METAL II MARS VOL.45 - JANVIER 2019 - Page 12 - Metal II Mars est un fanzine spécialisé dans l'actualité metal de la région marseillaise. 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @DR Stone Horns est le projet de Devf, auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste originaire du Sud-Est de la France. Ces dernières années, le musicien a également pris les commandes derrière la table de son pour ses amis d’ACOD... Autant dire que le jeune homme a plus d’une corde à son arc ! Après deux ans de dur labeur, Devf sort enfin The Beast Inside, son tout premier album solo, dont la quasi-intégralité a été enregistrée et produite par le monsieur lui-même. L’introduction nous invite à plonger dans l’univers de Stone Horns avec un duo de guitare/ orchestrations. Malgré une belle mélodie et une dimension presque épique, on regrette que les basses et la batterie passent au second plan. Heureusement, cela sera bien moins le cas sur le reste de l’album, d’autant que nous remarquerons très vite que la batterie, gérée par Raph (ACOD), constitue l’un des atouts majeurs de The Beast Inside. Tout du long, on appréciera le chant grave et les chœurs, comme sur l’excellente fin d’« Allegiance to the Beast », qui bénéficie une fois de plus de parties de batteries aguerries. Le refrain accrocheur et mélodique de « The pit of hornthrone » attire notre attention, à l’instar du très inspiré « Storm of torments », que Devf avait révélé quelques mois avant la sortie de l’album : le refrain reste en tête, tandis que le solo de guitare d’Antoine Roszak ainsi que les contretemps ressortent avec les honneurs. Bref, impossible de ne pas avoir la pêche après un tel tube ! À noter la complexité et la rage d’« At the gates », avec, en plus, des changements rythmiques intéressants. On reste dans la même lignée avec « In frontline », où les guitares rythmiques jouent un rôle prépondérant du début jusqu’à la fin, sans laisser aucun répit à l’auditeur, comme cela sera le cas plus tard sur « Ancient world’s ashes », qui s’appréciera en multipliant les écoutes. Une poignée de titres seront moins marquants, comme « Reach the astrophyllite’s sphere », victime d’une certaine linéarité, « Cervantes’ threnody », qui a le mérite de proposer une « pause » inattendue à mi-chemin, ou encore « Anger, remorse, repeat », brillamment relevé grâce à son texte scandé fédérateur. « Scuttling theory » nous fait instantanément bouger sur place avec, notamment, des changements d’ambiance bien agencés et un solo de guitare démentiel. « Unshaken soul » contient le fameux discours de Charlie Chaplin dans « Le Dictateur », alors mis en valeur par l’instrumentation qui gagne en intensité en même temps que la voix passionnée de l’acteur, pour une interlude des plus réussie. Devf nous garde le meilleur pour la fin avec « One last stand » (dont le clip est sorti fin octobre), qui détient tous les ingrédients pour fermer The Beast Inside avec brio. On ne s’ennuie pas une minute : les différentes parties qui constituent cet extrait final s’enchaînent de manière fluide et cohérente. On se délecte des divers types de cris bien exécutés, des effets d’attente judicieusement posés, des schémas de batterie extrêmement diversifies... Le dénouement orchestral appuyé par des chœurs d’église discrets ne tombe absolument pas comme un cheveu sur la soupe et apporte un soupçon d’émotion bien dosé... Frissons garantis ! Conclusion : Après quelques écoutes, un constat s’impose : Devf a mis sur pieds un premier essai inspiré et prometteur avec, soulignonsle une fois de plus, peu d’aide extérieure. Et on lui souhaite de récolter plus de moyens afin que ses compos’ aient la prod’ et la qualité de son qu’elles méritent ! Lucinda Lacroix (metalfrance.net) L'ALBUM DU MOIS 11 STONE HORNS - THE BEAST INSIDE / Autoproduction 2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Ça y est, il est de retour ! A force de lui demander de revenir chanter, Fabien a enfin franchi le pas. Chanteur de Forgin’ Fate puis de Lightseekers -deux excellents groupes de metal mélodique à tendance prog pour le premier et FM pour le secondl’arrêt de ces deux combos a vu le Saint-Rémois stopper sa carrière. Une version 2.0 de Forgin’ Fate est dans les tuyaux et c’est avec un plaisir non feint que je lui laisse la parole. Tracklist : The passing Allegiance to the Beast At the gates of the Devil's mansion In frontline The pit of hornthrone Scuttling theory Storm of torments Unshaken soul Ancient world's ashes Reach the astrophyllite's sphere Anger, remorse, repeat Cervantes' threnody One last stand Un album ? C’est très difficile de choisir car il y a tellement de groupes et surtout de morceaux qui sont chers à mon cœur, mais je vais dire Images And Words de Dream Theater. C’est le premier album metal qu’on m’a fait écouter, à l’âge de quatorze ans, eh oui, j’ai commencé tard. (rires) Ça m’a fait comme une onde de choc qui me traversait, et, à ce moment-là, j’ai su que ce serait le style de musique que je voudrais jouer. Après, pour le fun, je te donne un plus récent, à savoir The Passage de DGM, mon groupe phare depuis quelques année maintenant, même si, Symphony X reste au plus profond de moi comme un groupe inconditionnel de metal prog. Un dvd ? Facile cette fois-ci, ce sera le AVO Session 2007 de Gotthard. Je l’ai tellement regardé que je l’ai usé et que j’ai dû en acheter un autre du coup ! (rires) Il s’agit là d’un groupe que j’adore, jouant un hard rock puissant avec des riffs et des mélodies prenantes et entraînantes. Mais c’est surtout un combo qui possédait l’un des plus talentueux chanteurs et musicien, en la personne de Steve Lee. Malheureusement décédé dans un accident de la route, je n’ai pas pu voir Gotthard sur scène avant ce drame. Un concert ? Je dirais Toto à Lyon, pour le Through The Looking Glass Tour (2003). Un concert de malade, bref la plus grosse baffe musicale que je me suis prise ! Faire un album, c’est quelque chose de sublime que je souhaite à tous, mais le live reste le live et là, tu vois la vraie performance des zicos. Et pour cela, ceux de Toto sont des maîtres en la matière. Même le fils de Steve Lukather était venu sur scène faire de la gratte, on aurait même cru que c’était un cd qui tournait, tellement c’était limpide et facile pour eux. (rires) Et je me suis même pris à verser la larme tellement les émotions étaient grandes... 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Le dernier c'était Node de Northlane, un album qui m'a beaucoup marqué et qui, je pense, a pas mal influencé l'univers d'Omniscience. Ça fait déjà trois ans, mais il me fascine toujours autant. Il a vraiment un son à lui, une vibe audacieuse, puissante, dure et poétique à la fois. Quel est le dernier concert que tu as donné ? C'était à La Penne sur Huveaune, au Cherrydon. En ce moment, on ne fait que très peu de dates car on met beaucoup d'énergie dans la création et dans notre recherche d'un chanteur, mais celle-ci était vraiment au top ! Ça a été l'occasion de jouer quelques démos de notre prochain album, histoire de prendre la température. Les gens étaient bouillants, ça nous a fait chaud au cœur ! Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? C'était la release party de LANDMVRKS ! Grosse mobilisation, grosse ambiance, gros son et des invitésdequalité.J'yainotamment découvert Resolve, un groupe lyonnais bourré de talent auquel j'ai instantanément accroché ! Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? C’était « Lights out » de Car Bomb. Voilà ce qui arrive quand Meshuggah boit un peu trop de café ! Ce groupe, ça a toujours été du très très sale mais sur cet album (Meta), ils se sont vraiment surpassés. Je les ai vus en live l'année dernière à Lyon (Péniche La Marquise) et c’était à peine croyable. Pur kiff, pure violence sonore. Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'était « Awareness », un morceau qui sera sûrement sur notre prochain album. Je trouve qu'il est assez représentatif de l'univers sonore que je m’efforce de créer ces derniers temps. En ce moment, j'aime bien fusionner du gros riffage djent avec des vibes plus post/ math rock, plus léger, plus aéré. Quel est le dernier titre entendu que tu adorerais reprendre en cover ? Tiens, ce serait marrant de reprendre des sons hyper chill comme « Loquet » de Crumb ou du Tame Impala en mode metal moderne ! Je pense qu'un de ces quatre, on va lancer une chaîne YouTube de remix/cover à la sauce Omniscience, transposer des morceaux posés ça pourrait sûrement donner des mélanges intéressants... ■ Un souvenir particulier ? C’était au concert du groupe Angra au Transbordeur (Lyon), il y a bien longtemps. J’attends la fin du concert pour avoir mon autographe sur l’album Rebirth, eh oui je suis fan d’ Edu Falaschi, et Kiko bien sûr, bon du groupe entier en fait. (rires) Et là, Edu descend de scène et vient me voir. Moi, incapable d’aligner trois mots tellement j’étais ému. Et là, mon ami qui, lui, parle Anglais lui dit que je suis son plus grand fan et que le soir, je me tripote le zboub en pensant à lui ! (rires) Edu éclate de rire et moi je suis resté figé comme un con, mais bon, j’ai quand même eu mon autographe ! @GravityLAB Unephotoavec...? Comme évoqué plus haut, j’adore DGM, je peux même dire que je suis un gros fan. D’ailleurs, je me suis même tapé trois heures de route, tout seul, comme un grand, pour aller les voir (Ndlr : Triumvirate Tour 2017, au Rat’s de Puget sur Argens, avec Secret Sphere). Du coup, voir le groupe en concert et assister à leur apéro juste après, c’était top. Bref, une petite photo avec Mark Basile (chant) s'imposait ! D’autant que c’est un de mes dieux, un mec super simple et vraiment abordable. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentronsnous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Jules. Il est un des guitaristes du groupe marseillais de djent / metalcore prog Omniscience, et est toujours à la recherche d’un chanteur pour compléter son line up. Avis aux fans de metal moderne ! @GravityLAB ZOOM SUR 9 Membres du groupe : Loud DreadYell (chant) Fabien (guitare) Nico (basse) Siroj (batterie) Discographie : Sweet Suffering - EP (2019 Sites : www.facebook.com/ forthesinofficial forthesin.official@gmail.com J’ai l’impression qu’après ton départ de HappyFist, la création de For The Sin a été très rapide. Comment as-tu procédé pour monter ce nouveau projet ? Joris : Avant mon départ de HappyFist, je comptais me lancer dans un projet solo pour lequel j'aurais fait mes propres compos, j'avais déjà commencé d'ailleurs. Et finalement, à force d'en discuter avec Fabien, mon bro (guitariste actuel de FTS), on a décidé de mettre le projet en place, et c'est vrai que ça a été très rapide. On s'est tout de suite mis d'accord sur le style qu'on fait actuellement. Un style taillé pour la scène, percutant et qui donne envie de danser. Peux-tu présenter le line-up ? On a eu quelques galères de lineup. Au début, on était parti sur un seul guitariste, ensuite on a eu l'occasion d'en avoir un deuxième, du coup on a composé pour deux guitares. Finalement, le style ne lui convenait pas, alors on est retourné sur la formation d'une seule guitare. Puis au niveau des frontmen, ça n'a pas été simple non plus, avant de trouver l'actuel, deux ou trois ont tenté l'expérience. Du coup aujourd'hui, on a gardé cette formation à quatre, avec au chant: Loud, à la guitare : Fabien, à la basse : Nico (qui a intégré le line-up en janvier 2019 à la place de notre Matt), et moi-même à la batterie. Qui compose la musique et les paroles au sein du combo ? For The Sin est un groupe pressé. Créé en septembre 2018 par Joris (batterie) et Fabien (guitare), le line up définitif a été récemment officialisé avec l’arrivée de Loud (chant) et le remplacement de Matt par Nico (basse). Après un mois et demi de travail intensif fourni par chacun des membres, l’EP 6 titres Sweet Suffering est composé, enregistré et masterisé Chez Vincent Laugier (Do'DK Beatmaker), et sa sortie est prévue pour ce mois-ci. Comme quoi, vite et bien, cela va parfois ensemble. Pour ce premier EP, j'ai pu prendre quelques passages de mon projet solo que j'avais commencé, donc ça nous a bien avancé, ça nous a même bien motivé, puis on a continué à composer dans le style précis qu'on fait en ce moment, à savoir du beatdown avec des parties slam. Pour te dire la vérité, avec Fabien on avait prévu de d'abord composer l'EP avant de trouver les musiciens avec qui jouer les compos. Pour les paroles, Loud gère super bien son taf, il a un bon univers, il est rapide et il est super bon dans l'exercice donc c'est parfait. Il écrit des textes bien structurés qui ont du sens, et il nous a bien rattrapé niveau taf. À l'instar du beatdown dans HappyFist, tu incorpores dans For The Sin du slam. Peux-tu décrire ce style aux néophytes (tels que moi) ? C'est assez difficile de décrire un style précisément surtout, je pense, qu'on a chacun son point de vue. Pour nous, le slam diffère du death, déjà par son côté malsain dans les riffs de guitare. Bien que cela reste une sous catégorie du brutal death, les parties moshpart sont beaucoup plus lourdes et peut être plus mélodieuses. Sur scène, comme on dit "ça va envoyer du lourd"; de ce fait, un concert sans crowdkill est-ce un concert raté pour toi ? Non pas du tout. (rires) Si les gens s'amusent, qu'ils prennent une gifle et que nous on prend notre pied sur scène avec du bon son, c'est le principal. Du moment qu'on arrive à ressentir nos compos telles qu'on le souhaite lorsqu'on les joue, c'est parfait. Faut dire aussi que d’un concert à un autre, d’une ville à une autre les gens réagissent différemment, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’apprécient pas ce qu’ils entendent ! Après si tout le monde se frappe sur la gueule parce que nos sons leur mettent la haine, c'est que mieux effectivement. Un clip pour promouvoir cet EP estil prévu ? Effectivement, tout est déjà prêt. Je n'annoncerai aucune date pour ne pas spoiler la sortie, mais tout est prêt. Ce que je peux te dire, c'est qu'on y a mis le budget et que ça va être très lourd. Et si tu veux savoir un p'tit truc en plus, on a prévu de faire une release party pour la sortie de l'EP (avec les potos), et je pense que c'est à ce moment-là qu'on sortira le clip. De toute façon, à partir de janvier 2019, il y aura plein de news. As-tu des dates de concerts programmées pour 2019 ? Éh oui ! On est déjà programmé sur trois ou quatre dates jusqu'en septembre, à savoir le 26 avril au El Mariachi (Toulon) avec Nothing For No One et Indust., le 4 mai à la Secret Place (Montpellier) avec Elephants & RSV, le 8 juin au Black Sheep (Montpellier) avec Beyond the Styx et un autre groupe, et courant septembre il y a la programmation de la seconde édition du HelpFest à la Secret Place et on devrait faire partie de la programmation. On a déjà quelques pistes pour plus de concerts pour la promo de l'EP, partout en France et au-delà de nos frontières. ■ 8 ZOOM SUR @Anaïs ZOOM SUR 9 Membres du groupe : Loud DreadYell (chant) Fabien (guitare) Nico (basse) Siroj (batterie) Discographie : Sweet Suffering - EP (2019) Sites : www.facebook.com/ forthesinofficial forthesin.official@gmail.com J’ai l’impression qu’après ton départ de HappyFist, la création de For The Sin a été très rapide. Comment as-tu procédé pour monter ce nouveau projet ? Joris : Avant mon départ de HappyFist, je comptais me lancer dans un projet solo pour lequel j'aurais fait mes propres compos, j'avais déjà commencé d'ailleurs. Et finalement, à force d'en discuter avec Fabien, mon bro (guitariste actuel de FTS), on a décidé de mettre le projet en place, et c'est vrai que ça a été très rapide. On s'est tout de suite mis d'accord sur le style qu'on fait actuellement. Un style taillé pour la scène, percutant et qui donne envie de danser. Peux-tu présenter le line-up ? On a eu quelques galères de lineup. Au début, on était parti sur un seul guitariste, ensuite on a eu l'occasion d'en avoir un deuxième, du coup on a composé pour deux guitares. Finalement, le style ne lui convenait pas, alors on est retourné sur la formation d'une seule guitare. Puis au niveau des frontmen, ça n'a pas été simple non plus, avant de trouver l'actuel, deux ou trois ont tenté l'expérience. Du coup aujourd'hui, on a gardé cette formation à quatre, avec au chant: Loud, à la guitare : Fabien, à la basse : Nico (qui a intégré le line-up en janvier 2019 à la place de notre Matt), et moi-même à la batterie. Qui compose la musique et les paroles au sein du combo ? For The Sin est un groupe pressé. Créé en septembre 2018 par Joris (batterie) et Fabien (guitare), le line up définitif a été récemment officialisé avec l’arrivée de Loud (chant) et le remplacement de Matt par Nico (basse). Après un mois et demi de travail intensif fourni par chacun des membres, l’EP 6 titres Sweet Suffering est composé, enregistré et masterisé Chez Vincent Laugier (Do'DK Beatmaker), et sa sortie est prévue pour ce mois-ci. Comme quoi, vite et bien, cela va parfois ensemble. Pour ce premier EP, j'ai pu prendre quelques passages de mon projet solo que j'avais commencé, donc ça nous a bien avancé, ça nous a même bien motivé, puis on a continué à composer dans le style précis qu'on fait en ce moment, à savoir du beatdown avec des parties slam. Pour te dire la vérité, avec Fabien on avait prévu de d'abord composer l'EP avant de trouver les musiciens avec qui jouer les compos. Pour les paroles, Loud gère super bien son taf, il a un bon univers, il est rapide et il est super bon dans l'exercice donc c'est parfait. Il écrit des textes bien structurés qui ont du sens, et il nous a bien rattrapé niveau taf. À l'instar du beatdown dans HappyFist, tu incorpores dans For The Sin du slam. Peux-tu décrire ce style aux néophytes (tels que moi) ? C'est assez difficile de décrire un style précisément surtout, je pense, qu'on a chacun son point de vue. Pour nous, le slam diffère du death, déjà par son côté malsain dans les riffs de guitare. Bien que cela reste une sous catégorie du brutal death, les parties moshpart sont beaucoup plus lourdes et peut être plus mélodieuses. Sur scène, comme on dit "ça va envoyer du lourd"; de ce fait, un concert sans crowdkill est-ce un concert raté pour toi ? Non pas du tout. (rires) Si les gens s'amusent, qu'ils prennent une gifle et que nous on prend notre pied sur scène avec du bon son, c'est le principal. Du moment qu'on arrive à ressentir nos compos telles qu'on le souhaite lorsqu'on les joue, c'est parfait. Faut dire aussi que d’un concert à un autre, d’une ville à une autre les gens réagissent différemment, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’apprécient pas ce qu’ils entendent ! Après si tout le monde se frappe sur la gueule parce que nos sons leur mettent la haine, c'est que mieux effectivement. Un clip pour promouvoir cet EP estil prévu ? Effectivement, tout est déjà prêt. Je n'annoncerai aucune date pour ne pas spoiler la sortie, mais tout est prêt. Ce que je peux te dire, c'est qu'on y a mis le budget et que ça va être très lourd. Et si tu veux savoir un p'tit truc en plus, on a prévu de faire une release party pour la sortie de l'EP (avec les potos), et je pense que c'est à ce moment-là qu'on sortira le clip. De toute façon, à partir de janvier 2019, il y aura plein de news. As-tu des dates de concerts programmées pour 2019 ? Éh oui ! On est déjà programmé sur trois ou quatre dates jusqu'en septembre, à savoir le 26 avril au El Mariachi (Toulon) avec Nothing For No One et Indust., le 4 mai à la Secret Place (Montpellier) avec Elephants & RSV, le 8 juin au Black Sheep (Montpellier) avec Beyond the Styx et un autre groupe, et courant septembre il y a la programmation de la seconde édition du HelpFest à la Secret Place et on devrait faire partie de la programmation. On a déjà quelques pistes pour plus de concerts pour la promo de l'EP, partout en France et au-delà de nos frontières. ■ 8 ZOOM SUR @Anaïs Un album ? C’est très difficile de choisir car il y a tellement de groupes et surtout de morceaux qui sont chers à mon cœur, mais je vais dire Images And Words de Dream Theater. C’est le premier album metal qu’on m’a fait écouter, à l’âge de quatorze ans, eh oui, j’ai commencé tard. (rires) Ça m’a fait comme une onde de choc qui me traversait, et, à ce moment-là, j’ai su que ce serait le style de musique que je voudrais jouer. Après, pour le fun, je te donne un plus récent, à savoir The Passage de DGM, mon groupe phare depuis quelques année maintenant, même si, Symphony X reste au plus profond de moi comme un groupe inconditionnel de metal prog. Un dvd ? Facile cette fois-ci, ce sera le AVO Session 2007 de Gotthard. Je l’ai tellement regardé que je l’ai usé et que j’ai dû en acheter un autre du coup ! (rires) Il s’agit là d’un groupe que j’adore, jouant un hard rock puissant avec des riffs et des mélodies prenantes et entraînantes. Mais c’est surtout un combo qui possédait l’un des plus talentueux chanteurs et musicien, en la personne de Steve Lee. Malheureusement décédé dans un accident de la route, je n’ai pas pu voir Gotthard sur scène avant ce drame. Un concert ? Je dirais Toto à Lyon, pour le Through The Looking Glass Tour (2003). Un concert de malade, bref la plus grosse baffe musicale que je me suis prise ! Faire un album, c’est quelque chose de sublime que je souhaite à tous, mais le live reste le live et là, tu vois la vraie performance des zicos. Et pour cela, ceux de Toto sont des maîtres en la matière. Même le fils de Steve Lukather était venu sur scène faire de la gratte, on aurait même cru que c’était un cd qui tournait, tellement c’était limpide et facile pour eux. (rires) Et je me suis même pris à verser la larme tellement les émotions étaient grandes... 10 VOS DERNIERS... 7IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! Quel est le dernier album que tu as acheté ? Le dernier c'était Node de Northlane, un album qui m'a beaucoup marqué et qui, je pense, a pas mal influencé l'univers d'Omniscience. Ça fait déjà trois ans, mais il me fascine toujours autant. Il a vraiment un son à lui, une vibe audacieuse, puissante, dure et poétique à la fois. Quel est le dernier concert que tu as donné ? C'était à La Penne sur Huveaune, au Cherrydon. En ce moment, on ne fait que très peu de dates car on met beaucoup d'énergie dans la création et dans notre recherche d'un chanteur, mais celle-ci était vraiment au top ! Ça a été l'occasion de jouer quelques démos de notre prochain album, histoire de prendre la température. Les gens étaient bouillants, ça nous a fait chaud au cœur ! Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ? C'était la release party de LANDMVRKS ! Grosse mobilisation, grosse ambiance, gros son et des invitésdequalité.J'yainotamment découvert Resolve, un groupe lyonnais bourré de talent auquel j'ai instantanément accroché ! Quel est le dernier morceau que tu viens d'écouter ? C’était « Lights out » de Car Bomb. Voilà ce qui arrive quand Meshuggah boit un peu trop de café ! Ce groupe, ça a toujours été du très très sale mais sur cet album (Meta), ils se sont vraiment surpassés. Je les ai vus en live l'année dernière à Lyon (Péniche La Marquise) et c’était à peine croyable. Pur kiff, pure violence sonore. Quel est le dernier titre que tu as répété ? C'était « Awareness », un morceau qui sera sûrement sur notre prochain album. Je trouve qu'il est assez représentatif de l'univers sonore que je m’efforce de créer ces derniers temps. En ce moment, j'aime bien fusionner du gros riffage djent avec des vibes plus post/ math rock, plus léger, plus aéré. Quel est le dernier titre entendu que tu adorerais reprendre en cover ? Tiens, ce serait marrant de reprendre des sons hyper chill comme « Loquet » de Crumb ou du Tame Impala en mode metal moderne ! Je pense qu'un de ces quatre, on va lancer une chaîne YouTube de remix/cover à la sauce Omniscience, transposer des morceaux posés ça pourrait sûrement donner des mélanges intéressants... ■ Un souvenir particulier ? C’était au concert du groupe Angra au Transbordeur (Lyon), il y a bien longtemps. J’attends la fin du concert pour avoir mon autographe sur l’album Rebirth, eh oui je suis fan d’ Edu Falaschi, et Kiko bien sûr, bon du groupe entier en fait. (rires) Et là, Edu descend de scène et vient me voir. Moi, incapable d’aligner trois mots tellement j’étais ému. Et là, mon ami qui, lui, parle Anglais lui dit que je suis son plus grand fan et que le soir, je me tripote le zboub en pensant à lui ! (rires) Edu éclate de rire et moi je suis resté figé comme un con, mais bon, j’ai quand même eu mon autographe ! @GravityLAB Unephotoavec...? Comme évoqué plus haut, j’adore DGM, je peux même dire que je suis un gros fan. D’ailleurs, je me suis même tapé trois heures de route, tout seul, comme un grand, pour aller les voir (Ndlr : Triumvirate Tour 2017, au Rat’s de Puget sur Argens, avec Secret Sphere). Du coup, voir le groupe en concert et assister à leur apéro juste après, c’était top. Bref, une petite photo avec Mark Basile (chant) s'imposait ! D’autant que c’est un de mes dieux, un mec super simple et vraiment abordable. On se souvient tous de nos premières fois. Cependant, restons dans l'actualité et concentronsnous plutôt sur les dernières fois. Sans jouer le fin psychologue du « dis-moi ce que tu as fait et je te dirai qui tu es », METAL II MARS s'est entretenu avec Jules. Il est un des guitaristes du groupe marseillais de djent / metalcore prog Omniscience, et est toujours à la recherche d’un chanteur pour compléter son line up. Avis aux fans de metal moderne ! @GravityLAB 6 IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! @DR Stone Horns est le projet de Devf, auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste originaire du Sud-Est de la France. Ces dernières années, le musicien a également pris les commandes derrière la table de son pour ses amis d’ACOD... Autant dire que le jeune homme a plus d’une corde à son arc ! Après deux ans de dur labeur, Devf sort enfin The Beast Inside, son tout premier album solo, dont la quasi-intégralité a été enregistrée et produite par le monsieur lui-même. L’introduction nous invite à plonger dans l’univers de Stone Horns avec un duo de guitare/ orchestrations. Malgré une belle mélodie et une dimension presque épique, on regrette que les basses et la batterie passent au second plan. Heureusement, cela sera bien moins le cas sur le reste de l’album, d’autant que nous remarquerons très vite que la batterie, gérée par Raph (ACOD), constitue l’un des atouts majeurs de The Beast Inside. Tout du long, on appréciera le chant grave et les chœurs, comme sur l’excellente fin d’« Allegiance to the Beast », qui bénéficie une fois de plus de parties de batteries aguerries. Le refrain accrocheur et mélodique de « The pit of hornthrone » attire notre attention, à l’instar du très inspiré « Storm of torments », que Devf avait révélé quelques mois avant la sortie de l’album : le refrain reste en tête, tandis que le solo de guitare d’Antoine Roszak ainsi que les contretemps ressortent avec les honneurs. Bref, impossible de ne pas avoir la pêche après un tel tube ! À noter la complexité et la rage d’« At the gates », avec, en plus, des changements rythmiques intéressants. On reste dans la même lignée avec « In frontline », où les guitares rythmiques jouent un rôle prépondérant du début jusqu’à la fin, sans laisser aucun répit à l’auditeur, comme cela sera le cas plus tard sur « Ancient world’s ashes », qui s’appréciera en multipliant les écoutes. Une poignée de titres seront moins marquants, comme « Reach the astrophyllite’s sphere », victime d’une certaine linéarité, « Cervantes’ threnody », qui a le mérite de proposer une « pause » inattendue à mi-chemin, ou encore « Anger, remorse, repeat », brillamment relevé grâce à son texte scandé fédérateur. « Scuttling theory » nous fait instantanément bouger sur place avec, notamment, des changements d’ambiance bien agencés et un solo de guitare démentiel. « Unshaken soul » contient le fameux discours de Charlie Chaplin dans « Le Dictateur », alors mis en valeur par l’instrumentation qui gagne en intensité en même temps que la voix passionnée de l’acteur, pour une interlude des plus réussie. Devf nous garde le meilleur pour la fin avec « One last stand » (dont le clip est sorti fin octobre), qui détient tous les ingrédients pour fermer The Beast Inside avec brio. On ne s’ennuie pas une minute : les différentes parties qui constituent cet extrait final s’enchaînent de manière fluide et cohérente. On se délecte des divers types de cris bien exécutés, des effets d’attente judicieusement posés, des schémas de batterie extrêmement diversifiés... Le dénouement orchestral appuyé par des chœurs d’église discrets ne tombe absolument pas comme un cheveu sur la soupe et apporte un soupçon d’émotion bien dosé... Frissons garantis ! Conclusion : Après quelques écoutes, un constat s’impose : Devf a mis sur pieds un premier essai inspiré et prometteur avec, soulignonsle une fois de plus, peu d’aide extérieure. Et on lui souhaite de récolter plus de moyens afin que ses compos’ aient la prod’ et la qualité de son qu’elles méritent ! Lucinda Lacroix (metalfrance.net) L'ALBUM DU MOIS 11 STONE HORNS - THE BEAST INSIDE / Autoproduction 2018 Les artistes ont été/sont des fans. Cela se confirme d'autant plus dans le metal, tant notre musique est passionnelle. De nos jours, la « mode » est à la hiérarchie et aux classements. Le metal, par l'abondance et l'hétérogénéité de groupes (nouveaux et anciens), n'y échappe pas. Ça y est, il est de retour ! A force de lui demander de revenir chanter, Fabien a enfin franchi le pas. Chanteur de Forgin’ Fate puis de Lightseekers -deux excellents groupes de metal mélodique à tendance prog pour le premier et FM pour le secondl’arrêt de ces deux combos a vu le Saint-Rémois stopper sa carrière. Une version 2.0 de Forgin’ Fate est dans les tuyaux et c’est avec un plaisir non feint que je lui laisse la parole. Tracklist : The passing Allegiance to the Beast At the gates of the Devil's mansion In frontline The pit of hornthrone Scuttling theory Storm of torments Unshaken soul Ancient world's ashes Reach the astrophyllite's sphere Anger, remorse, repeat Cervantes' threnody One last stand BLAZING WAR MACHINE se produira le samedi 19 janvier, à l’Agora de Bonneville (dpt. 74), lors du Winterock Fest ! The Studio Experience accueillera DAGOBA les 25, 26 et 27 janvier pour enregistrer « Inner Sun ». Il s’agit de la nouvelle génération de masterclass studio durant lesquelles on peut apprendre toutes les techniques d’enregistrement, de mixage et de mastering dédiés au metal. Finie la récréation et direction Le Batiskaf (Nantes) ! Vu que Nico a récemment rejoint FOR THE SIN, ce sera Mélodie (EXTINCT EYES CLOTHING) qui s’occupera de la basse chez HAPPYFIST. Fort d’une release party ayant dépassé tous ses espoirs, LANDMVRKS va sortir la vidéo de son concert du 2 novembre (Espace Julien) sur Youtube, ainsi que sur toutes les plateformes digitales, gratuitement ! Rendez-vous le 1er février. Après deux dates dans le nord, LECKS INC. redescend dans le sud pour se produire à Montpellier (Secret Place), le vendredi 11 janvier, avec DYING FLAG, FUNERAL PARADE et ETERNAL HUNT. Le 25 janvier, sortira Betrayed, le premier album de THE BLACKSTONE CO, comprenant dix titres puissants et lourds enregistrés dans le studio du groupe, mixé et masterisé par Evan Simon (Hell Rules Heaven). Distribué par M&O Music/Season of Mist, il sera disponible en Digipack et en numérique sur toutes les plateformes ! Metal II Mars vous en parle très prochainement, promis... Stayff (DIGITAL NOVA) ayant quitté le cover band THE PAGE, la batterie sera désormais assurée par Cyr Blondin. Ce dernier continue tout de même d’officier au sein de son autre combo de reprises THE LIONS. Le Lochness Pub (Marseille, 1er ) sera le théâtre d’une « DJ battle » qui verra s’affronter Zed (Z FAMILY) et Jess (THE VILLAINZ). Bagarre programmée le samedi 12 janvier, de 21h à 2h. NEWS 5DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE12 @JulienImbard 4 AGENDA JANVIER Vendredi 4 : Tributes Guns n’ Roses + Eagles (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Vendredi 11 : Tribute Pink Floyd (Cherrydon) Dimanche 13 : Mad Sin (Molotov - Marseille 6ème ) Lundi 14 : Death Alley + Devon (Molotov - Marseille 6ème ) Jeudi 17 : Shakin’ Street (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Vendredi 18 : Tribute Lemmy (Usine - Istres) Vendredi 18 : The Page (O’ Bell’s - Plan de Campagne) Vendredi 18 : Tribute David Bowie (Cherrydon - La Pennesur-Huveaune) Jeudi 24 : Uriah Heep (Espace Julien - Marseille 6ème ) Vendredi 25 : Tribute British Pop Rock (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Samedi 26 : The Page (Red Peppers - Aix en Provence) Dimanche 27 : Powerwolf + Amaranthe + Kissin’ Dynamite (Espace Julien - Marseille 6ème ) Jeudi 31 : Nihilist + Ricine + Wyvern (Cherrydon - La Penne-sur-Huveaune) Jeudi 31 : The Page (Terminus - Marseille 12ème ) FEVRIER Lundi 4 : Decapitated + Heart Attack + A.C.O.D. (Jas' Rod - Les Pennes Mirabeau) Samedi 9 : Kiko Loureiro (Cherrydon) 13DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE Quand as-tu décidé de faire ce job ? J'ai décidé de faire ce job quand j'avais une quinzaine d'années, j'ai toujours été passionné par les travaux manuels et la guitare. C'est de fait, devenu une évidence. J'ai passé mon Bac, puis j'ai enchaîné sur un CAP à l'Institut Européen des Métiers de la Musique (ITEMM) au Mans. En quoi consistent exactement tes activités (fabrication, réparation, ventes…) ? L'activité principale est la réparation des guitares et basses. Mais aussi, l'entretien et la restauration. C'est ce qui me fait vivre. J'accorde aussi beaucoup de temps à la fabrication de guitares électriques. Et pour le coup, c'est l'espace où je peux vraiment m'exprimer en tant qu'artiste. Je suis aussi en train de mettre sur pied un labo de recherche et développement d'acoustique musicale dans le but d'apporter une pierre à l'édifice et pourquoi pas, je l'espère orienter ma fabrication vers l'innovation. Quelle est la production (ou le musicien que tu as équipé) dont tu es les plus fier ? Le projet le plus intéressant que j'ai eu la chance d'achever est une guitare 7 cordes aux formes extrêmes que j'ai fabriquée pour Anthony Simon (Blobfish Killer). Antho avait l'idée mais surtout la vision de SA guitare parfaite. Lorsqu’il a décidé d'entreprendre la réalisation de sa guitare sur-mesure, il était en étude à la MAI donc 90% de nos échanges se sont faits par internet. Chose que je n'avais jamais fait auparavant. J'apporte une importance privilégiée au rapport et à la compréhension du musicien et la distance a été un élément à prendre en compte. Donc, nous sommes partis sur une guitare 7 cordes, avec des bois de qualité remarquable, notamment la table de la guitare que nous avons dénichée au Canada. Un set de micro SP Custom et un module actif SBGO. Il a choisi le top du top (parts, bois, vernis). Du coup, la guitare est particulièrement raisonnante et acoustique. Anthony Simon : Travailler avec Thibaud a été pour moi une expérience géniale puisqu’il m’a laissé le champ libre sur la forme et le moindre choix des matériaux. J’ai pu donc imaginer la forme que je voulais (sur des post it (rires), et Thibaud à su retranscrire cela avec de vraies proportions. Le travail à distance n’a pas été un problème puisqu’a chaque fois que Thibaud posait les mains sur la gratte j’avais droit à une série de photos et de questions pour que je valide l’avancement. Je n’ai donc pas eu de surprise et savais à quoi m’attendre. Le choix des micros s’est évidemment porté sur SP Custom pour que cette guitare soit 100% artisanale ! J’espère pouvoir l’utiliser @JulienImbard Beaucoup de personnes travaillent dans l'ombre, et, à l'instar des musiciens, méritent également d'être mises en lumière. Cette rubrique vous présente donc tous ces acteurs qui œuvrent pour leur musique favorite. Qu'ils soient promoteurs de concerts, responsables de webzine, présidents de fanclub ou d'association, tous sont animés par cette même passion qui nous unit tous. A 21 ans, Thibaud Imbard est tout simplement le plus jeune luthier de France. Preuve d’une passion et d’une détermination sans faille, il a ouvertsonatelierducôtéd’Eguilles, sous le nom IMBARD GUITARES. L’envie ne fait pas tout, le talent est également là, c’est indéniable. P. 04 : AGENDA P. 05 : NEWS P. 06 : IL NE DOIT EN RESTER QU'UN ! - FABIEN P. 08 : ZOOM SUR - FOR THE SIN P. 10 : VOS DERNIERS... - JULES P. 11 : L'ALBUM DU MOIS P. 12 : DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE - IMBARD GUITARES P. 15 : CLIPS asard du calendrier, le Hellfest vient de dévoiler sa programmation pour juin 2019, a Bonne lecture et bon bout d’an. Fred Landercy Rédaction : Fred Landercy, sauf album du mois par Lucinda Lacroix Photos : tous droits réservés (cf. crédits) Logo : Katia Egea Maquette : Jean-Louis Boyer Mise en page : Fred Landercy, Jean-Louis Boyer Interactivité : Joris Courchet Contact : fred_metal@hotmail.com Consultable sur www.wobook.com et via la page Facebook Metal II Mars Impression : Imprimerie GATUSSO (Aubagne) La reproduction et l'utilisation, même partielles, des articles et des illustrations de "Metal II Mars" sont interdites, sauf autorisation. WWW.ROCKATTACK.FR24/7 Sang % Metal Marseille Gratuit Vol 45 Janvier 2019 @Anaïs crowdkillers L'ÉQUIPE SOMMAIRE ÉDITO H 14 DE L'OMBRE À LA LUMIÈRE @AlexisFONTAINE bientôt sur scène et dans un projet bien évidemment METAL ! Thibaud est un jeune luthier plein d’avenir et vraiment à l’écoute c’était un plaisir de réaliser cette merveilleuse pelle avec lui ! PS : le bout manquant n’est pas un croc ou une restriction budgétaire, c’est simplement pour mon ergonomie de jeu, quand je suis assis je joue en position classique... c’est donc vachement plus confortable. Quelles différences majeures notes-tu entre les commande de guitaristes metal et les autres ? Ergonomie, jouabilité, extrémité des sons et look sont les différences majeures. Il faut savoir que la guitare est un instrument non abouti là où le violon peut l’être (pour l'instant en tout cas). La guitare est un instrument qui évolue en permanence depuis des siècles et qui s'adapte à sa destination. La guitare électrique est l'une des dernières évolutions de cet instrument populaire, mais si elle est devenue électrique c'est pour satisfaire la course à l'amplification que le monde de la musique a connu au début du siècle dernier. Aujourd'hui, la musique évolue et notamment le monde du metal. Les guitaristes ont des besoins bien particuliers. Le confort, l'ergonomie, mais aussi la résistance aux accordages bas sont autant de paramètres qui chamboulent les règles de la lutherie traditionnelle là où les bluesmen sont plutôt conservateurs des guitares créées dans les années 50. Avec quels partenaires travailles-tu ? SP Custom équipe tout mes modèles, sauf demande spéciale. J'ai aussi un copain marqueteur qui me grave mes plaques de tête (avec ma marque). Je bosse aussi avec le studio aixois de Stéphane Durilli et Yann Guénguan pour mes vidéos. Question zicos, Anthony Simon, Station Fantom qui vont nous enregistrer un album et For The Sin qui vont tout casser. Quels sont tes groupes de metal favoris ? Dream Theater, Alter Bridge, Stone Sour. A l'atelier, il y a toujours de la musique, j'écoute beaucoup de choses différentes, mais ses trois groupes reviennent souvent. A l’instar de Jérémy Begoin (SP Custom), un stand au Hellfest serait-il pour toi une « consécration » ? Bien sûr ! Le Hellfest est une institution et participer en tant qu'exposant serait un privilège. En plus des programmations impressionnantes, pouvoir exposer mes guitares lors d'un tel événement serait juste extraordinaire. As-tu prévu de développer encore plus ton activité pour 2019 ? Je viens de passer deux ans à gratter du bois dans mon atelier, j'ai mis au point le modèle Piccadilly qui se veut « vintage » et conservateur. En 2019, j'aimerais développer un nouveau modèle taillé pour les gros sons comme j'ai pu le faire avec Antho. Pour cela, je suis à la recherche d'un partenariat avec un gratteux d’expérience qui tourne et qui serait prêt à représenter mes guitares. Et je fais appel à vous guitaristes ! Mais aussi construire un réseau de revendeurs en Europe et notamment en France et en Angleterre. Je reste bien sûr à fond sur les réparations et la restauration des guitares. IMBARD GUITARES 400 chemin des plaideurs 13510 Eguilles 06 60 92 82 30 thibaudimbard@gmail.com www.imbardguitares.com CLIPS 15 SCARLEAN - « Need no refrain » - live [4:26] © Alexandre Soles Mentionné lors de l’interview de Thomas, datant du mois d’octobre (Ndlr : fanzine vol. 42), le fameux Coffee time prend ici forme grâce à un clip 100% rock n’ roll. Allongé ou court, vous ne pourrez résister à l’appel des Gringos sudistes ! THE WARM LAIR - « Coffee time » [3:11] © The Warm Lair L’album du combo marseillais, intitulé Betrayed, va faire mal, voire même très mal. Et vous pouvez le juger par vous-mêmes via cet extrait ! Il va tout de même falloir vous armer de patience car ce dernier ne sortira qu’à la fin du mois. Une nouvelle belle pioche de la part d’Alexandre Saba (M&O Music). THE BLACKSTONE CO - « The gift » [5:53] © LG Prod Opercule se conjugue au passé, au present et au futur. En effet, ce clip mettant en lumière le titre « Those who don't exist » date d’il y a presque deux ans. En ce qui concerne le présent, le groupe est en pleine phase de composition afin de donner, dans le futur, un successeur à son EP The Tomorrow Children. Bref, on a déjà hâte ! OPERCULE - « Those who don't exist » [4:04] © MUVIDA CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI 2 CLIPS L’hyperactif Lecks est de retour. Peaufinant au maximum toutes ses idées, ce vidéoclip est chiadé à souhait. Traitant des violences conjugales (et extra) subies par les femmes, il met en lumière -ou plutôt en obscuritéRachel Aspe (ex Eths) que Metal II Mars a plaisir de revoir ! LECKS INC. - « K.K.K. in your head » feat Rachel Aspe [4:51] © Akil Révélé dans le fanzine de septembre, le projet de Devf prend de plus en plus d’ampleur. Son premier album, intitulé The Beast Inside, méritait un vrai clip (après la lyric vidéo de « Storm of torments »). Voici donc la vidéo de « One last stand » permettant également de voir Raph (batterie) et Antoine (guitare) en action ! STONE HORNS - « One last stand » [5:41] © Devf Trio instrumental, même si Alexandre Gallo est ici présent à la basse, Dogfries arrive à rendre une musique de musiciens accessible à tous par la qualité intrinsèque de chacun de ses membres. Pas la peine de faire de longs discours, regardez ce clip et vous aussi, ditesvous au fond de vous-mêmes ce que je me suis dit : « putain, ça joue ! ». DOGFRIES - « Globular cluster» [3:49] © Jacques Trevisan Après la sortie de leur très bon premier album New Birds, les OiseauxNoirs marseillo-gapençais se devaient de présenter au public un clip tout aussi original et maîtrisé. C’est chose faite avec la vidéo du titre « Too bad », avec en prime, de l’humour qui fait du bien dans toute cette noirceur environnante. BLACKBIRDS - « Too bad » [5:07] © Djaevan CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI CLIQUEZ ICI A l’honneur le mois dernier, voici une belle preuve de ce que je mentionnais, à savoir que ce groupe prend toute sa dimension sur scène. Ce clip, issu d’une captation live d’un de leur concert au Secret Place (Montpellier), ne donne qu’une envie : en voir d’autres ! CLIQUEZ ICI
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