METAL II MARS VOL.43 - NOVEMBRE 2018 - Page 10 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @DR Europe à Marseille ? Immanquable ! Enfin, peut-être pas pour tout le monde. En effet, en ce mercredi soir, le Silo n’affiche pas complet. Certains fans marseillais les avaient sans doute déjà vus au Hellfest, et n’ont pas daigné se déplacer à quelques centaines de mètres de chez eux. Tant pis pour ces derniers, car ce soir, les Suédois auront performé à la hauteur des espérances placées en eux par l’ado nostalgique que j’étais en écoutant les tubes de leurs débuts. La soirée démarre par une très bonne première partie délivrée par le groupe King King, dont le blues rock était aussi carré que la tenue du chanteur/guitariste Alan Nimmo était saugrenue (chemise noire, kilt rouge et « Caterpillar » beiges). Il faut dire que l’Ecossais distillera des soli de haute volée, le tout embelli d’une voix écorchée et habitée à souhait. Bref, mission accomplie pour les Britanniques. Comme mentionné plus haut, une bonne partie de mon adolescence a été bercée par le best of « 1982 - 1992 » sorti en 1993. C’est donc un rêve de gosse pour moi de découvrir sur scène Europe, le groupe qui n’a pas écrit que « The final countdown». Car force est de constater qu’une certaine partie du public, ce soir, est venue en grande partie pour Le tube. Ayant suivi de loin le retour en grâce des Suédois (break de tout de même treize ans entre les albums Prisoners In Paradise et Start From The Dark !), il serait injurieux de ne cantonner le combo qu’à son hit majeur. En effet, le dernier opus en date, Walk The Earth (2017), sera représenté ce soir par cinq titres, gage non pas seulement de promotion, mais surtout de qualité ; avec entre autres, l’ouverture « Walk the earth » enchaînée à « The siege », le Bowiesque « Pictures » avec un Joey Tempest à la guitare ou encore le très énervé « GTO », faisant suite à l’instrumental « Vasastan » aux faux airs de Gary Moore. C’est bien simple, douze morceaux datent du retour des Scandinaves contre huit des 80’s - 90’s. Aux abonnés absents, on citera les albums Europe, Prisoners In Paradise, Start From The Dark et Secret Society. Au niveau de la prestation scénique, Joey Tempest est forcément en avant. Un frontman comme on en fait peu, loquace et proche de son public, il annoncera « Superstitious » comme un titre écrit « il n’y a que quelques années », soit en ... 1988 ! Il poussera même la plaisanterie jusqu’à « mash-uper » cette chanson avec le « No woman no cry » de Bob Marley. Sympa, mais si seulement il avait pu éviter de le faire avec « Supertitious » qui est -avec son sublime soloun de mes morceaux favoris, j’aurais préféré. Mais bon, c’est pardonné car sa voix, tel le vin, s’est améliorée avec le temps. Beaucoup plus grave, elle colle à merveille aux nouvelles chansons plus « heavy ». Mention spéciale également à un John Norum, impérial à la gratte, aussi bien en feeling qu’en technique, dur de lui reprocher quoi que ce soit ce soir ! Les autres zicos font le taf, avec un solo de batterie de Ian Haugland qui n’aura pas été chiant, John Levén aussi discret qu’efficace et Mic Michaeli fidèle à son poste malgré l’intro samplée de « The final countdown ». Au final, une superbe soirée où les 1h35 de concert seront passés beaucoup trop vite, preuve que Europe a su faire évoluer son hard FM catchy à souhait en un hard rock plus brut de décoffrage, et mérite encore de se retrouver en haut de l’affiche. Fred Landercy LE CONCERT DU MOIS 11 EUROPE - Silo - Marseille - 03/10/2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. En l’espace de quelques mois, David dit « GrouDouDou » s’est fait un prénom -ou plutôt un pseudosur la scène metal phocéenne. En effet, le Réunionnais est en train de ressusciter le feu-Local (maintenant Cherrydon) via ses concerts metal tous les derniers jeudis du mois, en direct de la salle de la Pennesur-Huveaune. Pourvu que ça dure, comme dirait l’autre. En attendant, trinquons à cette réussite, au rhum bien évidemment ! @FredBART Un album ? Mais que c'est dur de choisir ! Mon amour pour le metal a commencé en seconde avec l'album From The Cradle To Enslave de Cradle Of Fith. Une entrée dans le monde du metal plutôt particulière à vrai dire. J'ai découvert après coup grâce au Hard Rock Magazine des groupes plus « conventionnels » comme Rammstein, Slipknot, SOAD, Disturbed, Stratovarius, Iron Maiden, Sepultura... dont j'ai adoré les albums aussi. Ce qui m'a plu dans ce style de musique, c’est la puissance qui en émane et je t'assure que c'était assez particulier d'écouter ça à la Réunion. Un dvd ? Le Live Aus Berlin de Rammstein bien sûr! Classique, mais je l'ai regardé tellement de fois que j'aurai pu te le décrire comme si j'y avais été. Un show de haut niveau avec son ambiance, sa pyrotechnie, ses artistes et leurs charisme incroyable ! Si je devais rectifier un truc dans ma vie, ce serait de tout faire pour y aller et le voir de mes propres yeux. Un concert ? Tous les concerts metal du Cherrydon bien entendu ! C'est devenu plus qu'un simple hobby d'organiser les concerts là-bas. Les groupes locaux sont vraiment sympas et méritent vraiment d'être encouragés. Après, je n'ai pas eu l'occasion de voir les grands noms de la musique malheureusement. Les derniers artistes que je suis allé encourager sont ceux de Jinjer, Trivium et Eths. Je crois que je suis complètement gaga de la chanteuse et du bassiste de Jinjer. Mais je pense que ce qui me plait le plus dans les concerts en fait, c'est le chaos de la fosse ! Rien de tel que du bon son pour se défouler amicalement avec des gens que je ne connais pas. (rires) 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Il s’agit de God Of Slaves de Purgen, qui est un groupe de punk moscovite, mais qui sonne d'ailleurs très thrash à mon goût. Quel est le dernier concert que tu as donné ? Lors de l’événement intitulée la Rue du Rock, rue Consolat. Et, c'était la folie ! Mais bon, d'ici la parution de cet article, je pense qu'on aura déjà joué avec Fire At Will et SOvOX à la Machine à Coudre, le 20 octobre. (Ndlr : effectivement, car cette interview a été réalisée le 9 octobre) Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Morrison A La Porte et la Dead Cats Division à l'Antre de Monde, près du Cours Julien, malgré les flics et les soucis de son c'était vraiment cool ! Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? C’est « Broken world » de The Interrupters et qui est présent sur Fight The Good Fight, le dernier album des Américains. Le titre parfait pour se motiver le matin et chantonner en se rasant ! Quel est le dernier titre que tu as répété ? Avec Rats Don't Sink, on a fait « The Drunkard Anthem », un de nos nouveaux morceaux, et qui, comme son nom l'indique, parle de picole ! Quelle est la dernière bière que tu as bue ? Une canette de Guinness, en rentrant chez moi après avoir répété avec les Rats. Mais j'en connais un qui va boire pas mal de litres de Castor au White Rabbit dans peu de temps !... ■ Un souvenir particulier ? Mon premier concert en mode fugue de l'internat à la Réunion. Concert d'un groupe de neo-metal français dont j'ai oublié le nom, en semaine, à deux minutes de l'internat. Tu te doutes bien que je n'allais pas laisser passer cette occasion en or d'aller faire un peu la fête. On est donc allé « ambiancer » un peu tout ça, avec trois autres collègues. Résultat ? Un piercing perdu, des bleus partout et des vigiles qui nous coursaient tout le long du show parce qu'ils ne comprenaient pas pourquoi on se tapaient dessus. C'était génial ! @DR Unephotoavec...? Une photo avec Jinjer au El Mariachi ! On était dans la fosse avec la petite sur les épaules à sauter comme des fous. Bouchons d'oreilles et protections diverses et variées pour mon petit monstre qui a été surnommée ce soir-là « la petite furieuse » par la chanteuse de Except One. Seul bémol : ils ne parlent pas vraiment anglais ou sont très réservés... C'était un peu frustrant de ne pas pouvoir discuter plus longtemps avec eux. Qui sait un jour c'est peut être moi qui les ferais jouer au Cherrydon la prochaine fois... On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentronsnous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Alex. Chanteur et manager du groupe de punk hardcore Rats Don’t Sink, le Marseillais enfile les bières aussi rapidement que son combo balance les décibels. Bref, ça va vite, très vite ! 9ZOOM SUR Peux-tu présenter le line-up de ton groupe? Bien sûr, il y a donc Auré au chant, Jay à la basse, JB et moi-même aux guitares. Comment s’est déroulé l’enregistrement de votre premier EP ? Le plus simplement du monde, car nous avons la chance d’avoir Jay qui possède du bon matos pour sortir un enregistrement correct. Donc le cheminement s'est fait naturellement : j'ai composé les riffs, on les a validés ou modifiés pour certains, JB a mis sa main dans les parties rythmiques avec Jay, Auré a écrit ses textes et a posé ses voix, le tout chez Jay. As-tu déjà une date de sortie à annoncer ? À peu près oui, on n’a pas de véritable date définitive, mais à l’heure où le mag sortira cela ne devrait pas tarder. En fait, c’etait prévu fin septembre, mais au final, on a pris notre temps pour peaufiner. Un des avantages d'être les patrons de ta musique, tu fais ce que tu veux quand tu veux. As-tu pu réaliser dans Akiavel ce que tu n’as pas pu proposer dans ton ancien groupe ? Certains riffs non utilisés dans mon ancien combo seront peut-être présents dans mon nouveau projet, mais de manière très retravaillée, car je préfère proposer quelque chose de totalement neuf, à la fois aux auditeurs, mais aussi à mes musiciens. Certains ont déjà des groupes actifs sur la région. Comment arrivezvous à vous organiser pour les répétitions ? On fait de la mise en place chacun de notre côté, à la maison.Après,onsevoit,onbalancela batterie sur la sono et c'est parti. Bref, zéro perte de temps. Hyraw, SP Custom, Skull Strings, Henri Polizzi (HP-Guitars), logo via Alexandre Soles (Scarlean) et cover par Franck Ghibaudo (@d.g_f.g). Vous avez fait appel à des personnes sures -et la plupart de la régionc’est important pour un nouveau projet de se sentir bien entourés, j’imagine ? Tout à fait ! Mais, honnêtement, je ne l'aurais pas cru. Je me suis dit « tu dois être le seul taré à te tirer de ton propre groupe qui vient d’être signé sur un beau label ; personne ne va te faire confiance pour la suite ». Mais, au final c'est l’inverse qui s’est produit. Conclusion, merci les amis, ça motive énormément ! Des dates de concerts sont-elles déjà programmées ? Non, mais on en a refusées un peu par contre. Attention, je ne dis pas qu’on a était spammé de demandes non plus, on n’est pas les Guns (rires), mais on les a refusées, car nous n’avons actuellement pas de batteur et on ne veut pas jouer sur scène avec une batterie samplée. Mais, c'est d'ailleurs cool car les demandes sont arrivées après le titre démo, du coup, cela nous a bien motivés aussi ! Bref , dès que le batteur est là, on va commencer à sortir de notre grotte ! D’ailleurs, ne sera-t-il pas compliqué pour les musiciens de dégager du temps pour Akiavel étant données leurs activités dans leurs autres groupes ? Pour l’instant, pas du tout. En fait, c’est même devenu un avantage, car vu que Akiavel n’est pas leur premier groupe, du coup, ils s'organisent comme des chefs pour ne laiser personne. A l’heure actuelle, aucune friction n’est à déplorer et cela va continuer ainsi. Être dans un groupe qui communique et ne se cache rien, cela signifie que les embrouilles n’ont pas le temps de s’installer. De ce côté-là aussi, c'est du 20/20, mais on va bien trouver un truc sur lequel on pourra se chamailler ! (rires) Avez-vous prévu un clip afin de promouvoir l’EP et/ou un titre ? Alors oui, le clip est prévu. Pour l’album, déjà faut qu'on choisisse le titre, car on en a pas mal, donc gros tri stratégique à faire. Mais on en parle vraiment entre nous, car c'est un truc que j’aimerai faire depuis un moment. Un bon gros clip, scénarisé, limite en mini film, un truc contemporain, pas de bizarrerie imaginaire, car ce n'est pas notre truc. Donc faut tout trouver, les acteurs etc. On budgétise ça et si on est ok, on va se faire un bon petit délire ! Mais pour le moment, c'est juste en pourparler. Si c'est trop cher, on improvisera, on le fera dans mon jardin ou dans le garage. ■ ZOOM SUR8 Membres du groupe : Auré (chant) Chris (guitare) Jb (guitare) Jay (basse) Discographie : Akiavel - EP (2018) Sites : www.facebook.com/Akiavel soundcloud.com/ user-642618461 akiavelband@gmail.com @MrCanaPhotography Chris sait rebondir. Ne faisant plus partie du groupe A.C.O.D., le guitariste n’a pas chômé pour autant ! En effet, même s’il est dans l’attente du recrutement d’un batteur, tous les autres postes ont été pourvus par des musiciens régionaux de qualité (Auré d’Indust., Jay de Scarlean et JB son ancien compère d’A.C.O.D.). Les têtes sont connues certes, mais la musique d’Akiavel proposera quelque chose de nouveau. Chris, c’est à toi ! 9ZOOM SUR Peux-tu présenter le line-up de ton groupe? Bien sûr, il y a donc Auré au chant, Jay à la basse, JB et moi-même aux guitares. Comment s’est déroulé l’enregistrement de votre premier EP ? Le plus simplement du monde, car nous avons la chance d’avoir Jay qui possède du bon matos pour sortir un enregistrement correct. Donc le cheminement s'est fait naturellement : j'ai composé les riffs, on les a validés ou modifiés pour certains, JB a mis sa main dans les parties rythmiques avec Jay, Auré a écrit ses textes et a posé ses voix, le tout chez Jay. As-tu déjà une date de sortie à annoncer ? À peu près oui, on n’a pas de véritable date définitive, mais à l’heure où le mag sortira cela ne devrait pas tarder. En fait, c’etait prévu fin septembre, mais au final, on a pris notre temps pour peaufiner. Un des avantages d'être les patrons de ta musique, tu fais ce que tu veux quand tu veux. As-tu pu réaliser dans Akiavel ce que tu n’as pas pu proposer dans ton ancien groupe ? Certains riffs non utilisés dans mon ancien combo seront peut-être présents dans mon nouveau projet, mais de manière très retravaillée, car je préfère proposer quelque chose de totalement neuf, à la fois aux auditeurs, mais aussi à mes musiciens. Certains ont déjà des groupes actifs sur la région. Comment arrivezvous à vous organiser pour les répétitions ? On fait de la mise en place chacun de notre côté, à la maison.Après,onsevoit,onbalancela batterie sur la sono et c'est parti. Bref, zéro perte de temps. Hyraw, SP Custom, Skull Strings, Henri Polizzi (HP-Guitars), logo via Alexandre Soles (Scarlean) et cover par Franck Ghibaudo (@d.g_f.g). Vous avez fait appel à des personnes sures -et la plupart de la régionc’est important pour un nouveau projet de se sentir bien entourés, j’imagine ? Tout à fait ! Mais, honnêtement, je ne l'aurais pas cru. Je me suis dit « tu dois être le seul taré à te tirer de ton propre groupe qui vient d’être signé sur un beau label ; personne ne va te faire confiance pour la suite ». Mais, au final c'est l’inverse qui s’est produit. Conclusion, merci les amis, ça motive énormément ! Des dates de concerts sont-elles déjà programmées ? Non, mais on en a refusées un peu par contre. Attention, je ne dis pas qu’on a était spammé de demandes non plus, on n’est pas les Guns (rires), mais on les a refusées, car nous n’avons actuellement pas de batteur et on ne veut pas jouer sur scène avec une batterie samplée. Mais, c'est d'ailleurs cool car les demandes sont arrivées après le titre démo, du coup, cela nous a bien motivés aussi ! Bref , dès que le batteur est là, on va commencer à sortir de notre grotte ! D’ailleurs, ne sera-t-il pas compliqué pour les musiciens de dégager du temps pour Akiavel étant données leurs activités dans leurs autres groupes ? Pour l’instant, pas du tout. En fait, c’est même devenu un avantage, car vu que Akiavel n’est pas leur premier groupe, du coup, ils s'organisent comme des chefs pour ne laiser personne. A l’heure actuelle, aucune friction n’est à déplorer et cela va continuer ainsi. Être dans un groupe qui communique et ne se cache rien, cela signifie que les embrouilles n’ont pas le temps de s’installer. De ce côté-là aussi, c'est du 20/20, mais on va bien trouver un truc sur lequel on pourra se chamailler ! (rires) Avez-vous prévu un clip afin de promouvoir l’EP et/ou un titre ? Alors oui, le clip est prévu. Pour l’album, déjà faut qu'on choisisse le titre, car on en a pas mal, donc gros tri stratégique à faire. Mais on en parle vraiment entre nous, car c'est un truc que j’aimerai faire depuis un moment. Un bon gros clip, scénarisé, limite en mini film, un truc contemporain, pas de bizarrerie imaginaire, car ce n'est pas notre truc. Donc faut tout trouver, les acteurs etc. On budgétise ça et si on est ok, on va se faire un bon petit délire ! Mais pour le moment, c'est juste en pourparler. Si c'est trop cher, on improvisera, on le fera dans mon jardin ou dans le garage. ■ ZOOM SUR8 Membres du groupe : Auré (chant) Chris (guitare) Jb (guitare) Jay (basse) Discographie : Akiavel - EP (2018) Sites : www.facebook.com/Akiavel soundcloud.com/ user-642618461 akiavelband@gmail.com @MrCanaPhotography Chris sait rebondir. Ne faisant plus partie du groupe A.C.O.D., le guitariste n’a pas chômé pour autant ! En effet, même s’il est dans l’attente du recrutement d’un batteur, tous les autres postes ont été pourvus par des musiciens régionaux de qualité (Auré d’Indust., Jay de Scarlean et JB son ancien compère d’A.C.O.D.). Les têtes sont connues certes, mais la musique d’Akiavel proposera quelque chose de nouveau. Chris, c’est à toi ! Un album ? Mais que c'est dur de choisir ! Mon amour pour le metal a commencé en seconde avec l'album From The Cradle To Enslave de Cradle Of Fith. Une entrée dans le monde du metal plutôt particulière à vrai dire. J'ai découvert après coup grâce au Hard Rock Magazine des groupes plus « conventionnels » comme Rammstein, Slipknot, SOAD, Disturbed, Stratovarius, Iron Maiden, Sepultura... dont j'ai adoré les albums aussi. Ce qui m'a plu dans ce style de musique, c’est la puissance qui en émane et je t'assure que c'était assez particulier d'écouter ça à la Réunion. Un dvd ? Le Live Aus Berlin de Rammstein bien sûr! Classique, mais je l'ai regardé tellement de fois que j'aurai pu te le décrire comme si j'y avais été. Un show de haut niveau avec son ambiance, sa pyrotechnie, ses artistes et leurs charisme incroyable ! Si je devais rectifier un truc dans ma vie, ce serait de tout faire pour y aller et le voir de mes propres yeux. Un concert ? Tous les concerts metal du Cherrydon bien entendu ! C'est devenu plus qu'un simple hobby d'organiser les concerts là-bas. Les groupes locaux sont vraiment sympas et méritent vraiment d'être encouragés. Après, je n'ai pas eu l'occasion de voir les grands noms de la musique malheureusement. Les derniers artistes que je suis allé encourager sont ceux de Jinjer, Trivium et Eths. Je crois que je suis complètement gaga de la chanteuse et du bassiste de Jinjer. Mais je pense que ce qui me plait le plus dans les concerts en fait, c'est le chaos de la fosse ! Rien de tel que du bon son pour se défouler amicalement avec des gens que je ne connais pas. (rires) 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Il s’agit de God Of Slaves de Purgen, qui est un groupe de punk moscovite, mais qui sonne d'ailleurs très thrash à mon goût. Quel est le dernier concert que tu as donné ? Lors de l’événement intitulée la Rue du Rock, rue Consolat. Et, c'était la folie ! Mais bon, d'ici la parution de cet article, je pense qu'on aura déjà joué avec Fire At Will et SOvOX à la Machine à Coudre, le 20 octobre. (Ndlr : effectivement, car cette interview a été réalisée le 9 octobre) Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? Morrison A La Porte et la Dead Cats Division à l'Antre de Monde, près du Cours Julien, malgré les flics et les soucis de son c'était vraiment cool ! Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? C’est « Broken world » de The Interrupters et qui est présent sur Fight The Good Fight, le dernier album des Américains. Le titre parfait pour se motiver le matin et chantonner en se rasant ! Quel est le dernier titre que tu as répété ? Avec Rats Don't Sink, on a fait « The Drunkard Anthem », un de nos nouveaux morceaux, et qui, comme son nom l'indique, parle de picole ! Quelle est la dernière bière que tu as bue ? Une canette de Guinness, en rentrant chez moi après avoir répété avec les Rats. Mais j'en connais un qui va boire pas mal de litres de Castor au White Rabbit dans peu de temps !... ■ Un souvenir particulier ? Mon premier concert en mode fugue de l'internat à la Réunion. Concert d'un groupe de neo-metal français dont j'ai oublié le nom, en semaine, à deux minutes de l'internat. Tu te doutes bien que je n'allais pas laisser passer cette occasion en or d'aller faire un peu la fête. On est donc allé « ambiancer » un peu tout ça, avec trois autres collègues. Résultat ? Un piercing perdu, des bleus partout et des vigiles qui nous coursaient tout le long du show parce qu'ils ne comprenaient pas pourquoi on se tapaient dessus. C'était génial ! @DR Unephotoavec...? Une photo avec Jinjer au El Mariachi ! On était dans la fosse avec la petite sur les épaules à sauter comme des fous. Bouchons d'oreilles et protections diverses et variées pour mon petit monstre qui a été surnommée ce soir-là « la petite furieuse » par la chanteuse de Except One. Seul bémol : ils ne parlent pas vraiment anglais ou sont très réservés... C'était un peu frustrant de ne pas pouvoir discuter plus longtemps avec eux. Qui sait un jour c'est peut être moi qui les ferais jouer au Cherrydon la prochaine fois... On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentronsnous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Alex. Chanteur et manager du groupe de punk hardcore Rats Don’t Sink, le Marseillais enfile les bières aussi rapidement que son combo balance les décibels. Bref, ça va vite, très vite ! 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @DR Europe à Marseille ? Immanquable ! Enfin, peut-être pas pour tout le monde. En effet, en ce mercredi soir, le Silo n’affiche pas complet. Certains fans marseillais les avaient sans doute déjà vus au Hellfest, et n’ont pas daigné se déplacer à quelques centaines de mètres de chez eux. Tant pis pour ces derniers, car ce soir, les Suédois auront performé à la hauteur des espérances placées en eux par l’ado nostalgique que j’étais en écoutant les tubes de leurs débuts. La soirée démarre par une très bonne première partie délivrée par le groupe King King, dont le blues rock était aussi carré que la tenue du chanteur/guitariste Alan Nimmo était saugrenue (chemise noire, kilt rouge et « Caterpillar » beiges). Il faut dire que l’Ecossais distillera des soli de haute volée, le tout embelli d’une voix écorchée et habitée à souhait. Bref, mission accomplie pour les Britanniques. Comme mentionné plus haut, une bonne partie de mon adolescence a été bercée par le best of « 1982 - 1992 » sorti en 1993. C’est donc un rêve de gosse pour moi de découvrir sur scène Europe, le groupe qui n’a pas écrit que « The final countdown». Car force est de constater qu’une certaine partie du public, ce soir, est venue en grande partie pour Le tube. Ayant suivi de loin le retour en grâce des Suédois (break de tout de même treize ans entre les albums Prisoners In Paradise et Start From The Dark !), il serait injurieux de ne cantonner le combo qu’à son hit majeur. En effet, le dernier opus en date, Walk The Earth (2017), sera représenté ce soir par cinq titres, gage non pas seulement de promotion, mais surtout de qualité ; avec entre autres, l’ouverture « Walk the earth » enchaînée à « The siege », le Bowiesque « Pictures » avec un Joey Tempest à la guitare ou encore le très énervé « GTO », faisant suite à l’instrumental « Vasastan » aux faux airs de Gary Moore. C’est bien simple, douze morceaux datent du retour des Scandinaves contre huit des 80’s - 90’s. Aux abonnés absents, on citera les albums Europe, Prisoners In Paradise, Start From The Dark et Secret Society. Au niveau de la prestation scénique, Joey Tempest est forcément en avant. Un frontman comme on en fait peu, loquace et proche de son public, il annoncera « Superstitious » comme un titre écrit « il n’y a que quelques années », soit en ... 1988 ! Il poussera même la plaisanterie jusqu’à « mash-uper » cette chanson avec le « No woman no cry » de Bob Marley. Sympa, mais si seulement il avait pu éviter de le faire avec « Supertitious » qui est -avec son sublime soloun de mes morceaux favoris, j’aurais préféré. Mais bon, c’est pardonné car sa voix, tel le vin, s’est améliorée avec le temps. Beaucoup plus grave, elle colle à merveille aux nouvelles chansons plus « heavy ». Mention spéciale également à un John Norum, impérial à la gratte, aussi bien en feeling qu’en technique, dur de lui reprocher quoi que ce soit ce soir ! Les autres zicos font le taf, avec un solo de batterie de Ian Haugland qui n’aura pas été chiant, John Levén aussi discret qu’efficace et Mic Michaeli fidèle à son poste malgré l’intro samplée de « The final countdown ». Au final, une superbe soirée où les 1h35 de concert seront passés beaucoup trop vite, preuve que Europe a su faire évoluer son hard FM catchy à souhait en un hard rock plus brut de décoffrage, et mérite encore de se retrouver en haut de l’affiche. Fred Landercy LE CONCERT DU MOIS 11 EUROPE - Silo - Marseille - 03/10/2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. En l’espace de quelques mois, David dit « GrouDouDou » s’est fait un prénom -ou plutôt un pseudosur la scène metal phocéenne. En effet, le Réunionnais est en train de ressusciter le feu-Local (maintenant Cherrydon) via ses concerts metal tous les derniers jeudis du mois, en direct de la salle de la Pennesur-Huveaune. Pourvu que ça dure, comme dirait l’autre. En attendant, trinquons à cette réussite, au rhum bien évidemment ! @FredBART Après avoir fait une pige auprès du groupe PUNISH YOURSELF pour des lives, Hikiko Mori est de retour dans BAD TRIPES. Au programme, trois concerts hors de notre belle cité phocéenne, à savoir : le 2 novembre à Volmerange-les-Mines (No Man’s Land, dpt. 57), le 3 novembre à Pétange (Home Saint-Hubert, Luxembourg) et le 24 novembre à Montpellier (Secret Place, dpt. 34) ! DAGOBA on the road again, and again, and again... Le Black Nova Tour fera escale le 9 novembre à Montluçon (l’Embarcadère, dpt. 03) et le lendemain à Narbonne (le dB, dpt. 11). On ne rigole plus ! SNAPSHOT s’entoure de groupes de qualité à l’instar de LECKS INC. et ANTAGONISM pour deux shows varois le 3 novembre au El Mariachi (La Garde) et le 17 novembre avec OPERCULE et AZYD AZYLUM au Monster’S Art (Fréjus). En plus de leur date au Portail Coucou (cf. agenda), THE SOFT ERECTIONS s’associera une nouvelle fois au combo AQME pour un concert le 10 novembre à Draguignan (Le Bucéphale). NEWS 5QUE SONT-ILS DEVENUS ?12 Le monde du metal n’est pas un univers impitoyable (quoique…), mais parfois dans un groupe, la séparation d’un de ses membres devient inévitable. Ce split se passe plus ou moins bien, l’intérêt des deux camps restant primordial. Plutôt que de parler des nouveaux arrivants, METAL II MARS préfère donner la parole aux anciens titulaires du poste. A vrai dire, j’aurais pu donner la parole à tous les membres d’Ivalys car le combo marseillais n’existe plus depuis maintenant cinq ans. Après Spiky, (Ndlr : le clavieriste était présent dans cette rubrique, dans le fanzine d’octobre 2014 !), redevenons galant en laissant s’exprimer Jessica. Anciennement connue sous son vrai nom (Jessica Donati), la demoiselle utilise désormais le nom de scène Nevah. Voici donc sa nouvelle actualité pour cette fin d’année et celle à venir. Comment as-tu intégré Ivalys ? Ta question me donne l'occasion de partager une petite anecdote : j'ai fait récemment ma toute première répète pour mon nouveau projet aux Studios Decanis, exactement dans le local où j'ai auditionné pour Ivalys en avril 2007. Je me suis revue me tenir là, devant ces quatre garçons qui allaient indiscutablement changer ma vie. J'avais tout juste seize ans et j'étais morte de peur ! C'était vraiment incroyable de me trouver là onze ans après ! Quels sont tes meilleurs souvenirs avec le groupe ? L'enregistrement de Lumen, en Italie, a été parfois très dur, mais j'en garde un souvenir mémorable malgré tout. Mais je dirais qu'on a toujours été un groupe extrêmement soudé, un peu comme une famille, en dépit des caractères indomptables de chacun. Pendant quelques années, on a même vécu sur le même pallier avec certains membres du groupe ce qui a donné lieu à des moments vraiment incroyables comme tu peux l'imaginer ! Quand et pourquoi le groupe s’estil arrêté ? Je crois que nous avons arrêté en 2013, après une date à Paris, sans faire d'annonce sur nos réseaux sociaux, sans même en parler véritablement entre nous. Nous avions essuyé une très grosse déception avec la sortie de notre album Lumen en 2012, pour lequel nous avions vraiment investi tout ce que nous avions sur le plan artistique, humain et financier. Notre deal avec le label qui devait en assurer la distribution s'est avéré être une série de très mauvaises surprises et nous avons fini par annuler le contrat. Lumen n'a donc jamais eu de sortie physique, ce qui nous a tous beaucoup frustrés et je crois que c'est ce qui a sonné notre fin. As-tu des nouvelles de tes anciens musiciens ? Je suis restée très proche de @CélineCHEA @DR 4 AGENDA NOVEMBRE Vendredi 2 : LANDMVRKS + Blazing War Machine + Ze Gran Zeft + 21 Again + Downhill + Resolve (Espace Julien ) Vendredi 2 : Corpus Diavolis + Balmog + Lóstregos (Embobineuse - Marseille 3ème ) Vendredi 2 : Woodstock Generation (Cherrydon) Samedi 3 : Dogfries (Asile 404 - Marseille 6ème ) Dimanche 4 : Carpenter Brut + GosT (Moulin - Marseille) Jeudi 8 : The Page (Red Lion - Aubagne) Vendredi 9 : Agnostic Front (Espace Julien - Marseille) Vendredi 9 : Aqme + The Soft Erections (Portail Coucou - Salon de Provence) Vendredi 9 : Tribute New Wave & Pop Rock (Cherrydon) Jeudi 15 : Shining + Alithia (Jas' Rod) Jeudi 15 : Les Tambours du Bronx feat. Franky Costanza (Silo - Marseille 2ème ) Vendredi 16 : Tribute The Blues Brothers (Cherrydon) Samedi 17 : The Page (Red Peppers - Aix en Provence) Jeudi 22 : The Page (O’ Malley’s - Marseille 1er ) Vendredi 23 : Tribute Led Zeppelin (Cherrydon) Samedi 24 : Tagada Jones + No One Is Innocent (Moulin) Dimanche 25 : The Rumjacks (Espace Julien - Marseille 6ème ) Jeudi 29 : Detoxed + Slobodan Flask + Arthrosis (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Jeudi 29 : Gnô + Dogfries (Poste à Galène - Marseille 5ème ) Jeudi 29 : The Page (Terminus - Marseille 12ème ) Vendredi 30 : The Page (O’Bell’s - Plan de Campagne) 13QUE SONT-ILS DEVENUS ? Fanny (batterie) qui a aussi intégré un nouveau projet sur Marseille, Lecks Inc. et ils sont très actifs en ce moment ! Je ne suis plus en contact avec les autres membres du groupe, mais j'espère très sincèrement qu'ils sont chacun heureux et épanouis dans leur vie et qu'ils continuent d'exploiter leur créativité dans d'autres projets. Que fais-tu maintenant ? Je pensais très sincèrement rester peindre dans mon atelier et ne plus jamais remonter sur scène, ni faire de la musique. Puis, j'ai commencé à avoir à nouveau envie de chanter. J'ai alors fait un peu de chorale, et puis au printemps dernier, j'ai finalement accepté de remettre le pied à l'étrier ! J'ai intégré le projet de Live d'un musicien génial qui s'appelle Valfeu. Il venait de sortir son album Faust, une adaptation musicale de l'œuvre de Goethe. Je me suis vue offrir le rôle de Gretchen et je dois dire que je suis vraiment ravie de travailler sur ce projet ! J'ai en même temps décidé d'adopter le nom de scène de Nevah (qui est une référence à mes années avec Ivalys). Notre premier clip en duo (Valfeu - Gretchen ft. Nevah) vient tout juste de sortir et on planche maintenant sur notre tournée 2019. Je ne sais pas encore quand nous aurons l'occasion de jouer à Marseille, mais j'ai déjà hâte d'y être ! ■ www.instagram.com/la.nevah www.facebook.com/jessica.nevah.9 www.valfeu.com www.facebook.com/ValfeuOfficiel @DR P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! - DAVID P. 08 : ZOOM SUR - AKIAVEL P. 10 : VOS DERNIERS... - ALEX P. 11 : LE CONCERT DU MOIS P. 12 : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - NEVAH P. 15 : CLIPS ovembre n’a vraiment pas à rougir par rapport à octobre. Je ne parle pas là de météo, car les températures vont fortement chuter, mais fort heureusement, de nombreux concerts permettront de nous réchauffer. En effet, le mois précédent, l’agenda était très chargé, et novembre sera du même acabit, du début jusqu’à la fin du mois. Avec en figure de proue, la release party (ou plutôt le festival !) de LANDMVRKS que Metal II Mars promeut (agenda, affiche, clips) et en sera également partenaire. Présent à cette soirée, n’hésitez pas à venir soutenir le fanzine qui parle tous les mois de votre scène locale préférée en préparant vos cadeaux de Noël à l’avance. Le stand Metal II Mars vous accueillera avec grand plaisir via affiches, stickers, fanzines et merch’ textiles (ps : amis donateurs KissKissBankBank, je ne vous oublie pas). Mais à tout seigneur (ou plutôt saigneur), tout honneur, Akiavel ouvre ce volume 43 avec la ferme intention d’en découdre. David « GrouDouDou » enchaîne les belles affiches metal au Cherrydon, Alex de Rats Don’t Sink n’a pas la pression mais la boit et Jessica « Nevah » est de retour ! Bonne lecture. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy, Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. ROCK ATTACK DEVIENT UNE (WEB)RADIO AVEC JÉROME & FABRICE RESTEZ CONNECTÉS SUR LE WWW.ROCKATTACK.FR Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 43 Novembre 2018 @MrCanaPhotography Ça va saigner L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO N 14 DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE CLIPS 15 LANDMVRKS - « Fantasy » [4:15] © TRE La puissance destructrice des Phocéens n’a jamais été aussi efficace que lorsqu’elle est contrebalancée par des melodies aussi envoûtantes que sur ce titre, où la dualité est ici de mise. Pour les neophytes, vous savez où vous rendre le 2 novembre. Pour les habitués, le rendez-vous dans la fosse de l’Espace Julien est pris depuis longtemps. BLAZING WAR MACHINE - « Polarity » [4:25] © Ludovic Bornes Vous voulez une bonne grosse dose de punk hardcore ? Pas de soucis, Downhill est le groupe qu’il vous faut. Aussi rapide et furieuse qu’une descente en skate, la musique des Marseillais ne souffre d’aucun temps mort, en cela le Café Julien risque de bouillir lors de la release party de Landmvrks. Chaud, chaud, chaud ! DOWNHILL - « Easy going » [3:34] © Harp Exile Les Marseillais ont de l’énergie à revendre. Pour preuve, leurs titres dépotent autant sur cd qu’en live. Mais le groupe 21 Again a plusieurs cordes à son arc et arrive à calmer le jeu grâce à des sets acoustiques. Le Café Julien en sera le théâtre ce 2 novembre, tout en douceur et en subtilité. 21 AGAIN - « The World's Biggest Losers (ACOUSTIC VERSION)» [4:17] © Komorebi CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI 2 CLIPS On prend les mêmes et on recommence. En même temps, on ne change pas une équipe qui gagne. Deuxième clip pour Fred, Jérôme et Raph (et Sarah), qui mériterait une deuxième étoile sur leur patches A.C.O.D.. Bref, le trio au trident est en train de se dessiner un avenir aussi radieux que ses chansons sont sombres ! A.C.O.D. - « Broken eyes » [5:05] © Igor Omodeï Même si leur album Street Poison date de 2016, les Marseillais viennent de sortir le clip du titre Blackout. Avec un concert donné début août, vivement que le combo HxC made in 13 remonte sur les planches. Plus c’est long plus c’est bon, dit-on, mais on dit aussi que la patience a ses limites... DIRTY WHEELS - « Blackout » [3:37] © MKP production Voici ni plus ni moins que mon morceau préféré de cette année 2018. Certes, il reste encore quelques mois, mais cela va être difficile de détrôner ce titre des Marseillais. Un featuring de Florestan Durand (NOVELISTS), des riffs entêtants, un chant varié, une rythmique qui cavale, bref puissance et mélodie s’associent ici à merveille ! LANDMVRKS - « Scars » [4:13] © TRE Après la mise en ligne d’une lyric video du titre « Animal », Z Family passe la seconde avec ce superbe clip. Il s’agit là d’un nouveau titre issu de leur second EP intitulé Chapter II : Origin ; en attendant (très !) impatiemment la suite : Chapter III ? Album ? Z FAMILY - « Inked & electric » [5:12] © Kick Your Eyes Prod CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI Nouvel album (Fantasy), nouveau titre (« Reckoning »), mais voici le clip d’un ancien titre. Eponyme de l’opus sorti mi-octobre, il représente à merveille ce que le groupe fait de mieux : mélodies imparables, riffs tranchants et débauche d’énergie de la part de Flo tout simplement incroyable. Ne faisant rien à moitié, la release party du début de mois sera en fait une affiche de haute volée ! CLIQUEZ ICI
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