METAL II MARS VOL.49 - MAI 2019 - Page 8 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN !@DR Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Guitariste de feu Knyll, Dylan ne se laisse pas abattre pour autant. En effet, en plus des vidéos « guitaristiques » où il partage l’écran avec son acolyte Antoine (Roszak), le Marseillais fait désormais partie du tout nouveau combo de death metal symphonique intitulé Per Momentum. Bref, c’est tout … pour le moment. Après un EP sorti en 2016 intitulé Rise Of Chaos (même si un précédent EP nommé Revenge Now avait déjà vu le jour en 2014), Exxistence se lance dans le grand bain du premier album. Prestations au Hell Sessions Live 2017 et 2018 (Hellfest) et récente signature chez M & O Music prouvaient là que le groupe assumait à 100% son étiquette de valeur montante de la scène metal phocéenne. Et il faut dire qu’après l’écoute (plusieurs même !) de ce Phusis, même si certains points sont encore perfectibles, le défi a été relevé haut la main ! Exxistence n’est pas un groupe comme les autres. En effet, le duo Morgane / Roland (chants) fonctionne à merveille et est, assurément, une de valeurs sures du combo. Parmi les autres points forts, il convient de citer, même si dès la première écoute ceci est une evidence, les trois autres musiciens qui proposent des parties à la fois hargneuses, rapides, atmosphériques, techniques, mais toujours mélodiques. Gros taf donc de la partie rythmique avec Sébastien (batterie) et Laura (basse), ainsi que riffs thrashy et soli prog de la part de Nicolas et Roland (guitares). La Belle Car, effectivement, si le chant est si efficace, c’est que derrière, les musicos assurent. Morgane est une chanteuse à part. En effet, cette dernière ne chante pas de manière « classique » dans un groupe de metal alternatif à tendances prog/ death. Point de growls ou de parties lyriques, la demoiselle propose des vocaux très personnels, à la fois chaleureux, graves voire même « érotiques », oserais-je dire. Son timbre suave n’hésite pas à descendre très bas comme sur le titre « For myself » ou au contraire être très aérien avec « Cantabo Ergo Sum ». Nous sommes par contre en terrain un peu plus connu comme sur sa prestation assurée sur « Thrive », excellent single et clip par ailleurs. Mention spéciale au très original « Mother nature » sur lequel Morgane allie un groove envoutant au chant énervé de Roland. De manière très jazzy, la chanteuse amène à merveille le passage au saxo à la fin du titre. Ce passage, d’ailleurs, surprend à la première écoute, mais au fur et à mesure des auditions, on se rend compte que cette prise de risque est tout simplement indispensable à ce morceau, le magnifiant et le rendant aussi unique en son genre. Et la Bête Vous l’aurez compris, j’ai été charmé par le chant de Morgane, mais je dois avouer qu’il est encore plus difficile de résister à celui de Roland. Ce fut une très bonne surprise de l’album, car les vocaux sont vraiment partagés entre le couple, à l’instar de « The edge of everything ». Les grunts hargneux de Roland sont efficaces et maitrisés, comme sur « Infinite sky » et ses notes atmosphériques en début de titre rappelant la série Dexter. Autre morceau assez spécifique, « Explosion » est uniquement performé par le chanteur et prouve que le groupe ne s’est pas caché derrière une éventuelle (mauvaise) étiquette de « groupe à chanteuse ». Nouvelle prise de risque, nouvelle réussite, preuve que le travail et l’audace paient toujours quand on les utilise de manière cohérente et sincère. En parlant d’audace, voici deux de mes titres préférés et ces derniers le sont pour la même raison, à savoir le chant de Roland (et non des growls). Premier morceau de l’album, « Departure » va mettre une grosse claquasse à tout le monde. Démarrant de manière habituelle pour ceux qui connaissent Exxistence depuis quelques temps (instrumentaux mettant une ambiance inquiétante, rythmique pesante, voix chaude de Morgane...), l’arrivée de Roland au micro est impressionnante. Il s’impose à merveille par une maitrise et un charisme naturels. Mais que dire de la fin du titre « Flesh » qui rajoute une palette mêlant urgence et rage à ses vocaux. Dernière minute jouissive à souhait ! Conclusion : Essai réussi pour les sudistes, car même si parfois on a l’impression que cela part un peu dans tous les sens, ceci est une preuve d’émancipation et de création qui ne doit pas être bridée mais plutôt encouragée (à l’instar d’un de leur modèles à savoir Devin Townsend). Une fois que cette fougue sera un peu plus maitrisée, Exxistence fera non plus partie des valeurs montantes, mais bel et bien des valeurs sures de notre région. Fred Landercy L'ALBUM DU MOIS 11 EXXISTENCE - Phusis / M & O Music 2019 Tracklist : Departure Explosion Mother nature Thrive Flesh Cantabo Ergo Sum For myself The edge of everything Infinite sky Un album ? Alors un cd que j'ai particulièrement adoré, alors que de base je n'étais pas du tout fan du groupe, c'est le dernier album de The Black Dahlia Murder intitulé Nightbringers. En effet, je le trouve très thrash et assez lourd à la fois, et surtout doté d’une technicité à la guitare incroyable avec des soli à ne pas finir, du coup, je suis devenu fan et j'ai écouté tous les autres albums. C'est un véritable régal et à jouer à la gratte, c'est monstrueux, je le conseille à beaucoup d'autres guitaristes. Un dvd ? J’imagine que c'est une référence qu'on a dû te sortir des centaines de fois, c'est le live de Metallica à Seattle en 1989. Si j'avais pu être né à cette époque, je serais parti prendre un billet d'avion pour aller les voir tellement c'était bon. Puis, c'était aussi la tournée pour la sortie d’un de leurs meilleurs albums, à savoir And Justice For All, qui est un opus avec des riffs tellement bons à jouer et à écouter ! Honnêtement, j'ai même des frissons qui me viennent quand j’écoute ces morceaux. Un concert ? Mon concert préféré c'était Machine Head à l’Espace Julien en novembre 2014. Je ne connaissais pas du tout le groupe à part deux ou trois morceaux et je suis ressorti de là en étant totalement fan. Ce groupe est tout simplement devenu mythique pour moi, même s’ils se sont faits détrôner en juin 2017 par System Of A Down. Groupe découvert en 2001 grâce à mon frère et j'ai rêvé -et surtout attendude les voir jusqu'à ce jour-là. Seize ans d'attente donc je peux te dire que j’ai apprécié le moment et j'étais comme un enfant, c'était incroyable, bref un moment inoubliable. 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? J'ai découvert Incendiary sur la chaîne Youtube Hate5six entre deux lives de Turnstile et Expire, et j'ai fini par acheter leur album Thousand Mile Stare. C'est plein de rage, mais aussi de riffs intéressants ! Le format de 27 minutes est parfait pour l'écouter en un seul bloc, ça commence par un gros larsen et c'est parti, et on apprécie un peu plus à chaque chanson ! Quel est le dernier concert que tu as donné ? Speak French à la Salle Gueule (Marseille) avec Lunch et The Sobers. On a organisé le plateau avec notre asso Think Bro. C'était en novembre dernier, ça date un peu car on a passé du temps à enregistrer et préparer la sortie de notre nouvel EP avec tout ce qui va autour (visuels, merchandising...), on relance la machine et pas mal de dates vont arriver. Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? À l'IPN club, nos amis de Spinabifida ! Notre batteur Vincent y joue la basse. C'est Fuzzy Things qui organise régulièrement des soirées là-bas avec des bons groupes de la région et l'entrée est toujours à prix libre, je partage le bon plan si certains cherchent des concerts cools sur Aix. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? « Free at last » de PUP. On a tous des goûts musicaux très différents -et qui vont d'un extrême à l'autremais c'est vraiment sur PUP qu'on se rejoint tous (et Sólstafir aussi, étonnamment !). On les a vus en concert tous les cinq l'année dernière et c'était une sacrée soirée. Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'est un de nos derniers morceaux que l'on finit de travailler et qui s’appelle « Sans fin ». Depuis notre nouvel EP, on a renouvelé notre set live en faisant du tri pour ne garder parmi les anciennes compos que celles que l'on prend encore vraiment plaisir à jouer, il y a les chansons de l'EP et on est plus ou moins en composition permanente, donc de nouvelles chansons qui nous ressemblent voient le jour une à une et ça fait du boulot à répéter ! Quel est le dernier voyage que tu as fait ? Je suis parti à Montréal en janvier. Je voulais aller au Canada depuis longtemps et j'ai plusieurs amis qui vivent là-bas, c'était l'occasion parfaite d'aller les voir, de goûter au grand froid, aux bières des nombreuses micro-brasseries de Montréal et ses bars rock et metal ; et d'avoir un aperçu hivernal des grands parcs naturels québécois quand on sort de la ville. Un super voyage, il y règne une espèce de sérénité où tout paraît simple et naturel malgré les températures et la démesure de la ville. On retournera au Canada en été/automne pour découvrir une autre facette et une autre partie du pays, c'est tellement vaste. ■ @Gil Un souvenir particulier ? C’était lors de la tournée de Fleshgod Apocalypse en mai 2017, quand j'ai fait le technicien pour le groupe Blazing War Machine, qui assurait la première partie des dates françaises. C'était monstrueux car chaque jour, chaque moment, chaque conversation, tout tournait autour de la musique et on était vraiment à fond, c'était de la folie ! Evidemment, c'était aussi tout simplement cool de rencontrer et discuter avec un groupe comme Fleshgod car les musiciens étaient vraiment sympas. On a eu le droit à un t-shirt et un album offert par le batteur avec une bonne photo, c'était génial. Après une telle expérience, je peux t’assurer que j'étais deux fois plus motivé à l’idée de m’investir encore plus dans la musique. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Silvère. A la basse et au chant dans le groupe de punk/rock Speak French, l’arrivée d’un nouvel EP va (re)mettre le groupe des Pennes-Mirabeau sur le devant de la scène ; d’autant qu’une release party est prévue pour le 24 mai à L'Intermédiaire ! Unephotoavec...? Mark Osegueda, le chanteur de Death Angel. C'était en juillet 2017 et je réalisais leur première partie avec mon ancien groupe de thrash metal et c'était un super souvenir. Je me souviens que Mark était vraiment sympathique et qu'il avait tout le temps le sourire. Et puis, jouer pour ce groupe était quand même un défi surtout pour moi et l’autre guitariste du groupe. Ce fut d’ailleurs un moment nostalgique car en 2014, nous avions fait notre premier Hellfest et pendant des mois et des mois, nous attendions le moment où Death Angel allait jouer. Puis, trois ans après, on reçoit un coup de tel pour nous demander d’ouvrir pour eux. Donc je peux te dire qu'on était comme deux gamins qui sautaient partout ! Membres du groupe : Flo (chant, guitare) Enzo (guitare) Nico (basse) Fab (batterie) Discographie : No Comment - EP (2018) Sites : www.facebook.com/Ricine.fr D’où vient le nom Ricine ? Ricine, ça nous est venu à un moment où on cherchait à affirmer l'identité du groupe. C'est à l'époque où nous avons commencé à travailler sur No Comment, notre premier EP. Du coup, on a pris un nom qui sonne un peu comme notre musique, simple mais plein de lecture différentes, certains y verront un clin d'œil à la série Breaking Bad, ce qui n'est pas faux non plus ! Comment ont été les retours par rapport à No Comment ? Plutôt bons ! On a eu quelques chroniques, toutes assez enthousiastes et qui ont bien saisi l'esprit de l'EP, comme le public en général. La production épurée et brute nous a permis de poser les bases de notre énergie et cela s'en ressent dans l'aspect scénique. Du coup, No Comment a, en quelque sorte, son empreinte même sur les morceaux qui n'en font pas partie et que nous jouons pendant notre set. Bossez-vous déjà sur son successeur ? Si oui, sous quel forme, album, EP ? Rien de très officiel pour l'instant, mais on a déjà pré-produit quelques morceaux qui iraient bien ensemble sur un deuxième EP ! Nous n'en disons pas plus pour l'instant, mais pour sûr, la réponse est oui. A qui appartient le chien présent sur la pochette de l’EP et sur certains visuels ? Il semblerait être le cinquième membre du groupe, non ? C'est Kira, qui appartient à la bellesœur de Flo ! Pas vraiment cinquième membre du groupe, ce chien est la touche d'humour noir qui définit cette pochette. Elle est en référence à l'histoire du type qui se voit ramener son bâton de dynamite allumé par son fidèle compagnon, alors qu'il voulait faire un trou dans la glace du lac dans lequel il voulait pêcher. Pleine de sens, cette photo est ce qui colle le mieux au titre de l'EP, à savoir No Comment, qui traite pas mal de naïveté et de stupidité finalement. C'est aussi l'idée qu'être un bon toutou c'est bien, mais il ne faut pas s'étonner que cela saute quand le maître est un abruti ! Pouvez-vous me raconter la génèse de votre magnifique second clip (« March »), et comment en êtesvous venus à vous foutre à poil ? Le texte est le point de départ. On parle de cette volonté de tout temps que nous avons de dominer l'autre ou de l'anéantir. En choisissant de l'inscrire dans le contexte du quotidien (beaucoup d'images sont simplement filmées à moins de vingt minutes de chez nous), il a fallu faire passer l'idée assez sombre que quoiqu'on puisse trouver pour s'en protéger (comme l'idée d'une justice), cette nature est la nôtre et elle est en chacun de nous. Les métaphores sont là pour souligner cette réalité. Partant de là, on a tourné le clip en quelques mois avec l'équipe d'Edza Mine de rien, Ricine n’a sorti « qu’»un EP, et pourtant le combo sudiste s’impose de plus en plus comme un référence d’un metal mêlant heavy, thrash et grunge. Le quatuor a donc clairement choisi entre qualité et quantité, avec pour preuves supplémentaires, leurs deux clips (« Obey the scarecrow » et « March ») pourvus d’une richesse indéniable. Bref, voici un groupe qui a vraiment du mordant ! 8 ZOOM SUR @AndréLIÉDET 9ZOOM SUR Films qu'on remerciera au moins 57 fois pour leur travail que tu qualifies toi-même de magnifique, et on est évidemment d'accord. À poil, recouverts de cendres, on incarne par l'art ce qu'il y a de pire et c'est pour nous en l'acceptant qu'on peut essayer de devenir meilleurs, donc c'est en ce mois de décembre 2018 qu'on s'est mis nus et couverts de cendres dans un hangar abandonné, un vrai régal ! Vous allez participer au Furious Fest. En tant que « locaux », j’imagine que vous attendez cette date de pied ferme ? Absolument, on est toujours là quand il faut faire du bruit ! En fait, c'est notre première date en tant que membres d'Another Management, donc on a hâte de partager la scène dans cet esprit d'entraide avec des groupes d'ailleurs. Peux-tu nous en dire plus sur le tremplin A Toi De Jouer ? C'est un tremplin de chez nous, alors on s'est dit qu'il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Du coup, nous sommes sélectionnés pour la finale le 23 mai à la salle du Roucas où nous jouerons un set de vingt minutes. La prestation sera un condensé de tout ce qu'on peut faire de plus turbulent ! D’autres dates sont-elles à venir ? On attend que tout soit confirmé, mais on peut déjà s'avancer sur quelques unes telles que le 17 mai au Monster's Art (Fréjus), le 31 mai au Studio Decanis (Marseille), le 7 juin au Gloomy Art (Gardanne) et le 25 juin au Théâtre de Fontblanche (Vitrolles). Pour ceux qui voudraient en savoir plus, tout sera dit sur la page Facebook Ricine. Conclusion : il y a quand même de quoi faire dans la région, n’est-ce pas ? En effet ! Même si certains endroits font face à des difficultés comme l'Electrode que l'on regrette beaucoup, il y a toujours des endroits qui répondent présents pour accueillir des jeunes groupes, et c'est avec plaisir que nous nous produisons dans des lieux comme le Roucas ou le Monster's Art. Après, on aime aussi sortir de cet environnement pour des dates un peu différentes comme l'année dernière au salon du tatouage le Tattoo Art Club, et prochainement à Gardanne à la galerie Gloomy Art où nous ferons un set acoustique en formation réduite (guitare/chant). Pourquoi ne vous êtes-vous pas inscrits au concours The Voice Of Hell ? Premièrement, nous avons d'autres projets comme on l'a dit précédemment, mais d'un autre côté, c'est un concept auquel nous ne sommes pas très sensibles... Pour nous, faire vivre le metal en France n'est pas une histoire de compétition et on préfère se concentrer sur la collaboration comme avec Another Management, par exemple. Jouer sur la mainstage du Hellfest, c'est un peu les aspirations de tout le monde dans le milieu, c'est compris. Mais même avec « Of Hell » à côté, on va essayer de se passer de The Voice. ■ @RobinLEVET Membres du groupe : Flo (chant, guitare) Enzo (guitare) Nico (basse) Fab (batterie) Discographie : No Comment - EP (2018) Sites : www.facebook.com/Ricine.fr D’où vient le nom Ricine ? Ricine, ça nous est venu à un moment où on cherchait à affirmer l'identité du groupe. C'est à l'époque où nous avons commencé à travailler sur No Comment, notre premier EP. Du coup, on a pris un nom qui sonne un peu comme notre musique, simple mais plein de lecture différentes, certains y verront un clin d'œil à la série Breaking Bad, ce qui n'est pas faux non plus ! Comment ont été les retours par rapport à No Comment ? Plutôt bons ! On a eu quelques chroniques, toutes assez enthousiastes et qui ont bien saisi l'esprit de l'EP, comme le public en général. La production épurée et brute nous a permis de poser les bases de notre énergie et cela s'en ressent dans l'aspect scénique. Du coup, No Comment a, en quelque sorte, son empreinte même sur les morceaux qui n'en font pas partie et que nous jouons pendant notre set. Bossez-vous déjà sur son successeur ? Si oui, sous quel forme, album, EP ? Rien de très officiel pour l'instant, mais on a déjà pré-produit quelques morceaux qui iraient bien ensemble sur un deuxième EP ! Nous n'en disons pas plus pour l'instant, mais pour sûr, la réponse est oui. A qui appartient le chien présent sur la pochette de l’EP et sur certains visuels ? Il semblerait être le cinquième membre du groupe, non ? C'est Kira, qui appartient à la bellesœur de Flo ! Pas vraiment cinquième membre du groupe, ce chien est la touche d'humour noir qui définit cette pochette. Elle est en référence à l'histoire du type qui se voit ramener son bâton de dynamite allumé par son fidèle compagnon, alors qu'il voulait faire un trou dans la glace du lac dans lequel il voulait pêcher. Pleine de sens, cette photo est ce qui colle le mieux au titre de l'EP, à savoir No Comment, qui traite pas mal de naïveté et de stupidité finalement. C'est aussi l'idée qu'être un bon toutou c'est bien, mais il ne faut pas s'étonner que cela saute quand le maître est un abruti ! Pouvez-vous me raconter la génèse de votre magnifique second clip (« March »), et comment en êtesvous venus à vous foutre à poil ? Le texte est le point de départ. On parle de cette volonté de tout temps que nous avons de dominer l'autre ou de l'anéantir. En choisissant de l'inscrire dans le contexte du quotidien (beaucoup d'images sont simplement filmées à moins de vingt minutes de chez nous), il a fallu faire passer l'idée assez sombre que quoiqu'on puisse trouver pour s'en protéger (comme l'idée d'une justice), cette nature est la nôtre et elle est en chacun de nous. Les métaphores sont là pour souligner cette réalité. Partant de là, on a tourné le clip en quelques mois avec l'équipe d'Edza Mine de rien, Ricine n’a sorti « qu’»un EP, et pourtant le combo sudiste s’impose de plus en plus comme un référence d’un metal mêlant heavy, thrash et grunge. Le quatuor a donc clairement choisi entre qualité et quantité, avec pour preuves supplémentaires, leurs deux clips (« Obey the scarecrow » et « March ») pourvus d’une richesse indéniable. Bref, voici un groupe qui a vraiment du mordant ! 8 ZOOM SUR @AndréLIÉDET 9ZOOM SUR Films qu'on remerciera au moins 57 fois pour leur travail que tu qualifies toi-même de magnifique, et on est évidemment d'accord. À poil, recouverts de cendres, on incarne par l'art ce qu'il y a de pire et c'est pour nous en l'acceptant qu'on peut essayer de devenir meilleurs, donc c'est en ce mois de décembre 2018 qu'on s'est mis nus et couverts de cendres dans un hangar abandonné, un vrai régal ! Vous allez participer au Furious Fest. En tant que « locaux », j’imagine que vous attendez cette date de pied ferme ? Absolument, on est toujours là quand il faut faire du bruit ! En fait, c'est notre première date en tant que membres d'Another Management, donc on a hâte de partager la scène dans cet esprit d'entraide avec des groupes d'ailleurs. Peux-tu nous en dire plus sur le tremplin A Toi De Jouer ? C'est un tremplin de chez nous, alors on s'est dit qu'il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Du coup, nous sommes sélectionnés pour la finale le 23 mai à la salle du Roucas où nous jouerons un set de vingt minutes. La prestation sera un condensé de tout ce qu'on peut faire de plus turbulent ! D’autres dates sont-elles à venir ? On attend que tout soit confirmé, mais on peut déjà s'avancer sur quelques unes telles que le 17 mai au Monster's Art (Fréjus), le 31 mai au Studio Decanis (Marseille), le 7 juin au Gloomy Art (Gardanne) et le 25 juin au Théâtre de Fontblanche (Vitrolles). Pour ceux qui voudraient en savoir plus, tout sera dit sur la page Facebook Ricine. Conclusion : il y a quand même de quoi faire dans la région, n’est-ce pas ? En effet ! Même si certains endroits font face à des difficultés comme l'Electrode que l'on regrette beaucoup, il y a toujours des endroits qui répondent présents pour accueillir des jeunes groupes, et c'est avec plaisir que nous nous produisons dans des lieux comme le Roucas ou le Monster's Art. Après, on aime aussi sortir de cet environnement pour des dates un peu différentes comme l'année dernière au salon du tatouage le Tattoo Art Club, et prochainement à Gardanne à la galerie Gloomy Art où nous ferons un set acoustique en formation réduite (guitare/chant). Pourquoi ne vous êtes-vous pas inscrits au concours The Voice Of Hell ? Premièrement, nous avons d'autres projets comme on l'a dit précédemment, mais d'un autre côté, c'est un concept auquel nous ne sommes pas très sensibles... Pour nous, faire vivre le metal en France n'est pas une histoire de compétition et on préfère se concentrer sur la collaboration comme avec Another Management, par exemple. Jouer sur la mainstage du Hellfest, c'est un peu les aspirations de tout le monde dans le milieu, c'est compris. Mais même avec « Of Hell » à côté, on va essayer de se passer de The Voice. ■ @RobinLEVET Un album ? Alors un cd que j'ai particulièrement adoré, alors que de base je n'étais pas du tout fan du groupe, c'est le dernier album de The Black Dahlia Murder intitulé Nightbringers. En effet, je le trouve très thrash et assez lourd à la fois, et surtout doté d’une technicité à la guitare incroyable avec des soli à ne pas finir, du coup, je suis devenu fan et j'ai écouté tous les autres albums. C'est un véritable régal et à jouer à la gratte, c'est monstrueux, je le conseille à beaucoup d'autres guitaristes. Un dvd ? J’imagine que c'est une référence qu'on a dû te sortir des centaines de fois, c'est le live de Metallica à Seattle en 1989. Si j'avais pu être né à cette époque, je serais parti prendre un billet d'avion pour aller les voir tellement c'était bon. Puis, c'était aussi la tournée pour la sortie d’un de leurs meilleurs albums, à savoir And Justice For All, qui est un opus avec des riffs tellement bons à jouer et à écouter ! Honnêtement, j'ai même des frissons qui me viennent quand j’écoute ces morceaux. Un concert ? Mon concert préféré c'était Machine Head à l’Espace Julien en novembre 2014. Je ne connaissais pas du tout le groupe à part deux ou trois morceaux et je suis ressorti de là en étant totalement fan. Ce groupe est tout simplement devenu mythique pour moi, même s’ils se sont faits détrôner en juin 2017 par System Of A Down. Groupe découvert en 2001 grâce à mon frère et j'ai rêvé -et surtout attendude les voir jusqu'à ce jour-là. Seize ans d'attente donc je peux te dire que j’ai apprécié le moment et j'étais comme un enfant, c'était incroyable, bref un moment inoubliable. 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? J'ai découvert Incendiary sur la chaîne Youtube Hate5six entre deux lives de Turnstile et Expire, et j'ai fini par acheter leur album Thousand Mile Stare. C'est plein de rage, mais aussi de riffs intéressants ! Le format de 27 minutes est parfait pour l'écouter en un seul bloc, ça commence par un gros larsen et c'est parti, et on apprécie un peu plus à chaque chanson ! Quel est le dernier concert que tu as donné ? Speak French à la Salle Gueule (Marseille) avec Lunch et The Sobers. On a organisé le plateau avec notre asso Think Bro. C'était en novembre dernier, ça date un peu car on a passé du temps à enregistrer et préparer la sortie de notre nouvel EP avec tout ce qui va autour (visuels, merchandising...), on relance la machine et pas mal de dates vont arriver. Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? À l'IPN club, nos amis de Spinabifida ! Notre batteur Vincent y joue la basse. C'est Fuzzy Things qui organise régulièrement des soirées là-bas avec des bons groupes de la région et l'entrée est toujours à prix libre, je partage le bon plan si certains cherchent des concerts cools sur Aix. Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? « Free at last » de PUP. On a tous des goûts musicaux très différents -et qui vont d'un extrême à l'autremais c'est vraiment sur PUP qu'on se rejoint tous (et Sólstafir aussi, étonnamment !). On les a vus en concert tous les cinq l'année dernière et c'était une sacrée soirée. Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'est un de nos derniers morceaux que l'on finit de travailler et qui s’appelle « Sans fin ». Depuis notre nouvel EP, on a renouvelé notre set live en faisant du tri pour ne garder parmi les anciennes compos que celles que l'on prend encore vraiment plaisir à jouer, il y a les chansons de l'EP et on est plus ou moins en composition permanente, donc de nouvelles chansons qui nous ressemblent voient le jour une à une et ça fait du boulot à répéter ! Quel est le dernier voyage que tu as fait ? Je suis parti à Montréal en janvier. Je voulais aller au Canada depuis longtemps et j'ai plusieurs amis qui vivent là-bas, c'était l'occasion parfaite d'aller les voir, de goûter au grand froid, aux bières des nombreuses micro-brasseries de Montréal et ses bars rock et metal ; et d'avoir un aperçu hivernal des grands parcs naturels québécois quand on sort de la ville. Un super voyage, il y règne une espèce de sérénité où tout paraît simple et naturel malgré les températures et la démesure de la ville. On retournera au Canada en été/automne pour découvrir une autre facette et une autre partie du pays, c'est tellement vaste. ■ @LazyO'CONNELL Un souvenir particulier ? C’était lors de la tournée de Fleshgod Apocalypse en mai 2017, quand j'ai fait le technicien pour le groupe Blazing War Machine, qui assurait la première partie des dates françaises. C'était monstrueux car chaque jour, chaque moment, chaque conversation, tout tournait autour de la musique et on était vraiment à fond, c'était de la folie ! Evidemment, c'était aussi tout simplement cool de rencontrer et discuter avec un groupe comme Fleshgod car les musiciens étaient vraiment sympas. On a eu le droit à un t-shirt et un album offert par le batteur avec une bonne photo, c'était génial. Après une telle expérience, je peux t’assurer que j'étais deux fois plus motivé à l’idée de m’investir encore plus dans la musique. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentrons-nous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Silvère. A la basse et au chant dans le groupe de punk/rock Speak French, l’arrivée d’un nouvel EP va (re)mettre le groupe des Pennes-Mirabeau sur le devant de la scène ; d’autant qu’une release party est prévue pour le 24 mai à L'Intermédiaire ! Unephotoavec...? Mark Osegueda, le chanteur de Death Angel. C'était en juillet 2017 et je réalisais leur première partie avec mon ancien groupe de thrash metal et c'était un super souvenir. Je me souviens que Mark était vraiment sympathique et qu'il avait tout le temps le sourire. Et puis, jouer pour ce groupe était quand même un défi surtout pour moi et l’autre guitariste du groupe. Ce fut d’ailleurs un moment nostalgique car en 2014, nous avions fait notre premier Hellfest et pendant des mois et des mois, nous attendions le moment où Death Angel allait jouer. Puis, trois ans après, on reçoit un coup de tel pour nous demander d’ouvrir pour eux. Donc je peux te dire qu'on était comme deux gamins qui sautaient partout ! 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN !@DR Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Guitariste de feu Knyll, Dylan ne se laisse pas abattre pour autant. En effet, en plus des vidéos « guitaristiques » où il partage l’écran avec son acolyte Antoine (Roszak), le Marseillais fait désormais partie du tout nouveau combo de death metal symphonique intitulé Per Momentum. Bref, c’est tout … pour le moment. Après un EP sorti en 2016 intitulé Rise Of Chaos (même si un précédent EP nommé Revenge Now avait déjà vu le jour en 2014), Exxistence se lance dans le grand bain du premier album. Prestations au Hell Sessions Live 2017 et 2018 (Hellfest) et récente signature chez M & O Music prouvaient là que le groupe assumait à 100% son étiquette de valeur montante de la scène metal phocéenne. Et il faut dire qu’après l’écoute (plusieurs même !) de ce Phusis, même si certains points sont encore perfectibles, le défi a été relevé haut la main ! Exxistence n’est pas un groupe comme les autres. En effet, le duo Morgane / Roland (chants) fonctionne à merveille et est, assurément, une de valeurs sures du combo. Parmi les autres points forts, il convient de citer, même si dès la première écoute ceci est une evidence, les trois autres musiciens qui proposent des parties à la fois hargneuses, rapides, atmosphériques, techniques, mais toujours mélodiques. Gros taf donc de la partie rythmique avec Sébastien (batterie) et Laura (basse), ainsi que riffs thrashy et soli prog de la part de Nicolas et Roland (guitares). La Belle Car, effectivement, si le chant est si efficace, c’est que derrière, les musicos assurent. Morgane est une chanteuse à part. En effet, cette dernière ne chante pas de manière « classique » dans un groupe de metal alternatif à tendances prog/ death. Point de growls ou de parties lyriques, la demoiselle propose des vocaux très personnels, à la fois chaleureux, graves voire même « érotiques », oserais-je dire. Son timbre suave n’hésite pas à descendre très bas comme sur le titre « For myself » ou au contraire être très aérien avec « Cantabo Ergo Sum ». Nous sommes par contre en terrain un peu plus connu comme sur sa prestation assurée sur « Thrive », excellent single et clip par ailleurs. Mention spéciale au très original « Mother nature » sur lequel Morgane allie un groove envoutant au chant énervé de Roland. De manière très jazzy, la chanteuse amène à merveille le passage au saxo à la fin du titre. Ce passage, d’ailleurs, surprend à la première écoute, mais au fur et à mesure des auditions, on se rend compte que cette prise de risque est tout simplement indispensable à ce morceau, le magnifiant et le rendant aussi unique en son genre. Et la Bête Vous l’aurez compris, j’ai été charmé par le chant de Morgane, mais je dois avouer qu’il est encore plus difficile de résister à celui de Roland. Ce fut une très bonne surprise de l’album, car les vocaux sont vraiment partagés entre le couple, à l’instar de « The edge of everything ». Les grunts hargneux de Roland sont efficaces et maitrisés, comme sur « Infinite sky » et ses notes atmosphériques en début de titre rappelant la série Dexter. Autre morceau assez spécifique, « Explosion » est uniquement performé par le chanteur et prouve que le groupe ne s’est pas caché derrière une éventuelle (mauvaise) étiquette de « groupe à chanteuse ». Nouvelle prise de risque, nouvelle réussite, preuve que le travail et l’audace paient toujours quand on les utilise de manière cohérente et sincère. En parlant d’audace, voici deux de mes titres préférés et ces derniers le sont pour la même raison, à savoir le chant de Roland (et non des growls). Premier morceau de l’album, « Departure » va mettre une grosse claquasse à tout le monde. Démarrant de manière habituelle pour ceux qui connaissent Exxistence depuis quelques temps (instrumentaux mettant une ambiance inquiétante, rythmique pesante, voix chaude de Morgane...), l’arrivée de Roland au micro est impressionnante. Il s’impose à merveille par une maitrise et un charisme naturels. Mais que dire de la fin du titre « Flesh » qui rajoute une palette mêlant urgence et rage à ses vocaux. Dernière minute jouissive à souhait ! Conclusion : Essai réussi pour les sudistes, car même si parfois on a l’impression que cela part un peu dans tous les sens, ceci est une preuve d’émancipation et de création qui ne doit pas être bridée mais plutôt encouragée (à l’instar d’un de leur modèles à savoir Devin Townsend). Une fois que cette fougue sera un peu plus maitrisée, Exxistence fera non plus partie des valeurs montantes, mais bel et bien des valeurs sures de notre région. Fred Landercy L'ALBUM DU MOIS 11 EXXISTENCE - Phusis / M & O Music 2019 Tracklist : Departure Explosion Mother nature Thrive Flesh Cantabo Ergo Sum For myself The edge of everything Infinite sky Suite et fin (c’est le cas de le dire !) pour AQME, avec leurs deux derniers concerts qui auront lieu le jeudi 2 mai à Nantes (Ferrailleur) et le vendredi 3 à Brest (La Carène). Après une tonitruante tournée française lors du Warm Up Hellfest, DAGOBA participera au Headbanger's Balls Fest (Belgique), le samedi 4 mai. Les sudistes EXXISTENCE et RICINE unissent leur force pour une très belle date au Monster’S Art (Fréjus), le vendredi 17 mai. Ils seront aussi accompagnés du combo SPOOKY DAMAGE. Grosse actu pour FOR THE SIN qui performera le vendredi 3 mai au Monster’s Art (Fréjus), aux côtés de NOTHING FROM NO ONE et MANIAC, ainsi que le samedi 18 à St. Jean de Vedas (Secret Place), pour la release party de NFNO à laquelle participeront également WAKE THE DEAD, IN OTHER CLIMES et BLOOD AND SWEAT. De retour après une tournée au Japon, LANDMVRKS ne se repose pas pour autant et repart sur les routes avec comme escales : Toulouse (Metronum, le 10 mai), Charleville-Mézières (Forum, le 17), Paris (Trianon, le 18), Baden (Suisse, le 19), Göttingen (Allemagne, le 21), Berlin (Allemagne, le 22) et Oberhausen (Allemagne, le 29). L’occasion d’officialiser encore plus les arrivées de Kevin (ex-21 AGAIN et WAKE THE DEAD) et Paul aux postes de batteur et guitariste. Voici la cover du nouvel album de LECKS INC. intitulé A.L.I.E.N. (A Link In Eternal Night), réalisée par JF Mougenot, Caroline Carocoiff (coiffure) et avec le concours de la modèle Angela Sukoussumutsu. A noter également la participation, entre autres, de Melline (BLACKBIRDS). Sortie via M & O Music. Et à voir également en concert le vendredi 24 mai au El Mariachi (La Garde), avec UNCHAINED et ARTHROSIS. Suite au départ de Jay (AKIAVEL), le poste de bassiste est désormais assuré par Olivier Jacquet (NOPILLOW) chez SCARLEAN. Pour la batterie, le groupe a fait appel à l’excellent Eric Lebailly (ADAGIO) pour le studio et Fabien Giordani pour les concerts. NEWS 512 @DR Beaucoup de personnes travaillent dans l'ombre, et, à l'instar des musiciens, méritent également d'être mises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces acteurs qui œuvrent pour leur musique favorite. Qu'ils soient promoteurs de concerts, responsables de webzine, présidents de fanclub ou d'association, tous sont animés par cette même passion qui nous unit tous. Union et passion voilà deux maîtres-mots pour présenter cette initiative. En effet, Axelle & Rémi partagent le metal sans demi-mesure. En plus de leurs sites/pages FB respectifs (The Way of Steel et Metalhead Corner), ils ont eu la bonne idée de faire des interviews en live. Tel père, telle fille dit-on, non ? DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE 4 AGENDA MAI Jeudi 9 : The Page (Little Temple Bar - Marseille 1er ) Vendredi 10 : Ultra Vomit + Bukowski (Moulin) Vendredi 10 : Tribute Rock Legends (Cherrydon) Samedi 11 : Mindlag Project (Salle du Roucas - Vitrolles) Dimanche 12 : The Svetlanas + Rats Don’t Sink (Molotov) Jeudi 16 : The Soap Girls + Bad Tripes + The VillainZ (Cherrydon - La Penne sur Huveaune) Vendredi 17 : Washington Dead Cats (Usine - Istres) Vendredi 17 : Tribute Genesis (Cherrydon) Samedi 18 : The Page (Red Peppers - Aix en Provence) Dimanche 19 : Rescue Rangers (Festival Aix-en-Provock #2 - Aix en Provence) Jeudi 23 : Shining + SRD (Jas' Rod - Les Pennes Mirabeau) Vendredi 24 : Tribute U2 (Cherrydon) Samedi 25 : Release party For The Sin w/ Nothing From No One + Mindwake + Blood Ans Sweat (Humus – La Fare les Oliviers) Jeudi 30 : Blooming Discord + Mind Whispers + Disturbing Troops (Cherrydon - La Penne sur Huveaune) Vendredi 31 : The Page (O’Bell’s - Plan de Campagne) Vendredi 31 : Porno Graphic Messiah + Blooming Discord + Ricine + Lecks Inc. + Marie Antoinette (Studios Decanis - Marseille 4ème ) Vendredi 31 : Tribute Toto (Cherrydon) DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE Comment vous est venue l’idée de faire des interviews filmées ? Tout a démarré car Axelle devait faire un exposé scolaire sur le metal. Elle a souhaité, ce jour-là, y rajouter une interview du groupe marseillais Galderia. Nous avons donc contacté Seb et Bob qui ont eu la gentillesse d'accepter de répondre à nos questions, le tout en vidéo live. Peu de temps après, Rémi a créé la page Metalhead Corner où toutes les news, événements metal, et plus particulièrement nationaux sont partagés, ainsi que des vidéos de groupes internationaux. Il a donc posté la vidéo de Galderia et suite à cette dernière, d'autres groupes ont demandé une interview. Nous avons alors décidé de réaliser la seconde interview qui a été décisive avec Blooming Discord. Peu de temps après, le site web The Way of Steel ainsi que la page Facebook ont été développés par Axelle. Ils contiennent des chroniques d'albums, des live reports, des interviews et présentations des groupes français du sud. La collaboration pour les vidéos s'est concrétisée à ce moment-là. Tous les groupes nous enrichissent et nous donnent envie de persévérer, dans le but d'effectuer leur promotion et de les soutenir un maximum dans leurs projets et cela de manière gracieuse. Est-ce que vos interviews ne concernent que les acteurs locaux des BdR ? En fait non, elle concerne tous les acteurs metal du sud de la France, mais cela est plus compliqué pour certains car la distance est plus importante. Pour les plus éloignés, nous pratiquerons par écrit via internet. Comment votre choix se fait-il ? Cela démarre par la découverte des groupes de la région, une écoute approfondie, puis nous contactons les groupes ou ce sont parfois les musiciens qui nous demandent. Il n’y a pas vraiment de sélection, nous sommes ouverts à tous les groupes demandeurs ou que nous connaissons déjà. Pouvez-vous nous décrire les étapes nécessaires pour créer vos vidéos ? Donc comme nous le disions, c’est soit nous qui contactons le groupe soit l'inverse. Ensuite, Axelle se charge du questionnaire, elle se renseigne en cherchant le passif du groupe etc. Rémi convient d’une date et d’un lieu avec le groupe. Au moment du direct, Axelle pose ses questions et Rémi filme. Au montage, nous réalisons une courte introduction pour présenter l'interview, nous rajoutons chacun notre jingle, l’interview et une photo de fin tous ensemble avec les crédits. Enfin, nous encodons et postons sur chacune de nos pages. Quelles seront les prochaines personnes que vous allez interviewer ? Les prochains seront un certain Monsieur Fred Landercy, quand il sera disponible (rires), Arthrosis, The Warm Lair, Dark Fate et d'autres encore à venir... Mais nous espérons en obtenir une prochainement avec Virgil Palazzolo pour Tentacles Industries. Vous participerez au Furious Fest, fin mai. Pensez-vous pouvoir y réaliser des vidéos ? Au Furious, nous espérons faire une sorte de report avec des questions posées à la volée, à n’importe qui présent, en rapport avec la soirée. Des live reports pour chacun des groupes sur scène seront aussi au programme suite aux vidéos réalisées. Dernière question et non des moindres, pour vous, c’est quoi le metal ? Axelle : Mais je connais cette question ! (rires) Le metal c’est quoi pour moi ? C’est toute ma vie. C’est mon style de musique, celui qui me parle et me fait vibrer. Comme diraient deux grands hommes : « c’est la puissance et la mélodie », avec des textes évocateurs, mais c’est surtout une famille. Des personnes que l’on rencontre et qui deviennent vraiment importantes. Dans ce style, j’ai rencontré mon idole (Bob Saliba), des amis passionnés, des musiciens talentueux et adorables, et j’en passe. C'est une passion que l’on partage ensemble, et en l'occurrence père-fille pour nous. Tous mes rêves concernent la musique. Je pourrais écrire tout un roman, mais je vais en rester là... Rémi : Un joli retour à l'envoyeur, étant donné que c'est notre question phare en effet ! (rires) Le metal est avant tout un mode de pensée, un mode de vie, qui est inépuisable... Quand on y entre, on y reste jusqu'au bout car c'est en toi, cela fait partie intégrante de ta personne. Mais c'est aussi une communauté et une grande famille dont le point commun est un style musical axé sur la puissance et la diversité des mélodies et des genres, une liberté d'expression vocale que l'on ne retrouve pas ailleurs. C'est également le seul genre musical qui évolue au fil des années, sans aucune limite ni essoufflement. Ce qui est extraordinaire dans le metal, c'est que cette unité et cette solidarité permettent de faire des découvertes, des rencontres, de créer des liens durables avec des personnes d'un grand talent à tout niveau (musical ou autres). Chaque métalleux est unique, mais tous ensemble, nous sommes légion, une armée musicale qui fait chaud au cœur ! Bref, je pourrais discourir sur le sujet pendant des heures moi aussi ! (rires) ■ www.facebook.com/axelle. garnier.982 www.facebook.com/ TheWayofSteel the-way-of-steel.jimdosite.com www.facebook.com/remi.garnier1 www.facebook.com/metalheadcorner @DR 13 P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! - DYLAN P. 08 : ZOOM SUR - RICINE P. 10 : VOS DERNIERS... - SILVERE P. 11 : L'ALBUM DU MOIS P. 12 : DE L’OMBRE A LA LUMIERE - AXELLE & RÉMI P. 15 : CLIPS ême si Scarlean reste le seul survivant sudiste du concours The Voice of Hell, il ne sera pas forcément l’unique représentant régional. En effet, via Le Off (parking Leclerc Clisson), performeront également Akiavel, Furiapolis, The Blackstone Co. et Gaétan ! Jérémy Begoin (SP Custom) sera, cette année encore, de la partie, et d’autres news viendront surement compléter cette liste le mois prochain. Du côté de la planète Mars, du lourd arrive également avec, entre autres, le Furious Metal Fest qui se déroulera au studio Decanis (Marseille, 4ème) le vendredi 31 mai et qui, permettra à de nombreux partenaires bien de chez nous d’échanger sur leur passion commune, le tout sous les décibels de Porno Graphic Messiah, Blooming Discord, Lecks Inc. Marie Antoinette et Ricine. Ricine justement (à l’instar d’Axelle et Rémi présents également dans ce fanzine), est à l’honneur ce mois-ci, histoire de confirmer la qualité de ce festival. En parlant de festival, Sébastien Bailly (FHMC) a récemment officialisé le mythique groupe Sortilège en headlining de la deuxième édition du South Troopers Fest (septembre). Et dire que je ne vous ai même pas encore énoncé les 24 affiches metal qui auront lieu sur ce mois de mai… Bonne lecture. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. WWW.ROCKATTACK.FR Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 49 Mai 2019 @ChloéTRIAY sans commentaire L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO M 14 DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE@DR CLIPS 15 EXXISTENCE - « Thrive » [3:54] © Kick Your Eyes Production Même si ce clip n’est pas forcément récent (2016), le morceau représente à merveille la force de frappe du combo marseillo-cannois. Thrashy à souhait, il s’agit tout simplement d’une machine à riffs ! Les soli de Chris (interviewé le mois dernier) ne sont également pas en reste, bref de vrais master ! Master ! HEART ATTACK - « Burn my flesh » [4:21] Al’instardeHeartAttack,cettevidéo de Me Against The World n’est pas très actuelle, mais transcrit parfaitement la musique punk/easycore du quatuor marseillais, à savoir de l’énergie aussi positive qu’hargneuse. En concert le mois dernier au Cherrydon, vivement la suite ! ME AGAINST THE WORLD - « All of us » [3:27] © Adeline L. JANOVICZ Comme prévu, For The Sin frappe très fort, là où ça fait très mal. Pas de temps à perdre, le combo affiche ses ambitions et met tout en branle pour y arriver. A voir d’urgence sur ce mois de mai (cf. agenda et news), avec en point d’orgue leur release party à l’Humus. FOR THE SIN - « Pain » [3:15] © Asvald FilmMaker CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI 2 CLIPS LECKS INC. - « K.K.K. in your head » feat Rachel Aspe [4:51] © Akil © Devf DOGFRIES - « Globular cluster» [3:49] © Jacques Trevisan Après la sortie de leur très bon premier album New Birds, les OiseauxNoirs marseillo-gapençais se devaient de présenter au public un clip tout aussi original et maîtrisé. C’est chose faite avec la vidéo du titre « Too bad », avec en prime, de l’humour qui fait du bien dans toute cette noirceur environnante. BLACKBIRDS - « Too bad » [5:07] © Djaevan CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI Avec un premier album fraichement arrivé, Exxistence se devait de proposer quelque chose de plus. C’est désormais fait avec le clip issu de leur opus Phusis, vidéo inquiétante, dérangeante, mais sublimement mis en image par le non moins talentueux François Le Goazigo. CLIQUEZ ICI © Florent MOLINIER
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