais qu’en cas de trou de mémoire, je pourrais me raccrocher aux lèvres du premier rang ! (rires) On a terminé le concert en endossant les maillots de foot péruviens imprimés de nos prénoms respectifs, et en brandissant leur drapeau, cadeaux offerts par des fans juste avant le show. 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Le dernier album que j'ai acheté est Hardwired...To Self-Destruct de Metallica, qui est pour moi vraiment bien, en particulier le morceau « Spit out the bone, que je trouve violent et beau en même temps. D’ailleurs, j'ai appris à le jouer et à le chanter avec plaisir. Quel est le dernier concert que tu as donné ? La dernière fois que j'ai chanté sur scène c'était en janvier 2018, à Paris, au Palais de Tokyo lors d’une soirée rock. C'était vraiment bien, il y avait beaucoup de monde et c'était très chaleureux. Chanter ce que j'aime sur scène m'apporte beaucoup de bonheur et je me sens plus que vivant. Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Le dernier concert auquel j'ai assisté était le concert des Rolling Stones à Marseille en juin 2018, c'était juste énorme, j'ai adoré. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? Le dernier morceau que je viens d'écouter est « The rime of the ancient mariner » d'Iron Maiden. C'était treize minutes de pur bonheur, un morceau monstrueux, un solo incroyable, avec en plus des paroles fantastiques inspirées du poème « La complainte du vieux marin » de Samuel Taylor Coleridge. J'ai été littéralement « transporté ». Quel est le dernier titre que tu as répété ? Il s’agit de « Back in the village » d'Iron Maiden. Un morceau qui allie vitesse, beauté et énergie. Vachement dynamique, bref j'adore. Je l'ai répété à la guitare avec mon incroyable prof Tom « Abrigan » Tiberi et avec mon prof de chant « Maître » Pierre Rodriguez. Quelle est la dernière émission à laquelle tu as participée ? C’était Touche Pas à Mon Poste, le 31 octobre 2018, suite à ma prestation dans The Voice Kids. Je voulais montrer -ainsi qu'à The Voice Kidsqu'un enfant de douze ans peut aimer le metal et le rock. Chanter sur un plateau de télévision procure des sensations différentes que lorsque je chante sur une scène devant plus de personnes, où je ressens plus d'énergie, de chaleur et de partage. Mais c'était vraiment cool, une bonne expérience pour moi qui m'a permis de connaitre un autre « monde ».■ Un souvenir particulier ? Juin 2016, je venais de terminer d’enregistrer les chœurs de « DDOD », et Morten me demande si, à tout hasard, j’étais d’accord pour remplacer Ailyn (souffrante) pour un concert en Ukraine. Le groupe ne pouvait pas annuler, j’ai accepté par amitié pour Morten malgré un stress intense et un timing très court (quinze chansons à apprendre). Le concert fut difficile et éprouvant, mais ce fut un moment très fort. J’ai quitté la team avec beaucoup de nostalgie, un peu comme si je quittais des membres de ma famille, alors que je les connaissais peu à ce moment-là... et que je n’étais pas ma place. Bref, étrange sentiment... Lorsque Morten m’a appelée quelques jours plus tard pour me demander d’intégrer le groupe, j’ai d’abord flippé (carrière classique oblige), mais cela m’apparaissait tellement comme une évidence. En fait, cette nouvelle inattendue a complètement bouleversé ma vie, mais dans le bon sens. @MarcoBINISTI Unephotoavec...? Je n’en ai pas encore, mais ce que je peux dire c’est que chaque rencontre musicale est enrichissante. Il y a tellement d’artistes avec qui j’aimerais échanger que c’est difficile de faire un choix. En tant que chanteuse, évidemment, croiser Tarja (ex-Nightwish) et échanger sur son parcours, la technique, ses compromis sur scène et dans la vie, serait formidable. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dansl'actualitéetconcentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Gaétan. Même s’il n’est âgé que de douze ans et qu’il est passé à la tv, « notre » petit prince du metal a la tête sur les épaules et -bien entouréest déjà promis à un avenir radieux. Ne cherchez plus, la France a peut-être trouvé là son incroyable talent ! 9ZOOM SURZOOM SUR8 Membres du groupe : Alexandre (chant) Geoffrey (guitare) Michel (guitare) Jay (basse) Seb (batterie) Discographie : Ghost - album (2016) Sites : www.facebook.com/Scarlean www.scarlean.com @MrCanaPhotography 2018 a été une très belle année pour Scarlean. Peux-tu revenir sur vos dates les plus marquantes ? Effectivement, nous avons eu une superbe année. La date emblématique est celle du 25 mai où nous avons sorti notre album avec une distribution plus large suite à notre signature avec Mystyk Prod. Celle de notre sélection pour le tremplin The Voice Of Hell aussi bien évidemment!Secondsur545groupes ça fait forcément plaisir. On s’est régalé pendant quatre jours au Hellfest et on en est revenu encore plus déterminé. Les différentes nominations, comme celle d'album du mois sur Rock Hard. On a aussi adoré la récente date que nous avons fait à Balazuc, un public déchainé et accueil fantastique. J’ai mentionné la présence de Jay, le mois dernier, dans le nouveau groupe Akiavel, tu as également participé à la création de leur logo et Michel s’est occupé du shooting photo ; il est important que la scène metal régionale se serre les coudes n’est-ce pas ? Avec Michel, nous sommes tous les deux dans « l'Image », lui est photographe, moi infographiste. Nous sommes très complémentaires et cela nous donne beaucoup de force visuelle. Le logo et la photo pour des amis c'était normal ! Il faut se serrer les coudes, mais tout le monde ne l'a pas encore compris, alors que c'est comme ça qu'on avance. Encore trop de groupes se Terminer deuxième sur 545 groupes au tremplin The Voice Of Hell ne peut pas être lié qu'au hasard, aux "connaissances" ou à la chance. Et si tant est qu’il existe tout de même un certain pourcentage de chances, c’est clairement Scarlean qui l’a provoqué. Leur premier album (Ghost) était déjà très abouti, et sa promotion sur scène a tout simplement révélé le talent du combo sudiste. Alexandre (chant) nous en dit plus sur le passé, le présent, mais surtout le futur de son groupe. font la guerre pour savoir qui est le meilleur. Il n'y a pas de meilleur, il y a des groupes, des univers... et le public est plus ou moins sensible à certain qu'à d'autres. Ils sont en tout cas tous inspirants. On collabore avec The BlackStone Co. et Disconnected sur une franchise qu'on a montée, le « Destroying Da Stage ». C'est l'union qui fait la force, c'est une évidence. Ghost est sorti il y a deux ans. Avec le recul, quelle vision as-tu sur ce premier opus ? Je suis très heureux et fier de cet album, il a reçu un superbe accueil. Tous les titres de Ghost ont beaucoup de sens, ils ont défini notre ligne de conduite musicale et visuelle. Il reflète notre identité et il prépare bien la suite. La réédition de cette année lui a donné une autre aura et surtout un vrai point de départ. Nous avions vraiment la volonté de ne pas le laisser de côté. Il est la première grosse pierre à l'édifice ! J’imagine que vous bossez déjà sur son successeur, me trompe-je ? Tout à fait, et il est presque entièrement écrit ! Nous travaillons actuellement sur le concept visuel et les arrangements. Nous avons peut-être même un nom d'album mais chut. Nous espérons entrer en studio en milieu d'année 2019. On ne se met pas le feu, on veut sortir un album de qualité avant tout. On préparera un single avec le clip qui va avec pour annoncer sa sortie. Il sera dans la même lignée, mais avec beaucoup plus de travail de composition. Nous ressentons une vraie maturité sur ces nouveaux morceaux et nous ferons tout pour que l'ensemble soit énorme ! La scène est vraiment votre élément et vous semblez jouer dès que vous le pouvez, dans toute la France. De ce fait, sens-tu une différence (audience) entre ces différentes villes/salles ? La scène, c'est essentiel pour nous. Sur scène, nous avons vraiment une énergie différente, et on nous dit souvent que Scarlean est fait pour être écouté sur des grandes scènes. On est d'accord dans le sens où l'ambiance joue beaucoup sur notre musique. Nous avons des passages très planants par moments et d'autres très puissants, quand le climax de lumière est là, ça rend forcément mieux que dans un bar de 10 m². On a un peu la bougeotte aussi et on y met beaucoup de nous. Nous essayons de choisir des dates de qualité et de faire un maximum de communication. Globalement, au-dessus de Montélimar, on sent une chaleur metal encore présente, un public passionné qui est toujours là pour les concerts. Dans le sud, remplir c'est devenu presque impossible à part si tu as un blockbuster de tête d'affiche. On a la chance d'avoir un public fidèle, on n'a pas vraiment été directement confronté à cela, mais on connait aussi les salles où il ne faut pas aller. (rires) Vous écumez souvent le Sud de la France, de Montpellier à Toulon en passant par Marseille. Sommesnous d’accord si je te dis que notre région possède de très bons groupes ? Et si tu es d’accord avec moi, qu’est-ce qui fait qu’il n’en n’émerge pas plus que cela sur la scène nationale ? Complétement, même si on en a perdus pas mal, je pense notamment à Eths, Tripod... Mais on a toujours des groupes comme A.C.O.D., Dagoba, Z Family, The VillainZ, Exxistence, Lecks Inc., The Blackstone Co. (pour les premiers qui me viennent). Après, beaucoup de nouveaux groupes sont là et cherchent leur place. Les salles ferment, certaines salles tiennent mais n’ont pas de budget, et dès que tu veux passer à la vitesse supérieure, ne nous mentons pas, l'argent c'est le nerf de la guerre. Quand tu dois aller jouer à Paris et qu'on te propose un sandwich et deux bières, eh bien, il ne faut pas accepter tout simplement. Financer un album, payer un clip, payer une tournée, assurer ton matos ça a un coup. Il y a un moment, si tu ne peux plus mettre d'essence dans ta voiture, ça va être compliqué d'avancer ! C'est le serpent qui se mord la queue, les groupes qui veulent un cachet ne sont pas programmés et les autres manquent souvent d'expérience et donc acceptent de jouer pour rien. Et pour finir, on laisse de moins en moins de chance à la nouveauté et parier sur un groupe devient vite compliqué. Je pense que ceci explique une grande partie de difficulté d'émerger. En tant que récent papa, est-ce que ta manière de composer à changer ? Cela a beaucoup influencé ma manière d'écrire, j'ai plus d'empathie et de patience depuis qu'il est né et ça me donne aussi plus de confiance en moi. Quand tu as un enfant, tu laisses ton égo de côté, c'est lui qui est important et tu deviens son guide en quelque sorte, alors il faut réfléchir beaucoup plus à ce que tes choix engendreront. Ça se sent beaucoup sur mes textes et me permet d'explorer des pistes différentes. Pour le prochain album, les paroles seront plus cérébrales et viscérales encore. ■ @Mr.Canaphotography 9ZOOM SURZOOM SUR8 Membres du groupe : Alexandre (chant) Geoffrey (guitare) Michel (guitare) Jay (basse) Seb (batterie) Discographie : Ghost - album (2016) Sites : www.facebook.com/Scarlean www.scarlean.com @MrCanaPhotography 2018 a été une très belle année pour Scarlean. Peux-tu revenir sur vos dates les plus marquantes ? Effectivement, nous avons eu une superbe année. La date emblématique est celle du 25 mai où nous avons sorti notre album avec une distribution plus large suite à notre signature avec Mystyk Prod. Celle de notre sélection pour le tremplin The Voice Of Hell aussi bien évidemment!Secondsur545groupes ça fait forcément plaisir. On s’est régalé pendant quatre jours au Hellfest et on en est revenu encore plus déterminé. Les différentes nominations, comme celle d'album du mois sur Rock Hard. On a aussi adoré la récente date que nous avons fait à Balazuc, un public déchainé et accueil fantastique. J’ai mentionné la présence de Jay, le mois dernier, dans le nouveau groupe Akiavel, tu as également participé à la création de leur logo et Michel s’est occupé du shooting photo ; il est important que la scène metal régionale se serre les coudes n’est-ce pas ? Avec Michel, nous sommes tous les deux dans « l'Image », lui est photographe, moi infographiste. Nous sommes très complémentaires et cela nous donne beaucoup de force visuelle. Le logo et la photo pour des amis c'était normal ! Il faut se serrer les coudes, mais tout le monde ne l'a pas encore compris, alors que c'est comme ça qu'on avance. Encore trop de groupes se Terminer deuxième sur 545 groupes au tremplin The Voice Of Hell ne peut pas être lié qu'au hasard, aux "connaissances" ou à la chance. Et si tant est qu’il existe tout de même un certain pourcentage de chances, c’est clairement Scarlean qui l’a provoqué. Leur premier album (Ghost) était déjà très abouti, et sa promotion sur scène a tout simplement révélé le talent du combo sudiste. Alexandre (chant) nous en dit plus sur le passé, le présent, mais surtout le futur de son groupe. font la guerre pour savoir qui est le meilleur. Il n'y a pas de meilleur, il y a des groupes, des univers... et le public est plus ou moins sensible à certain qu'à d'autres. Ils sont en tout cas tous inspirants. On collabore avec The BlackStone Co. et Disconnected sur une franchise qu'on a montée, le « Destroying Da Stage ». C'est l'union qui fait la force, c'est une évidence. Ghost est sorti il y a deux ans. Avec le recul, quelle vision as-tu sur ce premier opus ? Je suis très heureux et fier de cet album, il a reçu un superbe accueil. Tous les titres de Ghost ont beaucoup de sens, ils ont défini notre ligne de conduite musicale et visuelle. Il reflète notre identité et il prépare bien la suite. La réédition de cette année lui a donné une autre aura et surtout un vrai point de départ. Nous avions vraiment la volonté de ne pas le laisser de côté. Il est la première grosse pierre à l'édifice ! J’imagine que vous bossez déjà sur son successeur, me trompe-je ? Tout à fait, et il est presque entièrement écrit ! Nous travaillons actuellement sur le concept visuel et les arrangements. Nous avons peut-être même un nom d'album mais chut. Nous espérons entrer en studio en milieu d'année 2019. On ne se met pas le feu, on veut sortir un album de qualité avant tout. On préparera un single avec le clip qui va avec pour annoncer sa sortie. Il sera dans la même lignée, mais avec beaucoup plus de travail de composition. Nous ressentons une vraie maturité sur ces nouveaux morceaux et nous ferons tout pour que l'ensemble soit énorme ! La scène est vraiment votre élément et vous semblez jouer dès que vous le pouvez, dans toute la France. De ce fait, sens-tu une différence (audience) entre ces différentes villes/salles ? La scène, c'est essentiel pour nous. Sur scène, nous avons vraiment une énergie différente, et on nous dit souvent que Scarlean est fait pour être écouté sur des grandes scènes. On est d'accord dans le sens où l'ambiance joue beaucoup sur notre musique. Nous avons des passages très planants par moments et d'autres très puissants, quand le climax de lumière est là, ça rend forcément mieux que dans un bar de 10 m². On a un peu la bougeotte aussi et on y met beaucoup de nous. Nous essayons de choisir des dates de qualité et de faire un maximum de communication. Globalement, au-dessus de Montélimar, on sent une chaleur metal encore présente, un public passionné qui est toujours là pour les concerts. Dans le sud, remplir c'est devenu presque impossible à part si tu as un blockbuster de tête d'affiche. On a la chance d'avoir un public fidèle, on n'a pas vraiment été directement confronté à cela, mais on connait aussi les salles où il ne faut pas aller. (rires) Vous écumez souvent le Sud de la France, de Montpellier à Toulon en passant par Marseille. Sommesnous d’accord si je te dis que notre région possède de très bons groupes ? Et si tu es d’accord avec moi, qu’est-ce qui fait qu’il n’en n’émerge pas plus que cela sur la scène nationale ? Complétement, même si on en a perdus pas mal, je pense notamment à Eths, Tripod... Mais on a toujours des groupes comme A.C.O.D., Dagoba, Z Family, The VillainZ, Exxistence, Lecks Inc., The Blackstone Co. (pour les premiers qui me viennent). Après, beaucoup de nouveaux groupes sont là et cherchent leur place. Les salles ferment, certaines salles tiennent mais n’ont pas de budget, et dès que tu veux passer à la vitesse supérieure, ne nous mentons pas, l'argent c'est le nerf de la guerre. Quand tu dois aller jouer à Paris et qu'on te propose un sandwich et deux bières, eh bien, il ne faut pas accepter tout simplement. Financer un album, payer un clip, payer une tournée, assurer ton matos ça a un coup. Il y a un moment, si tu ne peux plus mettre d'essence dans ta voiture, ça va être compliqué d'avancer ! C'est le serpent qui se mord la queue, les groupes qui veulent un cachet ne sont pas programmés et les autres manquent souvent d'expérience et donc acceptent de jouer pour rien. Et pour finir, on laisse de moins en moins de chance à la nouveauté et parier sur un groupe devient vite compliqué. Je pense que ceci explique une grande partie de difficulté d'émerger. En tant que récent papa, est-ce que ta manière de composer à changer ? Cela a beaucoup influencé ma manière d'écrire, j'ai plus d'empathie et de patience depuis qu'il est né et ça me donne aussi plus de confiance en moi. Quand tu as un enfant, tu laisses ton égo de côté, c'est lui qui est important et tu deviens son guide en quelque sorte, alors il faut réfléchir beaucoup plus à ce que tes choix engendreront. Ça se sent beaucoup sur mes textes et me permet d'explorer des pistes différentes. Pour le prochain album, les paroles seront plus cérébrales et viscérales encore. ■ @Mr.Canaphotography Un album ? Deadwing de Porcupine Tree. Je suis venue à écouter ce groupe et précisément cet album, par curiosité pour sa collaboration avec Adrian Belew. J'ai tout de suite accroché. J'ai écouté d'autres albums, mais reviens souvent à celui-là, qui comporte mon titre favori « Arriving somewhere » (avec des influences King Crimson, Dream Theater et Pink Floyd évidentes, ce qui tombe bien puisque je suis fan des trois !). Un dvd ? Celui de Dream Theater intitulé Live at Budokan. Leur premier album que j'ai découvert est Train Of Thoughts. Même si ce n'est pas mon favori, il garde une place spéciale dans mon cœur. Le Live at Budokan comporte beaucoup de ses morceaux, mais aussi une partie documentaire sur la tournée bien sympathique. Un concert ? Durant la tournée de « Dim Days Of Dolor », notre passage en Amérique Latine, tous pays confondus, fut vraiment mémorable, avec un accueil fantastique, même pour moi, qui débarquais tout fraîchement dans le groupe. Je me souviens de ce show au Pérou, salle comble, où les fans chantaient toutes nos chansons. Je savais qu’en cas de trou de mémoire, je pourrais me raccrocher aux lèvres du premier rang ! (rires) On a terminé le concert en endossant les maillots de foot péruviens imprimés de nos prénoms respectifs, et en brandissant leur drapeau, cadeaux offerts par des fans juste avant le show. 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Le dernier album que j'ai acheté est Hardwired...To Self-Destruct de Metallica, qui est pour moi vraiment bien, en particulier le morceau « Spit out the bone, que je trouve violent et beau en même temps. D’ailleurs, j'ai appris à le jouer et à le chanter avec plaisir. Quel est le dernier concert que tu as donné ? La dernière fois que j'ai chanté sur scène c'était en janvier 2018, à Paris, au Palais de Tokyo lors d’une soirée rock. C'était vraiment bien, il y avait beaucoup de monde et c'était très chaleureux. Chanter ce que j'aime sur scène m'apporte beaucoup de bonheur et je me sens plus que vivant. Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Le dernier concert auquel j'ai assisté était le concert des Rolling Stones à Marseille en juin 2018, c'était juste énorme, j'ai adoré. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? Le dernier morceau que je viens d'écouter est « The rime of the ancient mariner » d'Iron Maiden. C'était treize minutes de pur bonheur, un morceau monstrueux, un solo incroyable, avec en plus des paroles fantastiques inspirées du poème « La complainte du vieux marin » de Samuel Taylor Coleridge. J'ai été littéralement « transporté ». Quel est le dernier titre que tu as répété ? Il s’agit de « Back in the village » d'Iron Maiden. Un morceau qui allie vitesse, beauté et énergie. Vachement dynamique, bref j'adore. Je l'ai répété à la guitare avec mon incroyable prof Tom « Abrigan » Tiberi et avec mon prof de chant « Maître » Pierre Rodriguez. Quelle est la dernière émission à laquelle tu as participée ? C’était Touche Pas à Mon Poste, le 31 octobre 2018, suite à ma prestation dans The Voice Kids. Je voulais montrer -ainsi qu'à The Voice Kidsqu'un enfant de douze ans peut aimer le metal et le rock. Chanter sur un plateau de télévision procure des sensations différentes que lorsque je chante sur une scène devant plus de personnes, où je ressens plus d'énergie, de chaleur et de partage. Mais c'était vraiment cool, une bonne expérience pour moi qui m'a permis de connaitre un autre « monde ».■ Un souvenir particulier ? Juin 2016, je venais de terminer d’enregistrer les chœurs de « DDOD », et Morten me demande si, à tout hasard, j’étais d’accord pour remplacer Ailyn (souffrante) pour un concert en Ukraine. Le groupe ne pouvait pas annuler, j’ai accepté par amitié pour Morten malgré un stress intense et un timing très court (quinze chansons à apprendre). Le concert fut difficile et éprouvant, mais ce fut un moment très fort. J’ai quitté la team avec beaucoup de nostalgie, un peu comme si je quittais des membres de ma famille, alors que je les connaissais peu à ce moment-là... et que je n’étais pas ma place. Bref, étrange sentiment... Lorsque Morten m’a appelée quelques jours plus tard pour me demander d’intégrer le groupe, j’ai d’abord flippé (carrière classique oblige), mais cela m’apparaissait tellement comme une évidence. En fait, cette nouvelle inattendue a complètement bouleversé ma vie, mais dans le bon sens. @MarcoBINISTI Unephotoavec...? Je n’en ai pas encore, mais ce que je peux dire c’est que chaque rencontre musicale est enrichissante. Il y a tellement d’artistes avec qui j’aimerais échanger que c’est difficile de faire un choix. En tant que chanteuse, évidemment, croiser Tarja (ex-Nightwish) et échanger sur son parcours, la technique, ses compromis sur scène et dans la vie, serait formidable. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dansl'actualitéetconcentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Gaétan. Même s’il n’est âgé que de douze ans et qu’il est passé à la tv, « notre » petit prince du metal a la tête sur les épaules et -bien entouréest déjà promis à un avenir radieux. Ne cherchez plus, la France a peut-être trouvé là son incroyable talent ! 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @HervéB. Deux ans après la sortie de son prometteur premier album Hollow, LANDMVRKS est de retour avec un nouvel opus intitulé Fantasy. Les grands espoirs du groupe de metalcore marseillais ont-ils été confirmés ? Verdict ci-dessous. Basique Plus que des bases, LANDMVRKS possède une marque de fabrique. A la fois propre au style en lui-même, mais également « adaptable » grâce à la qualité de ses musiciens, mais surtout au talent de son chanteur, Florent Salfati. Frontman en puissance, ses compos le sont tout autant. Rythmiquement, ça tabasse, mélodiquement, ça touche au sublime. Ce paradoxe atteint son paroxysme sur le titre éponyme de l’album. En effet, même si ce titre est sorti en début d’année (via un superbe clip), « Fantasy » fait désormais aisément partie des classiques du groupe. Magnifiques mélodies, principalement représentées par un chant clair de Flo sur le refrain, la hardcore reprend le dessus sur les couplets, avec des rythmiques basse-batterie et des riffs de gratte impressionnants de hargne, comme le sont évidemment les parties hurlées par le chanteur. Sur la même structure, je pourrais aussi citer le très bon « Blistering », dont le « motherfucker ! » enragé du milieu de titre en fera headbanguer plus d’un. Toujours dans l’énergie, « Wake up call » part à cent à l’heure, pour ne jamais s’arrêter en fait ! On ne ralentit pas le rythme avec « False reality » et « Dead inside » assez similaires dans l’approche, et dont les refrains entêtants sont très bien foutus. Enfin, à l’instar de leur tube « Winter » et son featuring avec Mattéo Gelsomino (Novelists) -chanson qui a, depuis, fait date dans la carrière du combo marseillais« Reckoning » reprend les mêmes ingrédients avec la présence d’Aaron Matts (Betraying The Martyrs) au micro. Succès garanti. Pas simple Malgré une recette qui fonctionne, LANDMVRKS n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, au contraire même. En effet, comme évoqué plus haut, les Marseillais modulent leur savoir-faire, afin de proposer des titres allant un peu plus loin que ceux auxquels ils nous habituent. De ce fait, un morceau comme « Scars », via, entre autres, le solo de Florestan Durand (Novelists), est d’une mélodicité à toute épreuve. Une superbe chanson qui, vous le savez, est tout simplement mon titre préféré de l’année. Difficile donc d’être objectif à son sujet. Ecoutez et faitesvous votre propre opinion ! Dans un autre registre, « The worst of you and me » est tout aussi magnifique. Sans doute l’un des meilleurs morceaux dans la discographie du groupe. Démarrant avec un flow rap enragé de Flo, le hardcore hargneux des musiciens s’enchainent pour laisser de la place, à la moitié du titre, à une certaine émotion. Principalement accentué par le chant habité de mister Salfati, un certain sentiment de rage et d’urgence transparait jusqu’à la toute fin de ce brulot, avec un essoufflement du chanteur fort à propos. Poignant, tout simplement. On reste dans l’émotion avec « Alive ». Une ballade qui aurait très bien pu prendre place dans la discographie de P!nk. En duo avec Camille Contreras, l’ex chanteuse de feuApache (hardcore de Marseille) démontre une douceur et une sensibilité qu’elle remplaçait par de la rage pure à l’époque de son ancien combo. Quand Flo calme le jeu cela fonctionne également et même si ce titre reste « classique », il fait tout simplement du bien. Enfin, « Kurhah », interlude atmosphérique de presque deux minutes, est enchainé par un « Disdain » lorgnant plus du côté du mélodeath à la In Flames que du metalcore ; preuve de la large palette musicale maitrisée par les Phocéens. Ça dépote quoi ! Conclusion : Fantasy est une vraie réussite. LANDMVRKS s’est donné les moyens et a eu le talent nécessaire pour proposer un album qui plaira autant aux puristes qu’aux néophytes. On m’a souvent demandé qui était le groupe référence de metal à Marseille, j’ai toujours répondu Dagoba. Désormais, je dirai qu’il y en a deux, à savoir Dagoba et LANDMVRKS ! Fred Landercy L'ALBUM DU MOIS 11 LANDMVRKS - FANTASY / Arising Empire 2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Chanteuse classique, Emmanuelle Zoldan a tout de même sa place dans Metal II Mars. En effet, l’Aixoise a rejoint le groupe de metal symphonique norvégien Sirenia, il y a deux ans. Au sortir d’une tournée européenne, la demoiselle s’est confiée à moi, évoquant ses cinq préférences metalliques. Je suis donc fier d’avoir une telle artiste au sein de mon fanzine, et, au nom de toute la communauté metal, lui souhaite la bienvenue. Tracklist : Fantasy Wake up call Scars The worst of you and me Blistering False reality Reckoning Alive Dead inside Kurhah Disdain DOWNHILL se produira le samedi 15 décembre à Lyon (Maxine’s) avec les locaux de CHANGES. Emmené par Joris Courchet (ex-HAPPYFIST), FOR THE SIN, combo de slam/beatdown, a déjà un EP six titres sous le coude, qui promet joie, volupté et douceur... La tant attendue captation du live au Moulin (8 avril 2017), retraçant les vingt ans du mythique groupe marseillais ETHS, est disponible. Via Kick Your Eyes et Edza Films, voici un coffret bluray/dvd/cd bourré de bonus et qui devrait faire des heureux au pied du sapin ! Le hardcore punk de RATS DON’T SINK résonnera le samedi 29 décembre à Lyon (Rock n Eat). Le combo sera accompagné des groupes TA GUEULE et LES BARNEURS. THE SOFT ERECTIONS déboulent au Café Provisoire (Manosque), le samedi 8 décembre, avec LES SALES MAJESTES. NEWS 5DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE12 Beaucoup de personnes travaillent dans l'ombre, et, à l'instardesmusiciens,méritentégalementd'êtremises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces acteurs qui œuvrent pour leur musique favorite. Qu'ils soient promoteurs de concerts, responsables de webzine, présidents de fanclub ou d'association, tous sont animés par cette même passion qui nous unit tous. A l’initiative d’Alexandre Saba, M&O MUSIC engendre autant d’expérience que de talents. A l’instar de Scars (ANOTHER MANAGEMENT), ce passionné n’est pas des Bouches-du-Rhône, mais possède dans son écurie un grand nombre de groupes phocéens, tels que Z Family, Ormyst, Lecks Inc., The VillainZ ou encore Exxistence. Plus d’infos ? Pas de soucis, Alex nous en dit plus. @DR 4 AGENDA DÉCEMBRE Samedi 1er : Galderia - acoustique (Rider Saloon Pub - Marseille 6ème ) Mercredi 5 : Sólstafir (Jas' Rod - Les Pennes Mirabeau) Vendredi 7 : The Dead Daisies + Tom Abrigan And The Shrunken Heads (Moulin - Marseille 13ème ) Vendredi 7 : Tribute The Beatles + Rolling Stones (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Samedi 8 : Main:Art + BlackBirds + Time Structure (Jas' Rod - Les Pennes Mirabeau) Samedi 8 : Necroverdose + WOEST + Haiku Funeral + Archenterum + Hyrgal (Embobineuse - Marseille 3ème ) Samedi 8 : Wake The Dead + Cheat Death + Rats Don’t Sink + Walk Away (Molotov - Marseille 6ème ) Samedi 8 : SOvOX (Portail Coucou - Salon de Provence) Samedi 8 : The Page (Queen Victoria - Marseille 1er ) Dimanche 9 : Revocation + Archspire + Soreption + Rivers Of Nihil (Jas' Rod - Les Pennes Mirabeau) Vendredi 14 : Klone - unplugged (salle du Roucas - Vitrolles) Vendredi 14 : Tribute Masters of Rock (Cherrydon) Vendredi 21 : Tribute Noir Désir (Cherrydon - La Pennesur-Huveaune) Jeudi27:MissCordite+TheEnders+Crowling(Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Vendredi 28 : Tributes Legends of Rock + Janis Joplin (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) 13DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE Comment en es-tu arrivé à écouter du metal ? J'ai commencé à écouter du metal vers treize-quatorze ans grâce à ma grande sœur qui en écoutait déjà. Nos chambres étaient collées l'une à l'autre et j'entendais ces sons « metal » qui ont aiguisé ma curiosité au fil du temps. Quels sont les groupes dont tu es le plus fan ? J'écoute autant du old que du new school, donc ça peut aller de Metallica (de Kill ‘Em All jusqu’au Black Album et le dernier Hardwired ... to Self-Destruct), Slayer et Sepultura (Beneath - Arise) en passant par Supuration, Immortal, Five Finger Death Punch, Rammstein, Death Decline, Z Family, Ektomorf, Heilung, Eluveitie... Bref, je pourrais t'en citer plein ! Quand et comment as-tu intégré M&O Music ? Ça a commencé en 2005 lorsque j'ai créé l'agence de promotionmanagement M&O Office. Très vite, j'ai eu l'idée de créé un label, mais j'attendais d'avoir les bons partenaires pour cela et pour toute la logistique qu'il fallait également. Donc en 2009, le label M&O Music est né. Etais-tu « activiste » dans le metal avant de faire partie de cette structure ? Avant M&O Office et M&O Music, j'avais un groupe de metal pendant dix ans de 1995 à 2005 intitulé Darken (et qui est devenu Dark-N pour le second album). J'organisais des concerts également sur Montpellier, Marseille... J'ai eu un bar metal à Montpellier (La Tragedia dell' Arte) entre 1998 et 2003. Donc activiste et passionné, oui je pense ! Quelles sont tes missions ? Dans le label M&O Music, je m'occupe du label management, de la direction artistique etc. Dans M&O Office, je m'occupe essentiellement du suivi promo-médias (mags, webzines...) et Julien Vachon s'occupe de la partie radios et nouvelles technologies. De nombreux groupes de ton catalogue viennent de la scène metal régionale des BdR. As-tu des coups de cœur parmi eux ? Si oui, lesquels et pour quelles raisons ? Yes, il y en a pas mal c'est vrai : Z Family, Lecks Inc., The VillainZ, Exxistence, Dogfries... L'album de Z Family, je l'écoute comme un gosse. Les influences de Zed sont presque identiques à mes goûts musicaux persos et, forcément, le coup de cœur s'est mis en route d'entrée de jeu. Fuck Yeah ! Pour Lecks Inc., leurs performances scéniques, l'ambiance qu'ils dégagent, c’est du lourd ! Pour The VillainZ, ceux sont des vieux amis qui boivent des pintes bizarres blanches et/ou rouges. Ils sont bizarres et vilains, mais je les aime quand même ces « inculés » ! Exxistence, ils te mettent le feu, y a la passion et la motivation en eux et ça se voit sur scène, ça te met une pêche de ouf ! Dogfries, les ovnis avec leur nü progressive rock instrumental. Ils gèrent grave, j'adore ! Peux-tu donner aux lecteurs de Metal II Mars, en exclusivité, quelques futures signatures ? Oui, le nouvel album de Death Decline qui déboîte sa mère avec son modern thrash/death metal. Il sortira dans les bacs le 7 décembre 2018. Le retour de Mind Whispers, avec un nouvel album en janvier 2019. Ils sont actuellement en tournée avec Sirenia. Le loud rock/metal de The Blackstone Co. qui tabasse bien aussi, et dispo en janvier 2019. Le nouvel album de Exxistence qui va vous surprendre de puissance et de créativité, en mars 2019. ■ www.facebook.com/alexmoofficemomusic www.facebook.com/momusiclabel www.m-o-music.com www.m-o-office.com DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE ANNULÉ P. 02 : CLIPS P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! - EMMANUELLE P. 08 : ZOOM SUR - SCARLEAN P. 10 : VOS DERNIERS... - GAÉTAN P. 11 : L'ALBUM DU MOIS P. 12 : DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE - M&O MUSIC P. 14 : RELEASE PARTY - LANDMVRKS asard du calendrier, le Hellfest vient de dévoiler sa programmation pour juin 2019, alors que je mets sous presse ce fanzine de décembre mettant à l’honneur Scarlean. Arrivé second du tremplin The Voice Of Hell, le groupe sudiste a eu une année 2018 bien chargée et la prochaine s’annonce également prometteuse. Prometteuse, l’émission Rock Attack l’est tout autant. Partis de Top FM Bandol, Jérôme et Fabrice ont récemment créé leur propre webradio. Du rock non-stop, avec des thématiques par jour et tranche horaire, et surtout, une heure allouée à Metal II Mars tous les dimanches soirs de 20h à 21h ! Encore merci à eux pour cette belle visibilité. Depuis fin novembre, vous pouvez donc écouter du son 100% Metal II Mars sur www.rockattack.fr. Revenons au papier, avec ce mois-ci, outre Scarlean, deux interviews que je me suis régalé à faire avec Emmanuelle (Sirenia) et Gaétan (qu’on ne présente plus). Parmi les autres satisfactions de décembre, découvrez l’activité croissante du label M&O Music via Alexandre Saba, ainsi qu’un retour sur la release party de LANDMVRKS, bref, que du bonheur. Bonne lecture et bon bout d’an. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy, Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. avec JÉROME & FABRICE WWW.ROCKATTACK.FR Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 44 Décembre 2018 @Mr.Canaphotography Les maîtres du jeu L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO H 14 RELEASE PARTY Chez LANDMVRKS, on ne fait pas les choses à moitié. En effet, lors de la sortie de leur nouvel album intitulé Fantasy, les Marseillais ont convié amis et/ou groupes de la région pour une release party qui pouvait rendre n’importe quel organisateur de concerts jaloux. La soirée démarre avec 21 Again. Un set acoustique introduit par un mix de Kevin (batterie) faisant honneur à Flo (LANDMVRKS) dont le sample provient d’une interview réalisée par le chanteur. Une bien belle manière de faire honneur à l’artiste qui a rendu ce concert possible. Camille et Julien unissent leurs voix de magnifique manière pour ce qui s’avèrera être leur dernier set. En effet, 21 Again, c’est fini. Bonne continuation à tous et merci pour ce très beau et doux moment, dont on se souviendra. Assurément. On enchaine avec Downhill et l’on se rendra vite compte que le Café Julien semble vraiment trop petit pour contenir la rage des hardcoreux phocéens. Pas d’inquiétude pour Adrien et sa bande, le groupe ouvrira pour Agnostic Front, une semaine plus tard, dans la grande salle ! Au tour désormais du combo ayant parcouru le plus de kilomètres, à savoir les Lyonnais de Resolve. Le metalcore mélodique des Gones ravira le public présent, preuve qu’à l’inverse du foot, la rivalité Lyon – Marseille n’aura pas sa place ce soir ; Anthony (chant) se mêlant même aux fans dans la fosse. Le seul bémol durant leur set ne viendra pas d’eux, mais du fait que, horaires obligent, les voisins Toulonnais démarrent leur concert avant la fin de celui de Resolve. On passe donc à la grande salle avec Ze Gran Zeft. Véritable OVNI de la scène metal, ce groupe est vraiment à part et mérite une attention toute particulière, tant l’originalité et le BLAZING WAR MACHINE + ZE GRAN ZEFT + RESOLVE + DOWNHILL + 21 AGAIN Espace Julien - Marseille - 02/11/2018 LANDMVRKS @AlexisFONTAINE 1515 L’hyperactif Lecks est de retour. Peaufinant au maximum toutes ses idées, ce vidéoclip est chiadé à souhait. Traitant des violences conjugales (et extra) subies par les femmes, il met en lumière -ou plutôt en obscuritéRachel Aspe (ex Eths) que Metal II Mars a plaisir de revoir ! LECKS INC. - « K.K.K. in your head » feat Rachel Aspe [4:51] © Akil Révélé dans le fanzine de septembre, le projet de Devf prend de plus en plus d’ampleur. Son premier album, intitulé The Beast Inside, méritait un vrai clip (après la lyric vidéo de « Storm of torments »). Voici donc la vidéo de « One last stand » permettant également de voir Raph (batterie) et Antoine (guitare) en action ! STONE HORNS - « One last stand » [5:41] © Devf Trio instrumental, même si Alexandre Gallo est ici présent à la basse, Dogfries arrive à rendre une musique de musiciens accessible à tous par la qualité intrinsèque de chacun de ses membres. Pas la peine de faire de longs discours, regardez ce clip et vous aussi, ditesvous au fond de vous-mêmes ce que je me suis dit : « putain, ça joue ! ». DOGFRIES - « Globular cluster» [3:49] © Jacques Trevisan Après la sortie de leur très bon premier album New Birds, les OiseauxNoirs marseillo-gapençais se devaient de présenter au public un clip tout aussi original et maîtrisé. C’est chose faite avec la vidéo du titre « Too bad », avec en prime, de l’humour qui fait du bien dans toute cette noirceur environnante. BLACKBIRDS - « Too bad » [5:07] © Djaevan RELEASE PARTY2 CLIPS talent de Mathieu (chant), David (guitare) et Taïpan (batterie) fusionnent à merveille. Un zeste de geek attitude, un soupçon de salacité, une dose de bestialité et une grosse louche de charisme, voilà la recette du trio pour un show très chaud ! Bref, de vrais gorilles... euh bêtes de scène pardon ! On reste dans la chaleur et la prestance scénique avec Blazing War Machine. Même si le combo russo-marseillais n’a plus sorti de nouveau titre depuis « Charming face of destruction » (fin 2016 !), la fan-base du groupe était encore bien présente ce soir. Véritable curiosité pour les fans coreux et grosse attente pour les habitués, Irina et ses gars auront délivré un set d’une incroyable puissance et d’une précision chirurgicale à couper le souffle. Vivement, mais alors vivement, de nouveaux morceaux. On termine avec les stars de la soirée, à savoir LANDMVRKS. Tel un maître de cérémonie, Flo (chant) assurera une prestation de très haute volée. Tout le monde n’a d’yeux que pour lui, et force est de constater qu’il y a de quoi ! Présent scéniquement, vocalement, ou tout simplement humainement, le public réagira à chacune de ses sollicitations. Une osmose totale permise également grâce au sans faute de Niko (batterie), Rudy (basse) et Nico (guitare). Parmi les points forts du concert, je pourrais citer le refrain de « Winter » repris comme un seul homme par les fans, le « sit and jump » au début de « Scars », la présence de Aaron Matts (Betraying The Martyrs) sur « Reckoning », l’envahissement de la scène par une bonne partie du public sur la reprise « Fat lip » de Sum 41, et encore tant d’autres... Au final, une release party qui fera date, avec un public qui aura répondu présent (environ 450 personnes), six groupes qui auront tout donné, et une monumentale tête d’affiche dont Marseille peut être fière. Bravo et merci LANDMVRKS, tout simplement. @AlexisFONTAINE @Chris/L'ESPRITMETAL @Chris/L'ESPRITMETAL @Chris/L'ESPRITMETAL @FredShootàDonf @FredShootàDonf Blazing War Machine Ze Gran Zeft Resolve 21 Again LANDMVRKS Downhill
METAL II MARS VOL.44 - DECEMBRE 2018 - Page 15
METAL II MARS VOL.44 - DECEMBRE 2018 - Page 16
viapresse