Atypeek Mag N°1 - Page 2 - Magazine collaboratif d'Atypeek www.atypeek.fr Atypeek Magazine est une publication transversale et hétéroclite, quelque part entre l’information et la création, entre le coup de gueule et le journalisme, parfois les deux ou des fois à côté. Son iden©DR-Peaches ÉDITORIA Peaches Devenue icône branchée, elle sort deux albums supplémentaires Fatherfucker en 2003 et Impeach My Bush en juillet 2006. En 2012, elle écrit, réalise, et joue dans le film Peaches Does Herself, un opéra électro-rock qui s’inspire de l’histoire de sa vie. Une belle leçon de vie ! Vous retrouverez dans ce magazine ces 2 dernières productions chroniquées. PEACHES©XLRecordings tité est sa pluralité, ses auteurs ou collaborateurs provenant d’horizons très différents animent le magazine et lui donnent âme avec leur regard, leur curiosité et leur créativité. De nombreux médias participent à sa diversité et à son langage singulier. Espace de libre expression authentique axée à la base sur nos différents projets qui de fait lui attribue un flou artistique et éditorial mouvant et évolutif. Bon voyage ! Christophe Féray Atypeek Mag L #01 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 3 OURS Rédaction : Atypeek - 21 Rue Prof Weill 69006 Lyon Rédacteur : Christophe Féray (cf@atypeekmusic.com) Graphisme : Atypeek Design Distribution : Digital Publishing Platform for Magazines N° ISBN : 9782955693612 Commission Paritaire : ISSN 2497-8035 Contributeurs : Léa Vince - Juan Marcos Aubert Jonathan Allirand - Roland Torres Maxime Lachaud - Hazam - Fisto (Olivier Cheravola) - Oli - Roxxi Wallace John Maldoror - CF - Sagittarius - Aisyk P.L. - Philippe Méziat - Willou Ted Hervé - Alexandre Lézy - Leoluce Mickaël Mottet - François Becquart Cactus - Jean-Philippe Haas Jérôme Orsoni - Julien Soullière Fred - Antoine Gary - Pierrick Starsky Valentin Blanchot - Arnaud Verchère Philippe Deschemin - Laurent Coureau, Soizic Sanson - Flore Cherry Mika Pusse - Jérôme Tranchant Françoise Millet - Alain R. - Jihane Mriouah Zoom : Steve Albini - Fred Druart - M. Gum Frank Henenlotter - Gareth Branwyn Stephen Witt - Virginie Despentes Publicité : cf@atypeekmusic.com Atypeek Mag est une publication d’Atypeek™. Rejoignez-nous sur notre facebook.com/AtypeekMusic/ ATYPEE VINYLES INSOLITES : COLORS, SHAPES & PICTURES-DISCS Article de Star Wax Juan Marcos Aubert, Journaliste 8-11 Mais Qui ES-TU MISMERIZER ? Interview Roxxi Wallace, Journaliste 20-24 Egopusher : Minimalisme XXL Interview Jonathan Allirand, Journaliste 26-27 SOMmAIR www.atypeek.fr TEST DEPT. Art prolétaire Interview Maxime Lachaud, Journaliste 12-19 ©BigStock ©FredAmbroisine/L’étrangeFestival2016 La révolution numérique Article Freaksound Propos de Steve Albini Philippe Deschemin, Journaliste 96-99 GARETH BRANWYN « BORG LIKE ME » Interview La Spirale, propos de Laurent Coureau et de Soizic Sanson 102-110 4 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 CHRONIQUES ALBUMS & Singles Chroniques 30-55 Dans la cuisine DE FRED DRUART Interview AAARG ! Pierrick Starsky, Journaliste 82-87 Facebook, du réseau social au média Article Siècle Digital Arnaud Verchère, Journaliste 90-95 EK MAG #01E Magazine trimestriel collaboratif réalisé à l’initiative d’Atypeek Music OCT/NOV/DéC 2016 NOUVEAU L’actualité culturelle : le condensé trimestriel des meilleurs médias compilés SCHLAASSS Transformation BD de Mika Pusse www.schlaasss.fr 116-119 COMmE UNE COUILLE DANS LE POTAGE Chronique Union Flore Cherry, Journaliste 114-115 DANS LES SALLES Rubrique Cinéma et DVD Jérôme Tranchant, Journaliste 122-125 La mémoire vivante du cinéma d’exploitation : Frank Henenlotter Interview Maxime Lachaud, Journaliste 126-137 LE LIVRE DU MOIS STEPHEN WITT : à l’assaut de l’entreprise du disque 138-141 VIDéoclipS Chronique Léa Vince, Journaliste 58-61 instantanés des copains/ Copines GALERIE 56-57 PANTONE Article Kiblind Magazine 64-65 50 NUANCES DE GRIS Mode Le Village des Créateurs 66-67 FILLE DE JOIE Article Le Village des Créateurs 68-69 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 5 VERNON SUBUTEX CHRONIQUE VIRGINIE DESPENTES Par Françoise Millet. Avec l’aimable autorisation de Prendre son temps pst 142-143 La scène indépendante en images Galerie Photos Hazam, Journaliste / Photographe 144-149 LAISSEZ LES Murs propres Article Quincaillerie Moderne 72-75 L’AVENTUREUX MONSIEUR GUM™ LA GALERIE 76-81 Musiques en sous-Sol 6 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 Jonathan Allirand - Journaliste ©DR Oct/Nov/Déc 2016 VINYLES INSOLITES : COLORS, SHAPES & PICTURES-DISCS Article I Star Wax Juan Marcos Aubert, Journaliste TEST DEPT. Art prolétaire Interview Maxime Lachaud, Journaliste Mais Qui ES-TU MISMERIZER ? Interview Roxxi Wallace, Journaliste Egopusher : Minimalisme XXL Interview Jonathan Allirand, Journaliste CHRONIQUES ALBUMS & Singles instantanés des copains/Copines VIDéoclipS Chronique Léa Vince, Journaliste L E C A H I E R D E S C U R I O S I T É S ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 7 C M J CM MJ CJ CMJ N 8 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 VINYLES INSOLITES : COLORS, SHAPES & PICTURES-DISCS ©DR/StarWax PARTENARIAT : www.starwaxmag.com / Star Wax N°39 Extrait de Star Wax n°39 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 9 POUR LA PLUPART D’ENTRE NOUS UN VINYLE EST DE FORME RONDE, DE PETITE TAILLE (17,5 cm) OU EN GRAND FORMAT (30 cm) ET DE COULEUR NOIRE. OUTRE QU’IL EXISTE UN FORMAT INTERMÉDIAIRE, IL EST AUSSI POSSIBLE DE FAIRE DES DISQUES DE COULEUR, D’AUTRES AVEC DES IMAGES SUR TOUTE LA SURFACE DU VINYLE ET MÊME DES SUPPORTS À LA FORME UNIQUE, SORTIS TOUT DROIT DE L’IMAGINAIRE DE CRÉATIFS. NATHALIE RABIER FAIT PARTIE DES FANS DE VINYLES INSOLITES DES ANNÉES 70-80. ELLE LE FAIT SAVOIR VIA SON BLOG LES COPAINS D’ABORD. SUITE À NOS ÉCHANGES, NOUS AVONS DÉCIDÉ D’APPROFONDIR LE SUJET ET DE VOUS FAIRE PARTAGER CETTE PASSION COMMUNE. AvANt-propos Pas besoin d’être Dj pour être fasciné par les vinyles translucides colorés. Nathalie Rabier fait partie de ces individus « éblouis » par ces disques qui interpellent de par leur esthétique. Elle raconte sur son blog qu’elle n’avait pas eu de vinyles à la grande époque mais elle a débuté sa passion en trouvant le premier en 2008, complètement par hasard, dans un vide-grenier. « C’était un 45 tours de Gérard Lenorman, « Vive Les Vacances », en photo ci-dessus. Je n’aime pas Lenorman mais je trouvais ce disque bleu tellement joli que je l’ai acheté ! ». Puis l’idée d’écrire un sujet lui est venue suite à la découverte d’une page, dans un numéro de Télé Junior de 1979, intitulée « Les Disques En Couleur. Comment Sont-Ils Fabriqués ? ». C’était dans la rubrique de Claude Pierrard qui s’appelait « Réponse À Tout ». Un papier riche en informations où il était expliqué notamment la différence de qualité sonore entre un disque noir et un disque couleur. Pour connaître l’histoire de la naissance des premiers vinyles, nous vous invitons à télécharger sur starwaxmag.com le n° 29 (hiver 2013-2014) et de lire le papier « Les 70 Ans Du Vinyle ». Ou encore l’article « Du Gramophone Au 33 Tours » dans le Star Wax n° 9 (hiver 2008-2009). Maintenant attardons-nous sur ces fameux disques de couleur. Vinyle de couleur Au départ, la matière utilisée pour la fabrication des disques, le polychlorure de vinyle ou PVC (produit plastique dérivé du pétrole), est incolore et il faut lui ajouter beaucoup de colorant pour obtenir une pâte noire. Malgré un traitement complémentaire donc un coût supplémentaire, nous ne saurons pas pourquoi les disques noir coûtent moins cher à fabriquer que ceux translucides, avec du PVC brut. Et pourquoi les premiers vinyles colorés sont apparus au début des années 70, plus de trente ans après les premiers disques à base de vinylite. Pour les disques rouges, bleus, vert, il faut moins de colorants. Ce qui est surprenant c’est qu’en théorie la qualité sonore des vinyles de couleur est meilleure que ceux édités en noir. Mais le noir est resté majoritaire pour la production, il permet de mieux repérer les plages musicales à la surface du disque. En général les disques de couleur sont précédés par un pressage standard en vinyle noir. Ce qui est nettement moins le cas de nos jours. À la fin des années 70, le vinyle coloré était également un outil marketing. Par exemple Coca-Cola faisait gagner six 7 inch de couleurs, de pochettes et de thèmes différents. Nathalie a aussi trouvé un 7 inch blanc de 1983 avec la musique de la pub pour les déodorants Sintony. (Ça doit sentir bon !). Tout aussi surprenant ce sont les artistes ou labels qui éditaient le même album en plusieurs pressages de couleurs différents. Exemple « Animals » de Pink Floyd. Aujourd’hui, notamment à cause de la dématérialisation, les artistes souhaitent encore plus créer des objets insolites en produisant un disque. Donc il est plus fréquent de tomber sur des vinyles de couleur. ©DR/StarWax Le picture-disc Même s’il n’existe pas réellement de nom en français, il y a différentes appellations : picture-disque, pic-disc, disque-image, photo-disque. Ils sont certainement plus rares à cause de leur coût plus élevé et d’un souffle qui n’est pas vraiment dérangeant mais qui altère la qualité sonore à cause de deux feuilles fixées de chaque côté du vinylite. Cependant il faut savoir que Resinoplast, à Reims, en corrélation avec des presseurs, tente de mettre au point un procédé qui permettra de produire des disques illustrés conservant une qualité sonore optimale. De plus l’entreprise souhaite prendre de l’avance en créant un vinyle dit « vert » dont les composants en calcium-zinc n’ont pas la nocivité du plomb ou de l’étain, des métaux encore utilisés par certains industriels. Le procédé de fabrication est simple. Cependant il faut une presse spéciale dédiée uniquement au picture-disc. (Ci-contre une presse « abandonnée » dans les locaux de Phonopress, malheureusement elle est trop vieille et ne correspond plus aux normes exigées, du moins en Italie). Le procédé de fabrication est le suivant : de chaque côté de la presse une feuille, puis une seconde avec l’illustration sur un papier au format du vinyle sont superposées et ensuite compactées avec le vinylite au centre. Et vous avez un magnifique picture-disc. Ensuite il est, en général, commercialisé dans une pochette plastique transparente. Il existe aussi des pochettes en carton avec une grande ouverture ronde d’un côté, ce qui est assez rare mais ça existe encore. Au début, pendant les années 70 et 80, c’étaient souvent les grosses vedettes qui apposaient leurs photos sur l’ensemble du vinyle, souvent en édition limitée, destinée aux collectionneurs et aux fans. De nombreuses bandes originales de film ont également été pressées en picture-disc. Depuis deux décennies Il est de moins en moins rare de voir des picture-discs avec des dessins. Le design a pris le dessus sur certaines sorties mais ce n’est pas toujours de très bon goût visuel. C’est même votre magazine préféré qui a lancé, avec la marque Posca, le premier concours au monde vous permettant de voir votre œuvre sur tout le disque. Même de nos jours il est assez peu commun de trouver des 7 ou 10 inch en picturediscs.Autre exemple insolite, à l’occasion du Disquaire Day en 2014 et des 30 ans du film « Ghostbusters », la maison de disque concernée a réédité un vinyle phosphorescent avec un dessin, à 5 000 exemplaires tout de même.Afin d’illustrer ces propos nous avons fait une sélection de ceux que nous avons diggés ou qui sont simplement très beaux. Les disques aux formes insolites Appelé simplement en anglais « shape vinyle » qui signifie « vinyle de forme », ce type de vinyle est encore plus coûteux à dupliquer et donc encore plus rare. Également apparus lors des années 70, ces vinyles ont une forme particulière, autre que circulaire. Évidemment comme une partie du vinyle est découpée selon la forme, l’espace pour graver les sillons est plus ou moins court. Il existe donc des disques colorés ou picture-discs aux formes toutes aussi inattendues. Toujours dans la rareté, des labels ont sorti des disques, comme cet album de Cypress Hill où la dernière face du second vinyle est sans sillon et accueille un visuel gravé au laser. Cependant, avec certains réglages, la gravure au laser peut être réalisée également sur le sillon du disque, sans affecter les rainures. Nous aurions aussi pu nous attarder sur les pochettes avec des découpes particulières, ou encore sur les disques pressés dans d’autres matériaux, en chocolat, en bois, en glace, en verre… sur lesquels des sillons ont également été gravés. Ce sont autant d’objets magnifiques prouvant, si besoin est, que le vinyle est le support indétrônable pour enregistrer la musique. Il n’existe pas d’argus officiel pour ces disques particuliers. La cote pouvant rapidement varier. Mais le site discogs.com reste la référence pour repérer nombres de revendeurs de vinyles. Si vous souhaitez vous en mettre encore plein les mirettes, visitez www. coloredvinylrecords.com un blog participatif en anglais qui répertorie plus de 1 500 vinyles colorés, picture-discs et autres disques insolites. par Juan Marcos Aubert pour STAR WAX 10 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 PARTENARIAT : www.starwaxmag.com / Star Wax N°39 ATYPEEK MAG #01 OCT./NOV./DEC. 2016 11 Extrait de Star Wax n°39
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