CHU_ML 61_190617 - Page 20 - MOUN LOPITAL N°61 • LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES20 > Actualités médicales Pouvez-vous nous rappeler à quoi sert une IRM ? Une IRM (ou imagerie par résonnance magnétique) est un appareil d’imagerie qui a recours à l’aimantation naturelle distincte de chaque tissu du corps humain, pour produire des images qui afficheront un aspect et une couleur différente (en échelle de gris) pour chaque tissu ou organe, permettant ainsi au radiologue de faire la distinction entre l’eau, la graisse, le sang, les vaisseaux, et les différents organes (cerveau, foie, prostate, reins, articulations, muscles/tendons, seins…). Cette technique n’est pas irradiante (pas de rayons X , contrairement à la radiographie ou au scanner) et peut donc être utilisée, sous certaines conditions, chez la femme enceinte et l’enfant. C’est la technique de choix pour rechercher entre autres une inflammation, une accumulation de liquide (épanchement), une hernie discale, une tumeur, un défaut d’oxygénation d’un tissu, notamment cérébral. Dans le cadre de la filière « Alerte Thrombolyse » pour la prise en charge des AVC ischémique aigus, au CHU de Guadeloupe, l’IRM est réalisée systématiquement dans les 3 premières heures suivant l’apparition souvent brutale des 1er signes (paralysie d’une partie du corps, troubles du langage par exemple). L’examen IRM permet de confirmer avec certitude le diagnostic, mais surtout permet l’injection intra-veineuse dans la foulée, par et sous contrôle des neurologues, d’un produit débouchant l’artère cérébrale (thombolyse intra-veineuse), évitant très souvent la survenue de séquelles potentiellement graves et/ ou irréversibles. En quoi cette IRM numérique est-elle une plus dans l’offre de soin du CHU ? Par rapport à l’ancienne IRM, qui avait 12 ans d’âge (pour une durée de vie habituelle de 7 ans…), l’actuelle est plus performante avec des images plus précises, plus fines et nous permet de disposer des toutes dernières séquences proposées par le constructeur. Elle est en outre plus rapide que l’ancienne, permettant ainsi de proposer des examens plus courts, et donc plus confortables pour le patient, et cela en sus en plus des soins particuliers qu’apportent les manipulateurs pour garantir une installation optimale dans l’appareil du patient, car son immobilité est requise afin de bénéficier d’images de qualité. Combien coûte ce dispositif et comment a-t-il été financé ? L’IRM est classé parmi les équipements médicaux dits « lourds ». Le coût de cet appareil, hors travaux éventuels, est d’environ 1 million d’euros. Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guadeloupe a fait l’acquisition d’une IRM Polyvalente numérique 1.5T qui a été mise en service en décembre 2015. Ce nouveau dispositif, plus performant que l’ancien, permet de produire de meilleures images, plus fines et plus précises, mais aussi de diminuer de manière significative la durée de chaque examen pour un meilleur confort du patient (et aussi par là, agir indirectement sur les délais de rendez-vous encore trop longs, en l’attente toutefois de la deuxième IRM fin 2017 qui devrait améliorer la situation). Médecine et technologies : l’IRM Numérique LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES • MOUN LOPITAL N°61 21 Actualités médicales Quel est le projet phare du service de la radiologie (télémédecine ?!!) ? Il n’y a pas 1 projet-phare dans le service de radiologie, mais plusieurs ! Reflétant, ainsi, la diversité et la complémentarité des compétences des médecins radiologues, dans leurs domaines respectifs d’expertise. Pour renforcer l’offre actuelle : Nous attendons en octobre 2017 une 2nde IRM (à visée ostéo-articulaire) qui permettra vraiment d’augmenter le nombre de patients et de diminuer nos délais d’attente. Nous avons aussi prévu : Le développement de l’imagerie interventionnelle vasculaire permettant par un abord artériel au niveau du creux inguinal, de faire remonter une sonde à l’intérieur jusqu’à une artère qui saigne (hémorragie interne). Le développement de l’imagerie du sein - 1er cancer chez la femme en Guadeloupe - en partenariat avec l’AGWADEC. Nous devons aussi bientôt renouveller le mammographe avec la possibilité de faire des biopsies mammaires sous IRM (une première dans la Caraïbe). Le développement de l’imagerie interventionnelle mini-invasive de la colonne vertébrale, en partenariat avec le service de neurochirurgie, afin de soigner les sciatiques ou névralgies cervico-brachiales ou pour soigner certains types de fractures vertébrales avec les cimentoplasties sous scanner. L’amélioration de notre propre organisation interne, menée avec l’implication directe et active du Pôle Plateau Technique dont le service de radiologie fait partie, et ceci afin de mieux répondre à l’accueil des patients, à la gestion des demandes d’examen, à la réalisation et à l’interprétation des examens ou à la mise à disposition des résultats. Vous voyez, les chantiers sont nombreux, mais les membres du personnel médical, paramédical, administratif ou de l’encadrement du service d’imagerie se mobilisent afin d’améliorer leur propre servicerendu, la qualité et la sécurité des soins, ainsi que la préparation du futur passage au nouveau CHU 2022. Dr Eddy GLAUDE Chef de Service Radiologie La dynamique équipe de Radiologie MOUN LOPITAL N°61 • LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES22 > Actualités médicales Cette méthode va-t-elle apporter une vraie plusvalue à l’offre de soins en Guadeloupe ? Dans nos îles, c’est une vraie plusvalue. La TEC permet, non seulement d’explorer les pathologies cardiaques de manière non invasives, rapides et non coûteuses mais surtout à distance. Auparavant, Le problème auquel nous faisions face, c’est la pénurie d’experts dans les îles de l’archipel. Cet examen qui ne peut être réalisé que par un cardiologue pouvait prendre des mois les zones éloignées ou médicalement L’insuffisance cardiaque constitue la première urgence cardiaque au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guadeloupe et la prise en charge de cette pathologie est complexifiée par le manque d’expertises médicales dans les îles de Marie-Galante, les Saintes ou la Désirade et la double insularité de ces îles. La télé échocardiographie est un dispositif qui permet de faire une échographie du cœur à distance en utilisant les voies satellites, anciennement utilisé pour les tests aérospatiales. C’est une technique d’imagerie et de communication médicalequivapermettre,entreautre,dedépisterlespersonneseninsuffisance cardiaque et de « diagnostiquer » les personnes atteintes en évitant les coûts de transport. Médecine et innovations technologiques : la télé échocardiographie Dr Mona HEDREVILLE Cardiologue Praticien Hospitalier Pôle Soins Critiques/SAU Unité Urgences cardiologiques Consultations cardiologiques post-urgences LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES • MOUN LOPITAL N°61 23 Actualités médicales isolées au point de décourager certains patients. Cette technique permettra à une plus large patientèle de bénéficier de cet examen cardiologique complet. Pourquoi avoir installé ce dispositif à Marie-Galante (MG) ? A la suite de l’étude « Picassau » « PICASSAU », menée par l’équipe de la Filière Urgence Cardiologique du CHU, révélant un taux alarmant, la quasi absence de représentativité de la patients provenant de MarieGalante, et ce malgré une surmortalité cardiovasculaire sur cette île le choix d’installer ce dispositif sur cette île s’est imposé. Il n’y a pas de cardiologue sur place et donc il y avait « perte de chance ». Sur place à MG à l’hôpital Sainte-Marie, se trouve donc le robot avec la sonde d’échographie cardiaque, qui est placée sur le patient avec l’aide d’un infirmier dit téléassistant. Le cardiologue du CHU, manipule alors à distance la sonde d’échocardiographie dans le « centre expert » et en temps réel, il peut régler l’appareil et recevoir les images d’échocardiographie. Combien coûte ce dispositif et comment a-t-il été financé ? Ce robot coûte environ 145 000 euros. Le coût peut paraître élevé mais cela reste moins onéreux qu’un appareil d’échographie de haut standing mais qui lui ne se déplace pas. Cet appareil peut de plus être connecté avec plusieurs sites experts. Il est d’ailleurs prévu d’ouvrir un autre site au Centre Hospitalier de Basse-Terre (CHBT), pour permettre aux cardiologues de cette zone d’intervenir aussi. Ce dispositif a été financé par l’ARS et déployé par Groupementde Coopération Sanitaire (GCS) e-Santé Archipel 97-1. Existe-t-il d’autres prises en charge de type ailleurs ? Quels retours a-t-on de ces installations et de leurs utilisations ? En fait c’est une première mondiale pour la validation clinique et technologique en cardiologie. Auparavant il y a eu des tests plutôt en phase recherche ou manière sporadique, sans intégration du dispositif dans une filière de soins.. On pourra dépister plus tôt les cardiopathies et faire rentrer les patients dans un véritable parcours de soins. Le projet envisage t’il d’étendre cette technique aux autres iles de l’archipel ? Selon Jean-Claude Lucina, Directeur de l’Offre de Soins à l’ARS Guadeloupe». Le dispositif est voué à «s’étendre». Après une évaluation d’environ six mois, il sera ensuite mis en place dans les autres «îles de l’archipel» ; une perspective également de coopération avec les autres îles de la Caraïbe s’offre à nous. Remerciements à : Monsieur Patrice RICHARD, Directeur Général de l’ARS, Monsieur LUCINA JeanClaude, Directeur de l’offre de Soins - ARS Guadeloupe, SaintMartin, Saint-Barthélémy Monsieur FORBIN Anthony, directeur du GCS-e-Santé 971 Madame Renetta SELBONNE, directrice du CHSM Marie-Galante. MOUN LOPITAL N°61 • LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES24 > Actualités médicales C omplexe dans sa mise en œuvre, ce projet scientifique, aujourd’hui réalité, aura nécessité toute la détermination et l’investissement de ses concepteurs. Malgré l’avancée médicale et technologique représentées par le cyclotron et leTepscan, permettant de combler le retard et l’inégalité dans la prise en charge du cancer entre les territoires, ce projet aura été compliqué à réaliser pour plusieurs raisons. La première et non des moindres réside dans l’investissement financier nécessaire à la mise en place de cette technologie au service de la médecine, chiffré à près de 8 millions d’euros, à l’heure où le climat économique est plutôt à l’austérité, tel un pari d’avenir audacieux mais réfléchi. La seconde est inhérente au caractère insulaire de l’île et à sa situation géographique dans l’arc Antillais. C’est ainsi que précédemment un autre projet de cyclotron, centralisé sur l’île de la Martinique, avait été envisagé. Ce projet ambitieux tarde à se concrétiser compte tenu de son envergure. On pourrait encore citer la complexité administrative et législative d’un tel projet à l’échelle d’une région ultramarine concernant le domaine du nucléaire médical avec tous les organismes compétents officiels impliqués (ASN, ANSM, ARS, HAS etc…) La réalité de ce Tepscan et de son cyclotron aujourd’hui en Guadeloupe représente tout d’abord une formidable chance pour sa population, mais aussi pour son CHU par son caractère innovant et unique dans la Caraïbe. Cette singularité de l’offre médicale guadeloupéenne par rapport à celle de ses îles voisines sera alors un moteur considérable de coopérations C’est dans les bâtiments du CIMGUA (Centre d’Imagerie Moléculaire de la Guadeloupe), à Providence aux Abymes, que le nouveau cyclotron guadeloupéen a été inauguré le 25 mai 2017. Médecine et technologie : Le cyclotron est là ! Le cyclotron Le bâtiment LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES • MOUN LOPITAL N°61 25 Actualités médicales médicales et scientifiques et de tourisme médical. Ainsi le CHU deviendra un véritable potomitan de la santé au sein de la Caraïbe. Comme l’avait déjà souligné le premier plan cancer dès 2003, la TEP TDM est indispensable à la prise en charge complète du cancer. Ainsi, dès le 16 octobre 2017, ce manque sera enfin comblé par la réalisation des premiers examens Tepscan au CIMGUA. Nous sommes donc dans la dernière ligne droite avec l’ultime phase de tests, d’installation du TEP et des demandes d’autorisations définitives. Le Tepscan permettra de faire des bilans fiables, précis et complets des cancers lors de leur diagnostique initial, mais aussi lors de rechutes ou encore pour évaluer l’efficacité des traitements mis en place. Nouvelle pierre angulaire de la prise en charge cancérologique, le Tepscan a su aussi au fil des ans démontrer son efficacité dans le diagnostic des maladies cardiovasculaires, des maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…) ou encore de certaines maladies infectieuses et inflammatoires. La mobilisation conjointe de toute une population et des différents acteurs de ce projet aura été nécessaire pour transformer le rêve en réalité. Il convient maintenant de maintenir cet élan pour que cette réalité, vectrice d’espoir pour la population guadeloupéenne, soit un de ses moteurs de développement, d’innovation et de rayonnement dans la Caraïbe et le reste du monde. L’équipe du service de Médecine Nucléaire du CHU de PP/A Les équipes, les élus et les usagers lors de l’inauguration MOUN LOPITAL N°61 • LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES26 > Actualités médicales Le marché de Noël de l’Association des Retraités de l’Hopital (ARH) Les retraités de l’hôpital ont organisé le 15 décembre, devant leur local au CHU, un marché de noël, riche en couleurs, en odeurs et en saveurs. La présidente Annick Coco s’est dite satisfaite de cette édition, leur permettant de mettre en valeurs leurs talents divers et permettant de garder le lien avec l’établissement. Rappelons que les locaux de l’ARH se trouve à Ricou et que vous pouvez les contacter au 0690 81 60 41. M-C.B Le noël du Centre Aide Médico psychologique (CAMPS) Le calendrier des fêtes de noël au CHU était bien chargé. Bien entendu, l’équipe très active et volontaire du CAMPS, a voulu partager aussi un moment magique avec leurs petits patients. Branle-bas de combat pour tout organiser sans moyens particuliers et un résultat à la hauteur de la magie que peut apporter noël. Avec le soutien de l’association TRANSKA et la collaboration l’association Gabriel de la ville de Monceau, les cadeaux ont fleuri à travers le service. Une belle fête et de beaux moments de partage. M-C.B Retrouvez dans la rubrique infos en bref toute l'actualité de décembre 2016 à mai 2017 > Infos en bref LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES • MOUN LOPITAL N°61 27 Infos en bref Noël itinérant Noël est avant tout une fête et le fait d’être hospitalisé ne doit pas être un vecteur de rupture avec les évènements festifs. Les émotions fortes des fêtes de famille doivent rester présentes car elles génèrent des attitudes positives chez les patients et chez le personnel. L’hôpital est certes là pour le curatif, mais ne peut en aucun cas oublier que le « prendre soin » des patients est un complément indispensable aux soins que prodigue le médecin ou l’infirmière. C’est dans cette idée qu’est né le noël itinérant du Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre. Initié par le service de la communication, soutenu par l’établissement, les agents hospitaliers et plusieurs associations, le noël itinérant en est à sa 9ème édition. Le principe de ce noël est de passer de chambre en chambre dans les services d’enfants et d’adultes et d’amener noël au pied du patient avec une parade itinérante. 4 associations participent de manière très active à ce noël : • Les Visiteurs de Malade en Milieu Hospitalier (VMEH), qui œuvrent tous les jeudis au CHU et dont la mission est la présence, l’écoute et le soutien aux personnes hospitalisées par des visites régulières, • L’Association des retraités de l’hôpital (ARH), • Medik West Indies, les étudiants en médecine, qui œuvrent sur ce noël depuis 2009, • Le key Club du lycée Faustin Ferret de Morne-àl’Eau qui s’occupe en priorité de récolter des cadeaux pour les enfants hospitalisés en pédiatrie. Nous remercions toutes les entreprises privés (confiseurs, parapharmacie, artisans de Guadeloupe, télévisions,…) et les sponsors qui nous ont financé (centre de formation, entreprises de travaux). Ces participations nous ont permis de confectionner environ 460 packs (hygiène/beauté, sport/détente ou confiseries), qui ont été distribués dans les services de soins. Un grand merci à l’école maternelle de Bébian et à l’école primaire de Saint-Joseph de Cluny pour les jouets récoltés. M-C. B 2016 MOUN LOPITAL N°61 • LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES28 > Infos en bref Les vœux du personnel La présidente du Conseil de Surveillance, Mme Josette Borel-Lincertin, Le Directeur Général de l’époque M. Jean-Claude Pozzo Di Borgo et la présidente de la Commission Médicale d’Établissement Suzy DUFLO ont souhaité leurs vœux aux personnels, le vendredi 27 janvier 2017 au vélodrome de Gourdeliane, à Baie-Mahault. Le contexte économique du CHU, la reconstruction, les difficultés internes et les dysfonctionnements ont été longuement évoqués. L’occasion de faire un point sur l’ensemble du fonctionnement du CHU et des solutions qui pourraient être apportées. M-C. B Le chantier du Nouveau Centre Hospitalier de Guadeloupe va nécessiter environ 5 millions d’heures de travail cumulées. Le préfet, la direction de l’hôpital, le syndicat des transporteurs de marchandises de la Guadeloupe (STMG) et l’entreprise attributaire (EDT) ont signé une convention pour que le chantier du Nouveau CHU soit exemplaire en matière de transport de marchandises. La convention signée le 30 janvier 2017 implique que chacun des 4 partenaires s’engagent à faire du chantier du CHU de Pointe-à-Pitre un modèle de réussite sur le plan de la sécurité des personnes et des biens, en particulier pour ce qui concerne la problématique des transports de marchandises à destination et en provenance du chantier. M-C. B Reconstruction : une convention signée pour un chantier exemplaire JANVIER La présidente de la CME Le big band jazz de guadeloupe La présidente du conseil de surveillance Patisserie faite par un personnel du chu Le Directeur Général La soirée LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHU DE POINTE-À-PITRE / ABYMES • MOUN LOPITAL N°61 29 Infos en bref 2017 Carnaval en Pédiatrie Dans le cadre du carnaval, l’équipe éducative des services de pédiatrie a organisé au sein du CHU, la 5ème édition du « Déboulé a ti moun lopital ». Le thème retenu cette année était : « TI ZOZIO LOPITAL » (petit oiseau d’hôpital). A l’honneur, l’oiseau du paradis dans la faune et la flore. Lors d’ateliers communs le personnel et les enfants ont confectionné des coiffes avec des éléments de récupération. Le jour du défilé, le 23 février 2017, le fameux groupe de carnaval « LYANNAJ » des Abymes était présent pour assurer une chaude ambiance. M-C. B Un projet médical pour un projet de vie ! Le Dr Tsiaviry, chirurgien pédiatrique a finalisé en partie le projet thérapeutique de Sandra S. qui visait à redresser ses deux jambes arquées par une maladie osseuse. Après 2 inventions lourdes de plus de 7 heures, à six mois d’intervalles, le parcours (1 an) de Sandra s’achève en partie, du moins, pour les interventions chirurgicales. Le résultat est stupéfiant et mérité tant pour Sandra que pour l’équipe médicale. Le courage de cette patiente et la volonté du Centre Hospitalier Universitaire a porté ses fruits. Bonne chance à Sandra, dans sa nouvelle vie. M-C. B FEVRIER
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